Occurences de l'expression

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pour REGNARD, Jean-Francois

Options de recherche : partie de mot et  insensible à la casse

LA SÉRÉNADE (1694)

  1. Je vous dis encore une fois que madame n'est pas au logis, et qu'il faut que vous reveniez, si vous voulez lui parler. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  2. À la bonne heure, je reviendrai. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
  3. Cependant, Marine, dis-lui que j'ai vendu un collier à la personne qui doit épouser mademoiselle sa fille. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
  4. Je voudrais, Monsieur Mathieu, que vous fussiez étranglé par votre gorge, avec votre diantre de collier. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  5. C'est donc vous qui vous êtes mêlé de cette affaire ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
  6. Ne devriez-vous pas songer que les mariages légitimes ne sont point de votre compétence ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
  7. Un courtier d'usure, comme vous, ne doit s'intriguer que d'affaires de contrebande, et laisser les honnêtes filles en repos. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  8. À dieu ne plaise, ma pauvre Marine, qu'on voie jamais aucun vrai mariage de ma façon ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
  9. Je ne fais point faire de marché à vie ; c'est un métier trop périlleux. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
  10. Une fille est une marchandise qu'on ne saurait garantir, et l'on n'en a pas plus tôt fait l'emplète qu'on voudrait en être défait à moitié de perte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
  11. Oui, mais ceux qui font des mariages ne s'embarrassent guère du succès ; et quand ils ont reçu leur pot-de-vin, et que le poisson est dans la nasse, sauve qui peut. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  12. Vous connaissez du moins l'homme qu'on lui destine, puisque vous lui avez vendu un collier ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
  13. Je vais le lui livrer, et en recevoir de l'argent. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
  14. Ce n'est pas là ce que je demande. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  15. Quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
  16. Que la peste te crève ! (Acte 1, scène 1, MARINE)
  17. Sa figure n'est peut-être pas des plus ragoûtantes ; mais, comme vous savez, entre l'utile et l'agréable, il n'y a pas à balancer. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
  18. Oui, pour des ladres comme vous, qui ne connaissent d'autre bonheur que celui d'amasser du bien, et de faire travailler leur argent à gros et très gros intérêt : mais pour une jeune personne comme Léonor, qui cherche à passer ses jours dans le plaisir, vous trouverez bon, s'il vous plaît, vous et madame sa mère, qu'elle préfère l'agréable à l'utile ; et que moi, de mon côté, je fasse tout mon possible pour rompre un mariage aussi biscornu que celui-là. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  19. las ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
  20. Ma pauvre enfant, romps, casse, brise le mariage en mille pièces, je m'en soucie comme de cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
  21. Allez, vous devriez mourir de honte d'avoir une face qui a pour le moins deux aunes de tour. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  22. Marine est toujours railleuse. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
  23. Mais je ne songe pas que mon homme m'attend : il veut donner tantôt une sérénade à sa maîtresse. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
  24. Musiciens et filles de chambre ont volontiers commerce ensemble ; n'y en a-t-il point quelqu'un de tes amis à qui tu voulusses faire gagner cet argent-là ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
  25. Qu'il aille au diable, avec sa sérénade ! (Acte 1, scène 1, MARINE)
  26. Je vais songer à lui donner l'aubade, moi. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  27. Je voudrais bien rester plus longtemps avec toi, je ne m'y ennuie jamais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
  28. Je prie le ciel qu'il te conduise, et que tu te puisses casser le cou. (Acte 1, scène 2, MARINE)
  29. Il n'y aurait pas grand mal quand tous ces maquignons de mariages-là seraient au fond de la rivière avec une bonne pierre au cou. (Acte 1, scène 2, MARINE)
  30. Que je plains le pauvre Valère ! (Acte 1, scène 2, MARINE)
  31. Il ne sait pas son malheur. (Acte 1, scène 2, MARINE)
  32. J'ai une lettre à lui rendre de la part de sa maîtresse. (Acte 1, scène 2, MARINE)
  33. Voici son valet à propos. (Acte 1, scène 2, MARINE)
  34. Bonjour, mon adorable. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  35. Mal. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  36. Il y a toujours quelque chose à refaire aux filles. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  37. il se porterait assez bien, s'il avait un peu plus d'argent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  38. Je n'ai jamais connu un gentilhomme plus gueux que celui-là. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  39. Monsieur Grifon son père est bien riche, mais il est bien ladre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  40. Tel que tu me vois, je sers mon maître sans gages, et incognito. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  41. Oui : Monsieur Grifon ne sait pas que son fils a l'honneur d'être à moi ; il ne me connaît pas même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  42. Je loge en ville, et je vis d'emprunt. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  43. Cela n'empêche pas que je ne nourrisse quelquefois mon maître quand il est mal avec son père. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  44. Voilà un beau ménage ! (Acte 1, scène 3, MARINE)
  45. Tiens, rends cette lettre-là à ton maître. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  46. Vous plairait-il seulement, ô beauté léoparde ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  47. Me dire le contenu de cette lettre ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  48. Je n'ai pas le temps. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  49. Tu me romps si souvent la tête de ton babil, quand je te prie de ne dire mot. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  50. J'aime à faire le contraire de ce qu'on souhaite. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  51. Le beau naturel ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  52. Je te prie donc de te taire, Marine : c'est le moyen de te faire parler. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  53. Je parlerai, s'il me plaît. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  54. Et tant qu'il te plaira. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  55. Dis si tu peux, mon enfant ; cela est difficile. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  56. Mais voyez cet animal, qui veut m'empêcher de parler ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  57. Voilà encore un plaisant visage, pour fermer la bouche à une femme ! (Acte 1, scène 3, MARINE)
  58. Ni toi, ni ton père, ni ta mère, ni toute ta peste de génération, ne me ferait pas rabattre une syllabe. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  59. Qu'elle est agréable ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  60. Quand on parle bien, on ne parle jamais trop. (Acte 1, scène 3, MARINE)
  61. Tu ne devrais pas parler souvent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  62. Jamais tant que tu auras parlé. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  63. Tu voudrais donc savoir le contenu de la lettre ? (Acte 1, scène 3, MARINE)
  64. Tu sauras pourtant, malgré que tu en aies, que ma maîtresse se marie aujourd'hui avec un homme qu'elle n'a jamais vu ; que sa mère a terminé l'affaire ; qu'elle prie Valère... que la peste te crève ! (Acte 1, scène 3, MARINE)
  65. Tu auras menti, et il ne sera pas dit que tu me feras entendre malgré moi. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  66. Je ne veux rien savoir ; laisse-moi en repos ; garde tes nouvelles pour un autre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  67. Le diable puisse t'étrangler. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  68. Quelle docilité d'esprit ! (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  69. Quelle complaisance ! (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  70. Voilà une des plus raisonnables que je connaisse. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  71. Mais je m'amuse ici, et je dois aller promptement porter cette lettre à mon maître ; car il est diablement amoureux. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  72. Qui dit amoureux, dit impatient ; et qui dit impatient, suppose un homme qui a plus tôt donné un coup de pied au cul que le bonjour. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  73. Mais le voilà. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  74. Scapin, apprends-moi des nouvelles de Léonor. (Acte 1, scène 5, VALERE)
  75. L'as-tu vue ? (Acte 1, scène 5, VALERE)
  76. C'est une fille dont on ne saurait tirer une parole. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  77. Marine ne t'a rien dit, elle qui parle tant ? (Acte 1, scène 5, VALERE)
  78. C'est justement ce qui fait qu'elle ne dit rien ; mais tout ce que j'ai pu comprendre de la volubilité de son discours, c'est qu'il faut renoncer à Léonor ; et le pis que j'y trouve, c'est que nous n'avons pas un sou pour nous en consoler. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  79. Parle, explique-toi. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  80. Renoncer à Léonor ? (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  81. Et Marine ne t'a point dit la cause de son refroidissement ? (Acte 1, scène 5, VALERE)
  82. Monsieur, Marine est une fille impénétrable. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  83. Que je suis malheureux ! (Acte 1, scène 5, VALERE)
  84. Elle m'a seulement donné une petite lettre qui vous expliquera peut-être mieux la chose. (Acte 1, scène 5, VALERE)
  85. " Si vous m'aimez autant que je vous aime, nous sommes les plus malheureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 5, VALERE)
  86. Détournez le malheur qui nous menace ; et soyez certain que je choisirai plutôt la mort que d'être jamais à d'autre qu'à vous. " (Acte 1, scène 5, VALERE)
  87. Que dis-tu de cette lettre-là ? (Acte 1, scène 5, VALERE)
  88. Je dis, monsieur, que ce n'est pas là une lettre-de-change. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  89. Et je me laisserai enlever Léonor ! (Acte 1, scène 5, VALERE)
  90. Non, non, Scapin ; à quelque prix que ce soit, il faut empêcher... (Acte 1, scène 5, VALERE)
  91. Monsieur, le ciel m'a donné des talents merveilleux pour faire des mariages ; et je puis dire, sans vanité, qu'il n'y a guère de jour qu'il ne m'en passe quelqu'un par les mains. J'en ai même ébauché plus de mille en ma vie qui n'ont jamais été achevés ; mais j'aime trop la propagation de l'espèce, pour avoir le courage d'en rompre aucun. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  92. Que tu fais mal à propos le mauvais plaisant ! (Acte 1, scène 5, VALERE)
  93. Il faut... (Acte 1, scène 5, VALERE)
  94. Le vilain usurier qui nous vendit si cher l'argent l'année passée est avec lui. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
  95. Vient-il lui demander ce que je lui dois ? (Acte 1, scène 6, VALERE)
  96. Il serait mal adressé. écoutons. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
  97. Je vous donnai, il y a huit jours, un sac de mille francs à faire valoir, dont j'ai votre billet, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
  98. Cela est vrai, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
  99. Le bonhomme négocie avec les usuriers aussi bien que nous ; mais ce n'est pas de la même manière. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
  100. Nous sommes convenus à trois mille huit cents livres ; ce sont encore deux cents louis qu'il faut vous donner pour le collier, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
  101. Cela nous accommoderait bien. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
  102. Passez tantôt chez moi, ou envoyez-y quelqu'un de votre part, avec un billet de votre main ; cela suffira : c'est de l'argent comptant, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
  103. Je n'en suis point en peine, et je vous laisse le collier, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
  104. Un collier de trois mille huit cents livres ! (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
  105. Le friand morceau ! (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
  106. Vous voilà, mon fils. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  107. Que faites-vous là ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
  108. Y a-t-il long-temps que vous y êtes ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
  109. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  110. Un musicien de l'opéra. (Acte 1, scène 7, VALERE)
  111. Mauvaise connaissance qu'un musicien de l'opéra ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  112. Ils mènent les gens au cabaret, et il faut toujours payer pour eux. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
  113. Mon fils, j'ai une nouvelle à vous apprendre ; la présence du musicien ne gâtera rien, et peut-être pourra-t-il nous être utile. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  114. Votre imagination m'a fait musicien par hasard ; vous verrez qu'il faudra que je le devienne par nécessité. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  115. Je ne m'attendais pas à celui-là. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  116. Que dit Monsieur Le musicien ? (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  117. Je ne puis que vous louer, monsieur, de former une entreprise si hardie. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  118. Vous avez eu le bonheur d'enterrer une première femme, vous hasardez d'en prendre une seconde ; le péril ne vous rebute point : cela est fier, cela est grand, cela est héroïque ; et, pour ma part, je n'ai garde de manquer d'applaudir à une résolution aussi généreuse que la vôtre. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  119. Voilà un joli garçon. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  120. Ce que j'en ai dit, mon père, n'est que par l'intérêt que je prends à votre santé. (Acte 1, scène 7, VALERE)
  121. Oui, monsieur, que monsieur votre père vous donne seulement une belle-mère bien faite, belle, jeune, et laissez-le faire ; vous serez ravi qu'il se soit remarié, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  122. Je suis sûr qu'il en sera content. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  123. C'est une fille à qui il ne manque rien. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
  124. Ce que je voudrais de vous maintenant, monsieur de l'opéra, ce serait que vous m'aidassiez à donner une petite sérénade à ma maîtresse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
  125. Musique italienne, française ; je suis un homme à deux mains. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  126. Demandez à monsieur votre fils. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  127. Je suis le premier homme du monde pour les sérénades : il m'en doit encore deux ou trois. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  128. Ce n'est pas pour me vanter, mais en cas de chanteurs, symphonistes, violistes, téorbistes, clavecinistes, opéra, opérateurs, opératrices, madelonistes, catinistes, margotistes, si difficiles qu'elles soient, j'ai tout cela dans ma manche. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  129. Il ne nous faudra que trente-six violons, vingt hautbois, douze basses, six trompettes, vingt-quatre tambours, cinq orgues, et un flageolet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  130. Voilà pour donner une sérénade à tout un royaume. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  131. Pour les voix, nous prendrons seulement douze basses, huit concordants, six basses-tailles, autant de quintes, quatre hautes-contre, huit faussets, et douze dessus, moitié entiers et moitié hongres. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  132. Vous nommez là de quoi faire un régiment de musique. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  133. Il ne faut pas moins de voix pour accompagner tous les instruments. Laissez-nous faire. Je veux qu'il y ait dans cette musique-là une espèce de petit charivari qui conviendra merveilleusement bien au sujet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  134. Nous allons, monsieur votre fils et moi, donner maintenant les ordres pour... (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  135. On doit m'amener ma maîtresse ; je suis bien aise que vous la voyiez, et que vous m'en disiez votre sentiment l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
  136. Prenez-la belle et jeune, au moins, surtout d'humeur complaisante ; tous vos amis vous conseilleront la même chose. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
  137. Allons-nous-en ; je me meurs d'inquiétude. (Acte 1, scène 7, VALERE)
  138. Ne vous avais-je pas bien dit qu'on devait l'amener ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  139. Voilà la mère et la fille-de-chambre. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GRIFON)
  140. C'est Léonor. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  141. Allons, ma fille, approchez, et saluez le mari que je vous ai destiné. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  142. Madame, voilà la personne ! ... (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  143. Qu'avez-vous donc, mademoiselle ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  144. Est-ce que monsieur ne vous plaît pas ? (Acte 1, scène 1, MADAME ARGANTE)
  145. Je ne dis pas cela, madame, et je n'aurai jamais d'autres volontés que les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  146. Scapin, elle obéit à sa mère, je suis perdu. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  147. Il y a de l'erreur de calcul. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  148. Je suis ravie, ma fille, de vous voir des sentiments raisonnables, et j'ai toujours bien jugé que vous ne voudriez pas me désobéir. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  149. J'aimerais mieux mourir que de faire quelque chose qui vous déplût. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  150. Voilà une fille bien née, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  151. Il y a ici du quiproquo, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
  152. Tout ce que j'ai à me reprocher, madame, c'est que mon obéissance ait si peu de mérite en cette occasion ; et les choses sont dans un état à me permettre d'avouer, sans honte, que votre choix et mon inclination ont un parfait rapport ensemble. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  153. Comme elle m'aime déjà ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  154. Cela n'est pas croyable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GRIFON)
  155. Mais j'ai lieu de me plaindre. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  156. Est-ce à moi de parler comme je fais, quand vous êtes si peu sensible, Valère, aux bontés que ma mère a pour nous ? (Acte 1, scène 1, L?ONOR)
  157. Comment donc Valère ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  158. Qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  159. Que voulez-vous dire avec votre Valère ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  160. Ne m'avez-vous pas dit, madame, que vous aviez conclu mon mariage ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  161. Qu'a de commun Valère avec votre mariage ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  162. C'est à Monsieur Grifon, que voilà, que je vous marie. (Acte 1, scène 1, MADAME ARGANTE)
  163. Oui, mignonne, c'est moi qui aurai l'honneur de... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  164. Je voudrais bien, pour voir, que vous ne le trouvassiez pas bon ! (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  165. Monsieur mon fils, par quelle aventure est-il mention de vous dans tout ceci ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  166. Par une aventure fort naturelle, mon père. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  167. Comment, une aventure fort naturelle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  168. Oui, monsieur ; mademoiselle est fille, monsieur est garçon ; elle est aimable, il est joli homme ; ils ont fait connaissance, ils s'aiment, ils sont dans le goût de s'épouser : y a-t-il rien là que de fort naturel ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
  169. Il n'est point question de la nature là-dedans ; c'est la raison et l'intérêt qui font aujourd'hui les mariages. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
  170. Monsieur est le père, madame est la mère ; la raison est de leur côté, la nature est une sotte, et vous aussi, ma mie. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
  171. Il a raison. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  172. À l'âge que j'ai, ma mère, vous voudriez me faire épouser un homme comme monsieur ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  173. À l'âge que vous avez, mon père, vous voudriez vous marier à une fille comme mademoiselle ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
  174. En vérité, ma mère, vous êtes trop raisonnable pour exiger de moi une chose aussi éloignée de bon sens. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  175. Sérieusement parlant, mon père, vous n'êtes point d'âge encore à radoter. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  176. Allons, petite ridicule, qu'on donne tout-à-l'heure la main à monsieur. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  177. Non pas, madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  178. Avec votre permission, mon père, cela ne sera pas, je vous assure. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  179. Cela ne sera pas ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  180. Que dites-vous à cela, monsieur le musicien ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GRIFON)
  181. Vous avez là un grand garçon bien mal morigéné, monsieur. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
  182. Que dirait-on dans le monde, si, en ma présence, je vous laissais faire une action aussi extravagante que celle-là ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
  183. À ton père, malheureux ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  184. Quand il serait mon père cent fois plus qu'il ne l'est encore, je ne souffrirai point que l'amour lui fasse tourner la cervelle jusqu'à ce point-là. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  185. Mais quelle comédie, jouons-nous donc ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  186. Je vous demande pardon pour mon fils, madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GRIFON)
  187. Cela n'est rien ; j'ai bien des excuses à vous faire pour ma fille, monsieur. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  188. Voilà des enfants bien obstinés. (Acte 1, scène 1, MARINE)
  189. Mais aussi pourquoi vous exposer à vous marier, sans savoir si monsieur votre fils le voudra bien ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
  190. S'il le voudra bien ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  191. Monsieur, avec trois ou quatre cents pistoles ne pourrions-nous point le mettre à la raison ? (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
  192. Je l'y mettrai bien sans cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
  193. Et moi, je vous réponds de cette petite impertinente-là ; elle vous épousera, ou je la mettrai dans un lieu d'où elle ne sortira de long-temps. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  194. J'y demeurerai plutôt toute ma vie que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
  195. Elle s'en va, madame. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-GRIFON)
  196. Ne vous mettez pas en peine ; je saurai la réduire ; elle sera votre femme aujourd'hui, ou vous mourrez de mort subite. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  197. Voilà à quoi vous m'exposez, monsieur le coquin. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-GRIFON)
  198. Laisse-moi faire, je veux l'épouser à ta barbe ; je m'en vais dépenser tout mon bien pour m'en faire aimer ; je lui donnerai des présents, des bijoux, des maisons, des contrats, des cadeaux, des festins, des sérénades ; des sérénades, monsieur le musicien ; et je lui ferai des enfants pour te faire enrager. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIFON)
  199. Pour celui-là, on vous en défie. (Acte 1, scène 10, SCAPIN)
  200. Non, Scapin, il n'y a point d'extrémité où je ne me porte pour empêcher ce mariage-là. (Acte 1, scène 11, VALERE)
  201. Il ne la tient pas encore. J'ai pris le soin d'une sérénade ; il vient de négocier un certain collier : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  202. Mais le diable est que nous n'avons point d'argent. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  203. Que diable engager ? (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  204. Pour tout meuble et immeuble, vous n'avez que votre habit et le mien ; encore le tailleur n'est-il pas payé. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  205. Depuis que je travaille pour vous, les ressorts de mon esprit emprunteur sont diablement usés... (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  206. Laissez-moi un peu rêver tout seul. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  207. J'ai ma sérénade en tête ; si je pouvais avoir seulement de quoi payer les musiciens dont je me veux servir... (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  208. J'ai besoin de me recueillir, vous dis-je ; laissez-moi en repos, et allez fortifier Léonor dans le dessein de ne point épouser votre père. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
  209. Il faut vouloir tout ce qu'il veut, j'ai besoin de lui. (Acte 1, scène 11, VALERE)
  210. Ce n'est pas une petite affaire, pour un valet d'honneur, d'avoir à soutenir les intérêts d'un maître qui n'a point d'argent. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
  211. On s'accoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi ; ils ne paient point de gages, ils querellent, ils rossent quelquefois ; on a plus d'esprit qu'eux, on les fait vivre, il faut avoir la peine d'inventer mille fourberies, dont ils ne sont tout au plus que de moitié ; et avec tout cela nous sommes les valets, et ils sont les maîtres. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
  212. Cela n'est pas juste. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
  213. Je prétends, à l'avenir, travailler pour mon compte ; ceci fini, je veux devenir maître à mon tour. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
  214. Le beau Champagne en ce pays-ci ! (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  215. Il y a six mois que je suis revenu, mais je ne me montre que depuis quinze jours. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  216. Par une espèce de scrupule. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  217. Une lettre de cachet du Châtelet m'avait défendu de paraître à la ville, elle me prescrivait un temps pour voyager ; mes voyages sont finis, je reparais sur nouveaux frais. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  218. Je t'ai vu autrefois le plus adroit grison, et, soit dit entre nous, le plus hardi coquin qu'il y eût en France. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  219. J'ai quitté tout cela, mon ami. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  220. La justice aujourd'hui a l'esprit si mal tourné ; il n'y a plus rien à faire dans le commerce : elle prend toujours les choses du mauvais côté. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  221. J'ai renoncé aux vanités du monde ; et je me suis jeté dans la réforme. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  222. Toi, dans la réforme ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  223. Il faut faire une fin. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  224. La retraite est méritoire. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  225. Ma foi, il n'y a plus que ce métier-là pour faire quelque chose ; il n'y a rien de tel, quand on a de l'argent, que d'en aider des particuliers dans leurs nécessités pressantes. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  226. Voilà un motif fort charitable ! (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  227. Je me suis associé d'un fort honnête homme, qui est, je pense, lui associé d'un autre fort honnête homme chez qui il m'envoie prendre deux mille huit cents livres. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  228. Deux mille huit cents livres ! (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  229. Cela serait admirable. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  230. Avec Monsieur Mathieu : mais je suis un peu subalterne, à la vérité. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  231. Nous demeurons ensemble ; il me loge fort haut, me meuble modestement, m'habille chaudement pour l'été, fraîchement pour l'hiver, me nourrit sobrement, ne me donne point de gages ; mais ce que je prends c'est pour moi. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  232. Voilà une bonne condition ! (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  233. Et, dis-moi, es-tu toujours aussi ivrogne qu'avant ta lettre de cachet ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  234. Je bois beaucoup de vin, mais je ne l'aime pas. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  235. Tu vas donc recevoir deux mille huit cents livres ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  236. Deux mille huit cents livres. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  237. C'est le nom de notre associé. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  238. Qui te l'a dit ? (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  239. Pour le surplus d'un collier que Monsieur Mathieu lui a vendu ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  240. Je l'ai ouï dire ainsi. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  241. Et tu as un billet de Monsieur Mathieu, pour marque que tu ne viens pas à faux ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  242. Cela est comme tu le dis. Voilà le billet. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  243. D'où diantre sais-tu tout cela ? (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  244. Je suis l'associé du fils de Monsieur Grifon, moi. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  245. Tu te mêles aussi ? ... (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
  246. Le connais-tu, Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  247. Te connaît-il ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  248. Monsieur Grifon n'est pas au logis ; et, en attendant qu'il vienne, nous pouvons aller renouveler connaissance au cabaret. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  249. Morbleu ! (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  250. Voilà un homme à qui j'ai affaire, mais ce ne sera que pour un moment. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  251. Va-t'en m'attendre ici près, aux barreaux verts, et faire tirer bouteille. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
  252. Voilà un fripon que je friponnerai, sur ma parole, si je puis seulement attraper le billet. (Acte 1, scène 14, SCAPIN)
  253. Je vous dis, monsieur, que vous aurez plus de peine que vous ne pensez à réduire cet esprit-là. (Acte 1, scène 15, MARINE)
  254. Voilà ma maison, et voilà celle de ma maîtresse. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR-GRIFON)
  255. Tant mieux ; cela est fort commode pour mon dessein. (Acte 1, scène 15, SCAPIN)
  256. Tu dis donc, Marine, que tu viens de la part de Léonor. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  257. Elle revient à elle, j'en suis bien aise. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  258. Elle est au désespoir de n'avoir pu se contraindre devant madame sa mère : mais elle dit qu'elle vous hait trop pour se faire la moindre violence. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  259. Voilà un fort sot compliment. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  260. Je n'ai que faire de ces excuses-là. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFON)
  261. Elle sait trop bien vivre pour manquer à la civilité. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  262. Elle m'a aussi chargée de vous prier de ne point presser madame sa mère sur votre mariage, et de lui donner du temps pour s'accoutumer à une figure aussi extraordinaire que la vôtre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  263. Je vous demande pardon, monsieur ; je vous respecte trop pour vous rien dire de mon chef qui vous déplaise. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  264. Ce sont les sentiments de ma maîtresse que je vous explique le plus clairement et le plus succinctement qu'il m'est possible. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  265. Je ne veux point savoir ses sentiments, tant qu'elle en aura d'aussi ridicules. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  266. Il ne tiendra pas à moi qu'elle ne change ; et, quelque aversion qu'elle ait pour vous, elle ne laissera pas de vous épouser si elle m'en veut croire. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  267. Vous n'avez que votre âge, votre air et votre visage contre vous : dans le fond, je gagerais que vous avez les meilleures manières du monde. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  268. Voilà une insolente qui, à mon nez, me vient chanter pouille. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  269. C'est votre physionomie lugubre qui l'a d'abord effarouchée : elle en reviendra peut-être, et vous aimera à la folie ; que sait-on ? (Acte 1, scène 16, MARINE)
  270. Vous ne seriez pas le premier magot qui aurait épousé une jolie fille. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  271. Malgré tout ce qu'elle me dit, je ne veux point me fâcher ; elle peut me rendre service. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  272. Tu me parais d'agréable humeur. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFON)
  273. C'est ce qui me semble. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  274. Je veux être de tes amis ; et, si le mariage se fait, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFON)
  275. Dis-moi un peu, en confidence, quelle sorte de caractère est-ce que Léonor, et que faudrait-il que je fisse pour lui plaire ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFON)
  276. Vous n'avez qu'à mourir, monsieur ; c'est le plus grand plaisir que vous lui puissiez faire. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  277. Ce n'est pas là ce que je te demande. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  278. De quelle humeur est-elle ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFON)
  279. De l'humeur du monde la plus douce. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  280. Je ne lui connais qu'un petit défaut. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  281. Quel est-il ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  282. C'est, monsieur, que, quand elle s'est mis quelque chose en tête, et qu'on s'avise de la contredire, elle crie, elle peste, elle jure, elle bat, elle mord, elle égratigne, elle estropie même en cas de besoin ; mais, dans le fond, c'est une bonne enfant. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  283. voilà une humeur bien douce vraiment ! (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  284. Et avec cela n'a-t-elle point quelque passion dominante ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFON)
  285. Non, monsieur, rien ne la domine. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  286. Elle a du goût pour toutes les belles manières ; elle vend, pour jouer, tout ce qu'elle a ; elle met ses nippes en gage pour aller à l'opéra et à la comédie ; elle court le bal sept fois la semaine seulement ; elle fesse son vin de Champagne à merveille, et sur la fin du repas elle devient fort tendre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  287. Tu crois donc qu'elle pourra m'aimer ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  288. Oui, monsieur, sur la fin d'un repas ; et je vais lui faire entendre que, pour un mari, vous valez cent fois mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  289. Cela est vrai, au moins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  290. Dans ce siècle-ci, quand un mari laisse faire à sa femme tout ce qu'elle veut, c'est un homme adorable ; on ne peut pas lui demander autre chose. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  291. Mon enfant, tu peux l'assurer de ma part que, si jamais elle est ma femme, je ne la contraindrai jamais en la moindre bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
  292. Commencez donc par ne point trop presser les affaires. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  293. Je vais lui proposer vos conventions ; et comme il n'y a rien dans ces articles-là qui répugne à la coutume, je ne doute point qu'elle ne les accepte. (Acte 1, scène 16, MARINE)
  294. Cette fille-là a quelque chose de bon dans ses manières. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR-GRIFON)
  295. Voilà une plaisante figure d'homme ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  296. Ne pourriez-vous point, monsieur, me faire le plaisir et l'honneur de m'enseigner le logis de Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  297. Que lui voulez-vous à Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  298. Avoir l'avantage de lui rendre un petit billet que Monsieur Mathieu m'a fait l'honneur de me donner, afin que ledit Sieur Grifon me fasse la grace de me compter deux mille huit cents livres, restant à payer pour un collier que ledit Sieur Grifon a acheté dudit Sieur Mathieu. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  299. Et où est le billet ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  300. Le voilà, monsieur ; je ne viens qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  301. Vous aurez, s'il vous plaît, la bonté de m'expédier. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  302. Oui, voilà l'écriture de Monsieur Mathieu ; mais je ne vous connais pas pour être à lui. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  303. C'est une gloire que je ne mérite pas, monsieur : je suis seulement son compère, Isaac-Jérôme-Boisme Rousselet, maître marchand fripier ordinaire privilégié suivant la Cour : si l'on peut vous y rendre quelque service, vous n'avez qu'à disposer de votre petit serviteur. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  304. Je vous suis obligé. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  305. J'ai des amis en ce pays-là : mon frère est apprenti partisan chez le commis du secrétaire de l'intendant d'un homme d'affaires, et mon oncle est le sous-portier de l'hôtel des fermes. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  306. Ces amis-là sont quelquefois plus utiles que d'autres. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  307. Il est vrai, monsieur. J'ai autrefois, par leur moyen, tiré mon parrain des galères, et je sauvai l'année passée une amende honorable à Monsieur sMathieu ; c'est ce qui fait qu'il a beaucoup de confiance en moi. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  308. Voilà un garçon bien ingénu ; c'est dommage qu'il lui manque un oeil. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  309. J'abuse de votre loisir, monsieur, mais ce n'est pas ma faute ; avec deux mille huit cents livres, vous serez débarrassé de mes importunités, et je prendrai congé de vous quand il vous plaira. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
  310. Quel original ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
  311. Oui, oui, je vais vous apporter de l'argent, vous n'avez qu'à attendre. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR GRIFON)
  312. Par ma foi, voilà qui ne va pas mal. (Acte 1, scène 19, SCAPIN)
  313. Mais voici mon maître avec sa maîtresse : il ne me reconnaîtra pas. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  314. Comptez, Valère, que rien ne me peut faire changer. (Acte 1, scène 20, LÉONOR)
  315. Charmante Léonor, que vous devez me paraître adorable avec de pareils sentiments ! (Acte 1, scène 20, VALERE)
  316. Monsieur, je vous donne le bonjour. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  317. Y a-t-il longtemps que vous êtes en cette ville ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  318. Vos affaires vont-elles bien ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  319. Comment gouvernez-vous la joie avec cette aimable enfant ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  320. Que me veut cet ivrogne-là ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
  321. Je suis un honnête garçon, qui connais vos besoins, et qui viens vous offrir deux cents pistoles que me va donner monsieur votre père. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  322. Par ma foi, voilà un méchant borgne. (Acte 1, scène 20, MARINE)
  323. Et tu as trouvé le moyen de tirer deux cents pistoles de mon père ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
  324. Il va me les livrer. J'ai encore un collier à escamoter ; mais j'aurais besoin tout-à-l'heure de quelques gens de main. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  325. Tout-à-l'heure ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
  326. Et où veux-tu que je les cherche à présent ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
  327. Pour la main, je l'ai aussi bonne que la langue. (Acte 1, scène 20, MARINE)
  328. Mais serais-tu fille à travailler de nuit ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  329. C'est dans ce temps-là que je triomphe. (Acte 1, scène 20, MARINE)
  330. J'ai deux ou trois filles de mes amies qui ne m'abandonneront pas dans le besoin. (Acte 1, scène 20, MARINE)
  331. Bon, bon ; il ne me faut pas de plus vaillants champions pour mon dessein. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  332. Allez m'attendre au prochain détour ; je vous dirai dans un moment ce qu'il faudra faire. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
  333. Il y a deux cents louis neufs dans cette bourse, voyons si je ne me suis point trompé. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR-GRIFON)
  334. Il n'importe, monsieur ; pour plus grande sûreté... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR-GRIFON)
  335. Je ne regarderai point après vous, monsieur ; le compère Mathieu me l'a défendu. (Acte 1, scène 21, SCAPIN)
  336. Vous êtes le maître. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR-GRIFON)
  337. Voilà de quoi payer la sérénade. (Acte 1, scène 21, SCAPIN)
  338. Monsieur Mathieu ne laisse point moisir l'argent entre les mains de ceux qui lui doivent. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR-GRIFON)
  339. Je lui devais, me voilà quitte. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFON)
  340. Je ne sais ce que cela signifie ; mais je n'ai point bonne opinion de mon mariage. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFON)
  341. La nuit devient obscure, et le musicien devrait être ici. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFON)
  342. Lera, lera, lera. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  343. J'entends quelqu'un qui chante : serait-ce lui ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  344. Par la sembleu, je suis bien nourri. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  345. Ce Monsieur Scapin fait bien les choses, oui. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  346. Qui va là ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  347. Est-ce vous, monsieur le musicien ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFON)
  348. Oui, qui le pourrait. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  349. Quel maraud est-ce ci ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  350. Voilà quelqu'un qui me connaît. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  351. Je suis plus pesant que de coutume, et je ne sais si mes jambes pourront porter au logis tout le vin que j'ai bu. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  352. Ne serait-ce point quelque émissaire de mon coquin de fils, qui viendrait ici pour troubler la fête ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  353. Je veux m'en éclaircir. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFON)
  354. Holà, l'ami, qui parlez tout seul, suis-je loin de chez moi, par parenthèse ? (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  355. loges-tu ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  356. Palsembleu, si je le savais, je ne le demanderais pas. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  357. Je suis pourtant venu pour quelque chose. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  358. Monsieur Grifon, le connaissez-vous ? (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  359. Justement, un fripon, un vilain, un fesse-mathieu. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  360. À qui penses-tu parler ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  361. Le diable emporte si je l'aurais deviné. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  362. Or donc, pour revenir à nos moutons, Monsieur Mathieu, cet autre vilain, ce ladre... (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  363. Ce pendard-là me fera perdre patience. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  364. Patience, oui, c'est bien dit, allons doucement. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  365. Ce Monsieur Mathieu donc, comme de vilain à vilain il n'y a que la main, il est arrivé que, par la concomitance d'un collier..., enfin je ne me souviens pas bien de tout cela. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  366. Tu as oublla leçon qu'on t'a faite. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  367. Combien te donne-t-on pour jouer le personnage que tu fais ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFON)
  368. Comme Monsieur Mathieu est un vilain, je ne gagne pas grand'chose ; mais je suis sobre. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  369. Il y paraît. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  370. Venons à l'explication. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  371. Vous êtes Monsieur Grifon, je suis Monsieur Champagne : donnez-moi de l'argent au plus vite, car j'ai hâte. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  372. Que je te donne de l'argent ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  373. Oui, parbleu, de l'argent ; je ne perds point le jugement, j'ai beau boire. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  374. Il me faut huit cent deux mille et quelques livres : j'ai le billet de Monsieur Mathieu ; vous allez voir, car je n'y vois goutte. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  375. Voilà justement l'enclouure. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  376. Tu viens un peu trop tard pour m'attraper, mon pauvre ami : si tu as le billet de Monsieur Mathieu, je t'en donnerai. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFON)
  377. Cela est fort judicieux et fort raisonnable ; j'aime les gens d'esprit. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  378. Je ne le trouve point, ce diable de billet. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  379. Je ne trouve rien, la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  380. Je l'avais pourtant avant que d'aller au cabaret. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  381. Trouve-le donc. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  382. Quand on a bu, on ne peut pas retrouver sa maison, vous voulez que je retrouve un billet : il n'y a pas de raison à cela. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  383. Écoutez, ne nous brouillons point. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  384. J'étais de sang froid quand je l'ai perdu, je le retrouverai quand je serai de sang froid, cela est infaillible. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
  385. Il n'est pas si ivre qu'il paraît. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
  386. Monsieur mon fils choisit mal ses gens. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR-GRIFON)
  387. Il est plus malaisé de m'attraper qu'on ne s'imagine. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFON)
  388. Quelque nuit qu'il fasse, je connais les fourbes d'une lieue. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFON)
  389. Allons, monsieur, de la joie. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
  390. Vive l'amour et la musique. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
  391. Que voulez-vous faire de ces flambeaux ? (Acte 1, scène 25, MONSIEUR-GRIFON)
  392. Pour nous éclairer, monsieur : ma musique est une musique de conséquence ; il faut voir clair à ce qu'on fait. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
  393. Allons, messieurs de la symphonie. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
  394. Or che più belle v.1 (Acte 1, scène 26, UN-VENITIEN)
  395. Splendon le stelle, etc. v.2 (Acte 1, scène 26, UN VENITIEN)
  396. Peut-être que l'italien ne vous plaît pas ? (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  397. Il faut vous servir à la française. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  398. Amis, tenez-vous tous prêts ; la bête est dans nos filets. Lorsqu'un vieux fou s'échappe d'être amoureux sur ses vieux ans, il faut qu'il mette la nappe, et qu'on boive à ses dépens. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  399. Vive la jeunesse ! v.3 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  400. Vive le printemps ! v.4 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  401. C'est le temps v.5 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  402. De la tendresse. v.6 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  403. Fuyez d'ici, sombre vieillesse, v.7 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  404. Car en amour les vieillards ne sont bons v.8 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  405. Qu'à payer les violons. v.9 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  406. Il faut qu'il mette la nappe, et qu'on boive à ses dépens. (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
  407. Se mit dans la cervelle v.11 (Acte 1, scène 26, UNE-MUSICIENNE)
  408. D'épouser une hirondelle v.12 (Acte 1, scène 26, UNE MUSICIENNE)
  409. Jeune et belle, v.13 (Acte 1, scène 26, UNE MUSICIENNE)
  410. Dont l'amour l'avait rendu fou. v.14 (Acte 1, scène 26, UNE MUSICIENNE)
  411. Il pria les oiseaux de chanter à la fête : v.15 (Acte 1, scène 26, UNE MUSICIENNE)
  412. Tout s'enfuit en voyant une si laide bête ; v.16 (Acte 1, scène 26, UNE MUSICIENNE)
  413. Il n'y resta que le coucou. v.17 (Acte 1, scène 26, UNE MUSICIENNE)
  414. Monsieur le musicien, voilà de vilaines paroles. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
  415. Pardonnez-moi, monsieur ; ce sont des paroles nouvelles qui furent faites à la noce de Vénus et de Vulcain. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  416. Mais allons au fait. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  417. Des pistolets, monsieur le musicien ! (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
  418. Paix, paix, ne faisons point de bruit ; nous ne sommes pas les plus forts. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  419. Ils prennent mon chapeau, monsieur le musicien. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
  420. Et paix, paix, ils prennent le mien, et je ne dis mot. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  421. Ils me déshabillent, monsieur le musicien. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
  422. Faut-il faire tant de bruit pour un méchant justaucorps ? (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  423. Ils fouillent dans mes poches, monsieur le musicien, et prennent ma bourse. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
  424. Ils fouillent aussi dans les miennes, mais il n'y a rien ; ils seront bien attrapés. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  425. Ils me prennent un collier de quatre cents pistoles, monsieur le musicien. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
  426. Bon, bon, ils ne tueront personne. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
  427. La maudite sérénade ! (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
  428. Mon père, comme vous voilà ! (Acte 1, scène 27, VALERE)
  429. Valère, je suis mort : on vient de me voler un collier de quatre cents pistoles. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
  430. Ne vous alarmez point, mon père ; je vous amène vos voleurs. (Acte 1, scène 27, VALERE)
  431. Léonor ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
  432. Oui, monsieur, c'est nous qui avons fait le coup. (Acte 1, scène 27, MARINE)
  433. Coquine, tu iras aux galères. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
  434. Si vous voulez consentir que j'épouse Léonor, je vous montrerai votre collier. (Acte 1, scène 27, VALERE)
  435. Mon collier ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
  436. Je te promets que, si je le retrouve, je consens à tout. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFON)
  437. Je n'irai pas loin. (Acte 1, scène 27, VALERE)
  438. Ah ! Mon cher collier ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
  439. Tout beau, s'il vous plaît, mon père : je vous ai dit que je vous le ferais voir, mais je ne vous ai pas dit que je vous le rendrais. (Acte 1, scène 27, VALERE)
  440. Quand une fille se marie, elle a besoin d'un collier. (Acte 1, scène 27, VALERE)
  441. En voilà un tout trouvé. (Acte 1, scène 27, VALERE)
  442. Je vous prie, mademoiselle, de l'accepter pour l'amour de moi. (Acte 1, scène 27, VALERE)
  443. Vous voulez bien, monsieur, que je vous fasse aussi mes petites excuses, et que je vous dise que le borgne à qui vous avez tantôt donné deux cents louis, c'était moi ; que je ne suis qu'une façon de musicien. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
  444. Double pendard ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
  445. Quelle maudite journée ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFON)
  446. Non je ne veux jamais entendre parler, ni de fils, ni de maîtresse, ni d'amour, ni de mariage, et je vous donne à tous les diables. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFON)
  447. Tant mieux : voilà peut-être la première chose qu'il ait donnée de sa vie. (Acte 1, scène 27, MARINE)
  448. J'offre ici mon savoir-faire à tous ceux qui n'ont point d'argent ; je crois que le nombre en est grand, et je n'aurai pas peu d'affaire. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
  449. Malgré toute ma ressource, gardez-vous d'un sexe enchanteur : non content de prendre le coeur, il en veut encore à la bourse. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)

LE JOUEUR (1692)

  1. Il est, parbleu, grand jour. Déjà de leur ramage v.1 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  2. les coqs ont éveillé tout notre voisinage. v.2 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  3. Ne serai-je jamais laquais d'un sous-fermier ? v.4 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  4. Je ronflerais mon soûl la grasse matinée, v.5 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  5. Et je m'enivrerais le long de la journée : v.6 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  6. Je ferais mon chemin ; j'aurais un bon emploi ; v.7 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  7. Je serais dans la suite un conseiller du roi, v.8 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  8. J'aurais un bon carrosse à ressorts bien liants ; v.11 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  9. De ma rotondité j'emplirais le dedans : v.12 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  10. Il n'est que ce métier pour brusquer la fortune ; v.13 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  11. Et tel change de meuble et d'habit chaque lune, v.14 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  12. Quelqu'un vient. v.17 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
  13. Que fait Valère ? v.18 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  14. Il dort. v.18 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  15. Il faut que je le voie. v.18 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  16. Va, mon maître ne voit personne quand il dort. v.19 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  17. Je veux lui parler. v.20 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  18. Paix, ne parle pas si fort. v.20 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  19. Et je ne puis t'ouvrir que la porte bâtarde. v.22 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  20. Tes sots raisonnements sont pour moi superflus. v.23 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  21. Voudrais-tu voir mon maître in naturalibus . v.24 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  22. Quand se lèvera-t-il ? v.25 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  23. Mais, avant qu'il se lève, v.25 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  24. Il faudra qu'il se couche ; et franchement... v.26 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  25. Oh ! Parle, ou de force, ou de gré. v.27 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  26. Il n'est pas rentré ? v.29 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  27. Non. Il ne tardera guère : v.29 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  28. Nous n'ouvrons pas matin. Il a plus d'une affaire, v.30 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  29. Ce garçon-là. v.31 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  30. Dans un maudit brelan, ton maître joue et perd, v.32 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  31. Ou bien réduit à sec, d'une âme familière, v.33 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  32. Peut-être il parle au ciel d'une étrange manière. v.34 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  33. Par ordre très exprès d'Angélique, aujourd'hui v.35 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  34. Je viens pour rompre ici tout commerce avec lui. v.36 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  35. Des serments les plus forts appuyant sa tendresse, v.37 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  36. Tu sais qu'il a cent fois promis à ma maîtresse v.38 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  37. Par quelque espoir de gain dont son coeur fût guidé ; v.40 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  38. Je vois bien qu'un rival domestique v.41 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  39. Consigne entre tes mains pour avoir Angélique. v.42 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  40. Et quand cela serait, n'aurais-je pas raison ? v.43 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  41. Mon coeur ne peut souffrir de lâche trahison. v.44 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  42. Angélique, entre nous, serait extravagante v.45 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  43. De rejeter l'amour qu'à pour elle Dorante : v.46 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  44. Lui, c'est un homme d'ordre, et qui vit congrument. v.47 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  45. L'amour se plaît un peu dans le dérèglement. v.48 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  46. Les filles d'ordinaire, v.49 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  47. Aiment mieux le fruit vert. v.50 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  48. Qui ne sut de ses jours ce que c'est que le jeu. v.51 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  49. Dont j'enrage. Morbleu ! v.52 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  50. Ne verrai-je jamais les femmes détrompées v.53 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  51. De ces colifichets, de ces fades poupées, v.54 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  52. Qui n'ont, pour imposer, qu'un grand air débraillé, v.55 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  53. Un nez de tous côtés de tabac barbouillé, v.56 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  54. Une lèvre qu'on mord pour rendre plus vermeille, v.57 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  55. Un chapeau chiffonné qui tombe sur l'oreille, v.58 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  56. Une longue steinkerque à replis tortueux, v.59 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  57. Qui, faisant le gros dos, la main dans la ceinture, v.61 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  58. Viennent, pour tout mérite, étaler leur figure ? v.62 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  59. C'est le goût d'à présent ; tes cris sont superflus, v.63 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  60. Et qu'on profite ainsi d'une tendre faiblesse ; v.66 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  61. Qu'elle épouse un joueur, un petit brelandier, v.67 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  62. Un franc dissipateur, et dont tout le métier v.68 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  63. Est d'aller de cent lieux faire la découverte v.69 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  64. Et qui le conduiront tout droit à l'hôpital. v.71 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  65. Ton sermon me paraît un tant soit peu brutal. v.72 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  66. Mais, tant que tu voudras, parle, prêche, tempête, v.73 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  67. Que l'amour sur son coeur ait un si grand pouvoir ? v.75 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  68. Elle est fille d'esprit ; peut-être dès ce soir v.76 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  69. Dorante, par mes soins, l'épousera. v.77 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  70. Elle est dans nos filets. v.78 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  71. Et moi je te déclare v.78 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  72. Que je l'en tirerai dès aujourd'hui. v.79 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  73. Que Dorante a pour lui Nérine et la raison. v.80 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  74. Et nous avons l'amour. Tu sais que d'ordinaire, v.81 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  75. Quand l'amour veut parler, la raison doit se taire, v.82 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  76. Dans les femmes, s'entend. v.83 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  77. Quand la raison agit, l'amour a le dessous. v.84 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  78. Ton maître est un amant d'une espèce plaisante ! v.85 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  79. Son feu pour Angélique est un flux et reflux. v.87 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  80. Elle est, après le jeu, ce qu'il aime le plus. v.88 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  81. Oui, c'est la passion qui seule le dévore : v.89 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  82. Dès qu'il a de l'argent, son amour s'évapore. v.90 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  83. Mais en revanche aussi, quand il n'a pas un sou, v.91 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  84. Tu m'avoueras qu'il est amoureux comme un fou. v.92 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  85. Et ta maîtresse, encor hier, promit à Valère, v.94 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  86. De lui donner dans peu, pour prix de son amour, v.95 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  87. Son portrait enrichi de brillants tout autour. v.96 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  88. Nous l'attendons, ma chère, avec impatience : v.97 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  89. Nous aimons les bijoux avec concupiscence. v.98 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  90. Ce portrait est tout prêt, mais ce n'est pas pour lui, v.99 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  91. N'est-ce pas une honte à Valère, v.101 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  92. Étant fils de famille, ayant encor son père, v.102 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  93. Qu'il vive comme il fait, et que, comme un banni, v.103 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  94. Depuis un an il loge en un hôtel garni ? v.104 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  95. Et vous y logez bien, et vous et votre clique. v.105 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  96. Est-ce de même, dis ? Ma maîtresse Angélique, v.106 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  97. Et la veuve sa soeur, ne sont dans ce pays v.107 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  98. Valère a déserté la maison paternelle, v.109 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  99. Mais ce n'est point à lui qu'il faut faire querelle ; v.110 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  100. Et si monsieur son père avait voulu sortir, v.111 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  101. Ces pères, bien souvent, sont obstinés en diable. v.113 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
  102. Il a tort, en effet, d'être si peu traitable ! v.114 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  103. Quoi qu'il en soit, enfin, je ne t'abuse pas, v.115 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  104. Je fais la guerre ouverte ; et je vais de ce pas, v.116 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  105. Que Valère toujours est faux dans sa promesse ; v.118 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  106. Qu'il ne sera jamais digne de ses amours ; v.119 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  107. Qu'il a joué, qu'il joue, et qu'il jouera toujours. v.120 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  108. A-t-elle grand tort ? Non, c'est un panier percé, v.123 (Acte 1, scène 3, HECTOR)
  109. Mais je l'aperçois. Qu'il a l'air harassé ! v.124 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
  110. Qu'il cherche en vain quelqu'un qui prête à triple usure. v.126 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
  111. Quelle heure est-il ? v.127 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  112. Il est... je ne m'en souviens pas. v.127 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
  113. Je suis las v.128 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  114. Ma foi, la vérité répond aux apparences. v.130 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
  115. Il jure entre ses dents. v.131 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
  116. Eh bien ! Me faudra-t-il attendre encor longtemps ? v.132 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  117. Eh ! La voilà, monsieur. v.133 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
  118. Une école maudite v.133 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  119. Que je suis un grand chien ! Parbleu, je te saurai, v.135 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  120. Mais me faire payer, parbleu, je t'en défie : v.138 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  121. Vous plairait-il, Monsieur... ? v.139 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
  122. Va te coucher, maraud ; ne me romps point la tête. v.142 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  123. Je veux dormir dans ce fauteuil. v.143 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  124. Que je suis malheureux ! Je ne puis fermer l'oeil. v.144 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  125. Et n'ai pas, grâce au ciel, un écu dans ma bourse. v.146 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  126. N'es-tu pas las encor de dormir, misérable ? v.149 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  127. Las de dormir ! Monsieur ? Hé ! Je me donne au diable, v.150 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  128. Je n'ai pas eu le temps d'ôter mon justaucorps. v.151 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  129. Il a le diable au corps. v.152 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  130. Est-il venu quelqu'un ? v.153 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  131. Il est, selon l'usage, v.153 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  132. Venu maint créancier ; de plus, un gros visage, v.154 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  133. Le maître de musique est encore venu. v.156 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  134. Ils reviendront bientôt. v.157 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  135. Justement, elle-même. v.160 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  136. Qu'on vend cher maintenant l'argent à la jeunesse ! v.161 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  137. Qu'elle m'a reconduit d'un air fort obligeant ; v.163 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  138. Et vous aurez, je crois, au plus tôt votre argent. v.164 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  139. J'aurais les mille écus ! ô ciel ! Quel coup de grâce ! v.165 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  140. Comme l'argent rend tendre ! v.167 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  141. Je n'ai, pour en avoir, qu'à donner mon billet ? v.168 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  142. Qui le refuserait serait bien difficile : v.169 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  143. Vous êtes aussi bon que banquier de la ville. v.170 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  144. Pour la réduire au point où vous la souhaitez, v.171 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  145. Il a fallu lever bien des difficultés : v.172 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  146. Elle est d'accord de tout, du temps, des arrérages ; v.173 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  147. Il ne faut maintenant que lui donner des gages. v.174 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  148. les prendrai-je, dis ? v.176 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  149. Sur les produits trompeurs d'une réjouissance ; v.178 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  150. Et dans ce siècle-ci, messieurs les usuriers, v.179 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  151. Sur de pareils effets prêtent peu volontiers. v.180 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  152. Mais quel gage, dis-moi, veux-tu que je lui donne ? v.181 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  153. Elle viendra tantôt elle-même en personne, v.182 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  154. Vous vous ajusterez ensemble en quatre mots. v.183 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  155. Mais, Monsieur, s'il vous plaît, pour changer de propos, v.184 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  156. Aimeriez-vous toujours la charmante Angélique ? v.185 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  157. Si je l'aime ? Ah ! Ce doute et m'outrage et me pique. v.186 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  158. Je l'adore. v.187 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  159. Et quand l'argent renaît, votre tendresse expire. v.189 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  160. Votre bourse est, Monsieur, puisqu'il faut vous le dire, v.190 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  161. Marquant de votre coeur ou le froid ou le chaud. v.192 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  162. Ne crois pas que le jeu, quelque sort qu'il me donne, v.193 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  163. Me fasse abandonner cette aimable personne. v.194 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  164. Oui, mais j'ai bien peur, moi, qu'on ne vous plante là. v.195 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  165. Et sur quel fondement peux-tu juger cela ? v.196 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  166. Nérine sort d'ici, qui m'a dit qu'Angélique v.197 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  167. Pour Dorante votre oncle en ce moment s'explique ; v.198 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  168. Que vous jouez toujours, malgré tous vos serments, v.199 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  169. Et qu'elle abjure enfin ses tendres sentiments. v.200 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  170. Dieux ! Que me dis-tu là ? v.201 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  171. Bon ! Cela ne se peut ; on t'a voulu surprendre. v.202 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  172. À ce qu'il me paraît. v.204 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  173. On sait ce que l'on vaut. v.205 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  174. Mais si, sans vouloir rire, v.205 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  175. Tout allait comme j'ai l'honneur de vous le dire, v.206 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  176. Et qu'Angélique enfin pût changer... v.207 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  177. Je prends le parti... mais cela ne se peut pas. v.208 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  178. Si cela se pouvait, qu'une passion neuve ?... v.209 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  179. En ce cas, je pourrais rabattre sur la veuve, v.210 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  180. la Comtesse sa soeur. v.211 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  181. Ce dessein me plaît fort. v.211 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  182. Si vous vouliez un peu vous aider avec elle, v.213 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  183. Cette veuve, je crois, ne serait point cruelle ; v.214 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  184. Qui croit mettre les coeurs à contribution, v.219 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  185. Et qui veut épouser ; c'est là sa passion. v.220 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  186. Grand épouseur aussi, la galope et la flaire. v.222 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  187. Et quel est ce marquis ? v.223 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  188. C'est, à vous parler net, v.223 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  189. Un marquis de hasard fait par le lansquenet ; v.224 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  190. Fort brave, à ce qu'il dit, intrigant, plein d'affaires ; v.225 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  191. Qui croit de ses appas les femmes tributaires ; v.226 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  192. Était valet de chambre avant d'être marquis. v.228 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
  193. Doucement ; j'ai deux mots à vous dire, Valère. v.230 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  194. Pour toi, j'ai quelques coups de canne à te prêter. v.231 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  195. Demeure là, maraud. v.233 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  196. Il n'est pas temps de rire. v.233 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  197. Pour la dernière fois, mon fils, je viens vous dire v.234 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  198. Que votre train de vie est si fort scandaleux, v.235 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  199. Que vous m'obligerez à quelque éclat fâcheux. v.236 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  200. Je ne puis retenir ma bile davantage, v.237 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  201. Et ne saurais souffrir votre libertinage. v.238 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  202. Vous êtes pilier-né de tous les lansquenets, v.239 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  203. Qui sont, pour la jeunesse, autant de trébuchets. v.240 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  204. Un bois plein de voleurs est un plus sûr passage ; v.241 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  205. Dans ces lieux, jour et nuit, ce n'est que brigandage. v.242 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  206. Il faut opter des deux, être dupe ou fripon. v.243 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  207. J'aime les jeux galants où l'esprit se déploie. v.245 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  208. C'est, Monsieur, par exemple, un joli jeu que l'oie. v.246 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  209. Non, à présent le jeu n'est que fureur : v.247 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  210. Risque plus volontiers, et perd plus sans se plaindre. v.250 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  211. Oh ! Nous ne risquons pas, Monsieur, de tels bijoux. v.251 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  212. Votre conduite enfin m'enflamme de courroux ; v.252 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  213. Vous m'avez obligé de vous fermer ma porte ; v.254 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  214. J'étais las, attendant chez moi votre retour, v.255 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  215. Qu'on fît du jour la nuit, et de la nuit le jour. v.256 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  216. C'est bien fait. Ces joueurs qui courent la fortune, v.257 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  217. Dans leurs dérèglements ressemblent à la lune, v.258 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  218. Se couchant le matin, et se levant le soir. v.259 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  219. Et que de mon courroux vous sentirez l'effet. v.263 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  220. Comme le voilà fait ! v.264 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  221. Débraillé, mal peigné, l'oeil hagard ! À sa mine v.265 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  222. On croirait qu'il viendrait, dans la forêt voisine, v.266 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  223. On croirait vrai de lui : v.267 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  224. Il a fait trente fois coupe-gorge aujourd'hui. v.268 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  225. Serez-vous bientôt las d'une telle conduite ? v.269 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  226. Parlez, que dois-je enfin espérer dans la suite ? v.270 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  227. Et ne veux plus jouer, mon père, absolument. v.272 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  228. Voilà du fruit nouveau dont son fils le régale. v.273 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  229. Quand ils n'ont pas un sou, voilà de leur morale. v.274 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  230. J'ai de l'argent encore ; et, pour vous contenter, v.275 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  231. S'il est ainsi, vraiment, j'en ai bien de la joie. v.277 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  232. Vous acquitter, Monsieur ! Avec quelle monnaie ? v.278 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  233. Mon oncle aspire dans ce jour v.279 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  234. À m'ôter d'Angélique et la main et l'amour : v.280 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
  235. Vous savez que pour elle il a l'âme blessée, v.281 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
  236. Et qu'il veut m'enlever... v.282 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
  237. Et je serai ravi de le voir confondu. v.283 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  238. Vous n'avez qu'à parler, c'est un homme tondu. v.284 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  239. Je voudrais bien déjà que l'affaire fût faite. v.285 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  240. Angélique est fort riche, et point du tout coquette, v.286 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  241. Hé ! Plaît-il ? v.290 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  242. Il me manque environ quatre ou cinq mille francs. v.291 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  243. Si vous vouliez, Monsieur... v.292 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
  244. Vous m'avez mille fois bercé de ces sornettes. v.293 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  245. Non ; comme vous pourrez, allez payer vos dettes. v.294 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  246. À d'autres, s'il vous plaît. v.295 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  247. Prêtez-moi mille écus. v.296 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  248. Nous paierons l'intérêt v.296 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  249. Et pour vous faire voir quels sont mes bons desseins, v.299 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  250. Ah ! Parbleu, pour le coup, c'est être raisonnable. v.301 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  251. Et de combien encore êtes-vous redevable ? v.302 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  252. La somme n'y fait rien. v.303 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  253. La somme n'y fait rien ? v.303 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  254. Non. Quand vous le verrez vivre en homme de bien, v.304 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  255. Vous ne regretterez nullement la dépense ; v.305 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  256. Et nous ferons, Monsieur, la chose en conscience. v.306 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
  257. Mais, après cela, si... v.308 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  258. Je vais voir Angélique ; et mon coeur se propose v.310 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  259. D'arrêter son courroux déjà prêt d'éclater. v.311 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
  260. Je m'en vais travailler, moi, pour vous contenter, v.312 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
  261. À vous faire, en raisons claires et positives, v.313 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
  262. Le mémoire succinct de nos dettes passives, v.314 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
  263. Et que j'aurai l'honneur de vous montrer dans peu. v.315 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
  264. Non, quand ce ne serait que pour le contredire, v.317 (Acte 1, scène 9, GÉRONTE)
  265. Je veux rompre l'hymen où son amour aspire ; v.318 (Acte 1, scène 9, G?RONTE)
  266. Et j'aurai deux plaisirs à la fois, si je puis, v.319 (Acte 1, scène 9, G?RONTE)
  267. De chagriner mon frère, et marier mon fils. v.320 (Acte 1, scène 9, G?RONTE)
  268. Avec tous les respects d'un coeur vraiment sincère, v.321 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  269. Je suis, pour vous servir, gentilhomme auvergnac, v.323 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  270. Docteur dans tous les jeux, et maître de trictrac : v.324 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  271. Mon nom est Toutabas, Vicomte de La Case, v.325 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  272. Un maître de trictrac ! Il me prend pour mon fils. v.327 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  273. Quoi ! Vous montrez, Monsieur, un tel art dans Paris ? v.328 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  274. Et l'on ne vous a pas fait présent, en galère, v.329 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  275. D'un brevet d'espalier ? v.330 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  276. À quel homme ai-je affaire ? v.330 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  277. Comment ! Je vous soutiens que dans tous les états v.331 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  278. Qu'un enfant de famille, et qu'on veut bien instruire, v.333 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  279. Devrait savoir jouer avant que savoir lire. v.334 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  280. Monsieur le professeur, avec raisons, v.335 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  281. Il faudrait vous loger aux petites-maisons. v.336 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  282. De quoi sert, je vous prie, une foule inutile v.337 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  283. De chanteurs, de danseurs, qui montrent par la ville ? v.338 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  284. Un jeune homme en est-il plus riche quand il sait v.339 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  285. Chanter ré mi fa sol, ou danser un menuet ? v.340 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  286. Paiera-t-on des marchands la cohorte pressante v.341 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  287. Avec un vaudeville ou bien une courante ? v.342 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  288. Ne vaut-il pas bien mieux qu'un jeune cavalier v.343 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  289. Dans mon art au plus tôt se fasse initier ? v.344 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  290. Qu'il sache, quand il perd, d'une âme non commune, v.345 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  291. À force de savoir, rappeler la fortune ? v.346 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  292. Qu'il apprenne un métier qui, par de sûrs secrets, v.347 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  293. En le divertissant, l'enrichisse à jamais ? v.348 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  294. Le jeu fait vivre à l'aise v.349 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  295. Mille usuriers fournis de ces obscurs brillants, v.351 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  296. Qui vont de doigts en doigts tous les jours circulants ; v.352 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  297. Des gascons à souper dans les brelans fidèles ; v.353 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  298. Des chevaliers sans ordre ; et tant de demoiselles v.354 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  299. Qui, sans le lansquenet et son produit caché, v.355 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  300. De leur faible vertu feraient fort bon marché, v.356 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  301. Et dont tous les hivers la cuisine se fonde v.357 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  302. Sur l'impôt établi d'une infaillible ronde. v.358 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  303. S'il est quelque joueur qui vive de son gain, v.359 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  304. On en voit tous les jours mille mourir de faim, v.360 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  305. Qui, forcés à garder une longue abstinence, v.361 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  306. Pleurent d'avoir trop mis à la réjouissance. v.362 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  307. Et c'est de là que vient la beauté de mon art. v.363 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  308. En suivant mes leçons, on court peu ce hasard. v.364 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  309. Je sais, quand il le faut, par un peu d'artifice, v.365 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  310. D'un sort injurieux corriger la malice ; v.366 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  311. Je sais dans un trictrac, quand il faut un sonnez, v.367 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  312. Glisser des dés heureux, ou chargés, ou pipés ; v.368 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  313. Et quand mon plein est fait, gardant mes avantages, v.369 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  314. Me font en un instant enfiler douze trous. v.372 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  315. Et Monsieur Toutabas, vous avez l'insolence v.373 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  316. De venir dans ces lieux montrer votre science ? v.374 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  317. Oui, monsieur, s'il vous plaît. v.375 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  318. Qui le long de vos reins ? ... v.377 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  319. Monsieur, point de colère ; v.377 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  320. Je ne suis point ici venu pour vous déplaire. v.378 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  321. Maître juré filou, sortez de la maison. v.379 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  322. Non, je n'en sors qu'après vous avoir fait leçon ? v.380 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  323. À moi, leçon ? v.381 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  324. Que quelques bons soufflets donnés à poing fermé... v.384 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  325. Puisque aujourd'hui votre humeur pétulante v.385 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  326. Vous rend l'âme aux leçons un peu récalcitrante, v.386 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  327. Je reviendrai demain pour la seconde fois. v.387 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  328. Vous plairait-il de m'avancer le mois ? v.388 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
  329. Heureusement mon fils n'a point vu ce fripon : v.391 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  330. Il me prenait pour lui dans cette occasion. v.392 (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
  331. Sachons ce qu'il a fait ; et, sans plus de mystère, v.393 (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
  332. Concluons son hymen, et finissons l'affaire. v.394 (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
  333. Mon coeur serait bien lâche, après tant de serments, v.395 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  334. D'avoir encor pour lui de tendres mouvements. v.396 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  335. Nérine, c'en est fait, pour jamais je l'oublie ; v.397 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  336. Je ne veux ni l'aimer, ni le voir de ma vie ; v.398 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  337. Je sens la liberté de retour dans mon coeur. v.399 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  338. Ne me viens pas, au moins, parler en sa faveur. v.400 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  339. Moi, parler pour Valère ! Il faudrait être folle. v.401 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  340. Que plutôt à jamais je perde la parole ! v.402 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  341. Ne viens point désormais, pour calmer mon dépit, v.403 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  342. Rappeler à mes sens son air et son esprit ; v.404 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  343. Car tu sais qu'il en a. v.405 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  344. De l'esprit ! Lui, madame ! v.405 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  345. Il est plus journalier mille fois qu'une femme : v.406 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  346. Il rêve à tout moment ; et sa vivacité v.407 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  347. Madame, croyez-moi, je connais le grimoire. v.410 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  348. Non ; l'amour de mon coeur est banni sans retour. v.412 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  349. Mais il se garde bien d'en déloger si vite. v.414 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  350. S'il venait à l'instant, v.415 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  351. Avec cet air flatteur, soumis, insinuant, v.416 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  352. Que vous lui connaissez ; que d'un ton pathétique, v.417 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  353. Il vous dît à vos pieds : "Non, charmante Angélique, v.418 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  354. Qu'un seul mot : je vous aime, et je n'aime que vous. v.420 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  355. Votre âme en ma faveur n'est-elle point émue ? v.421 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  356. Vous ne me dites rien ! Vous détournez la vue ! v.422 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  357. Vous voulez donc ma mort ? Il faut vous contenter." v.423 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  358. Il se soufflettera d'une main mutinée, v.425 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  359. Qui ne sont pas à lui. Mais de ces airs fougueux v.428 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  360. Ne vous étonnez pas ; comptez qu'en sa colère v.429 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  361. Il ne se fera pas grand mal. v.430 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  362. Laisse-moi faire. v.430 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
  363. Vous voilà, grâce au ciel, bien instruite sur tout ; v.431 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  364. Oui, j'y suis résolue. v.434 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  365. Mon coeur en est ravi. Valère est un vrai fou, v.435 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  366. Cet amour, entre nous, était une faiblesse. v.438 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  367. Il faut se dégager de ces attachements v.439 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  368. Que la raison condamne et qui flattent nos sens. v.440 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  369. Il est vrai. v.441 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  370. Rien n'est plus à craindre dans la vie, v.441 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  371. Qu'un époux qui du jeu ressent la tyrannie. v.442 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  372. J'aimerais mieux qu'il fût gueux, avaricieux, v.443 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  373. Coquet, fâcheux, mal fait, brutal, capricieux, v.444 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  374. Ivrogne, sans esprit, débauché, sot, colère, v.445 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  375. Que d'être un emporté joueur comme est Valère. v.446 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  376. Je sais que ce défaut est le plus grand de tous. v.447 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  377. Vous ne voulez donc plus en faire votre époux ? v.448 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  378. Il a, ma foi, reçu son congé dans les formes. v.450 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
  379. C'est bien fait. Puisque enfin vous renoncez à lui, v.451 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  380. Je vais l'épouser, moi. v.452 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  381. L'épouser ? v.452 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  382. Ce joueur, qu'à l'instant ?... v.453 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  383. Je saurai le réduire. v.453 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  384. On sait sur les maris ce que l'on a d'empire. v.454 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  385. Quoi ! Vous voulez, ma soeur, avec cet air si doux, v.455 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  386. Ce maintien réservé, prendre un nouvel époux ? v.456 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  387. De rallumer les feux d'un amour légitime ? v.458 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  388. Pour garder du défunt le souvenir charmant, v.460 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  389. Me soulageait un peu des chagrins du veuvage : v.462 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  390. C'est un époux vivant qui console d'un mort. v.464 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  391. Madame n'aime pas les maris en peinture. v.465 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
  392. Cela racquitte-t-il d'une perte aussi dure ? v.466 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  393. C'est irriter le mal, au lieu de l'adoucir. v.467 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
  394. Vous unir à Valère ! v.469 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  395. Oui, ma soeur, à lui-même. v.469 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  396. Mais vous n'y pensez pas. Croyez-vous qu'il vous aime ? v.470 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  397. S'il m'aime, lui ! S'il m'aime ! Ah ! Quel aveuglement ! v.471 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  398. Après un si long temps de pleine jouissance, v.474 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  399. Sans doute. Et je vois bien qu'il n'est pas impossible v.477 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  400. Que Valère pour vous ait eu le coeur sensible. v.478 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  401. L'or est d'un grand secours pour acheter un coeur ; v.479 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  402. Ce métal, en amour, est un grand séducteur. v.480 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  403. En vain vous m'insultez avec un tel langage ; v.481 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  404. La modération fut toujours mon partage : v.482 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  405. Mais ce n'est point par l'or que brillent mes attraits ; v.483 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  406. Si je connais l'amour, ce n'est que dans les autres. v.486 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  407. Mille coeurs amoureux suivre mes étendards : v.488 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  408. Un conseiller de robe, un seigneur de finance, v.489 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  409. Dorante, le marquis briguent mon alliance ; v.490 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  410. Mais si d'un nouveau noeud je veux bien me lier, v.491 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  411. Je prétends à Valère offrir un coeur entier. v.492 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  412. Qui peut vous assurer de l'amour de Valère ? v.494 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  413. D'autres sur lui, ma soeur, auraient les mêmes droits. v.496 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
  414. Il n'eut jamais pour vous qu'une estime stérile, v.497 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  415. Un petit feu léger, vagabond, volatile. v.498 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  416. Quand on veut inspirer une solide amour, v.499 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  417. Il faut avoir vécu, ma soeur, bien plus d'un jour ; v.500 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  418. Par l'usage du monde, et des ans confirmée. v.502 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  419. Vous n'en êtes pas là. v.503 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  420. Madame est prévoyante, elle a pris les devants. v.504 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
  421. Le Marquis, Madame, est là qui monte. v.505 (Acte 2, scène 3, LAQUAIS)
  422. Le Marquis ? Hé ! Non, non ; il n'est pas sur mon compte. v.506 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  423. Et j'y serais encor dans des peines mortelles, v.509 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  424. Si l'amour, pour vous voir, ne m'eût prêté ses ailes. v.510 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  425. Que monsieur le Marquis est galant sans fadeur ! v.511 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  426. Oh ! Point du tout, je suis votre humble serviteur. v.512 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  427. Mais, à vous parler net, sans que l'esprit fatigue, v.513 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  428. Près du sexe je sais me démêler d'intrigue. v.514 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  429. Ah ! Juste ciel ! Quel est cet admirable objet ! v.515 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  430. Je vous sais gré d'avoir une soeur aussi belle ; v.517 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  431. On la prendrait, parbleu, pour votre soeur jumelle. v.518 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  432. Comme à tout ce qu'il dit il donne un joli tour ! v.519 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  433. Qu'il est sincère ! On voit qu'il est homme de cour. v.520 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  434. Homme de cour, moi ! Non. Ma foi, la cour m'ennuie ; v.521 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  435. L'esprit de ce pays n'est qu'en superficie ; v.522 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  436. Sitôt que vous voulez un peu l'approfondir, v.523 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  437. Vous rencontrez le tuf. J'y pourrais m'agrandir ; v.524 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  438. J'ai de l'esprit, du coeur, plus que seigneur de France ; v.525 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  439. Et pour y rendre au roi quelque civilité. v.528 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  440. Il vous est obligé, Monsieur, de tant de peine. v.529 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  441. Je n'y suis pas plus tôt, soudain je perds haleine. v.530 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  442. Ces fades compliments sur de grands mots montés, v.531 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  443. Ces protestations qui sont futilités, v.532 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  444. Ces grands embrassements dont un flatteur vous lie, v.534 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  445. M'ôtent à tout moment la respiration : v.535 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  446. On ne s'y dit bonjour que par convulsion. v.536 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  447. Les dames de la cour sont bien mieux votre affaire ? v.537 (Acte 2, scène 4, ANGELIQUE)
  448. Point. Il faut être au moins gros fermier pour leur plaire : v.538 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  449. Leur sotte vanité croit ne pouvoir trop haut v.539 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  450. L'hiver, dans un fauteuil, avec des citoyennes, v.542 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  451. Les pieds sur les chenets étendus sans façons, v.543 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  452. Je pousse la fleurette, et conte mes raisons. v.544 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  453. Là toute la maison s'offre à me faire fête ; v.545 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  454. Valet, filles de chambre, enfants, tout est honnête : v.546 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  455. L'époux même discret, quand il entend minuit, v.547 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  456. Me laisse avec madame, et va coucher sans bruit. v.548 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  457. Voilà comme je vis, quand parfois dans la ville v.549 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  458. La manière est facile ; v.550 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  459. Et ce commerce-là me paraît assez doux. v.551 (Acte 2, scène 4, N?RINE)
  460. Je suis tout naturel, et j'aime la franchise : v.553 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  461. Madame, il est trop vrai que je suis tout en feu. v.556 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  462. Vous me parlez, Marquis, une langue inconnue : v.558 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  463. Le mot d'amour me blesse, et me fait trouver mal. v.559 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  464. L'effet n'en serait pas peut-être si fatal. v.560 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  465. Elle veut qu'en détours la chose s'enveloppe ; v.561 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  466. Et ce mot dit à cru lui cause une syncope. v.562 (Acte 2, scène 4, N?RINE)
  467. Dans la bouche d'un autre il deviendrait plus doux. v.563 (Acte 2, scène 4, ANGELIQUE)
  468. Comment ? Qu'est-ce ? Plaît-il ? Parlez ; expliquez-vous. v.564 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  469. Parlez donc, parlez donc. Apprenez, je vous prie, v.565 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  470. Que mortel, quel qu'il soit, ne me dit de ma vie v.566 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  471. Un mot douteux qui pût effleurer mon honneur. v.567 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  472. Mais Valère vous aime : et souvent... v.569 (Acte 2, scène 4, ANGELIQUE)
  473. Valère ? Un autre ici conjointement soupire ! v.570 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  474. Ah ! Si je le savais, je lui ferais, morbleu ! ... v.571 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  475. loge-t-il ? v.572 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  476. Mais quel droit avez-vous sur moi ? v.573 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  477. Quel droit, ma reine ? v.573 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  478. Le droit de bienséance avec celui d'aubaine. v.574 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  479. Sur vous l'on sait assez que je jette les yeux. v.576 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  480. Vous êtes fou, Marquis, de parler de la sorte. v.577 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  481. Je sais ce que je dis, ou le diable m'emporte. v.578 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  482. Sommes-nous donc liés par quelque engagement ? v.579 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  483. Parlez. v.581 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  484. Pour publier partout les faveurs qu'on m'a faites. v.582 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  485. Et sais, quand il le faut, oublier un secret. v.584 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  486. Il veut rire. v.586 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  487. Ah ! Parbleu, je saurai de Valère v.586 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
  488. Quel est, en vous aimant, le but de ses désirs, v.587 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  489. Et de quel droit il vient chasser sur mes plaisirs. v.588 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
  490. Monsieur, c'est de la part de la grosse comtesse. v.589 (Acte 2, scène 5, 1er_LAQUAIS)
  491. Je le lirai tantôt. v.590 (Acte 2, scène 5, LE_MARQUIS)
  492. Qu'elle attende. v.592 (Acte 2, scène 6, LE_MARQUIS)
  493. Encore ! Ah ! Palsambleu, v.592 (Acte 2, scène 7, LE_MARQUIS)
  494. Il faut que de la ville enfin je me dérobe. v.593 (Acte 2, scène 7, LE, MARQUIS)
  495. Il suffit, je t'entends. v.596 (Acte 2, scène 7, LE_MARQUIS)
  496. De couleur de muraille ; et tantôt, sur la brune, v.598 (Acte 2, scène 7, LE, MARQUIS)
  497. Là... v.600 (Acte 2, scène 7, LE, MARQUIS)
  498. Il faudrait avoir un corps de fer v.600 (Acte 2, scène 8, LE_MARQUIS)
  499. Pour résister à tout. J'ai de l'ouvrage à faire, v.601 (Acte 2, scène 8, LE, MARQUIS)
  500. Comme vous le voyez ; mais je m'en veux distraire. v.602 (Acte 2, scène 8, LE, MARQUIS)
  501. Vous ferez désormais tous mes soins les plus doux. v.603 (Acte 2, scène 8, LE, MARQUIS)
  502. Si mon coeur était libre, il pourrait être à vous. v.604 (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  503. Cet homme-là vous aime épouvantablement. v.607 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  504. Je ne vous croyais pas un tel engagement. v.608 (Acte 2, scène 9, ANGELIQUE)
  505. Il est vif. v.609 (Acte 2, scène 9, LA COMTESSE)
  506. Il vous aime ; et son ardeur est belle. v.609 (Acte 2, scène 9, ANGELIQUE)
  507. L'amour qu'il a pour moi lui tourne la cervelle : v.610 (Acte 2, scène 9, LA COMTESSE)
  508. Il ne m'a pourtant vue encore que deux fois. v.611 (Acte 2, scène 9, LA COMTESSE)
  509. Il en a donc bien fait la première... v.612 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  510. Voir Valère. v.613 (Acte 2, scène 10, NÉRINE)
  511. L'amour auprès de moi le guide. v.613 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  512. Il tremble en approchant. v.614 (Acte 2, scène 10, NÉRINE)
  513. Cela marque un bon fond. Approchez, approchez ; v.615 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  514. Ouvrez de votre coeur les sentiments cachés. v.616 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  515. Vous allez voir, ma soeur. v.617 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  516. Ah ! Quel bonheur, Madame, v.617 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
  517. Et quel plaisir de dire, en des transports si doux, v.619 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
  518. L'amour le trouble. Eh quoi ! Que faites-vous, Valère ? v.621 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  519. S'il vous plaisait encor de recevoir mes voeux ! v.624 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
  520. Non. Enfin, belle Angélique, v.625 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
  521. Entre mon oncle et moi que votre coeur s'explique ; v.626 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
  522. Le mien est tout à vous, et jamais dans un coeur... v.627 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
  523. Angélique ! v.628 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  524. On ne vit une plus noble ardeur. v.628 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
  525. Ont laissé dans mon coeur de place à d'autres feux. v.632 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
  526. Quelques civilités que l'usage autorise... v.634 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
  527. Il ne faut pas avec sévérité v.635 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
  528. Ma soeur, tout doucement avalez la pilule. v.637 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
  529. Taisez-vous, s'il vous plaît, petite ridicule. v.638 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  530. Vous avez cent vertus, de l'esprit, de l'éclat ; v.639 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
  531. Vous êtes belle, riche, et... v.640 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
  532. La modération, qui fut votre partage, v.641 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
  533. Vous ne la mettez pas, ma soeur, trop en usage. v.642 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
  534. Monsieur vaut-il le soin qu'on se mette en courroux ? v.643 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  535. C'est un extravagant ; il est tout fait pour vous. v.644 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
  536. Elle connaît ses gens. v.645 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  537. Et je voudrais avoir cent bouches pour le dire. v.646 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  538. Allons, Madame, allons, ferme ; voici le choc : v.647 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  539. Point de faiblesse au moins, ayez un coeur de roc. v.648 (Acte 2, scène 11, N?RINE)
  540. Non, non ; laissez-moi faire. v.649 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  541. Mais que me sert, hélas ! Que mon coeur vous préfère ? v.650 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  542. De vos beaux yeux pourtant, cruelle, il est l'ouvrage. v.653 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  543. Que la fureur du jeu se mêle où vous régnez : v.656 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  544. Pour croire que l'amour d'aucun feu vous enflamme. v.658 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  545. Suivez, suivez l'ardeur de vos emportements ; v.659 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  546. Mon coeur n'en aura point de jaloux sentiments. v.660 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  547. Désormais, plein de votre tendresse, v.661 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  548. Nulle autre passion n'a rien qui m'intéresse : v.662 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  549. Vous mollissez. v.664 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  550. Jamais ! Quelle rigueur extrême ! v.665 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  551. Jamais ! Ah ! Que ce mot est cruel quand on aime ! v.666 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  552. Hé quoi ! Rien ne pourra fléchir votre courroux ? v.667 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  553. Vous voulez donc me voir mourir à vos genoux ? v.668 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  554. Nous allons bientôt voir jouer la comédie. v.670 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  555. Ma mort sera l'effet de mon cruel dépit. v.671 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  556. Vous le voulez ? Eh bien ! Il faut vous satisfaire, v.673 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  557. Cruelle ! Il faut mourir. v.674 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  558. Que faites-vous, Valère ? v.674 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  559. Eh bien ! Ne voilà pas votre tendre maudit v.675 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  560. Qui vous prend à la gorge ! Euh ! v.676 (Acte 2, scène 11, N?RINE)
  561. Nérine, qu'il viendrait se percer à ma vue : v.678 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  562. Et je tremble de peur quand une épée est nue. v.679 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  563. Que les amants sont sots ! v.680 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  564. Vous intéresse encore aux jours d'un malheureux, v.681 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  565. Non, ce n'est point assez de me rendre la vie ; v.682 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  566. Il faut que par l'amour, désarmée, attendrie, v.683 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  567. Ce coeur sans qui le jour me devient odieux. v.685 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  568. Je dis qu'en la mêlée v.686 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  569. Vous avez moins de coeur qu'une poule mouillée. v.687 (Acte 2, scène 11, N?RINE)
  570. Oui, je vous le promets, v.689 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  571. Que la fureur du jeu sortira de mon âme, v.690 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  572. Et que j'aurai pour vous la plus ardente flamme... v.691 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  573. Pour faire des serments il est toujours tout prêt. v.692 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  574. Il faut encore, ingrat, vouloir ce qu'il vous plaît. v.693 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  575. Ah ! Quelle joie extrême ! v.694 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  576. Et pour vous faire voir à quel point je vous aime, v.695 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  577. Je joins à ce présent celui de mon portrait. v.696 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  578. las ! De mes sermons voilà quel est l'effet ! v.697 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  579. Quel excès de faveurs ! v.698 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  580. Gardez-le, je vous prie. v.698 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  581. Que je le garde, ô ciel ! Le reste de ma vie... v.699 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  582. Soit mis avec moi dans le même tombeau, v.701 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  583. Et que même la mort jamais ne nous sépare. v.702 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  584. Que l'esprit d'une fille est changeant et bizarre ! v.703 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  585. Ne me trompez donc plus, Valère ; et que mon coeur v.704 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  586. Ne se repente point de sa facile ardeur. v.705 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
  587. Ah ! Que voilà pour l'oncle une époque fâcheuse ! v.707 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
  588. Est-il dans l'univers de mortel plus heureux ? v.708 (Acte 2, scène 12, VALÈRE)
  589. Elle me rend son coeur ; elle comble mes voeux, v.709 (Acte 2, scène 12, VAL?RE)
  590. M'accable de faveurs... v.710 (Acte 2, scène 12, VAL?RE)
  591. Angélique m'a fait ce généreux présent. v.712 (Acte 2, scène 13, VALÈRE)
  592. Que les brillants sont gros ! Pour être plus content, v.713 (Acte 2, scène 13, HECTOR)
  593. Je vous amène encore un lénitif de bourse, v.714 (Acte 2, scène 13, HECTOR)
  594. Madame La Ressource. v.715 (Acte 2, scène 13, HECTOR)
  595. Jusqu'où va dans mon coeur le plaisir de te voir. v.717 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  596. Je vous suis obligée on ne peut davantage. v.718 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  597. Elle est jolie encor. Mais quel sombre équipage ! v.719 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  598. Vous voilà, sans mentir aussi noire qu'un four. v.720 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  599. Ne vois-tu pas, Hector, que c'est un deuil de cour ? v.721 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  600. J'en connais bien pourtant, qui ne me valent pas, v.724 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  601. Quoi ! Monsieur La Ressource est mort ? v.728 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  602. Subitement ? Hélas ! J'en suis fâché vraiment. v.729 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  603. J'aurais besoin, Madame La Ressource, v.730 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  604. De mille écus. v.731 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  605. Je fais, bien entendu, mon billet au porteur. v.732 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  606. Et je veux l'endosser. v.733 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  607. Avec les gens d'honneur v.733 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  608. Je veux que tu le prennes. v.734 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  609. Je sais que ce serait blesser ma conscience. v.739 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  610. Pour des nantissements qui valent bien leur prix, v.740 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  611. De la vieille vaisselle au poinçon de Paris, v.741 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  612. Je n'ai pour te donner, vaisselle ni bijoux. v.744 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  613. Oh ! Parbleu, nous marchons sans crainte des filous. v.745 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  614. Eh bien ! Nous attendrons, Monsieur, qu'il vous en vienne. v.746 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  615. Si je n'ai dans ce jour mille écus. v.748 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  616. Je voudrais les avoir ; ce serait de grand coeur. v.749 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  617. Ma charmante, mon coeur, ma reine, mon aimable, v.750 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  618. Ma belle, ma mignonne, et ma tout adorable. v.751 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  619. Tous ces gens-là, Monsieur, ont des coeurs de cailloux ; v.753 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  620. Sans des nantissements il ne faut rien prétendre. v.754 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  621. Dis-moi donc, si tu veux, où je les pourrai prendre. v.755 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  622. Refuser un billet endossé de ma main ? v.757 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  623. Laissez-moi ; je cherche en ma boutique. v.758 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  624. Écoute... nous avons le portrait d'Angélique. v.759 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  625. Dans le temps difficile il faut un peu s'aider. v.760 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  626. Ah ! Que dites-vous là ? Vous devez le garder. v.761 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  627. Adieu. Quelque autre fois nous finirons l'affaire. v.763 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  628. N'ayant pas son portrait, l'en aimerai-je moins ? v.765 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  629. Fort bien. Mais voulez-vous que cette perfidie ?... v.766 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  630. Il est vrai. J'ai tantôt cette grosse partie v.767 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  631. De ces joueurs en fonds qui doivent s'assembler. v.768 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  632. Demeurez donc : où voulez-vous aller ? v.769 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  633. Je ferai de l'argent ; ou celui de mon père, v.770 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  634. Quoi qu'il puisse arriver, nous tirera d'affaire. v.771 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  635. Que peut dire Angélique alors qu'elle apprendra v.772 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  636. Et qui le lui dira ? v.773 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  637. Dans une heure au plus tard nous irons le reprendre. v.774 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  638. Sur cette nippe-là vous auriez peu d'argent. v.777 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  639. Votre raisonnement met le mien en déroute. v.779 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  640. Je sais que ce micmac ne vaut rien dans le fond. v.780 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  641. Peut-on, sur ce bijou, sans trop de complaisance ?... v.782 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  642. Voilà les mille écus comptés dans cette bourse. v.786 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  643. Je vous suis obligé, Madame La Ressource. v.787 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
  644. Je prétends retirer mon portrait au plus tôt. v.789 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
  645. Volontiers. Nous aimons à changer de la sorte. v.790 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  646. Plus notre argent fatigue, et plus il nous rapporte. v.791 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
  647. Adieu, juif, le plus juif qui soit dans tout Paris. v.793 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
  648. Vous faites là, Monsieur, une action inique. v.794 (Acte 2, scène 15, HECTOR)
  649. Aux maux désespérés il faut de l'émétique : v.795 (Acte 2, scène 15, VALÈRE)
  650. Et cet argent, offert par les mains de l'amour, v.796 (Acte 2, scène 15, VAL?RE)
  651. Me dit que la fortune est pour moi dans ce jour. v.797 (Acte 2, scène 15, VAL?RE)
  652. Quel est donc le sujet pourquoi ton coeur soupire ? v.798 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  653. Dis-moi donc, si tu veux, le sujet de tes pleurs. v.800 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  654. Il faut aller, Monsieur, chercher fortune ailleurs. v.801 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
  655. Chercher fortune ailleurs ! As-tu fait quelque pièce v.802 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  656. Et c'est à vous d'aller chercher condition. v.805 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
  657. Qu'Angélique est une âme légère, v.806 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
  658. Et s'est mieux que jamais rengagée à Valère. v.807 (Acte 3, scène 1, N?RINE)
  659. Je ne suis point surpris d'un pareil changement. v.809 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  660. Je sais que cet amant tout entière l'occupe : v.810 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  661. De ses ardeurs pour moi je ne suis point la dupe ; v.811 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  662. Et lorsque de ses feux je sens quelque retour, v.812 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  663. Je ne veux point, Nérine, éclater en injures, v.814 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  664. Ni rappeler ici ses serments, ses parjures : v.815 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  665. Ainsi que mon amour, je calme mon courroux. v.816 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  666. Que, malgré ses dédains, elle aura ma tendresse, v.819 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  667. Et que la voir heureuse est mon plus grand bonheur. v.820 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  668. Ah ! Ah ! Je n'en puis plus ; vous me fendez le coeur. v.821 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
  669. Oui, Monsieur, Angélique épousera Valère ; v.822 (Acte 3, scène 2, HECTOR)
  670. Ils ont signé la paix. v.823 (Acte 3, scène 2, HECTOR)
  671. Allons, gai. Vous a-t-on donné votre congé ? v.825 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  672. On ne me verra point violenter personne ; v.827 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  673. Et quand je perds un coeur qui cherche à s'éloigner, v.828 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  674. Voilà les sentiments d'un héros de Cassandre. v.830 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  675. Que sur votre neveu vous pussiez l'emporter. v.832 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  676. Non ; je ne sus jamais jusque-là me flatter. v.833 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  677. La jeunesse toujours eut des droits sur les belles ; v.834 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  678. L'amour est un enfant qui badine avec elles : v.835 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  679. Et vous prenez la chose ainsi qu'il la faut prendre. v.839 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  680. Si l'on m'en avait cru, tout n'en irait que mieux. v.840 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
  681. Ma présence est assez inutile en ces lieux. v.841 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  682. Allez, consolez-vous ; c'est fort bien fait, mon frère. v.843 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  683. Le pauvre enfant ! Son sort me fait pitié. v.844 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  684. J'en ai le coeur saisi. v.845 (Acte 3, scène 3, NÉRINE)
  685. Moi, j'en pleure à moitié. v.845 (Acte 3, scène 3, HECTOR)
  686. Le pauvre homme ! v.846 (Acte 3, scène 3, HECTOR)
  687. Voilà, Monsieur, un petit rôle v.846 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  688. Des dettes de mon maître. Il vous tient sa parole, v.847 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  689. Comme vous le voyez, et croit qu'en tout ceci v.848 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  690. Vous voudrez bien, Monsieur, tenir la vôtre aussi. v.849 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  691. Çà, voyons, expédie au plus tôt ton affaire. v.850 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  692. J'aurai fait en deux mots. L'honnête homme de père ! v.851 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  693. Encore un jour plus tard, nous étions ruinés. v.853 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  694. Je le crois. v.854 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  695. N'allez pas sur les points vous débattre ; v.854 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  696. Les choses sont, Monsieur, tout au plus juste prix ; v.856 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  697. De plus je vous promets que je n'ai rien omis. v.857 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  698. Il faut bien se mettre sur ses gardes. v.858 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  699. Et promet maintenant de payer pour son fils." v.861 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  700. Que je les paie ou non, ce n'est pas ton affaire. v.862 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  701. Lis toujours. v.863 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  702. "Item, doit à Richard cinq cents livres dix sous, v.864 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  703. Pour gages de cinq ans, frais, mises, loyaux-coûts." v.865 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  704. Quel est ce Richard ? v.866 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  705. Ce nom n'étant point fait du tout à la propice v.867 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  706. D'un valet de joueur ; mon maître de nouveau v.868 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  707. M'a mis celui d'Hector, du valet de carreau. v.869 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  708. Le beau nom ! Il devait appeler Angélique v.870 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  709. Pallas, du nom connu de la dame de pique. v.871 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  710. "Secondement, il doit à Jérémie Aaron, v.872 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  711. Usurier de métier, juif de religion... " v.873 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  712. Tout beau, n'embrouillons point, s'il vous plaît, les affaires ; v.874 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  713. Je ne veux point payer les dettes usuraires. v.875 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  714. Eh bien ! Soit. "Plus, il doit à maints particuliers, v.876 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  715. Ou quidams, dont les noms, qualités et métiers v.877 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  716. Sont déduits plus au long avec les parties, v.878 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  717. Ès assignations dont je tiens les copies, v.879 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  718. Dont tous lesdits quidams, ou du moins peu s'en faut, v.880 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  719. La somme de dix mille une livre, une obole, v.882 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  720. Pour l'avoir, sans relâche, un an, sur sa parole, v.883 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  721. Habillé, voituré, coiffé, chaussé, ganté, v.884 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  722. Alimenté, rasé, désaltéré, porté." v.885 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  723. Désaltéré, porté ! Que le diable t'emporte, v.886 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  724. Et ton maudit mémoire écrit de telle sorte. v.887 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  725. J'enverrai les quidams tous à votre lever. v.889 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  726. La belle cour ! v.890 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  727. "De plus, à Margot De La Plante, v.890 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  728. Est dû loyalement deux cent cinquante écus v.892 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  729. Quelle est cette Margot ? v.894 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  730. Monsieur... c'est une fille... v.894 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  731. Chez laquelle mon maître... elle est vraiment gentille. v.895 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  732. Voici le contenu de nos dettes actives : v.899 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  733. Et vous allez bien voir que le compte suivant, v.900 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  734. Payé fidèlement, se monte à presque autant. v.901 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  735. "Premièrement, Isaac De La Serre... " v.902 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  736. Il est connu de vous. v.903 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  737. Et de toute la terre : v.903 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  738. Cela sent comme baume. Or donc ce De La Serre, v.906 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  739. Si bien connu de vous et de toute la terre, v.907 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  740. Mort aux champs de Fleurus, nous doit dix mille francs. v.909 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  741. Voilà certainement un effet fort bizarre ! v.910 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  742. Oh ! S'il n'était pas mort, c'était de l'or en barre. v.911 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  743. "Plus, à mon maître est dû, du chevalier Fijac, v.912 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  744. Les droits hypothéqués sur un tour de trictrac." v.913 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  745. La partie est de deux cents pistoles ; v.914 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  746. C'est une dupe ; il fait en un tour vingt écoles : v.915 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  747. Il ne faut plus qu'un coup. v.916 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  748. Tiens, maraud, le voilà, v.916 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  749. Pour m'offrir un mémoire égal à celui-là. v.917 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  750. Va porter cet argent à celui qui t'envoie. v.918 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  751. Il ne voudra jamais prendre cette monnaie. v.919 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  752. Il a dix trous à rien. v.921 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
  753. Sa main est à frapper, non à donner, légère ; v.922 (Acte 3, scène 5, HECTOR)
  754. Et mon maître a bien fait de faire ailleurs affaire. v.923 (Acte 3, scène 5, HECTOR)
  755. Mais le voici qui vient poussé d'un heureux vent : v.924 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  756. Il a les yeux sereins et l'accueil avenant. v.925 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  757. Sa monnaie est frappée avec un vilain coin ; v.928 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  758. Et de pareil argent nous n'avons pas besoin. v.929 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  759. Morbleu ! Qu'il est fâché ! v.931 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  760. Mille deux cent cinquante. v.931 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  761. La flotte est arrivée avec les galions ; v.932 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  762. Cela va diablement hausser nos actions. v.933 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  763. J'ai vu pareillement, par votre ordre, Angélique ; v.934 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  764. Elle m'a dit... v.935 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  765. Morbleu ! Ce dernier coup me pique ; v.935 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  766. Sans les cruels revers de deux coups inouis, v.936 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  767. J'aurais encor gagné plus de deux cents louis. v.937 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  768. Cette fille, Monsieur, de votre amour est folle. v.938 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  769. Damon m'en doit encor deux cents sur sa parole. v.939 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  770. Monsieur, écoutez-moi ; calmez un peu vos sens ; v.940 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  771. Je parle d'Angélique, et depuis fort longtemps. v.941 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  772. Ah ! D'Angélique ? Eh bien ! Comment suis-je avec elle ? v.942 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  773. On n'y peut être mieux. Ah ! Monsieur, qu'elle est belle ! v.943 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  774. Et que j'ai de plaisir à vous voir raccroché ! v.944 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  775. À te dire le vrai, je n'en suis pas fâché. v.945 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  776. Comment ! Quelle froideur s'empare de votre âme ! v.946 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  777. Quelle glace ! Tantôt vous étiez tout de flamme. v.947 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  778. Ai-je tort quand je dis que l'argent de retour v.948 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  779. Vous fait faire toujours banqueroute à l'amour ? v.949 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  780. Vous vous sentez en fonds, ergo plus de maîtresse. v.950 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  781. Ah ! Juge mieux, Hector, de l'amour qui me presse. v.951 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  782. J'ai fait, en te quittant, quelque réflexion. v.953 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  783. Je ne suis point du tout né pour le mariage. v.954 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  784. Tout cela me fait peur. J'aime la liberté. v.956 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  785. Et le libertinage. v.957 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  786. Il n'est point dans le monde un état plus aimable v.958 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  787. Que celui d'un joueur : sa vie est agréable ; v.959 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  788. Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux ; v.960 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  789. Il traîne en tous les lieux la joie et l'abondance : v.962 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  790. On voit régner sur lui l'air de magnificence ; v.963 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  791. Sous ses heureuses mains le cuivre devient or. v.965 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  792. Et l'or devient à rien. v.966 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  793. Chaque jour mille belles v.966 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  794. Lui font la cour par lettre, et l'invitent chez elles : v.967 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  795. La porte, à son aspect, s'ouvre à deux grands battants. v.968 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  796. Là, vous trouvez toujours des gens divertissants ; v.969 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  797. Des femmes qui jamais n'ont pu fermer la bouche, v.970 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  798. Et qui sur le prochain vous tirent à cartouche ; v.971 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  799. Portent de tout Paris le lardon scandaleux ; v.973 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  800. Des Lucrèces du temps, là, de ces filles veuves, v.974 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  801. Qui veulent imposer et se donner pour neuves ; v.975 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  802. De vieux seigneurs toujours prêts à vous cajoler ; v.976 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  803. Des plaisants qui font rire avant que de parler. v.977 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  804. Plus agréablement peut-on passer la vie ? v.978 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  805. D'accord. Mais quand on perd, tout cela vous ennuie. v.979 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  806. Le jeu rassemble tout ; il unit à la fois v.980 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  807. Le turbulent Marquis, le paisible bourgeois. v.981 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  808. La femme du banquier, dorée et triomphante, v.982 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  809. Coupe orgueilleusement la duchesse indigente. v.983 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  810. Là, sans distinction, on voit aller de pair v.984 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  811. Le laquais d'un commis avec un duc et pair ; v.985 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  812. Et quoi qu'un sort jaloux nous ait fait d'injustices, v.986 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  813. De sa naissance ainsi l'on venge les caprices. v.987 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  814. Vous voilà donc en grâce avec l'argent comptant. v.989 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  815. Tant mieux. Pour se conduire en bonne politique, v.990 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  816. Il faudrait retirer le portrait d'Angélique. v.991 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  817. Tirez-en mille écus. v.993 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  818. Pour mettre quelque chose à l'abri des orages, v.994 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  819. S'il vous plaisait du moins de me payer mes gages. v.995 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  820. Mon père te paiera ; l'article est au mémoire. v.998 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  821. Son argent n'a point cours, quoiqu'il soit bien de poids. v.1000 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  822. J'entends venir quelqu'un. v.1002 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  823. Je vois votre sellière. v.1002 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  824. Elle a flairé l'argent. v.1003 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  825. Il faut nous en défaire. v.1003 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  826. Et Monsieur Galonier, votre honnête tailleur. v.1004 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
  827. Quel contre-temps ! v.1005 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  828. Je suis votre humble serviteur. v.1005 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  829. Bonjour, Madame Adam. Quelle joie est la mienne ! v.1006 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
  830. Vous voir ! C'est du plus loin, parbleu, qu'il me souvienne. v.1007 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
  831. Mais vous jouez la nuit, et vous dormez le jour. v.1009 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
  832. C'est pour cette calèche à velours à ramage ? v.1010 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  833. Oui, s'il vous plaît. v.1011 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
  834. Je suis fort content de l'ouvrage ; v.1011 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  835. Il faut vous la payer... v.1012 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
  836. Songe par quel moyen v.1012 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
  837. Vous, Monsieur Galonier, quel sujet vous amène ? v.1014 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
  838. Ma culotte s'use en deux ou trois endroits. v.1017 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  839. Vous cousez si mal... v.1018 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  840. Nous marions ma fille. v.1018 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
  841. Quoi ! Vous la mariez ? Elle est vive et gentille ; v.1019 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  842. Depuis longtemps cette somme m'est due. v.1023 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
  843. Si l'on m'a vu toucher un sou depuis six mois ! v.1025 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  844. Que votre coeur pour moi se laisse un peu toucher ! v.1028 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
  845. Notre femme est, Monsieur, sur le point d'accoucher. v.1029 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
  846. Et de quoi diable aussi, du métier dont vous êtes, v.1031 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  847. Vous avisez-vous là de faire des enfants ? v.1032 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  848. Seulement deux cents francs. v.1033 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
  849. Et mais... si j'en avais... comptez que dans la vie v.1034 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  850. S'il avait quelques deniers comptants, v.1036 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  851. Ne me paierait-il pas mes gages de cinq ans ? v.1037 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  852. Votre dette n'est pas meilleure que la mienne. v.1038 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  853. Mais quand faudra-t-il donc, Monsieur, que je revienne ? v.1039 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
  854. Mais... quand il vous plaira... dès demain ; que sait-on ? v.1040 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  855. Je vous avertirai quand il y fera bon. v.1041 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  856. Non, je ne vis jamais d'animal si tenace. v.1043 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  857. Vous plaira dans la suite autant et plus qu'à moi. v.1045 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
  858. Pour le coup... v.1048 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  859. Il me faut de l'argent cependant. v.1048 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
  860. Cette raison vaut mieux que de l'argent comptant. v.1049 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  861. Montrez-nous les talons. v.1050 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  862. Se fera-t-il bientôt ? v.1051 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
  863. Tout au plus tôt. J'enrage. v.1051 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  864. Nous l'espérons. Adieu. v.1052 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  865. Sortez. Nous attendons la future en ce lieu : v.1053 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  866. Si l'on vous trouve ici, vous gâterez l'affaire. v.1054 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  867. Allez, laissez-moi faire. v.1055 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  868. Que de bruit ! Oh ! Parbleu, détalez. v.1056 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
  869. Voilà des créanciers assez bien régalés. v.1057 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
  870. Rien ne porte malheur comme payer ses dettes. v.1059 (Acte 3, scène 8, VALÈRE)
  871. Ah ! Je ne dois donc plus m'étonner désormais v.1060 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
  872. Si tant d'honnêtes gens ne les payent jamais. v.1061 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
  873. Mais voici le Marquis, ce héros de tendresse. v.1062 (Acte 3, scène 9, HECTOR)
  874. C'est là le soupirant ? v.1063 (Acte 3, scène 9, VALÈRE)
  875. Et vous, mes trois laquais, éloignez-vous aussi : v.1065 (Acte 3, scène 9, LE_MARQUIS)
  876. Que prétend-il donc faire ? v.1066 (Acte 3, scène 10, HECTOR)
  877. N'est-ce pas vous, Monsieur, qui vous nommez Valère ? v.1067 (Acte 3, scène 10, LE_MARQUIS)
  878. Jusques au fond du coeur j'en suis, parbleu, charmé. v.1069 (Acte 3, scène 10, LE_MARQUIS)
  879. Faites que ce valet à l'écart se retire. v.1070 (Acte 3, scène 10, LE, MARQUIS)
  880. Va-t'en : faut-il te le redire ? v.1071 (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
  881. Courage ; allons, Marquis, montre de la vigueur : il craint. v.1073 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  882. Je suis pourtant fort connu dans la ville ; v.1074 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  883. Et, si vous l'ignorez, sachez que je faufile v.1075 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  884. Et tout ce que la cour offre de plus exquis ; v.1077 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  885. Petits-maîtres de robe à courte et longue queue. v.1078 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  886. J'évente les beautés et leur plais d'une lieue. v.1079 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  887. Je m'érige aux repas en maître architriclin ; v.1080 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  888. Je suis le chansonnier et l'âme du festin. v.1081 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  889. Je suis parfait en tout. Ma valeur est connue ; v.1082 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  890. De cent jolis combats je me suis démêlé ; v.1084 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  891. J'ai la botte trompeuse et le jeu très brouillé. v.1085 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  892. Mon trisaïeul était vice-bailli du Maine. v.1087 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  893. J'ai le vol du chapon : ainsi, dès le berceau, v.1088 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  894. Vous voyez que je suis gentilhomme manceau. v.1089 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  895. On le voit à votre air. v.1090 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  896. Jeté, sans y songer, quelque amoureuse flamme. v.1091 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  897. J'ai trouvé la matière assez sèche de soi ; v.1092 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  898. Mais la belle est tombée amoureuse de moi. v.1093 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  899. Vous le croyez sans peine : on est fait d'un modèle, v.1094 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  900. À prétendre hypothèque, à fort bon droit, sur elle ; v.1095 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  901. Et vouloir faire obstacle à de telles amours, v.1096 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  902. On m'assure pourtant que vous le voulez faire. v.1099 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  903. Que, sans respecter ni rang, ni qualité, v.1100 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  904. Vous nourrissez dans l'âme une velléité v.1101 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  905. Je sais ce qu'entre nous le sort mit de distance. v.1103 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  906. Il tremble. v.1104 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  907. Savez-vous, Monsieur du lansquenet, v.1104 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  908. Je le sais. v.1106 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  909. En agir avec moi comme avec l'as de pique. v.1107 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  910. Il me craint. v.1108 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  911. Vous faites le plongeon, v.1108 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  912. Petit noble à nasarde, enté sur sauvageon. v.1109 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  913. Je crois qu'il a du coeur. v.1110 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  914. Je retiens ma colère : v.1110 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
  915. Vous le voulez donc ? Il faut vous satisfaire. v.1111 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  916. Et vos airs insolents ne plaisent point du tout. v.1113 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  917. Cela vous plaît à dire. v.1114 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  918. Un fat, un malheureux. v.1115 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  919. Monsieur, vous voulez rire. v.1115 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  920. Il faut voir sur-le-champ si les vice-baillis v.1116 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  921. Sont si francs du collier que vous l'avez promis. v.1117 (Acte 3, scène 11, VAL?RE)
  922. Mais faut-il nous brouiller pour un sot point de gloire ? v.1118 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  923. Oh ! Le vin est tiré, monsieur ; il le faut boire. v.1119 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
  924. Ah ! Ah ! Je suis blessé. v.1120 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
  925. Quels desseins emportés ? ... v.1120 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  926. Laissez-moi donc. v.1122 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
  927. Cesse de le contraindre : v.1122 (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
  928. Va, c'est un malheureux qui n'est pas bien à craindre. v.1123 (Acte 3, scène 12, VAL?RE)
  929. Quel sujet ? ... v.1124 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  930. Et prend mal à propos les choses de travers. v.1125 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
  931. On vient civilement pour s'éclaircir d'un doute, v.1126 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
  932. Et monsieur prend la chèvre ; il met tout en déroute, v.1127 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
  933. Fait le petit mutin. Oh ! Cela n'est pas bien. v.1128 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
  934. Mais encor quel sujet ? v.1129 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  935. Quel sujet ? Moins que rien. v.1129 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
  936. L'amour de la Comtesse auprès de lui m'appelle... v.1130 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
  937. Ah ! Diable, c'est avoir une vieille querelle. v.1131 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  938. Sur notre patrimoine ainsi jeter les yeux ! v.1133 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  939. Attaquer la Comtesse, et nous le dire encore ! v.1134 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  940. Bon ! Je ne l'aime pas ; c'est elle qui m'adore. v.1135 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
  941. Oh ! Vous pouvez l'aimer autant qu'il vous plaira ; v.1136 (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
  942. Vous êtes en effet un amant digne d'elle : v.1138 (Acte 3, scène 12, VAL?RE)
  943. Je vous cède les droits que j'ai sur cette belle. v.1139 (Acte 3, scène 12, VAL?RE)
  944. Oui, les droits sur le coeur ; mais sur la bourse, v.1140 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  945. Je le savais bien, moi, que j'en aurais raison ; v.1141 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
  946. Et voilà comme il faut se tirer d'une affaire. v.1142 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
  947. N'auriez-vous point besoin d'un peu d'eau vulnéraire ? v.1143 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
  948. Et que le tout se soit passé dans la douceur. v.1145 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
  949. Serviteur. Vous et moi, nous en valons deux autres. v.1146 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
  950. Voilà donc ce Marquis, cet homme dangereux ? v.1148 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
  951. Oui, monsieur, le voilà. v.1149 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
  952. C'est un grand malheureux. v.1149 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
  953. Ils ont trop attendu ; j'y retourne au plus vite. v.1151 (Acte 3, scène 13, VAL?RE)
  954. J'ai dans le coeur, Hector, un bon pressentiment ; v.1152 (Acte 3, scène 13, VAL?RE)
  955. Votre coeur est, Monsieur, toujours insatiable. v.1154 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
  956. Ces inspirations viennent souvent du diable ; v.1155 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
  957. Elles m'ont réussi déjà plus d'une fois. v.1157 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
  958. Tant va la cruche à l'eau... v.1158 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
  959. Vous ne me parlez point, Monsieur, de votre amour. v.1160 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
  960. Il m'en parlera peut-être à son retour. v.1161 (Acte 3, scène 14, HECTOR)
  961. Je n'ai vu de mes jours avoir tant de mollesse. v.1163 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
  962. Valère n'est point fait pour être votre époux ; v.1165 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  963. Il ressent pour le jeu des fureurs nonpareilles, v.1166 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  964. Et cet homme perdra quelque jour ses oreilles. v.1167 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  965. Le temps le guérira de cet aveuglement. v.1168 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  966. Le temps augmente encore un tel attachement. v.1169 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
  967. Ne combats plus, Nérine, une ardeur qui m'enchante ; v.1170 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  968. Tu prendrais pour l'éteindre une peine impuissante. v.1171 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  969. Il est des noeuds formés sous des astres malins, v.1172 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  970. Qu'on chérit malgré soi. Je cède à mes destins. v.1173 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  971. La raison, les conseils ne peuvent m'en distraire, v.1174 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  972. Je vois le bon parti ; mais je prends le contraire. v.1175 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  973. Qui, pour porter au jeu son tribut volontaire, v.1178 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
  974. Vous laissera manquer même du nécessaire, v.1179 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  975. Toujours triste ou fougueux, pestant contre le jeu, v.1180 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  976. Quel charme qu'un époux qui, flattant sa manie, v.1182 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  977. Fait vingt mauvais marchés tous les jours de sa vie ; v.1183 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  978. Qu'on voit à chaque instant prêt à faire querelle v.1186 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  979. Aux bijoux de sa femme, ou bien à sa vaisselle, v.1187 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  980. Chez l'usurier, bien plus qu'à donner à manger, v.1189 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  981. Quand, après quelque temps, d'intérêts surchargée, v.1190 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  982. Il la laisse où d'abord elle fut engagée, v.1191 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  983. Et prend, pour remplacer ses meubles écartés, v.1192 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  984. Des diamants du temple, et des plats argentés ; v.1193 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  985. Tant que, dans sa fureur n'ayant plus rien à vendre, v.1194 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  986. Empruntant tous les jours, et ne pouvant plus rendre, v.1195 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  987. Ses terres en décret, et son lit à l'encan ! v.1197 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  988. Je ne veux point ici m'affliger par avance ; v.1198 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  989. L'évènement souvent confond la prévoyance. v.1199 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  990. Il quittera le jeu. v.1200 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
  991. Quelque docteur l'a dit, ce n'est point menterie. v.1202 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
  992. Et, si vous le voulez, contre vous je parie v.1203 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  993. Qu'à l'heure que je parle il est dans un brelan. v.1205 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
  994. Nous le saurons d'hector qu'ici je vois paroître. v.1206 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  995. Te voilà bien soufflant. En quels lieux est ton maître ? v.1207 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
  996. En quelque lieu qu'il soit, je réponds de son coeur ; v.1208 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  997. Il sent toujours pour vous la plus sincère ardeur. v.1209 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  998. Ce n'est point là, maraud, ce que l'on te demande. v.1210 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  999. Le temps me presse. Adieu. v.1212 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1000. Tout doux ! N'est-il pas vrai qu'il est en quelque lieu v.1213 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  1001. Où, courant le hasard... v.1214 (Acte 4, scène 2, N?RINE)
  1002. Parlez mieux, je vous prie. v.1214 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1003. Mon maître n'a hanté de tels lieux de sa vie. v.1215 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1004. Tiens, voilà dix louis. Ne me mens pas ; dis-moi v.1216 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
  1005. S'il n'est pas vrai qu'il joue à présent. v.1217 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
  1006. Il est bien revenu de cette folle rage, v.1218 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1007. Et n'aura pas de goût pour le jeu davantage. v.1219 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1008. Il s'en donne aujourd'hui pour la dernière fois. v.1221 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1009. Il jouerait donc ? v.1222 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
  1010. Il joue, à dire vrai, Madame ; v.1222 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1011. Mais ce n'est proprement que par noblesse d'âme : v.1223 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1012. On voit qu'il se défait de son argent exprès, v.1224 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1013. Pour n'être plus touché que de vos seuls attraits. v.1225 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1014. Mieux que tous vos discours aujourd'hui le corrige. v.1227 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1015. N'admirez-vous pas cette fidélité ? v.1228 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1016. Perdre exprès son argent pour n'être plus tenté ! v.1229 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1017. Il sait que l'homme est faible, il se met en défense. v.1230 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1018. C'est la dernière fois, Madame, absolument. v.1233 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1019. On le peut voir encor sur le champ de bataille ; v.1234 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1020. Il frappe à droite, à gauche, et d'estoc et de taille, v.1235 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1021. Il se défend, Madame, encor comme un lion. v.1236 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1022. Je l'ai vu, dans l'effort de la convulsion, v.1237 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1023. Maudissant les hasards d'un combat trop funeste : v.1238 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1024. De sa bourse expirante il ramassait le reste ; v.1239 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1025. Et paraissant encor plus grand dans son malheur, v.1240 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1026. Il vendait cher son sang et sa vie au vainqueur. v.1241 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1027. Pourquoi l'as-tu quitté dans cette décadence ? v.1242 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  1028. Comme un aide-de-camp, je viens en diligence v.1243 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1029. Appeler du secours : il faut faire approcher v.1244 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1030. Deux cents louis qu'il a laissés dans sa cassette. v.1246 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1031. Les partis sont aux mains ; à deux pas on se bat, v.1248 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1032. Et les moments sont chers en ce jour de combat. v.1249 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1033. Nous allons nous servir de nos armes dernières, v.1250 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1034. Et des troupes qu'au jeu l'on nomme auxiliaires. v.1251 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
  1035. Vous l'entendez, Madame ! Après cette action, v.1252 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  1036. Pour Valère armez-vous de belle passion ; v.1253 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  1037. Cédez à votre étoile ; épousez-le. J'enrage v.1254 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  1038. Lorsque j'entends tenir ce discours à votre âge. v.1255 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  1039. Ah ! Sortons de ces lieux. v.1256 (Acte 4, scène 3, ANGELIQUE)
  1040. Veux-tu de ta maîtresse imiter la rigueur ? v.1260 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  1041. Laissez-moi faire. v.1262 (Acte 4, scène 5, NÉRINE)
  1042. Ô ciel ! Ce trait me désespère. v.1262 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  1043. Je veux approfondir un si cruel mystère. v.1263 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  1044. Cherchons à l'éviter. v.1265 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  1045. Demeurez en ces lieux, v.1265 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1046. L'ombre d'un tête-à-tête, et dedans et dehors, v.1268 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1047. Me fait, même en été, frissonner tout le corps. v.1269 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1048. Revenez. Quelque espoir qui vous guide, v.1270 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1049. Le respect à l'amour saura servir de bride, v.1271 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1050. N'est-il pas vrai ? v.1272 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1051. En ce temps, les amants v.1272 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1052. Près du sexe d'abord sont si gesticulants... v.1273 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1053. Quoiqu'on soit vertueuse, il faut telle paraître ; v.1274 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1054. Et cela quelquefois coûte bien plus qu'à l'être. v.1275 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1055. En vérité, j'ai le coeur douloureux v.1276 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1056. Qu'Angélique si mal reconnaisse vos feux : v.1277 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1057. Ne feront que m'aigrir, au lieu de me surprendre. v.1283 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1058. Bannissons la tendresse ; il faut la supprimer. v.1284 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1059. Madame, en vérité, je n'en ai nulle envie, v.1286 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  1060. Et veux bien avec vous n'en parler de ma vie. v.1287 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  1061. Voilà, je vous l'avoue, un fort sot compliment. v.1288 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1062. J'ai mille adorateurs qui briguent ma conquête ; v.1290 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1063. Et leur encens trop fort me fait mal à la tête. v.1291 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1064. Ah ! Vous le prenez là sur un fort joli ton, v.1292 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1065. Le respect... v.1294 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  1066. Le respect est là mal en sa place ; v.1294 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1067. Et l'on ne me dit point pareille chose en face. v.1295 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1068. Si tous mes soupirants pouvaient me négliger, v.1296 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1069. Du respect ! Du respect ! Ah ! Le plaisant visage ! v.1298 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1070. J'ai cru que vous pouviez l'inspirer à votre âge. v.1299 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1071. Mais Monsieur_le_Marquis, qui paraît en ces lieux, v.1300 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
  1072. Tant de relâchement dans la galanterie. v.1303 (Acte 4, scène 8, LA COMTESSE)
  1073. Le Marquis vient ; il faut m'assurer un parti ; v.1304 (Acte 4, scène 8, LA COMTESSE)
  1074. Et je n'en prétends pas avoir le démenti. v.1305 (Acte 4, scène 8, LA COMTESSE)
  1075. Que voulez-vous donc dire, v.1307 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1076. Que mon amour n'a plus de concurrent ; v.1308 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1077. Que je suis et serai votre seul conquérant ; v.1309 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1078. Que si vous ne battez au plus tôt la chamade, v.1310 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1079. Il faudra vous résoudre à souffrir l'escalade. v.1311 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1080. Moi ! Que l'on m'escalade ? v.1312 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1081. À Valère de près j'ai serré le bouton : v.1313 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1082. Il m'a cédé les droits qu'il avait sur votre âme. v.1314 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1083. Hé ! Le petit poltron ! v.1315 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1084. Oh ! Palsambleu, Madame, v.1315 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1085. Il serait un Achille, un Pompée, un César, v.1316 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1086. Je vous le conduirais poings liés à mon char. v.1317 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1087. Il ne faut point avoir de mollesse en sa vie. v.1318 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1088. Dans le fond, j'en ai l'âme ravie. v.1319 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1089. Vous ne connaissez pas, Marquis, tout votre mal ; v.1320 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1090. Vous avez à combattre encor plus d'un rival. v.1321 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1091. Le don de votre coeur couvre un peu trop de gloire v.1322 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1092. Pour n'être que le prix d'une seule victoire. v.1323 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1093. Est-ce ce financier de noblesse mineure, v.1326 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1094. Qui s'est fait depuis peu gentilhomme en une heure ; v.1327 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1095. Qui bâtit un palais sur lequel on a mis v.1328 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1096. Dans un grand marbre noir, en or, l'hôtel Damis ; v.1329 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1097. Lui qui voyait jadis imprimé sur sa porte, v.1330 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1098. Bureau du pied-fourché, chair salée et chair morte ; v.1331 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1099. Qui, dans mille portraits, expose ses aïeux, v.1332 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1100. Son père, son grand-père, et les place en tous lieux, v.1333 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1101. En sa maison de ville, en celle de campagne, v.1334 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1102. Les fait venir tout droit des comtes de Champagne, v.1335 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1103. L'un s'appelait Champagne et l'autre Poitevin ? v.1337 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1104. À vos transports jaloux un autre se dérobe. v.1338 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1105. Ce docteur en soupers, qui se tait au palais, v.1340 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1106. Qui juge sans appel sur un vin de Champagne, v.1342 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1107. S'il est de Reims, du clos, ou bien de la montagne ; v.1343 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1108. Qui, de livres de droit toujours débarrassé, v.1344 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1109. Ce croquant, qu'à l'instant je viens de voir sortir ? v.1348 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1110. C'est lui-même. v.1349 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1111. Eh ! Parbleu, vous deviez m'avertir ; v.1349 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1112. Nous nous serions parlé sans sortir de la salle. v.1350 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1113. Je ne suis pas méchant : mais, sans bruit, sans scandale, v.1351 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1114. Sans lui donner le temps seulement de crier, v.1352 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1115. Pour lui votre fenêtre eût servi d'escalier. v.1353 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1116. Vous êtes turbulent. Si vous étiez plus sage, v.1354 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1117. La sagesse est tout mon apanage. v.1355 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1118. On aurait avec vous quelque affaire de coeur. v.1357 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1119. Ah ! Parbleu, volontiers. Vous me chatouillez l'âme. v.1358 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1120. Quoi ! Vous prétendriez, si j'avais la foiblesse... v.1362 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1121. Ah ! Ma foi ! L'on n'a plus tant de délicatesse ; v.1363 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1122. On s'aime pour s'aimer tout autant que l'on peut v.1364 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1123. Le mariage suit, et vient après, s'il veut. v.1365 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1124. Je prétends que l'hymen soit le but de l'affaire, v.1366 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1125. Et non pas un hymen qu'on rompt le lendemain. v.1369 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1126. Vous aimez chastement, je vous en félicite, v.1370 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1127. Quoique cent fois le jour on me mette à la main v.1372 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
  1128. Je crois que nos deux coeurs seront toujours fidèles. v.1374 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1129. Oh ! Parbleu, nous vivrons comme deux tourterelles. v.1375 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
  1130. Adieu. Fasse le ciel, Marquis, que dans ce jour v.1380 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1131. Un hymen soit le sceau d'un si parfait amour ! v.1381 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
  1132. Le rang, le coeur, le bien, tout pour toi sollicite : v.1383 (Acte 4, scène 10, LE_MARQUIS)
  1133. On le serait à moins. Allons, saute, Marquis. v.1385 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1134. Quel bonheur est le tien ! Le ciel, à ta naissance, v.1386 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1135. Répandit sur tes jours sa plus douce influence ; v.1387 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1136. Tu fus, je crois, pétri par les mains de l'amour. v.1388 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1137. N'es-tu pas fait à peindre ? Est-il homme à la cour v.1389 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1138. Qui de la tête aux pieds porte meilleure mine, v.1390 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1139. Une jambe mieux faite, une taille plus fine ? v.1391 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1140. Et pour l'esprit, parbleu, tu l'as des plus exquis : v.1392 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1141. Que te manque-t-il donc ? Allons, saute, Marquis. v.1393 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1142. La nature, le ciel, l'amour et la fortune v.1394 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1143. De tes prospérités font leur cause commune ; v.1395 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1144. Tu soutiens ta valeur avec mille hauts faits ; v.1396 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1145. Les yeux à fleur de tête, et les dents assez belles. v.1398 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1146. Jamais en ton chemin trouvas-tu de cruelles ? v.1399 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1147. Que ton sort est heureux ! Allons, saute, Marquis. v.1401 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
  1148. Attendez un moment. Quelle ardeur vous transporte ? v.1402 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
  1149. Hé quoi ! Monsieur, tout seul vous sautez de la sorte ! v.1403 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
  1150. C'est un pas de ballet que je veux repasser. v.1404 (Acte 4, scène 11, LE_MARQUIS)
  1151. Mon maître, qui me suit, vous le fera danser, v.1405 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
  1152. Monsieur, si vous voulez. v.1406 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
  1153. Que dis-tu là ? Ton maître ! v.1406 (Acte 4, scène 11, LE_MARQUIS)
  1154. Oui, monsieur, à l'instant vous l'allez voir paraître. v.1407 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
  1155. En ces lieux je ne puis plus longtemps m'arrêter ; v.1408 (Acte 4, scène 11, LE_MARQUIS)
  1156. Quand ma verve me prend, je ne suis plus traitable ; v.1410 (Acte 4, scène 11, LE, MARQUIS)
  1157. Il est brutal, je suis emporté comme un diable ; v.1411 (Acte 4, scène 11, LE, MARQUIS)
  1158. Il manque de respect pour les vice-baillis, v.1412 (Acte 4, scène 11, LE, MARQUIS)
  1159. Et nous aurions du bruit. Allons, saute, Marquis. v.1413 (Acte 4, scène 11, LE, MARQUIS)
  1160. Allons, saute, Marquis. Un tour de cette sorte v.1414 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1161. Est volé d'un gascon, ou le diable m'emporte : v.1415 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1162. Il vient de la Garonne. Oh ! Parbleu, dans ce temps v.1416 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1163. Je n'aurais jamais cru les Marquis si prudents. v.1417 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1164. Je ris : et cependant mon maître à l'agonie v.1418 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1165. Cède en un lansquenet à son mauvais génie. v.1419 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1166. Le voici. Ses malheurs sur son front sont écrits : v.1420 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1167. Il a tout le visage et l'air d'un premier pris. v.1421 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1168. Non, l'enfer en courroux et toutes ses furies v.1422 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1169. N'ont jamais exercé de telles barbaries. v.1423 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1170. Je te loue, ô destin, de tes coups redoublés ; v.1424 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1171. Je n'ai plus rien à perdre, et tes voeux sont comblés. v.1425 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1172. Pour assouvir encor la fureur qui t'anime, v.1426 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1173. Il est sec. v.1428 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1174. Tout semble en un moment contre moi conjuré. v.1429 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1175. Parle. As-tu jamais vu le sort et son caprice v.1430 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1176. Accabler un mortel avec plus d'injustice, v.1431 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1177. Le mieux assassiner ? Perdre tous les partis, v.1432 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1178. Vingt fois le coupe-gorge, et toujours premier pris ! v.1433 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1179. Sort cruel, ta malice a bien su triompher ; v.1436 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1180. Et tu ne me flattais que pour mieux m'étouffer. v.1437 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1181. Dans l'état où je suis, je puis tout entreprendre ; v.1438 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1182. Dont vous puissiez, Monsieur, acheter un licou. v.1441 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1183. Que la foudre t'écrase. v.1442 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1184. Ah ! Charmante Angélique, en l'ardeur qui m'embrase, v.1443 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1185. À vos seules bontés je veux avoir recours ! v.1444 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1186. Mon coeur, dans les transports de sa fureur extrême, v.1446 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1187. N'est point si malheureux, puisqu'enfin il vous aime. v.1447 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1188. Notre amour recommence à revenir sur l'eau. v.1449 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1189. Calmons le désespoir où la fureur me livre. v.1450 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1190. Approche ce fauteuil. v.1451 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1191. Va me chercher un livre. v.1451 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1192. Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? v.1452 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1193. Celui qui te viendra le premier sous la main ; v.1453 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1194. Il m'importe peu ; prends dans ma bibliothèque. v.1454 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1195. Voilà Sénèque. v.1455 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1196. Lis. v.1455 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1197. Que je lise Sénèque ? v.1455 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1198. Oui. Ne sais-tu pas lire ? v.1456 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1199. Je n'ai lu de mes jours que dans des almanachs. v.1457 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1200. Ouvre, et lis au hasard. v.1458 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1201. Je vais le mettre en pièces. v.1458 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1202. Lis donc. v.1459 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1203. La fortune offre aux yeux des brillants mensongers ; v.1460 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1204. Tous les biens d'ici-bas sont faux et passagers ; v.1461 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1205. Leur possession trouble, et leur perte est légère : v.1462 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1206. Le sage gagne assez quand il peut s'en défaire." v.1463 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1207. Lorsque Sénèque fit ce chapitre éloquent, v.1464 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1208. Il avait, comme vous, perdu tout son argent. v.1465 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1209. Vingt fois le premier pris ! Dans mon coeur il s'élève v.1466 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1210. Des mouvements de rage. Allons, poursuis, achève. v.1467 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1211. "L'or est comme une femme ; on n'y saurait toucher, v.1468 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1212. Que le coeur, par amour, ne s'y laisse attacher. v.1469 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1213. L'un et l'autre en ce temps, sitôt qu'on les manie, v.1470 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1214. Sont deux grands rémoras pour la philosophie. " v.1471 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1215. N'ayant plus de maîtresse, et n'ayant pas un sou, v.1472 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1216. Nous philosopherons maintenant tout le soûl. v.1473 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1217. De mon sort désormais vous serez seule arbitre, v.1474 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1218. Adorable Angélique... achève ton chapitre. v.1475 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1219. "Que faut-il ? ... " v.1476 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1220. Je bénis le sort et ses revers, v.1476 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1221. Puisqu'un heureux malheur me rengage en vos fers. v.1477 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1222. "Que faut-il à la nature humaine ? v.1478 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1223. C'est posséder les biens que savoir s'en passer." v.1480 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1224. Ce Sénèque, Monsieur, est un excellent homme. v.1482 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1225. Était-il de Paris ? v.1483 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1226. Non, il était de Rome. v.1483 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1227. Dix fois à carte triple être pris le premier ! v.1484 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1228. Il faut que de mes maux enfin je me délivre : v.1486 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1229. La rivière, le feu, le poison, et le fer. v.1488 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1230. Si vous vouliez, Monsieur, chanter un petit air ; v.1489 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1231. Votre maître à chanter est ici : la musique v.1490 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1232. Peut-être calmerait cette humeur frénétique. v.1491 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1233. Je veux me poignarder ; la vie est un fardeau v.1493 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1234. Qui pour moi désormais devient insupportable. v.1494 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
  1235. Vous la trouviez pourtant tantôt bien agréable. v.1495 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1236. Sous ses heureuses mains le cuivre devient or, v.1497 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
  1237. Ah ! Je sens redoubler ma colère. v.1498 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
  1238. Pour quel sujet, mon fils, criez-vous donc si fort ? v.1500 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
  1239. Est-ce toi, malheureux, qui causes ce transport ? v.1501 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1240. Ce sont des vapeurs de morale v.1502 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1241. Qui nous vont à la tête, et que Sénèque exhale. v.1503 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1242. Que nous ne jouons plus, notre unique ascendant v.1505 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1243. C'est la philosophie, et voilà notre livre ; v.1506 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1244. Tant mieux : il apprend à bien vivre. v.1507 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
  1245. Son livre est admirable et plein d'instructions, v.1508 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1246. Et rend l'homme brutal maître des passions. v.1509 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1247. Ah ! Si vous aviez lu son traité des richesses, v.1510 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1248. Et le mépris qu'on doit faire de ses maîtresses ; v.1511 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1249. Comme la femme ici n'est qu'un vrai rémora, v.1512 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1250. Et que, lorsqu'on y touche... on en demeure là... v.1513 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1251. Qu'on gagne quand on perd... que l'amour dans nos âmes... v.1514 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1252. Ah ! Que ce livre-là connaissoit bien les femmes ! v.1515 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1253. Je vous cherche en ces lieux avec impatience, v.1518 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
  1254. Pour vous dire, mon fils, que votre hymen s'avance. v.1519 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1255. Je quitte le notaire, et j'ai vu les parents, v.1520 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1256. Vous avez vu, je crois, Angélique ? Et j'espère v.1522 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1257. Vous faites voir, mon fils, bien peu d'empressement. v.1525 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
  1258. Courez-y : dites-lui que ma joie est extrême ; v.1526 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1259. Lui faire compliment, et l'embrasser... v.1528 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
  1260. Monsieur fera cela tout aussi bien que vous. v.1529 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
  1261. Pénétré des bontés de celui qui m'envoie, v.1530 (Acte 4, scène 14, VALÈRE)
  1262. Je vais de cet emploi m'acquitter avec joie. v.1531 (Acte 4, scène 14, VAL?RE)
  1263. Il vous plaira toujours d'être mémoratif v.1532 (Acte 4, scène 15, HECTOR)
  1264. Et même avec scandale... v.1534 (Acte 4, scène 15, HECTOR)
  1265. Oui-dà ! Laisse-moi faire. v.1534 (Acte 4, scène 15, GÉRONTE)
  1266. Le mariage fait, nous verrons cette affaire. v.1535 (Acte 4, scène 15, G?RONTE)
  1267. Graces au ciel, mon fils est dans le bon chemin : v.1537 (Acte 4, scène 16, GÉRONTE)
  1268. Par mes soins paternels il surmonte la pente v.1538 (Acte 4, scène 16, G?RONTE)
  1269. l'entraînait du jeu la passion ardente. v.1539 (Acte 4, scène 16, G?RONTE)
  1270. Un cher fils revenir de son égarement ! v.1541 (Acte 4, scène 16, G?RONTE)
  1271. Faire éclater ici mes sentiments jaloux, v.1544 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1272. Ni par des mots piquants exhaler mon courroux. v.1545 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1273. Plus que vous ne pensez, mon coeur vous justifie. v.1546 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1274. Votre légèreté veut que je vous oublie : v.1547 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1275. Mais loin de condamner votre coeur inconstant, v.1548 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1276. Que votre emportement en reproches éclate ; v.1550 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1277. Je mérite les noms de volage, d'ingrate. v.1551 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1278. Mais enfin de l'amour l'impérieuse loi v.1552 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1279. À l'hymen que je crains m'entraîne malgré moi : v.1553 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1280. J'en prévois les dangers ; mais un sort tyrannique... v.1554 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1281. Et vous ne laissez pas, Madame, d'y courir. v.1557 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1282. Quand j'en devrais mourir, je ne puis plus me taire. v.1558 (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
  1283. Je vous empêcherai de terminer l'affaire : v.1559 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
  1284. Je suis fille d'honneur ; je ne veux point qu'on dise v.1562 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
  1285. Que vous ayez sous moi fait pareille sottise. v.1563 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
  1286. Valère est un indigne ; et, malgré son serment, v.1564 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
  1287. Vous voyez tous les jours qu'il joue impunément. v.1565 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
  1288. En faveur de mon faible il faut lui faire grâce : v.1566 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1289. De la fureur du jeu veux-tu qu'il se défasse, v.1567 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1290. las ! Quand je ne puis me défaire aujourd'hui v.1568 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1291. Du lâche attachement que mon coeur a pour lui ? v.1569 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
  1292. Ces feux sont trop charmants pour vouloir les éteindre. v.1570 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1293. Mon neveu vous épouse ; et je viens seulement v.1572 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1294. Donner à votre hymen un plein consentement. v.1573 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  1295. Madame La Ressource ici ! Qu'y viens-tu faire ? v.1574 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  1296. Je cherche un cavalier pour finir une affaire... v.1575 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
  1297. À gagner ses dépens en servant le public. v.1577 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
  1298. Cette Nérine-là connaît toute la France. v.1578 (Acte 5, scène 2, ANGELIQUE)
  1299. Pour vivre, il faut avoir plus d'une connoissance. v.1579 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  1300. C'est une illustre au moins, et qui sait en secret v.1580 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
  1301. Couler adroitement un amoureux poulet : v.1581 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
  1302. Habile en tous métiers, intrigante parfaite ; v.1582 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
  1303. Votre bonté pour moi toujours se renouvelle ; v.1586 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
  1304. Il fait bon avec elle, v.1587 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  1305. Je vous en avertis. En bijoux et brillants, v.1588 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
  1306. En poche elle a toujours plus de vingt mille francs. v.1589 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
  1307. Mais ne craignez-vous point qu'un soir dans le silence ? ... v.1590 (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  1308. Bon, bon ! Tous les filous sont de sa connaissance. v.1591 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  1309. Volontiers. J'ai toujours quelque hasard en main. v.1593 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
  1310. Regardez ce brillant ; je vais en faire affaire v.1594 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
  1311. Avec et pardevant un conseiller-notaire. v.1595 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
  1312. Pour certaine chanteuse on dit qu'il en tient là. v.1596 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
  1313. Le drôle veut passer quelque acte à l'opéra. v.1597 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  1314. Mais voici la Comtesse. v.1598 (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
  1315. Votre choix est-il fait ? Peut-on enfin savoir v.1600 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
  1316. Oui, ma soeur, il est fait ; et ce choix doit vous plaire, v.1602 (Acte 5, scène 3, ANGELIQUE)
  1317. Puisque avant moi pour vous vous avez su le faire. v.1603 (Acte 5, scène 3, ANGELIQUE)
  1318. Apparemment, Monsieur est ce mortel heureux, v.1604 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
  1319. Ce fidèle aspirant dont vous comblez les voeux ? v.1605 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
  1320. Si madame eût gardé son coeur pour le plus tendre, v.1607 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  1321. Plus que tout autre amant j'aurais pu l'espérer. v.1608 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  1322. La perte n'est pas grande, et se peut réparer. v.1609 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
  1323. Et j'ai sur vous enfin laissé tomber mon choix. v.1613 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1324. De m'unir avec vous le reste de ma vie. v.1615 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  1325. Vous êtes gentilhomme et cela me suffit. v.1616 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  1326. Je le suis du déluge. v.1617 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1327. Oui, c'est lui qui le dit. v.1617 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1328. En faisant avec moi cette heureuse alliance, v.1618 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1329. Vous pourrez vous vanter que gentilhomme en France v.1619 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1330. Ne tirera de vous, si vous me l'ordonnez, v.1620 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1331. Ah ! Vous voilà, Madame. v.1622 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1332. Vous la connaissez ? v.1624 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
  1333. Quand vous résoudrez-vous, Monsieur le gentilhomme v.1626 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1334. Fait du temps du déluge, à me payer ma somme, v.1627 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1335. Pour me les demander, vous prenez bien le temps. v.1629 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1336. À toute heure, en tous lieux. v.1631 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1337. Voici le grand merci d'obliger des ingrats. v.1632 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1338. Après l'avoir tiré d'un aussi vilain pas... v.1633 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1339. Parlez, parlez. v.1634 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  1340. Non, non ; il est trop rude v.1634 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1341. D'aller de ses parents montrer la turpitude. v.1635 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1342. Ah ! Je grille. v.1636 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1343. Au Châtelet, sans moi, v.1636 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1344. On le verrait encor vivre aux dépens du roi. v.1637 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1345. Quoi ! Monsieur_le_Marquis... v.1638 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
  1346. Lui, Marquis ! C'est l'Épine. v.1638 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1347. Son père était huissier à verge dans Le Mans. v.1640 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1348. Maugrebleu des parents ! v.1641 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1349. Mon oncle n'était pas huissier ? Qu'il t'en souvienne. v.1642 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1350. Son nom était connu dans le haut et bas Maine. v.1643 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1351. Votre père était donc un Marquis exploitant ? v.1644 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
  1352. Vous aviez là, ma soeur, un fort illustre amant. v.1645 (Acte 5, scène 4, ANGELIQUE)
  1353. C'est moi qui l'ai nourri quatre mois sans reproche, v.1646 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1354. Quand il vint à Paris en guêtres, par le coche. v.1647 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
  1355. D'accord, puisqu'on le sait, mon père était huissier, v.1648 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1356. Mais huissier à cheval ; c'est comme chevalier. v.1649 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1357. Cela n'empêche pas que dans ce jour, Madame, v.1650 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1358. Nous ne mettions à fin une si belle flamme : v.1651 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1359. Jamais ce feu pour vous ne fut si violent ; v.1652 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1360. Taisez-vous, insolent. v.1653 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  1361. Insolent ! Moi qui dois honorer votre couche, v.1654 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1362. Et par qui vous devez quelque jour faire souche ! v.1655 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1363. Sors d'ici, malheureux ; porte ailleurs ton amour. v.1656 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  1364. Oui ! L'on agit de même avec les gens de cour ! v.1657 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
  1365. On reconnaît si mal le rang et le mérite ! v.1658 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1366. J'en suis, parbleu, ravi. Pour le coup je vous quitte, v.1659 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1367. J'ai, pour briller ailleurs, mille talents acquis ; v.1660 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1368. Je vais m'en consoler. Allons, saute, Marquis. v.1661 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
  1369. Je n'y puis plus tenir, ma soeur, et je vous laisse. v.1662 (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  1370. Coupez, taillez, rognez, je m'en lave les mains. v.1664 (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  1371. Ils prennent leur parti. v.1666 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  1372. La rencontre est plaisante ! v.1666 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1373. Je l'ai démarquisé bien loin de son attente : v.1667 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1374. J'en voudrais faire autant à tous les faux marquis. v.1668 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1375. Il est tant de traitants qu'on voit, depuis la guerre, v.1670 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
  1376. Qu'on ne s'étonne plus qu'un laquais, un pied-plat, v.1672 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1377. De sa vieille mandille achète un marquisat. v.1673 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1378. De quoi s'avise-t-il de me rompre en visière ? v.1675 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1379. Mais aux grands mouvements qu'en ce lieu je puis voir, v.1676 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1380. J'en ai bien de la joie. Il faut que je lui montre v.1678 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1381. Deux pendants de brillants que j'ai là de rencontre. v.1679 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1382. J'en ferai bon marché. Je crois que les voilà ; v.1680 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1383. Ils sont des plus parfaits. Non, ce n'est pas cela ; v.1681 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1384. C'est un portrait de prix, mais il n'est pas à vendre. v.1682 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1385. Faites-le voir. v.1683 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
  1386. Non, non ; on doit me le reprendre. v.1683 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1387. Oh ! Je suis curieuse ; il faut me montrer tout. v.1684 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
  1388. Que les brillants sont gros ! Ils sont fort de mon goût. v.1685 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1389. Mais que vois-je, grands dieux ! Quelle surprise extrême ! v.1686 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1390. Aurais-je la berlue ? Eh ! Ma foi, c'est lui-même. v.1687 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1391. Qu'as-tu donc, Nérine ? Et te trouves-tu mal ? v.1688 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1392. Votre portrait, Madame, en propre original. v.1689 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
  1393. Mon portrait ! Es-tu folle ? v.1690 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1394. Faut-il vous voir ainsi durement mise en presse ? v.1691 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
  1395. Tu ne te trompes point, Nérine ; c'est lui-même ; v.1694 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1396. C'est mon portrait, hélas ! Qu'en mon ardeur extrême v.1695 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1397. Je viens de lui donner pour prix de ses amours, v.1696 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1398. Et qu'il m'avait juré de conserver toujours. v.1697 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1399. Votre portrait ! Il est à moi, sans vous déplaire ; v.1698 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1400. Et j'ai prêté dessus mille écus à Valère. v.1699 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1401. Juste ciel ! v.1700 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1402. Le fripon ! v.1700 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
  1403. Je veux aussi le voir. v.1700 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  1404. Ce portrait m'appartient, et je prétends l'avoir. v.1701 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1405. Laissez-moi le garder un moment, je vous prie : v.1702 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  1406. C'est la seule faveur qu'on m'ait faite en ma vie. v.1703 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  1407. C'en est fait : pour jamais je le veux oublier. v.1704 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
  1408. S'il met votre portrait ainsi chez l'usurier, v.1705 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
  1409. Étant encore amant, il vous vendra, Madame, v.1706 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1410. Mais le voici qui vient. v.1708 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1411. De grace, éloignez-vous, et ne vous montrez pas. v.1709 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
  1412. Du portrait ne soyez plus en peine. v.1710 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  1413. Lorsque je le verrai, j'en serai plus certaine. v.1711 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
  1414. Quel bonheur est le mien ! Enfin voici le jour, v.1712 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1415. Mon coeur tout pénétré... mais, ciel ! Quelle tristesse, v.1714 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
  1416. Les filles sont, Monsieur, tantôt haut, tantôt bas. v.1717 (Acte 5, scène 7, NÉRINE)
  1417. Ne craignez point, Valère, v.1718 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1418. Les funestes retours de mon humeur légère : v.1719 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1419. Le portrait dont ma main vous a fait possesseur v.1720 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1420. Quiconque a mon portrait, sans crainte de rival, v.1724 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1421. Doit, avec la copie, avoir l'original. v.1725 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1422. Je veux ce qu'il vous plaît : vos ordres sont pour moi v.1728 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1423. Les décrets respectés d'une suprême loi. v.1729 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1424. Et mon coeur subira votre arrêt sans se plaindre. v.1731 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1425. De l'arrêt tout du long il va payer les frais. v.1732 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1426. Valère, vous voyez pour vous ce que je fais. v.1733 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1427. Le portrait que de moi vous avez voulu prendre ; v.1735 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1428. Et que votre rival sache à quoi s'en tenir. v.1736 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1429. C'est mon oncle : en voyant de votre amour ce gage, v.1738 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1430. Il jouerait, à vos yeux, un mauvais personnage. v.1739 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
  1431. Vous savez bien qui l'a. v.1740 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
  1432. Vous pouvez le montrer : v.1740 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1433. Il verra mon portrait sans se désespérer. v.1741 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1434. Madame au plus heureux accordant la victoire, v.1742 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1435. Le triomphe est trop beau, pour n'en pas faire gloire. v.1743 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1436. Puisque vous le voulez, il faut vous le chercher : v.1744 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1437. Vous voulez un témoin, il faut vous satisfaire. v.1746 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
  1438. Ah ! Nous sommes perdus, j'aperçois l'usurière. v.1747 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1439. Oui, maraud ; parle, qu'en as-tu fait ? v.1749 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1440. Madame La Ressource, un moment sans paraître, v.1750 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1441. Ah ! Chien ! Ah ! Double traître ! v.1751 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1442. Tu l'as perdu. v.1752 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
  1443. Il faut que ton trépas... v.1752 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1444. Voyant dans ce portrait Madame si jolie, v.1754 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1445. Je l'ai mis chez un peintre ; il m'en fait la copie. v.1755 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1446. Tu l'as mis chez un peintre ! v.1756 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1447. Va, cours me le chercher, et reviens au plus tôt. v.1757 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1448. Épargnez-lui ces pas. Il n'est plus temps de feindre. v.1758 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1449. Le voici. v.1759 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1450. Nous voilà bien achevés de peindre ! v.1759 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1451. Le peintre... v.1760 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1452. Madame, en vérité, de telles épithètes v.1762 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
  1453. Pour le gage d'un coeur le plus passionné, v.1765 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1454. Malgré tous vos serments, parjure, à la même heure, v.1766 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1455. Vous l'avez mis en gage ! v.1767 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1456. Ah ! Cessez de vouloir plus longtemps m'outrager, v.1768 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1457. Coeur lâche. v.1769 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
  1458. Nous devions tantôt le dégager ; v.1769 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1459. Et contre mon avis vous avez fait la chose. v.1770 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
  1460. De tous vos débats, moi, je ne suis point la cause ; v.1771 (Acte 5, scène 7, MADAME LA RESSOURCE)
  1461. Et je prétends avoir mon portrait, s'il vous plaît. v.1772 (Acte 5, scène 7, MADAME LA RESSOURCE)
  1462. Laissez-le-moi garder ; j'en paierai l'intérêt v.1773 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1463. Si fort qu'il vous plaira. v.1774 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  1464. De voir qu'avec mon fils un tendre hymen vous lie ! v.1775 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1465. J'attends depuis longtemps ce fortuné moment. v.1776 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1466. Son coeur ressent, je crois, le même empressement. v.1777 (Acte 5, scène 8, NÉRINE)
  1467. Vous prenez, croyez-moi, comme il faut cette affaire ; v.1779 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1468. Et l'hymen de Madame, à vous en parler net, v.1780 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1469. Il est vrai. v.1782 (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  1470. Le notaire en ce lieu va se rendre ; v.1782 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1471. Avec lui nous prendrons le parti qu'il faut prendre. v.1783 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1472. Et le notaire peut remporter son contrat. v.1785 (Acte 5, scène 8, NÉRINE)
  1473. Autrefois mon coeur eut la faiblesse v.1786 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
  1474. De rendre à votre fils tendresse pour tendresse ; v.1787 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
  1475. Mais la fureur du jeu dont il est possédé, v.1788 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
  1476. Pour mon portrait enfin son lâche procédé, v.1789 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
  1477. Me font ouvrir les yeux ; et, contre mon attente, v.1790 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
  1478. Que vous vouliez encor... v.1793 (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  1479. Parle, toi, si tu veux ; v.1793 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1480. Explique ce mystère. v.1794 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1481. Parle donc. v.1796 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1482. Pour avoir mis, sans réflexion, v.1796 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
  1483. Le portrait de madame, une heure, en pension v.1797 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
  1484. Chez cette chienne-là, que Lucifer confonde, v.1798 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
  1485. On nous donne un congé le plus cruel du monde. v.1799 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
  1486. Sans vouloir davantage ici l'interroger, v.1800 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1487. Sa folle passion m'en fait assez juger. v.1801 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1488. J'ai peine à retenir le courroux qui m'agite. v.1802 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1489. Fils indigne de moi, va, je te déshérite ; v.1803 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1490. Je ne veux plus te voir, après cette action, v.1804 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1491. Et te donne cent fois ma malédiction. v.1805 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1492. Le beau présent de noce ! v.1806 (Acte 5, scène 9, HECTOR)
  1493. À jamais je vous laisse. v.1806 (Acte 5, scène 9, ANGELIQUE)
  1494. Et si vous conservez aussi mal ses présents, v.1808 (Acte 5, scène 9, ANGELIQUE)
  1495. Vous ne ferez, je crois, fortune de longtemps. v.1809 (Acte 5, scène 9, ANGELIQUE)
  1496. Et mon portrait, Monsieur, vous plaît-il me le rendre ? v.1810 (Acte 5, scène 9, MADAME LA RESSOURCE)
  1497. Vous n'aurez rien perdu dans ces lieux pour attendre, v.1811 (Acte 5, scène 9, DORANTE)
  1498. Quelque autre fois, Monsieur, vous serez plus heureux. v.1813 (Acte 5, scène 9, DORANTE)
  1499. En toute occasion soyez sûr de mon zèle. v.1814 (Acte 5, scène 10, MADAME LA RESSOURCE)
  1500. Adieu, tison d'enfer, fesse-mathieu femelle. v.1815 (Acte 5, scène 10, HECTOR)
  1501. Grâce au ciel, ma maîtresse a tiré son enjeu. v.1816 (Acte 5, scène 11, NÉRINE)
  1502. Je vais à la bibliothèque v.1818 (Acte 5, scène 12, HECTOR)
  1503. Prendre un livre, et vous lire un traité de Sénèque. v.1819 (Acte 5, scène 12, HECTOR)
  1504. Va, va, consolons-nous, Hector : et quelque jour v.1820 (Acte 5, scène 12, VALÈRE)
  1505. Le jeu m'acquittera des pertes de l'amour. v.1821 (Acte 5, scène 12, VAL?RE)

LES SOUHAITS (1700)

  1. Venez, venez, peuples divers ; v.1 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  2. Accourez à ma voix des bouts de l'univers : v.2 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  3. Le dieu qui lance le tonnerre v.3 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  4. Le bonheur de la terre, v.5 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  5. Et le sort de tous les humains. v.6 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  6. Ne vous plaignez donc plus des malheurs de la vie, v.7 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  7. Mortels ; je veux vous rendre heureux : v.8 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  8. Je comblerai vos voeux, v.10 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  9. Si pour votre repos ils sont avantageux. v.11 (Acte 1, scène 1, MECURE)
  10. Je m'offre la première, étant la plus pressée. v.12 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
  11. De vouloir me démarier. v.15 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  12. Ne rendez point ma demande frivole, v.16 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  13. Et, pour le bien commun, changez tous les maris ; v.17 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  14. Je vous porte ici la parole v.18 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  15. Pour tout le corps des femmes de Paris. v.19 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  16. Je le crois aisément ; mais je me persuade v.20 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  17. Que, de leur côté, les époux, v.21 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  18. Ils n'en ont pas tant de raisons que nous. v.24 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
  19. Comptez-vous bien du temps depuis que l'hyménée v.25 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  20. Quinze jours ; mais, avant ce choix si malheureux, v.27 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
  21. Sitôt que l'un fut mort, par grâce singulière, v.29 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  22. Celui-ci mort, un autre en sa place fut mis, v.31 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  23. Mais, Hélas ! J'ai toujours été de pis en pis. v.33 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  24. Le premier se trouva brutal jusqu'à l'extrême ; v.34 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  25. Le second plus brutal, et très jaloux, de plus ; v.35 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  26. L'autre est jaloux, brutal, ivrogne au par-dessus : v.36 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  27. Je veux voir si le quatrième v.37 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  28. Pourrait avoir quelques vertus, v.38 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
  29. Seulement pendant une année, v.41 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  30. De l'humeur dont vous êtes née, v.42 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  31. En changer, si je puis, tous les jours de ma vie. v.45 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
  32. Il vous arriverait, dans votre rage extrême, v.47 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  33. Qu'il aurait à lui seul tous les défauts de tous, v.49 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  34. Et qu'il pourrait encor vous assommer de coups, v.50 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  35. Et ferait bien, cela ne soit dit qu'entre nous, v.51 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  36. Pour vous ôter l'espoir de songer au cinquième. v.52 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  37. De mon sort, en un mot, vous plaît-il d'ordonner ? v.53 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
  38. Votre voeu n'est pas impétrable. v.54 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  39. Faisant place à quelqu'un qui soit plus raisonnable, v.55 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  40. Écoutez le conseil que je vais vous donner. v.56 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  41. Le mariage v.57 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  42. Peut rendre à l'Amour. v.60 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  43. D'affronter de nouveau l'orage, v.64 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  44. Vous voyez deux amants dont la taille diffère : v.66 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
  45. La nature dans l'un prodigua sa matière, v.67 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  46. Et dans l'autre elle fut avare de ses biens ; v.68 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  47. Nous voulons de l'hymen contracter les liens. v.70 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  48. Rit de cette alliance ; v.72 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  49. De vouloir bien tous deux nous mettre de niveau. v.74 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  50. Voilà du dieu d'amour l'ordinaire injustice ; v.75 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  51. Il se plaît sous un joug d'airain, v.76 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  52. Fort différents d'humeur, de taille et de caprice ; v.78 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  53. Puis il en rit le lendemain. v.79 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  54. Je ne sais pas pourquoi dans mon choix on me blâme. v.80 (Acte 1, scène 3, LE-NAIN)
  55. Je puis, par la même raison, v.82 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
  56. Je sais qu'elle n'est pas sur ma forme taillée ; v.85 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
  57. Mais je ne suis pas le premier v.86 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
  58. Une fille dépareillée. v.88 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
  59. N'aient pas la forme ordinaire : v.90 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
  60. Si la nature un jour les mesure à leur mère, v.91 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  61. Ils pourront être des géants ; v.92 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  62. Si d'ailleurs ils tiennent du père, v.93 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  63. Les risques n'en sont pas moins grands ; v.94 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  64. Mais, pour nous égaler, dans un tel différend, v.98 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  65. Faites-moi plus petite, ou le faites plus grand. v.99 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
  66. La raison est choquée aux souhaits que vous faites : v.100 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  67. Mariez-vous tels que vous êtes. v.101 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  68. À porter des géants ses flancs sont destinés : v.102 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  69. Et de là, je conclus, sans être philosophe, v.103 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  70. Mais cependant, sans vous déplaire, v.107 (Acte 1, scène 3, LE-NAIN)
  71. Cela gâterait-il quelque chose à l'affaire, v.108 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
  72. Si j'avais sur ma tête encore un pied de plus ? v.109 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
  73. Sur ce point laisse agir ta femme : v.110 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  74. Plus grand que tu ne voudrais être. v.114 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  75. Pour vous, écoutez bien ma chanson là-dessus. v.115 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  76. Heureuse celle qui s'en passe ! v.117 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  77. On n'en a pas comme on les veut. v.118 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  78. Vous en pourrez trouver qui seront plus de mise : v.119 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  79. Il ne s'en faut charger que le moins que l'on peut. v.121 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  80. Cet embonpoint des plus brillants, v.126 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
  81. Qui fidèlement m'accompagne, v.127 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  82. Est pétri de mets succulents, v.128 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  83. La teinture en est bonne, et durera longtemps. v.130 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  84. Bon ! Je crois que vous voulez rire : v.134 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  85. Vous n'avez point d'affaire avec la Faculté. v.135 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  86. Mon plaisir unique est la table ; v.136 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
  87. Je m'y plais à passer les nuits : v.137 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  88. Mais, lorsque trop longtemps j'y suis, v.138 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  89. Un désir de dormir m'accable. v.139 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  90. En vain, pour le chasser, je fais ce que je puis. v.140 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  91. Quand j'ai seulement bu mes neuf ou dix bouteilles, v.141 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  92. Certain mal de tête me prend, v.142 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  93. Sous moi mon pied est chancelant, v.143 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  94. Et j'ai des vapeurs sans pareilles ; v.144 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  95. Il me prend un dégoût pour tout ce qu'on me sert, v.145 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  96. Plus de faim, plus de soif, plus d'appétit ouvert. v.146 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  97. Dans cette affreuse maladie, v.147 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  98. Je me traîne à mon lit sans me déshabiller : v.148 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  99. Là, je dors sans donner aucun signe de vie ; v.149 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  100. Et je demeure en cette léthargie v.150 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  101. Jusques au lendemain, sans pouvoir m'éveiller. v.151 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  102. S'il est ainsi, vous êtes bien malade. v.152 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  103. Et ce mal vous prend-il bien ordinairement ? v.153 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  104. Une fois par jour réglément. v.154 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
  105. Oui ! Vous êtes plus mal qu'on ne se persuade. v.155 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  106. Un meilleur estomac, un ventre plus capable, v.157 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
  107. Une faim qui s'irrite à table, v.158 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  108. Et qui puisse porter l'effroi dans tous les plats, v.159 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
  109. Serait-ce t'obliger qu'avancer ton trépas ? v.162 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  110. Eh ! De moi tu devrais te plaindre. v.163 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  111. Cherche une demande meilleure. v.165 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  112. Tu crèveras avant qu'il soit un an ; v.166 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  113. Et, si j'étais à tes voeux complaisant, v.167 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  114. Tu crèverais avant qu'il fût une heure. v.168 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  115. Ami, je condamne l'usage v.171 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  116. De ceux qui mettent tous leurs soins v.172 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  117. Et qui vivra le moins. v.174 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  118. Buvez tant que d'Iris vous perdiez la mémoire, v.175 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  119. Alors je vous permets de boire, v.177 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  120. Pour célébrer votre victoire, v.178 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  121. Comme font tous ces malheureux ; v.182 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
  122. J'ai tout reçu de la nature. v.183 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  123. Je suis plus noble que le roi, v.184 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  124. Et je ne le cède à personne ; v.185 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  125. Ma noblesse est plus vieille et plus pure, je crois, v.186 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  126. Que les sources de la Garonne. v.187 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  127. J'ai plus d'esprit cent fois qu'il ne me faut ; v.188 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  128. Ma taille est des plus à la mode ; v.189 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  129. Je ne vois en moi nul défaut ; v.190 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  130. Mais trop de valeur m'incommode. v.191 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  131. Oh ! Oh ! Cet homme a le sang chaud. v.192 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  132. En ce temps de désordre, où l'on voit sur la terre v.193 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  133. Régner le démon de la guerre, v.194 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  134. Vous avez de quoi batailler. v.195 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  135. D'accord : mais les hivers on ne peut chamailler. v.196 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
  136. Le sang me bout de veine en veine ; v.198 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  137. Je voudrais qu'il me fût permis, v.199 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  138. Pour me tenir bien en haleine, v.200 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  139. De me battre en duel contre mes ennemis, v.201 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  140. Trois fois seulement par semaine. v.202 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  141. Ce métier à la longue ennuie, v.205 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  142. Lasse, et ne nourrit pas son maître bien longtemps. v.206 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  143. Lorsque je l'aurai fait dix ans, v.207 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
  144. Je me reposerai le reste de ma vie. v.208 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  145. D'aller à tout venant offrir la carte blanche : v.211 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  146. Mais, si vous commenciez un lundi v.212 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  147. Vous vous raillez, je crois. Remplissez mon souhait : v.215 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
  148. À pousser la quarte et la tierce, v.217 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  149. Et faire une passe au collet : v.218 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  150. Du sort d'un ennemi je suis toujours le maître ; v.219 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  151. Et, dans un combat singulier, v.220 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  152. Quelque brave que ce puisse être. v.222 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  153. Quelque mortels que soient vos coups, v.223 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  154. Que bien des gens voudraient posséder l'avantage v.225 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  155. Malgré l'habit qui me cache vos charmes, v.227 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  156. Vous vous imaginez être fait pour les armes, v.229 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  157. Et vous êtes fait pour l'amour. v.230 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  158. Il faut donc que je me retranche v.231 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
  159. Aux exploits que ce dieu m'offrira désormais, v.232 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
  160. Avec tous les respects que la divinité v.235 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
  161. Exige de l'humanité, v.236 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  162. Et profiter de l'avantage v.238 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  163. En voyant ce noble équipage v.241 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  164. Pour un messager de village ; v.244 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  165. Mais cette noble majesté v.245 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  166. De crainte de prolixité. v.247 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  167. Venons au fait, et point tant de langage. v.248 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  168. Dans les troupes toujours cherchant un beau destin, v.250 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
  169. De lauriers éclatants nous avons ceint nos têtes, v.251 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  170. Le sceptre est souvent en nos mains ; v.253 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  171. Et vous voyez en nous, par le fruit de nos peines, v.254 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  172. Ce que les Grecs et les Romains v.255 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  173. Ont eu de plus grands capitaines. v.256 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  174. Oui ! Mais, s'il est ainsi, comme on n'en peut douter, v.257 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  175. Que vous peut-il encor rester à souhaiter ? v.258 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  176. Rassasiés de gloire et de ses dons frivoles, v.259 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
  177. Comme sont enfin les héros, v.260 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  178. Ayant dans l'univers joué les premiers rôles, v.261 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  179. L'honneur partout nous accompagne ; v.263 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  180. Mais nous sommes d'ailleurs fort dénués de biens, v.264 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  181. J'aime les gens de cet emploi : v.267 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  182. Parlez, que voulez-vous de moi ? v.268 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  183. Le but de nos travaux, est d'être un jour admis v.270 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
  184. l'on vit avec abondance : v.272 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  185. On emploie à cela l'argent et les amis. v.273 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  186. C'est pour nous le bâton de maréchal de France. v.274 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  187. Pour m'assurer si le voeu que vous faites v.277 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  188. Il faudrait de ce que vous êtes v.279 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  189. Me donner quelque échantillon. v.280 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  190. Quelle faites-vous ? v.281 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
  191. Jadis dans le comique v.281 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  192. Nous chaussons maintenant le cothurne tragique, v.284 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  193. Et je fais le héros des mieux, à ce qu'on dit. v.285 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  194. Pour peu que vous vouliez en passer votre envie, v.286 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
  195. Dont les vers, faits par moi, furent très bien reçus : v.288 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  196. Elle a nom, «les Amours de Mars et de Vénus», v.289 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  197. Quand Achille en fureur insulte Agamemnon. v.292 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  198. Pour moi, quand je travaille, v.293 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  199. Qu'en produisant de moi, ne faire rien qui vaille. v.295 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
  200. Que les musiciens, avec leurs violons, v.298 (Acte 1, scène 6, POISSON)
  201. Assez et trop longtemps ma lâche complaisance v.301 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  202. De vos déportements entretient la licence, v.302 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  203. Madame ; je ne puis les souffrir plus longtemps ; v.303 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  204. Et Mars fait voir pour vous des feux trop éclatants. v.304 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  205. De m'immoler sans cesse à vos transports jaloux ? v.306 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
  206. Vous immolez ma tête aux malheurs d'un époux, v.307 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  207. Et le mal d'assez près me touche. v.308 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  208. Vous ne méritez pas l'amour qu'on a pour vous. v.309 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
  209. Que manque-t-il à vos tendresses ? v.312 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
  210. Vous avez épousé la mère des Amours. v.313 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
  211. Et c'est là ma douleur amère ! v.314 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  212. Des Amours vous êtes la mère ; v.315 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  213. Et moi, Vulcain, qui suis par malheur votre époux, v.316 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  214. J'en devrais être aussi le père, ce me semble : v.317 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  215. De tant d'enfants aucun ne me ressemble ; v.319 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  216. Et les mortels, dans leurs discours, v.320 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  217. Ne m'appellent jamais le père des Amours. v.321 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  218. Il serait beau, vraiment, que de votre visage v.322 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
  219. Mes enfants eussent quelques traits ; v.323 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
  220. Pour leur souhaiter votre image. v.325 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
  221. Que dirait tout le genre humain, v.326 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
  222. Il voyait voler dans le inonde v.328 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
  223. Des Amours forgés par Vulcain ? v.329 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
  224. C'est trop insulter à ma peine. v.330 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  225. À son appartement, gardes, qu'on la remène, v.331 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  226. Et qu'on l'empêche d'en sortir. v.332 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  227. Deux Cyclopes s'emparent de Vénus. v.333 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  228. Quoi ! Voulez-vous, par cette violence, v.334 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
  229. Vous avez trop longtemps lassé ma patience. v.336 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  230. Je parle, j'ai parlé ; c'est à vous d'obéir. v.337 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  231. Les deux Cyclopes emmènent Vénus. v.338 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  232. Faut-il cruel hymen, que, tout dieux que nous sommes, v.339 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  233. Nous ressentions tes coups comme les autres hommes ? v.340 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  234. Seigneur ; je l'ai jugé trop peu digne .de foi. v.342 (Acte 1, scène 9, MARS)
  235. On dit, et sans horreur je ne puis le redire, v.343 (Acte 1, scène 9, MARS)
  236. Vous voulez l'immoler à vos transports jaloux. v.346 (Acte 1, scène 9, MARS)
  237. Contre ses volontés, par vos soins retenue, v.347 (Acte 1, scène 9, MARS)
  238. Vous la faites, dit-on, ici garder a vue. v.348 (Acte 1, scène 9, MARS)
  239. On dit plus ; on prétend que cette dure loi v.349 (Acte 1, scène 9, MARS)
  240. N'est donnée en ces lieux, n'est faite que pour moi. v.350 (Acte 1, scène 9, MARS)
  241. Qu'en dites-vous, seigneur ? Que faut-il que j'en pense ? v.351 (Acte 1, scène 9, MARS)
  242. Et, quand il sera temps qu'elle soit enfermée, v.355 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  243. Vous en serez instruit avec la renommée. v.356 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  244. Et vous pourriez, cruel, la maltraiter ainsi ! v.357 (Acte 1, scène 9, MARS)
  245. De vos secrets complots je suis trop éclairci : v.358 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  246. Et vos lâches amours ne sauraient se contraindre. v.360 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  247. Vénus ignore encor quel en sera le cours ; v.362 (Acte 1, scène 9, MARS)
  248. Et, quand il sera temps, par vous ou par un autre v.363 (Acte 1, scène 9, MARS)
  249. Elle apprendra son sort, et vous saurez le vôtre. v.364 (Acte 1, scène 9, MARS)
  250. Ah ! Je sais trop le sort que vous me réservez. v.365 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  251. Pourquoi le demander, puisque vous le savez ? v.366 (Acte 1, scène 9, MARS)
  252. Pourquoi je le demande ! Ô ciel ! Le puis-je croire, v.367 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  253. Qu'on ose des ardeurs avouer la plus noire ? v.368 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  254. Je vous laisse achever ce complot à mes yeux ; v.370 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  255. Mais vous, qui me parlez d'une voix menaçante, v.372 (Acte 1, scène 9, MARS)
  256. Oubliez-vous ici qui vous interrogez ? v.373 (Acte 1, scène 9, MARS)
  257. Oubliez-vous qui j'aime, et qui vous outragez ? v.374 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  258. C'est pour le bien commun qu'ici mon zèle brille. v.375 (Acte 1, scène 9, MARS)
  259. Et qui vous a chargé du soin de ma famille ? v.376 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  260. Non, elle n'est pas à vous. v.378 (Acte 1, scène 9, MARS)
  261. En épousant Vénus, cette belle déesse, v.379 (Acte 1, scène 9, MARS)
  262. Vous saviez que son coeur, sensible à la tendresse, v.380 (Acte 1, scène 9, MARS)
  263. Ne se refusait pas aux transports les plus doux : v.381 (Acte 1, scène 9, MARS)
  264. Si, depuis, des amants la troupe favorite v.383 (Acte 1, scène 9, MARS)
  265. Accusez-en le sort et le ciel tout entier, v.385 (Acte 1, scène 9, MARS)
  266. Jupiter, Apollon, et vous tout le premier. v.386 (Acte 1, scène 9, MARS)
  267. Vous, qui, dès longtemps, mari doux et docile, v.387 (Acte 1, scène 9, MARS)
  268. Pour moi seul aujourd'hui devenez difficile : v.388 (Acte 1, scène 9, MARS)
  269. Vous vous avisez tard de devenir jaloux ; v.389 (Acte 1, scène 9, MARS)
  270. Juste ciel ! Puis-je entendre et souffrir ce langage ? v.391 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  271. Est-ce ainsi qu'au mépris on ajoute l'outrage ? v.392 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  272. Moi, pour le bien commun, j'aurais pris femme exprès, v.393 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  273. Et serais seulement époux ad honores ! v.394 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  274. Des plaisirs du public lâche dépositaire, v.395 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  275. Je ferais de l'hymen un trafic mercenaire ! v.396 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  276. Je ne connais ni dieux, ni mortels favoris ; v.397 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  277. Ma femme est à moi seul, et n'en veux qu'à ce prix. v.398 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  278. Malheur à qui verra tomber mon bras sur lui ! v.402 (Acte 1, scène 9, MARS)
  279. Je tiens à Jupiter par un noeud qui l'engage v.403 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  280. À me mettre à l'abri de votre vaine rage : v.404 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  281. Mais, lorsque je voudrai la cacher à vos yeux, v.405 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  282. Je percerai le sein des antres les plus creux. v.406 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  283. Là, bravant vos efforts, et nageant dans la joie, v.407 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
  284. Rendez grâce au seul noeud qui retient mon courroux ; v.409 (Acte 1, scène 9, MARS)
  285. De votre femme encor je respecte l'époux. v.410 (Acte 1, scène 9, MARS)
  286. Je ne dis plus qu'un mot ; c'est à vous de m'entendre. v.411 (Acte 1, scène 9, MARS)
  287. J'ai mon amour ensemble et ma gloire à défendre : v.412 (Acte 1, scène 9, MARS)
  288. Pour aller jusqu'aux lieux que vous voulez percer, v.413 (Acte 1, scène 9, MARS)
  289. Voilà par quel chemin il vous faudra passer. v.414 (Acte 1, scène 9, MARS)
  290. Et voilà ce qui doit avancer ma vengeance. v.415 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
  291. Ton insolent amour aura sa récompense. v.416 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
  292. Holà, gardes, à moi. Mais tout beau, mon courroux ! v.417 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
  293. De nous accorder une place v.420 (Acte 1, scène 11, LA-THORILLIÈRE)
  294. Que le mérite seul peut nous faire espérer. v.421 (Acte 1, scène 11, LA THORILLI?RE)
  295. Vos talents n'ont pas su sur moi trop opérer. v.423 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  296. Le métier d'un tragique est de faire pleurer ; v.424 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  297. Et chacun, vous voyant, s'est éclaté de rire. v.425 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  298. Là, vous serez admirés et chéris : v.427 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  299. Il vaut mieux être enfin le premier au village, v.429 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  300. Qu'être le dernier à Paris. v.430 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  301. Après une telle injustice, v.431 (Acte 1, scène 11, POISSON)
  302. Paris de mes talents ne profitera pas ; v.432 (Acte 1, scène 11, POISSON)
  303. Mortels, jusqu'à présent nul n'a demandé rien v.435 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  304. Que je lui puisse accorder pour son bien. v.436 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  305. Les plaisirs, le bon vin, les honneurs, la richesse : v.439 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  306. Mais nul n'a souhaité la vertu, la sagesse ; v.440 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  307. Et c'est dont vous avez tous le plus de besoin. v.441 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  308. Ne formez donc plus tant de souhaits inutiles : v.442 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  309. Les dieux vous trahiraient, s'ils étaient trop faciles. v.443 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  310. Sans redouter le sort, mettez tout en sa main : v.444 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  311. Riez, chantez, dansez, livrez-vous à la joie ; v.445 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  312. Profitez chaque jour des biens qu'il vous envoie ; v.446 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  313. Laissez à Jupiter le soin du lendemain. v.447 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
  314. Les suivants de Mercure forment une contredanse qui finit la comédie. v.448 (Acte 1, scène 11, MERCURE)

LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES. (1690)

  1. Que vous plaît-il, monsieur ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  2. Écoute, Claudine ; voici un gentilhomme qui vient loger chez moi avec sa soeur ; il faut que tu leur donnes deux chambres l'une contre l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  3. Ciel ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  4. Cinthio avec une autre que moi, qu'il fait passer pour sa soeur ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  5. Claudine, tu ne me réponds point. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  6. Le traître ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  7. Il ne fait pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  8. J'ai tout quitté pour le chercher, et il ne daigne pas seulement me regarder. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  9. N'entends-tu, Claudine ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  10. Ce gentilhomme vient loger chez moi ; il lui faut deux chambres l'une auprès de l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  11. Est-ce là le prix de tant d'amour ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  12. Que la peste te crève ! (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  13. Claudine, me répondras-tu à la fin ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  14. Tu m'abandonnes, scélérat ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  15. Je te casserai, ma foi, la gueule, et je ferai bien passer tes pestes de vapeurs. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  16. Je te dis qu'il faut deux chambres l'une contre l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  17. Dis donc, parle. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  18. Oui, monsieur, je vous entends : vous pouvez vous en aller ; je vais accommoder tout cela. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  19. Allons, ma soeur, entrez. (Acte 1, scène 4, CINTHIO)
  20. Voilà une fille qui me semble bien surprise ! (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  21. Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 5, CINTHIO)
  22. Vous ne reconnaissez pas Isabelle ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  23. Vous, Isabelle ? (Acte 1, scène 5, CINTHIO)
  24. Ai-je la berlue ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  25. Si fait : c'est elle ; c'est ma soeur. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  26. C'est elle-même. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  27. Et que faites-vous donc ici, madame la coureuse ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  28. Tiens, il me prend envie de faire une capilotade de ton foie, de ta fressure, de ton gésier. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  29. Votre frère a raison ; j'aime l'honneur, moi ; et je ne veux pas qu'une fille coure le guilledou. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  30. Parle donc ; dis-moi, quelle raison as-tu eue de sortir de la maison paternelle, carogne, carognissime ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  31. Voulez-vous parier, monsieur, que c'est l'amour qui l'a mise en campagne ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  32. Les filles sont des vaisseaux qui ne vont d'ordinaire que de ce vent-là. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  33. Je vous dirai, mon frère, que sitôt que vous fûtes parti, il vint un jeune cavalier, le plus civil du inonde, demander à loger dans notre hôtellerie : pour ne pas paraître moins civile que lui, je lui fis toutes les honnêtetés dont j'étais capable. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  34. Aussi pourquoi me laissez-vous seule ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  35. Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il faut de la compagnie aux filles, quand ce ne serait qu'un manche à balai. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  36. Sitôt qu'il fut arrivé, il me pria, mais le plus honnêtement du monde, de lui donner une chambre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  37. Pour lui faire plaisir, je le menai moi-même, par civilité, dans la belle chambre qui est de plain-pied à la cour. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  38. Par civilité ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  39. Par civilité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  40. Mais il ne voulut point y demeurer, appréhendant qu'elle ne fût malsaine, à cause de l'humidité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  41. Il avait raison. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  42. Voyant qu'il faisait difficulté de rester dans cette chambre-là, et qu'il était si civil, je le conduisis dans une autre, qui donne sur la rue, au-dessus de l'écurie. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  43. Par civilité ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  44. Par civilité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  45. Il me témoigna encore qu'il ne pourrait pas y coucher, à cause qu'étant fatigué et ayant besoin de repos, les chevaux pourraient interrompre son sommeil pendant la nuit. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  46. Voilà un homme bien difficile à coucher. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  47. Je trouvai qu'il n'avait pas mauvaise raison ; car quand on repose, comme vous savez, on n'est pas bien aise d'être interrompu. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  48. Voyant donc qu'il avait besoin de repos, et qu'il continuait toujours avec les manières les plus civiles du monde, je me crus obligée de le mettre dans un lieu éloigné du bruit : vous savez que ma chambre est au bout du jardin ; je l'y menai, (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  49. Par civilité ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  50. Est-ce que tu ne l'aurais pas fait à ma place, dis, Pierrot ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  51. Sans doute, et j'enragerais qu'un autre fût plus civil que moi. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  52. Voilà du civil qui pourrait bien nous mener au criminel. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  53. Il trouva que ma chambre l'accommodait assez, et me fit entendre qu'il serait ravi d'y rester. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  54. Je lui dis aussitôt que, puisque cet endroit lui plaisait, j'y ferais mettre un lit pour lui à côté du mien. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  55. Par civilité ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  56. Comment l'entendez-vous donc ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  57. Mais comme il est extrêmement honnête, il refusa l'offre que je lui faisais, de peur de m'incommoder, et dit qu'il ne souffrirait point que ma chambre fût embarrassée pour l'amour de lui, et qu'il coucherait plutôt dans l'écurie que de me causer la moindre incommodité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  58. Le pauvre jeune homme ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  59. Cela me fait pitié. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  60. Son honnêteté me fendit le coeur : une fille n'est pas de bois ; et voyant que ma chambre lui plaisait si fort, je lui dis... (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  61. Mais vous allez vous fâcher. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  62. Je lui dis... (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  63. Me promettez-vous que vous ne vous mettrez pas en colère ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  64. Gare la civilité ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  65. Je lui dis qu'il n'avait qu'à se coucher dans mon lit. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  66. Par civilité ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  67. Ma foi, monsieur, vous avez là une soeur bien élevée. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  68. Ma soeur sait vivre ; ce n'est pas là un grand malheur... (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  69. Tu allas coucher dans une autre chambre ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  70. Je n'en fus pas la maîtresse : il ne voulut jamais permettre que je m'incommodasse pour l'amour de lui ; il dit qu'il serait au désespoir de m'avoir découchée, et... (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  71. Que voilà un garçon bien honnête ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  72. Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  73. Il me dit qu'il y avait longtemps qu'il m'aimait, qu'il voulait être mon mari ; et il m'en donna sa promesse, que j'ai encore. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  74. Ah, malheureuse ! (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  75. Faut-il, juste ciel !... (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  76. Allez, monsieur, un bon mariage raccommodera tout cela. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  77. Je ne vois pas qu'il y ait un grand mal de coucher avec son mari. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  78. Il faut tâcher de remédier à tout ceci. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  79. Entrez dans cette hôtellerie-là, et prenez garde de dire que vous me connaissez. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
  80. Ma foi, je n'en saurais revenir : voilà une fille bien civile. (Acte 1, scène 8, PIERROT)
  81. Donner jusqu'à la moitié de son lit à un garçon ; la pauvre enfant ! (Acte 1, scène 8, PIERROT)
  82. La pauvre enfant ! (Acte 1, scène 8, PIERROT)
  83. Parbleu ! (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
  84. Monsieur, je ne puis plus aller ; j'ai les fesses tout écorchées. (Acte 1, scène 9, LE VALET)
  85. La peste soit du voyage ! (Acte 1, scène 9, LE VALET)
  86. On vous envoie solliciter un procès, et vous allez voir l'armée. (Acte 1, scène 9, LE VALET)
  87. C'est que j'ai le coeur martial. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  88. Je crois que monsieur Croquignolet votre père et madame Croquignolet votre mère vont être bien surpris, quand ils verront arriver dans leur boutique monsieur Mathurin Blaise Croquignolet, leur fils l'avocat, qui vient de Flandre. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
  89. Je le crois. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  90. Tous les badauds du quartier vont venir fondre dans votre boutique, pour savoir de vous des nouvelles du combat. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
  91. Cela est assez drôle, da ! (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  92. À un jeune praticien comme moi d'avoir déjà vu une bataille contradictoire, et d'en être revenu sain et entier. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  93. Parbleu, monsieur, vous pouvez aller à toutes les occasions du monde comme à celle-là, je vous suis garant que vous n'y serez jamais blessé. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
  94. Il y faisait pourtant chaud. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  95. Cela est vrai ; mais vous preniez le frais sur le mont Pagnotte, à trois bonnes portées du canon. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
  96. Je n'y allais pas pour m'y faire tuer. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  97. Quelque niais !... (Acte 1, scène 9, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  98. Cela n'aurait pas été honnête à moi d'y mourir, et j'aurais enragé le reste de ma vie si j'étais mort là comme un sot. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  99. Mais, monsieur, gagnons pays, s'il vous plaît ; allons vite chez votre père, visiter son vin de Bourgogne ; car je sens que j'ai besoin de forces. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
  100. On m'a mandé à l'armée que ma grande soeur Toinon avait la petite vérole, et je ne serais pas bien aise d'en être marqué. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  101. C'est, morbleu, bien fait de conserver votre teint ; et il serait fâcheux qu'un jeune homme que le canon a respecté fût exposé au caprice d'une maladie aussi insolente. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
  102. Entrons donc dans la première hôtellerie. (Acte 1, scène 9, LE VALET)
  103. Je crois que voilà notre affaire... (Acte 1, scène 9, LE VALET)
  104. Holà ! (Acte 1, scène 9, LE VALET)
  105. Bonjour, messieurs : que vous plaît-il ? (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  106. Allons, ma fille, une chambre, du feu et grand'chère. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  107. Je m'arrête volontiers où il y a bon vin et jolie servante. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  108. Messieurs, vous allez avoir tout ce qu'il vous faut : on ne manque de rien chez nous. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  109. Allons, ma fille, viens me débotter. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  110. Pardi, monsieur, cherchez vos débotteuses ; ce n'est pas là mon affaire. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  111. Est-ce que tu n'es pas aussi le valet d'écurie ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  112. Monsieur, voilà une dondon qui me paraît assez résolue ; mais il me semble qu'elle vous saboule un peu. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  113. La friponne est, ma foi, jolie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  114. Viens çà, ma fille ; es-tu mariée ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  115. Non, monsieur, Dieu merci ; à moi n'appartient pas tant d'honneur : l'année n'est pas bonne pour les filles ; tous les garçons sont à la guerre. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  116. En voilà pourtant encore un qui n'y est pas. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  117. Si cette friponne-là voulait, nous aurions bientôt conclu l'affaire. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  118. Je sens quelque chose... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  119. là, qui me chatouille... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  120. Voilà un vrai niquedouille. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  121. C'est un Nicodème qui n'a pas le sens commun. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  122. Si tu voulais un peu, pour me délasser de mes exploits guerriers... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  123. J'ai de l'argent, oui. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  124. Me voilà bien chanceuse avec votre argent ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  125. Ce n'a jamais été ça qui m'a tentée : j'aime mieux un homme qui me plaît que tous les trésors du inonde ; et, si vous voulez que je vous parle franchement, j'aimerais mieux votre valet que vous. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  126. La coquine est, ma foi, de bon goût. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  127. Allons, monsieur, retirez-vous ; ce n'est pas là de la viande pour vos oiseaux. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  128. Sais-tu bien, petite scélérate, que je viens de l'armée ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  129. Vous, de l'armée ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  130. Vous voilà plaisamment fagoté, avec votre habit noir ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  131. C'était donc vous qui portiez les billets d'enterrement des Hollandais qu'on y a tués ? (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  132. Comment, morbleu ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  133. Si quelqu'un en doutait, je lui ferais bien voir ce que c'est que Mathurin Croquignolet, volontaire en pied, suivant l'armée. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  134. Et avocat en parlement. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  135. Oli ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  136. Vous êtes un valeureux personnage ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  137. Je crois qu'il ne faudrait encore qu'un Mathurin Croquignolet pour faire fuir tous les poulets de notre basse-cour. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  138. Cette friponne-là n'est pas prévenue de mon mérite... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  139. Je suis pourtant un drôle avec les filles... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  140. Si vous voulez entrer chez nous, voilà la porte ouverte ; sinon, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  141. Je ne saurais la quitter. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  142. Le joli bouchon ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  143. En vertu de quoi, monsieur, s'il vous plaît, prenez-vous des familiarités avec cette fille-là ? (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  144. En vertu que c'est mon plaisir. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  145. C'est votre plaisir ! (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  146. Croyez-moi, mon petit visage botté, ne m'échauffez pas les oreilles ; car je pourrais prendre le mien à telle chose qui vous déplairait fort. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  147. Monsieur, on ne traite pas comme cela un gentilhomme parisien, qui revient de Flandre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  148. Vous, de Flandre ? (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  149. Je veux que le diable m'emporte si nous n'en venons, et du camp de Fleurus. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  150. Cet homme-là ? (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  151. Non, nous n'y étions pas, quand notre général fit signifier un avenir aux ennemis ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  152. Ils ne comparurent pas le dernier juillet, à une heure de relevée, pour plaider sur le champ de bataille ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  153. Voilà un style de guerre tout nouveau. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  154. La cause fut appelée, qui dura plus de huit heures ; mais en vertu de bonnes pièces de canon, dont nous étions porteurs, nous fîmes bien vite déguerpir l'ennemi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  155. Il voulut deux ou trois fois revenir par appel ; mais il fut toujours débouté de son opposition, et condamné en tous les dépens, dommages et intérêts, et aux frais, morbleu ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  156. Voilà, je vous l'avoue, un plaisant récit de combat. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  157. Je vois bien, monsieur, que vous avez vu la bataille dans quelque étude de procureur. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  158. Je vais vous raconter cela bien mieux que mon maître ; car, entre nous, c'est un dadais. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  159. Premièrement, voilà les ennemis, et nous voilà. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  160. Le combat commença par les tambours ; à l'instant nous fîmes avancer nos vivandiers : les ennemis voyant cela, détachèrent cinq escadrons de leurs meilleurs voiliers. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  161. C'était là où nous les attendions ; car aussitôt on lâcha toutes les galères pour enfoncer leur demi-lune... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  162. Après cela, la mousqueterie, pif, paf, Ah ! (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  163. Les brûlots... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  164. les canons... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  165. les trompettes, qui étaient chargées à cartouches ; pan, bedon... don... les... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  166. Je ne saurais vous dire le reste, car la fumée du canon m'empêcha de le voir. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
  167. Voilà qui est le plus joli du monde. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  168. Mais je vous prie, monsieur le vivandier, et vous, mon petit clerc de procureur, de passer votre chemin, et de ne pas regarder derrière vous : m'en tendez-vous ? (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  169. Monsieur, prenez garde à ce que vous faites ; si Vous m'insultez... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  170. Vous aurez affaire à mon valet. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  171. Ma foi, il aura bien affaire à vous ; je ne suis pas obligé de me faire tuer à votre place. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
  172. Allez, mon petit ami, je ne daigne seulement pas vous répondre ; mais si vous jetez seulement les yeux sur cette fille-là, je vous ferai mourir sous le bâton. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
  173. Il s'en va pourtant... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
  174. Que dis-tu à cela ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  175. Je ne lui ai pas mal rivé son clou. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
  176. Voilà ce que c'est que d'avoir été à l'armée. (Acte 1, scène 12, LE-VALET)
  177. Hé bien, infidèle ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  178. Suis-je Isabelle que tu as trahie, que tu as obligée de quitter sa patrie pour venir te reprocher ton inconstance, et se déguiser en servante ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  179. Isabelle n'est pas capable d'un pareil emportement, ni de se jeter à la tête de tout venant, comme moi-même je vous ai vue faire. (Acte 2, scène 1, CINTHIO)
  180. Quel diable de bruit fait-on ici ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  181. On dirait que le diable emporte la maison. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  182. Il me semble, monsieur, que vous pressez de près ma servante. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  183. Croyez-vous donc que l'on soit obligé de vous tenir hôtellerie de filles ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  184. Voilà un hôte bien rébarbatif ; je vois bien que cet homme-ci ne parle d'ordinaire qu'à des chevaux. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  185. Monsieur, c'est un petit différend que j'avais avec Claudine ; je lui demandais quelque ustensile dont j'avais besoin. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  186. Je vous prie de croire que ce n'est pas un ustensile... (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  187. Quand vous voudrez tenir hôtellerie, faites provision de servantes qui considèrent les gens de qualité. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  188. D'où vient que monsieur se plaint de vous ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  189. Ne vous ai-je pas dit qu'une servante d'hôtellerie doit être douce et avenante aux étrangers ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  190. Elle ne l'est que trop. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  191. Elle ne l'est que trop ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  192. Voyez-vous la carogne, comme elle est brave ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  193. Je ne l'avais prise que pour servir à la cuisine ; mais je vois bien que la friponne ne s'en tient pas là. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  194. Est-ce que vous voulez que j'aille toute nue ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  195. Oui, je le veux. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  196. Une fille ne gagne pas tant d'argent à ne faire que des lits dans une hôtellerie. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  197. Il faut se tirer d'affaire. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  198. Ce beau monsieur-là est bien plaisant d'amener des filles dans notre hôtellerie pour le servir, et emporter tous nos profits ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  199. Est-ce qu'il y a un peu de gravelure à son fait ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  200. Il dit que c'est sa soeur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  201. Oui, voilà encore une belle parenté ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  202. Il ne passe point de monsieur dans l'hôtellerie dont je ne puisse bien être de même la soeur, si je voulais m'en donner la peine. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  203. Oh bien, monsieur, je ne veux point souffrir qu'une autre prenne ma place. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  204. Claudine a raison, monsieur, cela ne se fait point : quand il y a une servante dans une hôtellerie, on ne doit se servir que d'elle ; et d'ailleurs Claudine est très habile in utroque, c'est-à-dire qu'elle fait aussi bien une chambre qu'un ragoût. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  205. Je conviens, monsieur, qu'elle sait parfaitement bien son métier de fille ; mais c'est une petite imprudente, qui sert au premier venu ce qu'elle ne devrait servir qu'à moi seul. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  206. N'ai-je pas lieu de me plaindre ? (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  207. Assurément, elle a tort. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  208. Je vous dirai cependant, monsieur, qu'on est ici fort exact à donner aux compagnies ce qu'elles demandent. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  209. Tout à l'heure encore, je n'ai pas voulu donner au coche un chat de garenne que le messager avait retenu. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  210. D'où vient donc, coquine, que vous faites de ces impertinences-là ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  211. Dites monsieur, que vous n'avez pas voulu vous contenter de ce que vous aviez choisi vous-même, et que l'appétit vous est venu en mangeant. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  212. Pardi, monsieur, si vous êtes si fantasque, il n'y a pas moyen de vous contenter. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  213. Voyez, je vous prie, si ce n'est pas assez pour le repas d'un homme seul je lui présente une jeune poularde, tendre, grasse jusqu'au bout des ongles, comme moi ; monsieur n'est pas content ; il en veut encore une autre. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  214. Diable ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  215. Monsieur, comme vous y allez ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  216. Il ne faudrait encore qu'un homme comme vous pour mettre toute une rôtisserie à feu et à sang. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  217. Ne la croyez pas. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  218. Je me serais fort bien contenté de la poularde ; je ne suis pas si grand mangeur : mais je sais qu'on la présente à tout venant ; on l'a déjà servie sur vingt tables différentes, et je ne suis pas homme à m'accommoder du reste de toute la terre. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  219. Parbleu, monsieur, prenez garde s'il vous plaît à ce que vous dites ; je ne m'entends point à ce tripotage-là, et l'on ne sert chez moi que des viandes neuves. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  220. Parlez, a-t-on jamais vu manger ici la même poularde deux fois ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  221. Ne voyez-vous pas bien que monsieur ne sait ce qu'il dit ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  222. Jamais personne n'y avait touché ; c'était une volaille délicate que j'avais pris soin d'élever, et que je nourrissais à la brochette avec autant de plaisir que si c'eût été moi-même ; elle faisait envie de manger à tous ceux qui la voyaient, et cependant je ne la gardais qu'à monsieur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  223. Allez, cela est bien vilain de reconnaître si mal les soins que l'on prend pour vous. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  224. C'est peut-être que vous n'aimez pas la viande bardée ; une autre fois on vous la fera larder. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  225. Bardé, lardé, cela m'est indifférent : quand les choses sont bonnes, je les trouve telles ; je ne m'y laisse point attraper. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
  226. Il faudrait, pour satisfaire le goût de monsieur, lui servir quelque vieille volaille racornie, quelque doyenne de basse-cour. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  227. Ce serait là le moyen de gagner ses bonnes grâces. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  228. Parbleu, monsieur, si vous aimez la viande coriace, nous vous en donnerons tout votre soûl. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  229. J'ai une oie qui me sert depuis trois mois à faire mes soupes ; vous en aurez la fleur. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  230. Il n'y a point encore eu de postillon assez hardi pour mettre la dent dessus. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  231. Voilà justement l'affaire de monsieur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  232. Allons, taisez-vous ; que je ne vous entende pas souffler ; rentrez là-dedans. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  233. Je vois bien que monsieur ne se connaît pas mieux en servantes qu'en poulardes : on vous mettra une aile de boeuf sur le gril. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  234. Rien n'est plus vrai que ce que je vous dis. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  235. Ce gentilhomme, appelé Cinthio, qui vous aimait, qui vous jurait un amour éternel, m'en a dit tout autant ; et sans la connaissance que vous me donnez de son infidélité, je ne sais si dans la suite il ne m'aurait pas un peu écorné le coeur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  236. Est-il possible, mademoiselle, que tant d'amour soit suivi de tant de perfidie ? (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  237. Non, je ne croirai jamais que les hommes soient infidèles jusqu'à ce point-là. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  238. Les hommes ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  239. C'est bien la plus maudite engeance !... (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  240. Je ne sais qu'un secret pour n'en être point trompée ; c'est de les tromper les premiers. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  241. Le perfide ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  242. Il fut obligé de me quitter pour un duel, où il tua son ennemi : l'amour me fit voler sur ses pas ; je suis venue à Paris ; je me suis déguisée sous l'habit d'une servante ; et sous le nom de Claudine, je suis venue demeurer dans cette hôtellerie, où je l'ai revu avec plaisir, dans le temps que je devais l'oublier pour toujours ; mais, hélas ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  243. Le moyen, quand on a le coeur sincère et qu'on n'est pas née scélérate ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  244. Il faut le devenir ; on ne fait rien en amour autrement ; et la vertu la plus nécessaire à une femme, dans le siècle où nous sommes, c'est un peu d'inconstance, assaisonnée quelquefois de perfidie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  245. D'où vient donc, mademoiselle, qu'avec toutes vos connaissances, vous vous êtes laissé attraper comme une novice ? (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  246. Car il me paraît, dans votre histoire, que vous avez été un peu maltraitée. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  247. J'avoue que je n'en ai pas été quitte à meilleur marché que vous ; mais je ne savais pas ce que je sais, et avec le temps je me rendrai encore plus connaisseuse. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  248. C'est-à-dire, mademoiselle, que vous ne prétendez pas en demeurer là, et que vous ne voulez pas être fille à une aventure. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  249. J'ai quitté Rome, comme vous, pour suivre un amant infidèle appelé Octave. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  250. Cinthio est venu à la traverse pour prendre parti sous mes étendards ; et, si vous ne me l'aviez fait connaître pour un déserteur de profession, je ne sais si je ne l'aurais pas enrôlé. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  251. En temps de guerre on prend ce que l'on trouve. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  252. Quel bonheur, mademoiselle, de pouvoir changer si facilement ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  253. Et que je serais contente si, pour me venger de mon infidèle, je le pouvais haïr autant qu'il le mérite ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  254. Ne vous embarrassez point de votre vengeance ; remettez seulement vos intérêts entre les mains d'une coquette de ce pays-ci, dont il sera amoureux ; je vous promets qu'elle le fera aller bon train. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  255. Si une femme l'aimait une fois, elle l'aimerait toujours ; et puis on n'est peut-être pas sujette au changement en France. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  256. L'on n'a garde ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  257. Vous ne savez donc pas que Paris est la boutique de la légèreté ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  258. Il ne vient point d'étranger qui n'en emporte sa provision. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  259. Je vous dis que c'est le magasin de toute l'inconstance qui se débite en Europe. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  260. Est-il possible ? (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  261. Je ne l'aurais jamais cru. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  262. las ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  263. Quand un Français dit qu'il vous aime, il vous le dit d'une manière si tendre et si passionnée, qu'il semble que son amour doive durer pour le moins vingt ans après sa mort. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  264. Les femmes seraient trop heureuses si leur tendresse durait seulement vingt jours. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  265. La variété de leurs modes ne marque-t-elle pas l'inconstance de leur humeur ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  266. Aujourd'hui ils portent des perruques qui leur pendent jusqu'aux genoux, demain ils en auront d'autres qui ne leur passeront pas les oreilles ; ils sont quelquefois habillés le plus simplement du monde, deux jours après il faut les chercher dans leurs dentelles et leurs rubans ; tantôt ils sont serrés dans leurs habits et empaquetés comme des momies, et quelquefois une pièce de drap ne suffit pas pour leur faire une manche d'été : enfin, tout est girouette dans un Français, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  267. Cela peut être vrai pour l'ajustement et la manière de s'habiller ; mais pour le coeur, je ne les crois point si sujets au changement. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  268. Vous avez raison ; ce sont des miroirs de fidélité. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  269. Voulez-vous que je vous représente un Français qui veut surprendre la tendresse d'une jeune personne ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  270. Premièrement, je vous avertis que la braise n'est pas plus chaude. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  271. Les dieux ont-ils jamais rien fait d'aussi parfait que vous ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  272. Non, mon amour ne peut aller plus loin, et je suis au désespoir de n'avoir que des termes ordinaires pour vous l'exprimer. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  273. Voulez-vous que j'expire à vos pieds ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  274. Il faut donc mourir, puisque votre cruauté l'ordonne ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  275. Là-dessus, on pleure, on laisse échapper un gros soupir, on se donne de la tête contre un coin de la cheminée : il n'en faut pas davantage ; voilà une femme dans la nasse. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  276. Mais vraiment, je le crois bien ; un homme qui s'explique de la sorte est fort aimable. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  277. Le moyen de résister à ces gros soupirs-là ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  278. J'avoue qu'il ne m'en faudrait pas beaucoup d'un pareil style pour me persuader. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  279. Je sens que j'ai le coeur français. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  280. Voilà qui est le plus joli du monde ; mais regardons le revers de la médaille. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  281. Je m'en vais vous faire voir un Français sur son retour de tendresse, c'est-à-dire huit jours après la déclaration. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  282. Ma foi, madame, je suis bien las de vos manières ; je ne viens pas chez vous que je n'aie quelque sujet de chagrin. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  283. Parbleu, madame, on a ses affaires. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  284. Est-ce là la tendresse que vous m'aviez jurée ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  285. Mais, madame, cela ne peut pas toujours durer. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  286. Vous m'aviez tant fait de serments que votre passion serait éternelle ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  287. Madame, je le croyais. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  288. Infidèle ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  289. Madame, point d'injures : vous pouvez mettre écriteau à votre porte ; prendra le bail de votre coeur qui voudra ; adieu... (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  290. Voilà mon Français parti. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  291. Mais vraiment, mademoiselle, si cela est comme vous voulez me le faire entendre, un Français pour une femme n'est pas une meilleure pratique qu'un Italien. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  292. Pour moi, infidèle pour infidèle, j'aime autant Octave qu'un autre. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  293. Adieu, mademoiselle ; je vous promets que je n'entreprendrai rien sur le coeur de votre amant, et qu'à mon égard vous n'aurez point sujet de crier au voleur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  294. Un coeur est pourtant un larcin dont les femmes aujourd'hui ne se font pas grand scrupule. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  295. Viens çà, Pierrot ; je vais à une grande expédition ; je te laisse maître en ma place : prends bien garde à la maison, et surtout qu'il ne se passe rien autour de nos filles. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  296. Mordi, laissez-moi faire ; si elles me trompent, elles seront bien fines. (Acte 2, scène 4, PIERROT)
  297. C'est pourtant un maudit bétail à gouverner ; c'est du naturel des anguilles, cela frétille toujours. (Acte 2, scène 5, PIERROT)
  298. Il faut appeler Claudine, et lui faire une petite exaltation. (Acte 2, scène 5, PIERROT)
  299. Claudine ! (Acte 2, scène 5, PIERROT)
  300. Regarde-moi, Claudine... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  301. L'honneur est un joyau ; mais un joyau qui se gâte quand on le laisse exposé à l'air. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  302. Une fille est comme une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie ; elle perd sa vertu si elle n'est bien bouchée : c'est ce qui fait qu'un grand philosophe dit qu'il faut qu'une femme demeure enfermée dans son logis. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  303. Il n'a pas parlé des filles ; car elles étaient fort clairsemées dans son temps, aussi bien que dans celui-ci. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  304. Que veux-tu donc dire, avec tout ton galimatias ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  305. Me voilà vraiment dans de bonnes mains ! (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  306. Je suis à votre égard ce que la bride est à un cheval, un bâton à un aveugle, un gouvernail à un vaisseau : je suis la bride, et vous êtes le cheval ; je suis le bâton, vous êtes l'aveugle ; vous êtes le vaisseau, et moi le gouvernail : mais un gouvernail avec lequel j'empêcherai que vous n'alliez donner contre les rochers des garçons ; car ce monde est une mer, et les vents soufflent dans cette eau qui bouillonne... ce qui fait que la raison dans... cette mer... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  307. Voilà un homme qui se noie. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  308. Que la raison, dis-je, la... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  309. Enfin, Arlequin m'a laissé dans la maison pour vous garder. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  310. Je te suis trop obligée ; je t'assure que je me garderai bien moi-même. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  311. Nenni pas, s'il vous plaît ; je ne me fie plus aux filles ; j'y ai été attrapé. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  312. Est-ce que tu entretiens commerce avec des filles ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  313. Quand on est fait d'une certaine manière, on en a à revendre de cette marchandise-là. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  314. Une petite carogne me pria de lui donner un baiser. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  315. Moi, il ne faut pas me le dire deux fois : 0je ne fus ni fou ni étourdi ; je m'approchai ; elle me donna un grand soufflet : depuis ce temps-là, j'ai bien juré que je n'en baiserais plus. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  316. Crois-moi, ne te joue point aux filles ; il n'y a rien à gagner. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  317. Si ce n'est quelque bon soufflet à la rencontre. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  318. Allons, point tant de raisonnements ; rentrez, et marchez devant moi. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
  319. Perdez cela de vue, autant de gobé. (Acte 2, scène 7, PIERROT)
  320. L'Espérance, Brise-Fer, Poudre-à-Canon, l'Effroi-des-Poulets ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  321. Que vous dit le coeur ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  322. Y a-t-il longtemps que vous n'avez mangé de chair humaine ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  323. Voilà, mordi ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  324. Ce drôle-là a tué plus de poulets à lui seul que toute ma compagnie ensemble. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  325. Holà ! (Acte 3, scène 1, PASQUARIEL)
  326. Holà ! (Acte 3, scène 1, PASQUARIEL)
  327. En voilà assez d'échinés. (Acte 3, scène 1, PASQUARIEL)
  328. Il ne faut pas laisser refroidir cette ardeur-là : allons chercher Cinthio. (Acte 3, scène 1, PASQUARIEL)
  329. Qui est cet homme-là ? (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  330. Il me semble qu'il a assez l'encolure d'un dénicheur de filles. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  331. Ne vous appelez-vous pas Cinthio ? (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  332. Comment, ventrebleu ! (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  333. Si vous étiez Cinthio, ou que vous fussiez seulement cousin, petit-cousin, arrière-petit-cousin de Cinthio, par la ventrebleu ! (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  334. Je veux que le diable m'emporte, vous verriez beau jeu. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  335. Assurément, je le suis. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  336. C'est un drôle qui va de fille en fille avec une promesse de mariage circulaire. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  337. Parbleu, si je vous rencontre, mon petit ami, vous tiendrez la parole que vous avez donnée à ma soeur, ou vous aurez les étrivières de ma façon. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  338. Cela est bien scélérat de tromper comme cela les filles. (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
  339. Par la tête ! (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  340. Par la mort ! (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  341. Je voudrais le tenir pour cent pistoles. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  342. Touchez là, monsieur ; je veux vous faire gagner plus de cinquante louis aujourd'hui : donnez-m'en trente, je vous dirai où est Cinthio ; et, afin de ne pas vous tenir plus longtemps en suspens, c'est moi. (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
  343. Vous ne voulez donc pas, monsieur, épouser ma soeur ? (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  344. Sommes-nous dans un siècle à épouser ? (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
  345. Parbleu, nous verrons : vous la prendrez, quand je devrais vous la faire avaler dans une médecine. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  346. Laissez-moi faire seulement. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  347. Je me moque de vos menaces ; et pour vous faire voir que je ne vous crains, ni vous ni vos spadassins, je vais vous attendre dans cette hôtellerie-là. (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
  348. Qu'on me suive cet homme-là, et qu'on me le garde à vue. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  349. Voilà, mordi ! (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  350. Comme il faut sortir vigoureusement d'une affaire. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  351. Moi l'être un étrangir qui cherchir à logir dans sti ville. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  352. Sti ville, monsir, l'être à vous bien obligir. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  353. Ma foi, voilà un croustilleux corps. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  354. Enseignir moi, s'il plaît à monsir, où être un logiment pour mon chevau et pour mon personne. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  355. C'est une hôtellerie que vous cherchez, n'est-ce pas, monsieur ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  356. Oui, monsir, l'être une hôtellerie. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  357. Tenez, monsieur, en voilà une où vous serez parfaitement bien ; il y a de bon vin, et vous y trouverez aussi de jolies filles ; et voilà ce que vous demandez ; j'entends à demi-mot. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  358. Moi demandre excuse à monsir, si ne parlir pas bon français ; mais mon pensir l'être beaucoup plus meilleur que mon parlemente. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  359. Allez, monsieur, vous ne l'écorchez pas mal. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  360. Croyez-moi, monsieur, allez vous reposer dans cette hôtellerie-là : car un homme qui n'a qu'une jambe doit être une fois plus las qu'un autre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  361. Il faut que je sache un peu qui est cet étranger qui va loger chez moi. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  362. Venez çà, monsieur ; ne peut-on pas savoir de quel pays vous êtes, et le sujet qui vous amène en cette ville ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  363. Moi l'être un gentilhomme hollandais de Hollande, qui vient dans sti ville pour affaire de grand importement. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  364. Vous verrez que c'est un de ces sots qui se sont laissé prendre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  365. Moi avoir toujours fait mon service sur la mer, et j'ai commandir un vaisseau de guerre des États dans le combat naval. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  366. Comment, diable, monsieur ! (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  367. Moi venir expressément de mon pays, de la part des États, pour demandir à la cour qu'on me rendre mon vaisseau, que sti tiaple de Français avoir fait griller comme du poudin. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  368. Vous avez raison ; voilà de méchants diables que ces Français ! (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  369. Il fallait crier au feu ; quelqu'un serait venu à votre secours. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  370. N'être pas là tout, monsii. ; moi avoir encore perdu mon jambe, qui sti enragés m'ont emporté dans la bataille. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  371. Si vous avez perdu votre jambe, ce n'est pas ma faute ; je vous assure, monsieur, que je ne l'ai point trouvée. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  372. Moi redemandir mon membre à la cour. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  373. Ma foi, monsieur, si vous voulez que je vous parle sincèrement, je ne crois pas qu'on vous rende votre jambe. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  374. S'il fallait, à la cour, que l'on rendît à vos confrères les Hollandais tous les membres que les Français leur ont emportés cette année, il n'y aurait plus ni bras ni jambes en France. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  375. Moi, n'avoir plus ni jambe, ni vaisseau. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  376. Je vous conseille, monsieur, d'aller servir aux Invalides. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  377. À ce que je vois, monsieur le Hollandais, vous avez été un peu démâté, hé, hé, lié... (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  378. Moi ne rire point, monsir ; moi l'être un gentilhomme. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
  379. Je vous renverrai à Fleurus. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  380. Allons, dépêchons-nous vite ; tire ton écritoire, ferme la porte, chasse les chiens, prends une chaise, mouche ton nez, laisse de la marge, écris gros. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  381. Monsieur, faisons vite, s'il vous plaît ; j'ai un cours de ventre, comme vous savez, qui ne me permet pas d'être longtemps en place. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  382. Comment vous appelez-vous ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  383. Dites-moi votre nom, surnom, qualité, patrie, rue, paroisse, logis, appartement. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  384. Y a-t-il longtemps que vous y êtes ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  385. Où allez-vous ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  386. J'ai l'épaule cassée. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  387. Voilà un clerc estropié. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  388. Quel diable d'ignorant ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  389. Et vous, mon petit gentillâtre, vous ne voulez donc pas répondre ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  390. Écrivez qu'il n'a rien dit. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  391. Comment voulez-vous, monsieur, que... (Acte 3, scène 5, CINTHIO)
  392. Vous croyez donc, mon ami, que j'ai le loisir d'entendre toutes vos sottises ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  393. Et cinq ou six demoiselles à faire déménager ? (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  394. Monsieur, je m'appelle Cinthio ; je loge chez Arlequin. (Acte 3, scène 5, CINTHIO)
  395. Je le connais ; c'est un fripon. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  396. Songe à ce que tu fais, animal ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  397. Connaissez-vous cette soi-disant fille-là ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  398. Et vous, la belle aux yeux escarbillards, connaissez-vous ce pèlerin-ci ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  399. las, monsieur ! (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  400. Je ne le connais que trop ; c'est un ingrat qui m'a trompée avec une promesse de mariage. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  401. Voilà qui est bien noir ! (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  402. Si toutes les filles d'aujourd'hui avoient autant de maris que de promesses de mariage, elles en auraient assez pour en changer par saison. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  403. Qu'on aille dire à la chaîne qu'elle ne parte pas encore ; j'ai ici de quoi l'augmenter. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  404. Mais cela est-il bien vrai ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  405. Tenez, monsieur, la voilà ; lisez. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
  406. Me voilà bien embarrassé ; j'ai depuis deux jours un rhumatisme sur l'oreille, qui fait que je ne vois goutte. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  407. Monsieur, la chaîne ne partira pas que vous n'y soyez. (Acte 3, scène 6, LE-GARDE)
  408. Tenez, lisez. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  409. Lisez donc ; je vous cède mes droits de magistrature. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  410. Lequel a déclaré ne savoir ni lire, ni écrire, attendu sa qualité de juge. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
  411. En voilà assez. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  412. Que dites-vous à cela, monsieur le fripon ? (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  413. Je dis, monsieur, que l'on ne traite point de la sorte un homme de ma qualité. (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
  414. Mon petit compagnon, vous voulez faire le plaisant ! (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  415. Nous allons voir si vous avez bon air à danser au bout d'une ficelle. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  416. Non, monsieur le Commissaire, il n'y a point de supplice assez cruel pour punir sa perfidie. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  417. À quoi le désespoir ne m'a-t-il pas réduite ? (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  418. J'ai quitté mes parents pour le suivre ; je me suis exposée à mille hasards ; car vous savez les risques que court une fille toute seule. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  419. Elle en court encore plus quand elle est avec quelqu'un. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  420. Je me suis mise servante dans l'auberge d'Arlequin, où j'ai caché mon nom sous celui de Claudine. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  421. Il est venu loger dans cette hôtellerie, pour son malheur et pour le mien ; car, enfin, il est bien rude de voir pendre ce que l'on a si tendrement aimé... (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  422. Tu me le payeras, coquin, de faire pleurer mon secrétaire. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  423. Que la corde soit bien grosse ; voilà un fripon qui a la vie dure. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  424. J'avoue ma faute ; mais, monsieur le Commissaire, il faut pardonner à l'amour. (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
  425. Je me servirai de cet argent-là pour vous faire une pompe funèbre. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  426. Mais, monsieur le Commissaire, un peu de quartier ; je suis prêt à l'épouser. (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
  427. Il a raison ; il vaut encore mieux être marié que pendu. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
  428. T'épouser, après toutes tes infidélités ! (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  429. Je renonce à ta tendresse ; je ne veux point d'un coeur aussi corrompu que le tien. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  430. De grâce, mademoiselle, que l'amour vous fasse oublier un crime que l'amour même a fait commettre ! (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
  431. Écoutez, mademoiselle ; quand il sera sec, vous n'en serez pas plus grasse ; vous l'êtes assez. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN, PIERROT)
  432. Pourvu qu'il paye grassement mes écritures, je vous conseille de lui pardonner ; il est assez puni d'avoir une femme. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
  433. Je devrais vous haïr, et je sens que je ne le puis. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  434. Vous voilà donc bons amis ! (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  435. Présentement que l'affaire est toisée, il est bon de vous dire que le commissaire et le clerc sont deux fripons qui ont pris cet habit-là pour vous faire marier ensemble. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  436. Cela est vrai. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
  437. Ma foi, voilà une procédure qui m'a donné bien de la peine ! (Acte 3, scène 6, PIERROT)
  438. Monsieur, en faveur de cette noce-là il faut se divertir. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  439. Allons, qu'on fasse venir les violons, et qu'on appelle toute l'auberge. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  440. Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.1 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
  441. Ah, ah, ah ! Qu'il est doux d'aimer ! v.2 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
  442. Pour l'hymen qu'on destine, v.3 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  443. Morbleu ! Vive Claudine ! v.6 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  444. On verra la coquine v.8 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  445. Donner un fils de sa façon. v.9 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  446. Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.10 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
  447. Ah, ah, ah ! Qu'il est doux d'aimer ! v.11 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
  448. Une fille a beau feindre, v.12 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  449. L'hymen est charmant ; v.13 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  450. Elle a beau se contraindre, v.14 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  451. Il lui faut un amant ; v.15 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  452. Que l'âge de quinze ans. v.17 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  453. Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.18 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
  454. Ah, ah, ah ! Qu'il est doux d'aimer ! v.19 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
  455. Las d'un choix, v.21 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN, MEZZETIN, PASQUARIEL)
  456. Mais l'on n'est pas de bois, v.23 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN, MEZZETIN, PASQUARIEL)
  457. Et l'on fait quelquefois v.24 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN, MEZZETIN, PASQUARIEL)
  458. Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.26 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
  459. Ah, ah, ah ! Qu'il est doux d'aimer ! v.27 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)

LE BAL (1696)

  1. Me voici dans Charonne, et voilà le logis v.1 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. l'amour nous conduit : gardons d'être surpris, v.2 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. Il fait, ma foi, bien chaud, j'ai bien eu de la peine, v.3 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Je suis venu sans boire. Ouf ! Je suis hors d'haleine. v.4 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  5. Je risque dans ce lieu bien plus qu'au cabaret. v.5 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Monsieur Géronte a l'air d'un petit indiscret ; v.6 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  7. S'il me voit, ce vieillard m'éconduira peut-être v.7 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  8. Fort incivilement. D'ailleurs aussi mon maître v.8 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  9. Est un autre brutal qui n'entend point raison, v.9 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  10. Et veut être introduit ce soir dans la maison. v.10 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  11. Entre ces deux écueils, je le donne au plus sage v.11 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  12. À pouvoir se sauver ici de quelque orage. v.12 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  13. Qu'on est fou ! Pour un autre aller risquer son dos ! v.13 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  14. Ah ! Qu'un grand philosophe a dit bien à propos v.14 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  15. Qu'un bon valet était une pièce bien rare ! v.15 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  16. On dit que pour la noce ici tout se prépare. v.16 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  17. Je veux, en tapinois, faire la guerre à l'oeil. v.17 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  18. Déjà la nuit commence à s'habiller de deuil. v.18 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  19. Lisette dans ces lieux m'a promis de se rendre v.19 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  20. Pour savoir quel parti mon maître pourra prendre. v.20 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  21. Mais j'entrevois quelqu'un. v.21 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  22. Monsieur, voilà le rôt. v.21 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
  23. Monsieur, voilà le vin. v.22 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
  24. Ils me prennent sans doute ici pour l'économe : v.23 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  25. Profitons de l'erreur, faisons le majordome. v.24 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  26. Voilà douze poulets à la pâte nourris ; v.25 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
  27. Autant de pigeons gras, dont les culs sont farcis ; v.26 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
  28. Poules de Caux, pluviers, une demi-douzaine v.27 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
  29. De râles de genêt, six lapins de garenne ; v.28 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
  30. Le tout est couronné de soixante ortolans ; v.30 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
  31. Et des perdrix, morbleu ! D'un fumet admirable. v.31 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
  32. Sentez plutôt. Quel baume ! v.32 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
  33. Oui, je me donne au diable ; v.32 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  34. Ce gibier est charmant ; et je le garantis v.33 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  35. Bourgeois, et né natif en plaine Saint-Denis. v.34 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  36. Oh ! Je connais vos tours. Qu'il vous souvienne v.35 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  37. Qu'un jour, étant chez vous, par malheur la garenne v.36 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  38. S'armer habilement de broches, de bâtons, v.38 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  39. Et qu'ils eurent grand-peine, avec cet air si brave, v.39 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  40. Et dans votre grenier, tous les lapins fuyards, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  41. Qu'on voyait dans la rue abondamment épars. v.42 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  42. Je ne mérite pas, monsieur, un tel reproche. v.43 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
  43. Donnez-moi deux perdrix : allez coucher en broche, v.44 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  44. Et souvenez-vous bien, vous et vos galopins, v.45 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  45. De mieux, à l'avenir, enfermer vos lapins. v.46 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  46. Entrez. Pour vous, monsieur, qui portez la vendange, v.47 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  47. Vous ne valez pas mieux ; on ne perd rien au change. v.48 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  48. C'est là tout mon vin ? v.49 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  49. Il faut être en ce monde, ou marchand, ou larron. v.50 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
  50. On est bien tous les deux. Voyons. Sans vous déplaire, v.51 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  51. Cette bouteille-ci me parait bien légère, v.52 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  52. Vous êtes un fripon, un scélérat. v.53 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  53. Un arabe, un voleur. v.54 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  54. Sans parler de la colle, v.55 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  55. Ni des ingrédients dont votre art nous désole, v.56 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  56. Je vous y tiens : voilà, monsieur le gargotier, v.57 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  57. Des bouteilles qui sont faites d'un triple osier. v.58 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  58. Ah, monsieur le pendard ! v.59 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  59. Le marchand.... v.60 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
  60. Se peut-il volerie aussi haute ? v.60 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  61. De l'or et des grandeurs, je n'en demande pas : v.61 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  62. Juste ciel ! Seulement fais qu'avant mon trépas v.62 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  63. Ornant superbement trois bois patibulaires, v.64 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  64. Pour prix de leurs larcins, en public élevés, v.65 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  65. Danser la sarabande à deux pieds des pavés ! v.66 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  66. Voilà les voeux ardents que fait pour votre avance v.67 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  67. Le plus sincère ami que vous ayez en France. v.68 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  68. Adieu.... Laissez-m'en deux, comme un échantillon, v.69 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  69. Je l'ai fait à dessein. Hippocrate commande, v.72 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  70. Et dit en quelque endroit que, pour se bien porter, v.73 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  71. Il se faut quelquefois dérober un souper. v.74 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  72. Si toute cette troupe, et celui qui l'envoie, v.75 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  73. Etait au fond de l'eau, que j'en aurais de joie ! v.76 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  74. Voilà la noce en branle. v.77 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  75. Ah, Merlin ! Te voilà v.77 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  76. La bouteille à la main ! Que diantre fais-tu là ? v.78 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  77. Tout est perdu, Merlin ; Léonor se marie. v.80 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  78. De Falaise à Paris vient par le messager : v.82 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  79. Il arrive aujourd'hui ; et, pour lui faire fête, v.83 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  80. Hors ma maîtresse et moi, tout le monde s'apprête. v.84 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  81. Pour faire un plein régal, v.85 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  82. Ce soir, avant la noce, on donne ici le bal. v.86 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  83. On donne ici le bal ? L'affaire est donc finie ? v.87 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  84. Morbleu ! J'entre en furie, v.88 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  85. Doit tomber sous la main d'un maudit Bas-normand, v.90 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  86. Et de Falaise encor. Dis-moi : monsieur Géronte, v.91 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  87. Père de Léonor, ne meurt-il point de honte ? v.92 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  88. Ce Normand a, dit-il, plus de cent mille écus ; v.93 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  89. Elle se désespère, v.95 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  90. S'arrache les cheveux. v.96 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  91. Autant en fait Valère. v.96 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  92. À table, aux Entonnoirs, dans un grand embarras, v.97 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  93. Le pauvre diable attend sa vie ou son trépas. v.98 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  94. Il peut donc maintenant, puisque l'affaire est faite, v.99 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  95. Mourir quand il voudra. v.100 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  96. Quoi ! Ma pauvre Lisette, v.100 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  97. Laisserons-nous crever un pauvre agonisant ? v.101 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  98. N'as-tu point de remède à ce mal si pressant ? v.102 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  99. Quelque élixir heureux, quelque once d'émétique ? v.103 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  100. J'ai fait le diable à quatre. v.105 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  101. Et j'ai fait le dragon, v.105 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  102. À qui j'ai fait le bec, et qui, ce soir, s'engage v.107 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  103. Et quel est ce Gascon que tu mets dans l'emploi ? v.109 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  104. Comme moi, des fripons ! Fijac seul me ressemble. v.111 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  105. C'est lui. v.112 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  106. Je le verrai, nous agirons ensemble. v.112 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  107. Si Valère pouvait seulement se montrer... v.113 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  108. Bon ! Cela ne se peut. Comment pouvoir entrer ? v.114 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  109. Tout le monde au logis vous connaît l'un et l'autre. v.115 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  110. Ne sais-tu pas encor quelle adresse est la nôtre ? v.116 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  111. On me l'a dit ainsi. v.118 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  112. Aide-nous seulement. v.119 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  113. Mon maître, plus heureux, épouse incognito, v.121 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  114. Depuis que mon mari, par grâce singulière, v.123 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  115. D'un surtout de sapin, que l'on appelle bière, v.124 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  116. Dont on sort rarement, a voulu se munir, v.125 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  117. J'ai fait voeu d'être veuve, et je le veux tenir. v.126 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  118. Oui-da, l'état de veuve est une douce chose : v.127 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  119. On a plusieurs amants, sans que personne en glose ; v.128 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  120. Et l'on fait justement, du soir jusqu'au matin, v.129 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  121. Comme ces fins gourmets qui vont goûter le vin. v.130 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  122. On laisse celui-ci de peur qu'il ne se gâte ; v.132 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  123. On ne veut pas de l'un, parce qu'il est trop vert, v.133 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  124. Celui-ci trop paillet, cet autre trop couvert ; v.134 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  125. D'un tel vin la couleur est malade et bizarre ; v.135 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  126. Cet autre, dans le chaud, peut tourner à la barre ; v.136 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  127. L'un est trop plat au goût, l'autre trop pétillant ; v.137 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  128. Et voilà justement comme fait une veuve. v.140 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  129. Deux amants comme il faut, que cinquante maris. v.142 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  130. Un époux est un vin difficile à revendre ; v.143 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  131. On peut en essayer, niais il n'en faut point prendre. v.144 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  132. Si tu voulais de moi faire un petit essai, v.145 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  133. J'ai du montant de reste, et le vin assez gai. v.146 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  134. Mais je m'arrête trop, et je laisse mon maître v.147 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  135. Se distiller en pleurs, et s'enivrer peut-être. v.148 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  136. Si Lisette est pour nous, nous sommes assez forts. v.150 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  137. Je veux à les servir m'employer tout entière : v.151 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  138. Ce monsieur Bas-normand me choque la visière. v.152 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  139. De la joie ! Ah, Lisette ! À la fin, dans la cour, v.153 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
  140. Au diantre la bégueule, v.155 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  141. Avec son Sotencour : voyez comme elle gueule ! v.156 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  142. Je l'ai vu de mes yeux descendre de cheval : v.157 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
  143. Il amène un cousin, un grand original, v.158 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
  144. Qu'on avait mis en croupe ainsi qu'une valise. v.159 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
  145. Mais les voici tous deux. v.160 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
  146. L'affaire est dans sa crise. v.160 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  147. Qui cachez à mes yeux le plus beau des objets, v.162 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  148. Qui, dans vos noirs détours, recélez Léonore, v.163 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  149. Faites de votre pis, cachez-la mieux encore : v.164 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  150. Mais bientôt, malgré vous, je verrai ses appas v.165 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  151. Je verrai son nez... son... Mais j'aperçois Lisette. v.167 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  152. Maîtresse subalterne, adorable soubrette, v.168 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  153. Tu me vois en ces lieux, en propre original, v.169 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  154. Pour serrer le doux noeud du lien conjugal. v.170 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  155. Le bourreau t'en fasse un qui te serre la gorge, v.171 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  156. Maudit provincial ! v.172 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  157. De plaisir je regorge, v.172 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  158. En songeant... Ah, cousin ! Qu'elle a le nez joli, v.173 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  159. Le minois égrillard, le cuir fin et poli ! v.174 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  160. Sur son blanc estomac deux globes se soutiennent, v.175 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  161. Qui pourtant, à l'envi, sans cesse vont et viennent, v.176 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  162. Pour le reste, cousin, quel heureux préjugé ! v.178 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  163. L'eau m'en vient à la bouche. v.179 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  164. Est-elle brune ou blonde ? v.179 (Acte 1, scène 7, MATHIEU-CROCHET)
  165. Oh ! Non, elle est bai clair ; ses cheveux sont en onde, v.180 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  166. Et fort négligemment flottent à gros bouillons v.181 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  167. Sur sa gorge d'albâtre et vont jusqu'aux talons. v.182 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  168. Son teint est... tricolore : elle est, ma foi, charmante. v.183 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  169. La belle de me voir est bien impatiente ? v.184 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  170. Comment se porte-t-elle ? v.185 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  171. Assez mal : elle dit v.185 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  172. Qu'elle ne fait la nuit que tourner dans son lit. v.186 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  173. Dans peu nous calmerons le tourment qu'elle endure, v.187 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  174. Et nous l'empêcherons de tourner, je te jure. v.188 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  175. Sans cesse elle soupire. v.189 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  176. Ai-je tort, quand je dis qu'elle est folle de moi ? v.190 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  177. Tout est feinte, monsieur, souvent dans une fille : v.191 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  178. Ne vous y fiez pas. L'une parait gentille, v.192 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  179. Mettre un visage blanc sur un visage brun ; v.194 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  180. L'autre, de faux cheveux compose sa coiffure ; v.195 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  181. Cette autre de ses dents bâtit l'architecture ; v.196 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  182. Celle-ci doit sa taille à son patin trompeur, v.197 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  183. Et l'autre ses tétons à l'art de son tailleur. v.198 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  184. Des charmes apparents on est souvent la dupe, v.199 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  185. Et rien n'est si trompeur qu'animal porte-jupe. v.200 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  186. Léonore aurait-elle aucun de ces défauts ? v.201 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  187. Je ne dis pas cela ; mais le monde est si faux ! v.202 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  188. Une fille toujours a quelque fer qui loche. v.203 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  189. Oh ! Cousin, n'allez pas acheter chat en poche. v.204 (Acte 1, scène 7, MATHIEU-CROCHET)
  190. Pour savoir si la belle est droite ou de travers, v.205 (Acte 1, scène 7, MATHIEU CROCHET)
  191. Faites-la visiter avant par des experts. v.206 (Acte 1, scène 7, MATHIEU CROCHET)
  192. Bon, hon : va, s'il fallait que cette marchandise v.207 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  193. Malgré tant d'acheteurs, je te jure, cousin, v.209 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  194. Qu'elle demeurerait longtemps au magasin. v.210 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  195. Mais je la vois paraître. v.211 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
  196. Soyez le bien venu. Vous vous faites attendre : v.212 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
  197. Votre retardement allait m'inquiéter, v.213 (Acte 1, scène 8, G?RONTE)
  198. Et ma fille était prête à s'impatienter. v.214 (Acte 1, scène 8, G?RONTE)
  199. D'impatients transports vous bourrelez mon âme : v.216 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  200. Mon cour, tout pantelant comme un cerf aux abois, v.217 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  201. Vos beaux yeux désormais sont le nord ou le pôle v.219 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  202. Où de tous mes désirs tournera la boussole : v.220 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  203. La joie et le plaisir... v.223 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
  204. Le plaisir de me voir la gonfle de manière v.224 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  205. Qu'elle ne peut parler. v.225 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  206. Nous ne ferons plus qu'un, vous et moi Sotencour. v.226 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  207. Ah, la belle union ! v.227 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  208. Moi bien fait, vous gentille, v.227 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  209. Nous allons mettre au monde une belle famille. v.228 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  210. On a beau faire, il faut prendre femme à Paris, v.230 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  211. L'on y taille en plein drap. Nos femmes de province v.231 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  212. Ont l'abord repoussant, la mine plate et mince, v.232 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  213. L'esprit sec et bouché, le regard de hibou, v.233 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  214. L'entretien discourtois, et l'accueil loup-garou : v.234 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  215. Mais le sexe, à Paris, a la mine jolie, v.235 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  216. L'air attractif, surtout la croupe rebondie ; v.236 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  217. Mais il est diablement sujet à caution. v.237 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  218. On dit qu'à forligner il a propension. v.238 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
  219. Je veux croire pourtant, malgré la destinée, v.239 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  220. Que je pourrai toujours aller tête levée ; v.240 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  221. Que, malgré votre nez, et cet air égrillard, v.241 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  222. Voudriez-vous, mignonne, à la fleur de mon âge, v.243 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  223. Mettre inhumainement mon honneur au pillage ? v.244 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  224. Me réserveriez-vous pour un tel accident ? v.245 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  225. Beau-père, jusqu'ici, s'il faut que je le dise, v.247 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  226. La future n'a point encor dit de sottise ; v.248 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  227. Peut-être qu'elle en pense : en tout cas, j'avertis v.249 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  228. Qu'elle a l'entretien maigre, et le discours concis. v.250 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  229. Elle caquette peu : mais si c'est une grue... v.252 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  230. Dans ma famille, au moins, on ne voit point de sots. v.253 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  231. Lui, par exemple, il a plus d'esprit qu'il n'est gros. v.254 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  232. Le cousin me connaît. Oh ! Je ne suis pas cruche, v.255 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
  233. Tel que vous me voyez. v.256 (Acte 1, scène 8, MATHIEU CROCHET)
  234. Lui... C'est la coqueluche v.256 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  235. Des filles de Falaise. Il étudie en droit, v.257 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  236. Et sait tout son Cujas sur le bout de son doigt. v.258 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  237. Oh ! Quand on a du code acquis quelque teinture, v.259 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
  238. Près des femmes de reste on sait la procédure : v.260 (Acte 1, scène 8, MATHIEU CROCHET)
  239. Nous autres du barreau, nous sommes des gaillards. v.261 (Acte 1, scène 8, MATHIEU CROCHET)
  240. Et de plus, maître ès arts. v.262 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
  241. Très altéré, beau-père, au moins ne vous déplaise : v.263 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  242. On a soif volontiers, quand on vient de Falaise. v.264 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  243. Allons tâter du vin. v.265 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  244. Allons, c'est fort bien dit. v.265 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
  245. Je me sens là-dedans un terrible appétit. v.266 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  246. Depuis trois jours je jeûne, afin d'être capable v.267 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
  247. De pouvoir dignement faire figure à table. v.268 (Acte 1, scène 8, MATHIEU CROCHET)
  248. Allons, suivez-moi donc, cousin Mathieu Crochet. v.270 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  249. Bientôt nous reviendrons, ô beauté, mon idole ! v.271 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  250. Voir si vous n'avez point retrouvé la parole. v.272 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
  251. Voilà ce qui s'appelle un garçon fait au tour ! v.273 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  252. Lisette, que dis-tu de monsieur Sotencour ? v.274 (Acte 1, scène 9, LÉONORE)
  253. De monsieur Sotencour je deviendrais la femme ! v.276 (Acte 1, scène 9, LÉONORE)
  254. Oh ! Qu'il ne vous tient pas encore en son pouvoir ! v.278 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  255. Valère n'est pas homme à quitter la partie ; v.279 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  256. Il faut qu'il vous épouse, où j'y perdrai la vie. v.280 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  257. Pour attraper un rossignol, v.281 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  258. Ré mi fa sol, v.282 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  259. Il faut aller au bois ; mais chut ! v.284 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  260. Mi fa sol ut. v.285 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  261. Le rossignol y vint aussi, v.287 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  262. Et sitôt qu'il fut sur la branche, v.289 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  263. Sol fa mi ré, v.291 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  264. Elle le prit de sa main blanche, v.292 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  265. Et puis dans sa cage le mit, v.293 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  266. La sol fa mi. v.294 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  267. Depuis plus de vingt ans je rôde l'univers, v.297 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  268. Où je fais admirer l'effet de mes concerts. v.298 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  269. Tant mieux pour vous, monsieur, j'en ai l'âme ravie ; v.299 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  270. Laissez-nous, s'il vous plaît, avec tous nos ennuis. v.301 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  271. Je le crois bien. v.303 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  272. Pour la profession, voilà de grands talents ! v.305 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  273. Oh ! Je n'ai pas le temps. v.306 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
  274. De chagrins trop cuisants j'ai l'âme pénétrée. v.307 (Acte 1, scène 10, L?ONORE)
  275. Elle n'en est pas loin. v.309 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  276. C'est comme je la veux, v.309 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  277. J'ai tout ce qu'il vous faut, autant qu'homme de France. v.312 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  278. Ne le renvoyons pas, puisqu'il vient de si loin. v.314 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  279. Bans un concert d'hymen, lorsque quelqu'un discorde, v.315 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  280. Nul ne sait de l'amour mieux le diapason, v.317 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  281. Ni mettre, comme moi, deux cours à l'unisson. v.318 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  282. J'ai dans cet étui-là, madame, un instrument v.321 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  283. Qui calmerait bientôt vos maux, assurément : v.322 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  284. Il est doux, amoureux, insinuant et tendre, v.323 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  285. Ne peut-on point l'entendre ? v.324 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  286. Ah ! Laisse-moi, Lisette, en proie à mon malheur. v.325 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
  287. Madame, un air ou deux calment bien la douleur. v.326 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  288. Écoutez-le, de grâce, un seul moment sans peine ; v.327 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  289. Et, s'il ne vous plaît pas, soudain je le rengaine. v.328 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  290. Cet instrument, madame, est-il de votre goût ? v.329 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  291. Que vois-je ? C'est Valère ! v.330 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
  292. Et Merlin ! v.330 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  293. Non, belle Léonore, v.331 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  294. Et puisqu'on rompt les noeuds qui nous avaient liés, v.333 (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
  295. Pardonnez à mon zèle. v.335 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  296. Je ferai sentinelle. v.336 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  297. Pour détourner l'hymen qu'on veut faire en ce jour, v.338 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  298. Non, non, ce n'est pas encor lui. v.341 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  299. Maugrebleu de la masque ! Allons rouvrir l'étui. v.342 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  300. C'est Lisette, monsieur, qui cause ce vacarme. v.343 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  301. Fais mieux le guet au moins : une seconde alarme v.344 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  302. Démonterait, morbleu, l'instrument pour toujours. v.345 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  303. Évitez d'un rival l'odieuse poursuite ; v.347 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  304. Ce soir, pendant le bal, livrez-vous à sa suite. v.348 (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
  305. De Merlin vous saurez pleinement... v.349 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  306. Vite, vite, rentrez, monsieur de l'instrument. v.350 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  307. Ah, Merlin ! Pour le coup, c'est Géronte en personne. v.351 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  308. Oui, vous êtes un sot en bécarre, en bémol, v.353 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  309. Par la clef d'F ut fa, C sol ut, G ré sol. v.354 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  310. De la sorte insulter la musique bretonne ! v.355 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  311. Lisette, quelle est donc cette mine bouffonne ? v.356 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  312. Cet homme doit chanter sur un diable de ton ; v.358 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  313. Jamais, de son pays, il n'est venu d'Orphée ; v.360 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  314. Pour des doubles bidets, passe. v.361 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  315. Fat, animal, v.361 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  316. Vil carabin d'orchestre, atome musical, v.362 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  317. Par la mort... v.363 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  318. Laissez... v.365 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  319. Si je te tiens, je veux être empalé. v.365 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  320. Comment ! Me soutenir que mon air est pillé ! v.366 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  321. Un air délicieux, que j'estime, que j'aime, v.367 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  322. Et que j'ai pris plaisir à composer moi-même v.368 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  323. Il a tort. v.369 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  324. Cela ne se dit point. v.370 (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  325. La, la, consolez-vous, v.370 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  326. Ce n'est pas un grand mal ; on ne voit point, en France, v.371 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  327. Punir de ces larcins la fréquente licence. v.372 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  328. J'en joue élégamment ; v.374 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  329. Je vais vous régaler d'un petit air. v.375 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  330. Je ne puis m'arrêter... Il faut... v.376 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  331. Je veux que l'on m'entende un moment préluder. v.377 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  332. Vous seriez trop longtemps, monsieur, à l'accorder ; v.378 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  333. Et, de plus, mon valet a la clef dans sa poche. v.379 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  334. Tous ces gens-là sont faits de croche et d'anicroche. v.380 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  335. Vous en jouerez fort mal ; v.381 (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  336. L'instrument est breton. v.382 (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  337. Et tant soit peu brutal : v.382 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  338. Vous l'entendrez tantôt, je me ferai connaître ; v.383 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  339. Et vous verrez pour lors quel homme je puis être. v.384 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  340. Quoi ! Vous voulez, monsieur, donner concert céans ? v.385 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  341. Je cherche à me produire aux yeux d'habiles gens. v.386 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  342. De la noce et du bal souffrez que je vous prie. v.388 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  343. Volontiers : j'y prétends figurer comme il faut. v.389 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  344. Faites toujours porter votre instrument là-haut. v.390 (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  345. Allons, venez, monsieur ; je m'en vais vous conduire : v.391 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  346. Moi-même, dans le bal, je veux vous introduire. v.392 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
  347. Ma foi, nous et l'étui, l'avons bien échappé. v.394 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  348. Je vois qu'à me trouver la belle peu s'empresse. v.396 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  349. Si nous ne nous cherchons jamais plus volontiers, v.397 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  350. Je ne lui promets pas grand nombre d'héritiers. v.398 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  351. N'ont jamais approché leurs femmes d'une toise, v.400 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  352. Et qui ne laissent pas d'avoir en leur maison v.401 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  353. Un grand nombre d'enfants qui portent tous leur nom. v.402 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  354. Je sais que Léonore aime un certain Valère, v.403 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  355. Un fat, un freluquet, qui n'a l'heur de lui plaire v.404 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  356. On m'a dit seulement que sa langue babille. v.407 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  357. Eh ! Que faut-il de plus pour toucher une fille ? v.408 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  358. Oui !... Dis à Léonore, en termes clairs et nets, v.409 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  359. Qui font valoir leur femme en des mains étrangères ; v.412 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  360. Et, mettant à profit un salutaire affront, v.413 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  361. Lèvent, à petit bruit, un impôt sur leur front. v.414 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
  362. Qué, sans plus différer, ici jé vous embrasse. v.416 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  363. Pour la première fois, l'accueil est fraternel. v.417 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  364. N'est-cé pas vous, monsieur, qui vous nommez un tel ? v.418 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  365. Oui, je me nomme un tel ; mais j'ai, ne vous déplaise, v.419 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  366. Jé viens vous montrer l'aise v.420 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  367. Nul ne prend plus qué moi dé part à cette affaire. v.423 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  368. Et pourquoi, s'il vous plaît, peut-elle tant vous plaire ? v.424 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  369. Qué vous allez rouler déssus l'argent comptant, v.426 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  370. Vous né ferez, jé crois, loyal comme vous êtes, v.427 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  371. Nulle difficulté de bien payer vos dettes. v.428 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  372. Grâces au ciel, monsieur, je ne dois nul argent, v.429 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  373. Et vais le front levé sans crainte du sergent. v.430 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  374. Cinq cents louis pour vous, c'est une vagatelle ; v.431 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  375. Allons, payez-les-moi. v.432 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  376. La demande est nouvelle ! v.432 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  377. Je vous dois quelque chose ? v.435 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  378. Hé donc, lé tour est drôle ! v.435 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  379. C'est cet argent, monsieur, qué sur votre parole, v.436 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  380. Jé vous ai très gagné, l'autre hiver, à trois dés. v.437 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  381. Et, parbleu ! Vous rêvez ; v.438 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  382. Pour connaître vos gens, mettez mieux vos lunettes, v.439 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  383. Comment ! Chétif mortel, vous déniez vos dettes ? v.440 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  384. Vous né connaissez plus lé baron d'Aubignac, v.441 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  385. Vicomté : dé Dougnac, Croupignac, Foulignac, v.442 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  386. Gentilhomme gascon, plus noblé qué personne, v.443 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  387. D'uné race ancienne autant qué la Garonne ? v.444 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  388. Quand elle le serait encor plus que le Nil, v.445 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  389. Votre propos, monsieur, n'est ni beau ni civil. v.446 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  390. Il né mé connaît pas ! Lé scélérat ! Lé traître ! v.448 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  391. Né vous souvient-il plus dé cet hiver dernier, v.449 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  392. Un jour dé carnaval, chez cetté conseillère v.451 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  393. Qui m'adorait... Hé donc, vous mémorez l'affaire ? v.452 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  394. Pas plus qu'auparavant : je ne sais ce que c'est. v.453 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  395. Ah ! Jé vous en ferai souvenir, s'il vous plaît ; v.454 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  396. Car, cadédis, jé veux qué lé diable mé scie... v.455 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  397. Ah ! Tout beau : dans ce lieu point de bruit, je vous prie ; v.456 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  398. Moi, payer ! Hé pourquoi, si je ne lui dois rien ? v.458 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  399. Et pourvu qu'il en trouve, il n'importe comment. v.462 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  400. Jamais de son pays ne vint lettre de change ; v.463 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  401. Et, quoiqu'il mange peu, si faut-il bien qu'il mange. v.464 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  402. Donnez-lui seulement deux ou trois cents écus. v.465 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  403. C'est trop contre un faquin réténir ma colère. v.467 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  404. Non, non, laissez-moi faire, v.468 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
  405. Qué jé lé perce à jour. v.469 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
  406. À l'aide ! Je suis mort. v.469 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
  407. Pour quel sujet, messieurs, criez-vous donc si fort ? v.470 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
  408. Un atomé bourgeois qui perd sur sa parole, v.471 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
  409. Et né veut pas payer ! ... Mais cé qui mé console, v.472 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  410. Jé veux dévénir nul, ou j'en aurai raison. v.473 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  411. Que veut dire cela ? v.474 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
  412. Il le sera dans peu. v.477 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
  413. Tant mieux : Vous nié paierez cé qu'il mé doit du jeu. v.478 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
  414. Jé fais arrêt sur vous, sur la fille et la dote. v.479 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  415. Je vous dis qu'il radote. v.480 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
  416. Nuit et jour il hanté les brélans ; v.481 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
  417. Il doit encore au jeu plus dé vingt millé francs. v.482 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  418. Plus de vingt mille francs ! v.483 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
  419. Et ne sais, pour tout jeu, que l'oie et le toton. v.486 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
  420. Vous mé gâtez ici bien du temps en paroles. v.487 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
  421. Monsieur, jé veux toucher mes quatré cents pistoles, v.488 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  422. Ou, cadédis, jé veux lé saigner à l'instant. v.489 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  423. S'il mé doit ! v.490 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
  424. Que vous soyez payé ; mais, sans plus de colère, v.491 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
  425. Permettez qu'à demain nous remettions l'affaire. v.492 (Acte 1, scène 14, G?RONTE)
  426. Je marie aujourd'hui ma fille, et retiendrai v.493 (Acte 1, scène 14, G?RONTE)
  427. C'est parler comme il faut. Quand on est raisonnable, v.495 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
  428. Tout Gascon qué jé suis, jé suis doux et traitable. v.496 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  429. Qué j'ai votré parole, et grand besoin d'argent. v.498 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
  430. Que l'on me pilorie, v.499 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
  431. Mais pourquoi viendrait-il... v.501 (Acte 1, scène 15, GÉRONTE)
  432. J'allais vous le bourrer comme il faut. v.502 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
  433. Vous avez d'un joueur acquis la renommée ; v.503 (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  434. Et le feu, comme on dit, ne va point sans fumée. v.504 (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  435. Oh ! Quittons ce propos, et ne songeons qu'au bal. v.505 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
  436. J'aperçois le cousin ; il n'est, ma foi, point mal. v.506 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
  437. Me voilà, mon cousin, dans mon habit de masque. v.507 (Acte 1, scène 16, MATHIEU-CROCHET)
  438. L'équipage est galant, et l'attirail fantasque. v.508 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
  439. Ma prétendue aussi n'est pas mal, sur ma foi ; v.509 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
  440. Mon cour, en la voyant, me dit je ne sais quoi. v.510 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
  441. Oh ! Qu'il ne vous dit pas tout ce que le mien pense ! v.511 (Acte 1, scène 16, LÉONORE)
  442. Le cousin est masqué mieux que personne en France ; v.512 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  443. Il est tout à manger : les femmes, dans le bal, v.513 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  444. Le prendront pour l'Amour en propre original. v.514 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  445. N'est-il pas vrai ? v.515 (Acte 1, scène 16, MATHIEU-CROCHET)
  446. Parbleu, plus d'une curieuse v.515 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
  447. De l'aîné des Amours va tomber amoureuse, v.516 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
  448. Et voudra de plus près connaître le cousin. v.517 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
  449. Oh ! Le petit lutin ! v.518 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  450. Qu'il va blesser de coeurs ! v.519 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  451. Cousin, il faut ici remuer le gigot. v.521 (Acte 1, scène 17, SOTENCOUR)
  452. Laissez-moi faire ; allez, je ne suis pas un sot. v.522 (Acte 1, scène 17, MATHIEU-CROCHET)
  453. Je vais plus qu'on ne veut, quand on m'a mis en danse. v.523 (Acte 1, scène 17, MATHIEU CROCHET)
  454. Allons, ferme, monsieur, il est temps qu'on commence. v.524 (Acte 1, scène 17, MATHIEU CROCHET)
  455. C'est à nous de danser et d'entamer le bal. v.525 (Acte 1, scène 17, MATHIEU CROCHET)
  456. Qu'en dites-vous, beau-père ? Eh ! Cela va-t-il mal ? v.526 (Acte 1, scène 17, SOTENCOUR)
  457. Au secours ! Au secours ! Votre fille, on l'emporte ; v.527 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
  458. Des carêmes-prenants lui font passer la porte. v.528 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
  459. Que dis-tu là ? v.529 (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  460. Je dis que quatre hommes, là-bas, v.529 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
  461. La font aller, monsieur, plus vite que le pas. v.530 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
  462. Quoi ! Ma fille... v.531 (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  463. La plaisante nouvelle ! v.531 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
  464. Tu rêves : tiens, voilà que je danse avec elle, v.532 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
  465. Monsieur, laissez-la dire ; elle a perdu l'esprit. v.533 (Acte 1, scène 18, MERLIN)
  466. C'est Léonore. v.535 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
  467. Et non ; je n'ai pas la berlue, v.535 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
  468. Je viens de la quitter à l'instant dans la rue. v.536 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
  469. Au diable la pécore avec ses visions ! v.537 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
  470. Il faut te détromper de tes opinions. v.538 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
  471. Tiens, voilà Léonor. v.539 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
  472. C'est le diable ! v.539 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
  473. Prêt à vous emporter ; mais pourtant fort traitable. v.540 (Acte 1, scène 18, LE-BARON)
  474. Vous mé dévez, cherchons quelque accommodement. v.541 (Acte 1, scène 18, LE BARON)
  475. J'ai votré Léonor pour mon nantissement, v.542 (Acte 1, scène 18, LE BARON)
  476. Et jé la fais conduire au château dé la Garde : v.543 (Acte 1, scène 18, LE BARON)
  477. l'argent, jé la rends ; point d'argent, jé la garde. v.544 (Acte 1, scène 18, LE BARON)
  478. On m'enlève ma fille ! Au secours ! Au voleur ! v.545 (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  479. Monsieur, pour Léonor, n'ayez aucune peur ; v.546 (Acte 1, scène 19, VALÈRE)
  480. Loin qu'on veuille lui faire aucune violence, v.547 (Acte 1, scène 19, VAL?RE)
  481. Ah, Valère, c'est vous ! v.549 (Acte 1, scène 19, GÉRONTE)
  482. Quoi ! Valère... Comment ! v.549 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  483. Que très civilement v.550 (Acte 1, scène 19, VALÈRE)
  484. Je viens ici vous dire, en parlant à vous-même, v.551 (Acte 1, scène 19, VAL?RE)
  485. Que Léonor, pour vous, sent une haine extrême ; v.552 (Acte 1, scène 19, VAL?RE)
  486. Qu'elle mourrait plutôt que... v.553 (Acte 1, scène 19, VAL?RE)
  487. Léonor me hait ? v.553 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  488. Si vous ne m'en croyez, croyez-en ce billet. v.554 (Acte 1, scène 19, VALÈRE)
  489. « Pour éviter l'hymen dont mon amour murmure, v.555 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  490. J'irais au bout du monde, et plus loin même encor. v.557 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  491. On ne peut vous haïr plus que fait Léonor. » v.558 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  492. En termes clairs et nets cette lettre s'explique, v.559 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  493. Et le tour n'en est point trop amphibologique. v.560 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  494. Oh bien, la belle peut revenir sur ses pas v.561 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  495. Elle aurait beau courir, je ne la suivrais pas. v.562 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  496. Je vous cède les droits que j'ai sur l'accordée, v.563 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  497. Et ne me charge point de fille hasardée. v.564 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  498. Oh ! Ma fille est à vous. v.565 (Acte 1, scène 19, GÉRONTE)
  499. Non, parbleu, par bonheur : v.565 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  500. Je lui baise les mains et la rends de bon coeur. v.566 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  501. Vous me faites plaisir, monsieur, de me la rendre. v.567 (Acte 1, scène 19, GÉRONTE)
  502. Ni vos petits-enfants de père. Allons, Mathieu, v.569 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  503. Retournons à Falaise. v.570 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
  504. Place à Mathieu Crochet. v.571 (Acte 1, scène 19, MERLIN)
  505. Oublions le passé, ma fille ; en cette affaire, v.572 (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  506. Je n'ai point prétendu forcer tes volontés. v.573 (Acte 1, scène 20, G?RONTE)
  507. Que ne vous dois-je point pour de telles bontés ! v.574 (Acte 1, scène 20, LÉONORE)
  508. Pour vous, dont je connais le bien et la famille, v.575 (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  509. Valère, je veux bien que vous ayez ma fille. v.576 (Acte 1, scène 20, G?RONTE)
  510. De nous avoir défait de ce couple normand. v.578 (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  511. L'honnête homme, morbleu ! Vive monsieur Géronte ! v.579 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  512. Ma foi, sans moi, la belle en avait pour son compte. v.580 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  513. Cadédis, vive la Garonne ! v.583 (Acte 1, scène 20, LE-BARON)
  514. En valur on n'y craint personne ; v.584 (Acte 1, scène 20, LE BARON)
  515. Les faquins y sont des héros : v.585 (Acte 1, scène 20, LE BARON)
  516. Jé vous lé dis en quatré mots, v.586 (Acte 1, scène 20, LE BARON)
  517. En amour, comme au jeu, jé vrille, v.587 (Acte 1, scène 20, LE BARON)
  518. Et, comme un dé, j'escamote uné fille. v.588 (Acte 1, scène 20, LE BARON)
  519. Tout le long d'un verger, v.590 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  520. Colin va chantant, v.591 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  521. Pour ses maux soulager : v.592 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  522. Ma bergère, laisse-moi, v.593 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  523. La la la la, rela, rela : v.594 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  524. Ma bergère, laisse-moi v.595 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  525. Ma bergère, laisse-moi, v.597 (Acte 1, scène 20, LES-MASQUES)
  526. La la la la, rela, rela : v.598 (Acte 1, scène 20, LES MASQUES)
  527. Ma bergère, laisse-moi v.599 (Acte 1, scène 20, LES MASQUES)
  528. La belle, à l'instant, v.601 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  529. Non, Colin, ne le prends pas, v.605 (Acte 1, scène 20, UNE-BERGÈRE)
  530. La la la la, rela, rela : v.606 (Acte 1, scène 20, UNE BERG?RE)
  531. Non, Colin, ne le prends pas, v.607 (Acte 1, scène 20, UNE BERG?RE)
  532. Je vais te le donner. v.608 (Acte 1, scène 20, UNE BERG?RE)
  533. Non, Colin, ne le prends pas, v.609 (Acte 1, scène 20, LE-CHOEUR)
  534. La la la la, rela, rela : v.610 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
  535. Non, Colin, ne le prends pas, v.611 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
  536. Je vais te le donner. v.612 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
  537. Daignez nous applaudir : v.616 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  538. Mais s'il ne vous plaisait pas, v.617 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  539. La la la la, rela, rela ; v.618 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  540. Mais s'il ne vous plaisait pas, v.619 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  541. Dites-le-nous tout bas. v.620 (Acte 1, scène 20, MERLIN)

ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES. (1690)

  1. Holà, quelqu'un de mes gens ! (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
  2. Champagne, Picard, la Violette, Tortillon, Basque, mes pantoufles, ma robe de chambre, mon carrosse, à dîner, un bouillon. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Ne suis-je pas bien malheureux qu'un homme de ma qualité soit obligé d'éveiller ses gens lui-même ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Où sont donc ces marauds-là ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. Et toi, ne te lèveras-tu point ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  6. Si je prends un bâton, maraud, je te ferai bien lever. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  7. C'est un trésor en hiver qu'un laquais au pied d'un lit ; son ventre sert de bassinoire. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  8. Vous faites l'entendu, parce que les bonnes fortunes vous suivent partout ; mais souvenez-vous que nous sommes deux laquais, et qu'il n'y a point d'autre différence entre nous que celle que j'y veux bien mettre : ainsi, un peu plus de douceur, s'il vous plaît, et un peu moins d'emportement avec votre camarade. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  9. Ce n'est point pour te quereller, Mezzetin, que je t'éveille de si bon matin ; c'est seulement pour te dire que toutes ces bonnes fortunes me donnent fort à penser. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
  10. À l'égard de celles qui me viennent par les présents que l'on m'envoie de toutes parts, passe ; mais pour celles que nous faisons en volant des montres, en enfonçant des boutiques, et en coupant des bourses ; ma foi, j'ai peur que toutes ces bonnes fortunes-là ne nous fassent faire notre mauvaise fortune à la Grève. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  11. Nous travaillons pour cela. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  12. Voila une méchante besogne. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
  13. Tenez, voilà-t-il pas encore la robe que vous volâtes à cet aveugle des Quinze-Vingts, qui vous sert de robe de chambre ? (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  14. Il y a longtemps qu'elle était neuve. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
  15. J'ai déjà dit trois ou quatre femmes que j'avais besoin d'un surtout de toilette : il y a bien du relâchement dans la galanterie ; et les femmes commencent à se décrier furieusement dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  16. Nous ne vivrons pas longtemps bien ensemble. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  17. À propos de robe de chambre, tandis que vous dormiez, madame la marquise de Noirchignon vous en a envoyé une. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  18. Voyons-la. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
  19. La pauvre créature fait tout ce qu'elle peut pour m'égratigner le coeur, (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  20. Il est aussi venu' un laquais de la part de madame la comtesse de Charbonglacé, qui a laissé un paquet dans une toilette. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  21. Diable ! (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  22. Celle-ci est bien mieux étoffée que l'autre. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  23. La Comtesse pourrait bien me faire faire la sottise de l'aimer. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  24. Mais il ne fait pas si cher vivre à Paris ; tout s'y donne. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  25. Monsieur, c'est le laquais de la Veuve de ce procureur. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  26. Laisse-le entrer. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
  27. Que diable me veut-elle ? (Acte 1, scène 2, LE-VICOMTE)
  28. Monsieur, voilà ce que madame vous envoie ; elle dit comme çà que vous aurez l'honneur de la voir bientôt. (Acte 1, scène 2, LE-LAQAUIS)
  29. Mon enfant, dis-lui qu'elle ne s'en donne pas la peine. Je vais prendre un remède pour me débrouiller le teint. (Acte 1, scène 2, LE-VICOMTE)
  30. Il faut avouer que les femmes nous aiment bien en déshabillé. (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
  31. Monsieur, c'est la Marquise. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
  32. Donne-moi vite la robe de chambre de la Marquise. (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
  33. Ce n'est pas la Marquise, monsieur, c'est la Comtesse. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
  34. Et vite, la robe de chambre de la Comtesse ! Tout serait perdu si elle me trouvait sans cela. (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
  35. Monsieur, c'est la veuve du procureur. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
  36. Que le diable l'emporte ! (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
  37. Ne saurait-elle donner une robe de chambre sans venir l'essayer ? (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
  38. Morbleu, madame ! (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  39. Ne vous avais-je pas fait dire que je n'étais pas visible aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  40. Hé, ventrebleu ! (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  41. Ne saurait-on rendre un lavement sans femme ? (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  42. Pour vous trouver, monsieur, il faut vous prendre au saut du lit ; le reste du jour vous êtes inabordable. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  43. Il est vrai que je n'ai pas une heure à moi. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  44. Je suis si courbatu de ces aventures que le vulgaire appelle bonnes fortunes, que mon superflu suffirait à vingt fainéants de la cour. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  45. Je crois, monsieur, que c'est aujourd'hui un de vos jours de conquête ; vous voilà fleuri comme un petit Cupidon. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  46. Je n'ai pourtant encore fait la conquête que d'un bouillon postérieur qui me cause des épreintes horribles : il faut que ma femme de chambre ne me l'ait pas donné de droit fil. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  47. J'ai été aussi incommodée toute la nuit de tranchées ; je suis aujourd'hui à faire peur. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  48. En vérité, madame, cela est vrai : il y a aujourd'hui bien des erreurs à votre teint ; mais il est resté là-bas un peu de décoction, ne vous en faites point de nécessité. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  49. Ce n'est pas avec des simples que l'âcreté de mon mal peut se guérir : ma maladie est là. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  50. Ah, quelle ordure ! (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  51. Il y a trois ans que Monsieur Gratefeuille, mon mari, est mort ! (Acte 1, scène 4, LA VEUVE)
  52. Quelle obscénité ! (Acte 1, scène 4, LA VEUVE)
  53. Je vous demande pardon ; je vous croyais fille. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  54. On s'y trompe quelquefois. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  55. Il faut qu'il y ait autre chose : N'êtes-vous point hydropique ? (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  56. Que faites-vous là ? (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  57. Cela n'est point honnête. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  58. Madame, je n'en puis plus. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  59. Voilà l'effet de tes serments !... (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  60. Scélérat ! (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  61. Madame, je ne réponds plus de la discrétion de mon derrière. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  62. Il ne tient plus qu'à un petit filet. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
  63. Non, je ne veux plus de commerce avec toi ; rends-moi ma robe de chambre. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  64. En vérité, vous êtes bien folle de farcir votre tête de vos sottes imaginations d'amour et de mariage. Est-ce là le parti que doit prendre une cadette, et ne devriez-vous pas avoir renoncé au monde ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  65. Mon_Dieu, ma soeur, cela est bien aisé à dire ; mais vous ne parleriez pas comme vous faites, si vous sentiez ce que je sens. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  66. Et que sentez-vous donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  67. Vraiment, je vous trouve une jolie mignonne, pour sentir quelque chose ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  68. Est-ce que l'on m'entend plaindre des envies que cause I'état de fille ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  69. Vous êtes encore une plaisante morveuse ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  70. Plaisante morveuse ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  71. Je ne suis pas si morveuse que je le parais, et il y aurait déjà longtemps que je serais femme si mon père avait voulu ; car on m'a dit qu'on pouvait l'être à douze ans. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  72. Mais savez-vous bien ce que c'est qu'un mari, pour parler comme vous faites ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  73. Si je ne le savais pas, est-ce que j'en voudrais avoir un ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  74. Qui vous a donc appris de si belles choses ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  75. Cela ne s'apprend-il pas tout seul ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  76. Il faut que ce soit quelque chose de fort joli que le mariage, puisque la pensée seule fait tant de plaisir. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  77. Vous vous trompez fort à votre calcul, si vous vous figurez tant de plaisir dans le mariage. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  78. Le beau régal qu'un mari qui gronde toujours ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  79. Les soins des domestiques, l'incommodité d'une grossesse : non, quand il n'y aurait que la peur d'avoir des enfants, je renoncerais au mariage pour toute ma vie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  80. La peur d'avoir des enfants ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  81. On dit que c'est pour cela qu'il faut se marier. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  82. Quelle petitesse de raisonnement ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  83. Mais vous, ma saur, qui êtes si raisonnable, est-ce que vous ne voulez pas vous marier ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  84. Ce n'est pas de même, moi ; je suis votre aînée, et la raison qui veut que vous ne vous mariiez pas, veut que je me marie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  85. Je supporterai fort bien toutes les fatigues du ménage ; et quoique je sois jeune, si j'étais mariée présentement, je suis sûre que je n'en mourrais pas. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  86. En vérité, il faut que j'aie bien de la bonté de souffrir tous les travers de votre esprit. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  87. Tout ce que je puis faire encore pour vous, c'est de vous conseiller de bannir de votre cerveau toutes vos idées matrimoniales, et de croire qu'il n'y a personne assez dépourvu de bon sens pour vouloir se charger de votre peau. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  88. La la, cette charge-là n'est pas si pesante et ne fait pas peur à tout le monde : il n'y a pas encore huit jours que je trouvai dans une boutique, au Palais, un monsieur de condition, qui me dit que j'étais bien à son gré, et qu'il serait bien aise de m'épouser. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  89. Et que lui répondîtes-vous ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  90. Je lui dis que j'étais encore bien petite pour cela ; mais que l'année qui vient, j'espérais d'être plus grande. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  91. Vous serez plus grande et plus folle. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  92. Vous ne voyez donc pas qu'il se moquait de vous, et que vous vous donnez un ridicule dans le monde ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  93. Allez, vous devriez mourir de honte. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  94. Ne voilà-t-il pas ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  95. Vous voulez bien vous marier, vous, et vous ne voulez pas que je me marie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  96. Est-ce que je ne suis pas fille comme vous ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  97. Une petite fille qui n'a pas quinze ans, donner à corps perdu au travers du mariage ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  98. Je vous dis, encore une fois, que j'ai plus d'âge qu'il ne faut ; mais puisque vous me trouvez trop jeune, faisons une chose ; vous avez quatre années plus que moi, donnez-m'en deux ; cela ne gâtera rien ni pour l'une, ni pour l'autre. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  99. Allez, allez ; vous ne savez ce que vous dites. Vous me croyez bien embarrassée de trois ou quatre années que j'ai plus que vous ; mais je veux bien que vous sachiez que pour dix ans de moins je ne voudrais pas être faite comme vous, ni de corps, ni d'esprit. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  100. Qu'est-ce donc, mesdemoiselles ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  101. Voilà bien du bruit : il me semble que vous vous flattez comme chiens et chats. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  102. Est-ce que vous ne sauriez vous égratigner plus doucement ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  103. Pierrot, c'est ma soeur qui se fiche : elle veut qu'il n'y ait de mari que pour elle. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  104. La goulue ! (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  105. Viens çà, Pierrot ; toi qui es un homme d'esprit, et qui sais le monde, n'est-il pas du dernier bourgeois de marier plus d'une fille dans une maison, et ne devrais-je pas déjà l'être ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  106. Cela est vrai, et je dis tous les jours à votre père, que, s'il ne vous marie au plus tôt, vous lui ferez quelque stratagème. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  107. Mon pauvre Pierrot, toi qui es si joli, est-ce qu'il faut que je demeure toute ma vie fille ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  108. Est-ce que cela se peut ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  109. Voyez-vous, mademoiselle, il faut marier les filles quand elles sont jeunes. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  110. Ce gibier-là ne se garde pas : la mouche s'y met. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  111. Mais aussi, est-il juste que je cède mes droits à ma cadette ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  112. Il est vrai que vous n'êtes encore qu'un embryon, et j'en ai vu dans des bouteilles de bien plus grandes que vous. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  113. Petite fille, vous plaît-il de vous taire ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  114. Hé ! Pardi, laissez-la dire. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  115. J'ai... mais je n'oserais le dire. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  116. Vous avez raison, car vous allez dire une sottise. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  117. Palsangué, laissez-la donc parler : vous lui rembourrez les paroles dans le ventre. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  118. J'ai de la gorge, Pierrot, puisque tu le veux savoir. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  119. Voyons cela, voyons. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  120. Oh, nenni, nenni ; je ne la montre pas encore : j'attends qu'elle soit plus venue. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  121. Il n'y a plus moyen de tenir à vos impertinences : je vous laisse ; et si je faisais bien, j'avertirais mon père de mettre ordre à votre conduite. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  122. Elle est bien rudanière. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  123. Elle veut faire la madame, et me traiter comme une petite fille ; mais nous verrons. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  124. Çà, çà, Pierrot, il faut que tu me fasses un plaisir. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  125. Ne suis-je pas fait pour faire plaisir aux filles ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  126. Il faut que tu me portes cette lettre à ce monsieur que je trouvai dernièrement au Palais. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  127. Une lettre ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  128. Est-ce qu'il y a du mal à cela ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  129. C'est un homme de grande condition, et on l'appelle monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  130. Si c'est un vicomte, je ne dis plus rien. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
  131. Tu lui diras que je m'ennuie bien fort de ne pas le voir, et qu'il ne manque pas de me venir trouver aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  132. La petite masque ! (Acte 1, scène 8, PIERROT)
  133. C'est une belle chose que la nature ! (Acte 1, scène 8, PIERROT)
  134. Cela songe au mariage dès la coquille. (Acte 1, scène 8, PIERROT)
  135. Quel ouvrage faites-vous là, vous ? (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  136. C'est une pente de mon lit ; mais je crains de la faire trop petite ; on n'y pourra jamais coucher deux. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
  137. Est-il besoin, s'il vous plaît, que vous couchiez avec quelqu'un ? (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  138. Si, par bonheur, ou par malheur, vous veniez à être mariée, vous vous presseriez. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  139. Je sais de vos fredaines : vous n'avez pas toujours une aiguille et de la tapisserie entre les mains, et vous commencez à escrimer de la plume. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  140. Mais ce n'est pas pour cela que nous sommes ici. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  141. Laissez là votre ouvrage, et m'écoutez. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  142. Le mariage... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  143. Il ne faut que vous hocher la bride... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  144. Le mariage, dis-je, étant un usage aussi ancien que le monde ; car on s'est marié avant vous, et on se mariera encore après... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  145. Je le sais bien, mon papa ; il y a longtemps qu'on me dit cela. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
  146. J'ai résolu, pour éterniser la famille Brocantine... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  147. Vous voyez où j'en veux venir. J'ai donc résolu de me marier. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  148. Ah, mes filles ! (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  149. Vous voilà bien ébaubies. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  150. Regardez cet air, cette taille, cette légèreté. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  151. Oui, si vous le trouvez bon, ma fille. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  152. Voyez, je vous prie, la belle demande ! (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  153. Vous l'épouserez ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  154. Mais je crois que vous avez toutes deux l'esprit en écharpe. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  155. Est-ce que je suis hors d'âge d'avoir lignée ? (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  156. Savez-vous bien que l'on n'a que l'âge que l'on paraît ; et monsieur Visautrou, mon apothicaire, me disait encore ce matin, en me donnant un remède, que je ne paraissais pas quarante-cinq ans. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  157. Mon papa, c'est qu'il ne vous voyait pas au visage. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
  158. Je crève de santé, et j'ai trouvé une fille comme je la souhaite, belle, jeune, sage, riche ; enfin, une fille de hasard... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  159. Une autre fille que moi, qui ne saurait pas vivre, vous dirait, mon père, que vous risquez beaucoup en vous mariant ; qu'il faut avoir perdu l'esprit pour songer, à votre âge, à un engagement, et que l'on renferme tous les jours des gens aux Petites-Maisons pour de moindres sujets : mais moi, qui sais le respect que je vous dois, sans me prévaloir des raisons que les enfants ont d'appréhender un second mariage, je vous dirai que, puisque vous crevez de santé, vous faites parfaitement bien de prendre une femme. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  160. Pour moi, je vous le conseille ; car je voudrais que tout le monde fût marié. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
  161. Ali ! (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  162. Vous prenez la chose du bon biais. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  163. Puisque vous êtes si raisonnables, apprenez donc que je suis en pourparler de mariage ; mais c'est pour vous. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  164. Ali, mon père ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE_COLOMBINE)
  165. Ali, mes filles ! (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  166. Je vous ai des obligations que je n'oublierai jamais. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  167. Je savais bien que cela te ferait plaisir, et que tu n'aurais point de chagrin de voir marier ta soeur avant toi. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  168. Quoi ! Mon père, ce n'est pas moi que vous voulez marier ? (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
  169. Non ; on ferait bien mieux de vous laisser passer la première, et d'attendre à me marier que vous eussiez trois ou quatre enfants ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  170. Pour moi, je ne conçois pas cette petite fille-là. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  171. Il faut bien qu'elle passe avant toi ; elle est ton aînée ; et afin de te mettre en état d'être bientôt mariée, elle épousera un honnête homme. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  172. Je le connais bien. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  173. Je l'ai vu. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  174. Je le crois. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  175. Vous trouvez-vous mal ? (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  176. J'ai bien du respect pour la médecine ; mais, avec votre permission, mon père, je n'épouserai point un médecin. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  177. Avec votre permission, ma fille, vous l'épouserez. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  178. Il ne faut pas, s'il vous plaît, que vous songiez à Octave ; j'ai appris que c'était un gueux, et je vais tout de ce pas l'envoyer chercher, pour lui dire qu'un autre lui a passé la plume par le bec. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  179. Allons, ma soeur, faites cela de bonne grâce, puisque mon père le veut. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
  180. Je vous prie, mon père, de ne me point donner ce chagrin, et ne m'obligez pas à épouser un homme pour qui je n'ai nulle estime. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  181. Il n'y a qu'un mot qui serve ; il faut épouser monsieur Bassinet, ou un couvent. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  182. Il vous viendra voir ; songez à le recevoir comme un homme qui doit être votre mari. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  183. Allons, dénichons ; point tant de caquet. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
  184. Voilà ma soeur qui a si envie d'être mariée ; que ne lui donnez-vous monsieur Bassinet pour mari ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  185. J'aime mieux lui céder mes droits, et qu'elle passe avant moi. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  186. Ce n'est pas de même ; je suis votre cadette, et la raison qui veut que je ne me marie pas, veut que vous vous mariiez la première. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
  187. Me voilà, monsieur. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  188. Où diable es-tu donc toujours ? (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  189. Il faut que je m'égosille quatre heures. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  190. Monsieur, j'étais avec cette femme qui marchande ces singes, et qui veut donner six écus du gros, parce qu'elle dit qu'il ressemble à son mari. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  191. Laisse cela ; j'ai autre chose en tête. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  192. Va me chercher Octave ; j'ai quelque chose de conséquence à lui dire. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  193. Monsieur, je ne le trouve pas. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  194. Animal ! (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  195. Est-ce là ce que je te dis ? (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  196. Tiens, vois le logis. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  197. Le butor ! (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  198. Je vois bien que nous ne vivrons pas longtemps ensemble : je ne veux point de bête dans ma maison. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
  199. Pardi, monsieur, il faut donc que vous en sortiez. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  200. Hé bien, mon pauvre Pierrot, as-tu porté ma lettre à monsieur le Vicomte ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  201. Assurément, et il m'a donné un petit mot de réplique. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  202. Malepeste ! (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  203. Comme vous êtes âpre à la curée ! (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  204. « L'amour est comme la gale, on ne le saurait cacher ; c'est ce qui fait que je vous irai voir aujourd'hui, ou je veux que la peste m'étouffe ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  205. Le vicomte de Bergamotte » (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  206. Voilà un homme qui écrit bien tendrement. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  207. Il m'aime bien, car il me l'a dit, et j'espère que nous serons bientôt mariés ensemble. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  208. Il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse, c'est que je ne sais pas encore tout à fait ce que c'est que le mariage : ne pourrais-tu pas me le dire ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  209. Assurément ; il n'y a rien de si aisé : c'est comme qui dirait une chose... (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  210. C'est comme, par exemple, une chose où l'on est ensemble... Votre père... avait épousé... votre mère... ; ça faisait qu'ils étaient deux ; et comme çà, votre grand-père..., d'un côté..., la nature... (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  211. On ne saurait bien expliquer ce brouillamini-là. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  212. Mais vous n'aurez pas été deux jours ensemble, que vous saurez toutes ces drogues-là sur le bout du doigt. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  213. Ah, mademoiselle ! (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  214. C'est monsieur le vicomte de Bergamotte. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  215. Fais-le monter, Pierrot ; hé ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  216. Çà, monsieur, de l'argent. (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
  217. Va, va, mon ami, tu rêves : un homme de ma qualité ne paye pas plus dans les fiacres que sur les ponts. (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
  218. Paye-t-on comme cela le monde ? (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
  219. Est-ce qu'un homme de ma qualité n'a pas toujours son franc fiacre ? (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
  220. Je veux être payé, ou par la sambleu ! (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
  221. Insolent ! (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
  222. Insolent ! (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
  223. Je ne crains rien ; je veux être payé tout à l'heure. (Acte 2, scène 4, LE FIACRE)
  224. Ventrebleu ! (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
  225. Il faut que je coupe les oreilles à ce coquin-là. (Acte 2, scène 4, LE VICOMTE)
  226. Mademoiselle, prêtez-moi un écu ; je n'ai point de monnaie. (Acte 2, scène 4, LE VICOMTE)
  227. Monsieur, je n'ai point ma bourse sur moi ; mais je vais le faire payer. Holà, quelqu'un ! Qu'on paye cet homme-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  228. Allez, allez, l'homme ; on vous contentera. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  229. Ces marauds-là ne sont jamais contents. J'en ai déjà tué quinze ou seize ; mais je ne serai point satisfait que je n'en aie achevé le quarteron. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  230. En vérité, monsieur le Vicomte, il faut bien vous aimer, pour vous regarder après une si longue négligence à me venir voir. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  231. Ma foi, mademoiselle, les heures d'un joli homme sont bien comptées. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  232. Les femmes se pressent aujourd'hui ; elles savent que les quartiers d'hiver seront diablement courts cette année ; je n'ai pas un moment à moi. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  233. Et que faites-vous donc toute la journée ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  234. À peine ai-je quitté la toilette, qu'il faut aller dîner chez Rousseau. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  235. Un officier ne peut pas être moins de cinq à six heures à table ; et avant qu'il ait fumé dix ou douze douzaines de pipes, il est heure de s'y remettre pour souper. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  236. Vous prenez donc du tabac comme ces vilains soldats ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  237. Les gens du grand volume ont-ils d'autres occupations ? (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  238. C'est, morbleu ! (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  239. Au feu d'une pipe qu'il faut qu'un homme de qualité allume sa tendresse. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  240. Monsieur le Vicomte, avez-vous fumé aujourd'hui ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  241. Mais j'ai la précaution, quand je vais en femme, de me rincer la bouche avec trois ou quatre pintes d'eau-de-vie. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  242. Vous ne sauriez croire comme, après cela, on soupire tendrement. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  243. Fi, fi, monsieur le Vicomte ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  244. Je n'aime point ces soupirs-là. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  245. Les gens que je vois n'assaisonnent pas leurs douceurs de tabac et d'eau-de-vie. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  246. Croyez-moi, la belle, il n'est rien tel que de s'accrocher à l'épée. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  247. Les fastidieux personnages que vos robins ! (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  248. Ont-ils le sens commun ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  249. Ils font l'amour par articles, comme s'ils dressaient un procès-verbal. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  250. C'est ce que je dis tous les jours à deux grands haquiers d'avocats, qui sont sans cesse autour de moi à me faire endêver. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  251. Ma foi, le plumet est en amour ce que la moutarde est à la sauce-robert ; il n'y a que cela de piquant. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  252. Je ne sais pas pourquoi mon père a tant d'aversion pour les gens d'épée. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  253. Il dit qu'ils sont tous débauchés, et qu'ils n'ont jamais le sou. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  254. Ils aiment le vin, le jeu et les femmes ; mais, du reste, il n'y a point de gens mieux réglés. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  255. Pour de l'argent, je crois, que tant que les femmes en auront, nous n'en manquerons guère. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  256. Je crois, monsieur le Vicomte, que, fait comme vous êtes, vous voyez bien des femmes de condition. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  257. Je veux être déshonoré, vous êtes la seule bourgeoise avec qui je déroge ; mais, à vous parler franchement, toutes les femmes que je vois, au prix de vous, c'est, ma foi, de la piquette contre du vin de Sillery. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  258. Vous dites la même chose de moi quand vous êtes auprès d'une autre ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  259. Dites la vérité. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  260. Si vous voulez que je vous parle sans fard, cela est vrai, et je vais, au sortir d'ici, à deux ou trois rendez-vous, où il faudra bien dire que vous êtes une guenon comme les autres. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  261. Mais, à propos de guenon, quand nous marions-nous ensemble ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  262. Je suis diablement pressé. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  263. Écoutez, il ne faut pas laisser morfondre l'amour d'un officier ; cela n'est pas de longue haleine. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  264. Quel âge avez-vous bien ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  265. Je ne sais pas ; mais mon père dit qu'il y a quatorze ans que ma mère était grosse de moi. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  266. Je ne croyais pas que vous eussiez vaillant plus de dix ou douze années. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  267. J'ai bien plus que tout cela. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  268. Vous croyez donc parler à une petite fille ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  269. Je sais déjà bien des choses : j'ai déjà lu cinq ou six comédies de Molière, et j'en suis au troisième tome de Cyrus ; je fais du point à la turque, et j'apprends à chanter. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  270. C'est un nommé l'Opéra. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  271. Diable ! (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  272. Un habile homme. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  273. Puisque vous savez chanter, il faut que vous me décochiez un petit air. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  274. Je vous prie de m'excuser ; j'ai aujourd'hui quelque chose qui m'en empêche. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  275. Tenez, voilà du tabac en machicatoire ; il n'y a rien de si bon pour le rhume. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  276. S'il n'y avait que cela, je ne laisserais pas de chanter. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  277. Voilà-t-il pas ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  278. Ces vilains hommes, ils veulent tout savoir. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  279. Comme si les fontanges faisaient quelque chose à la voix ! (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  280. Courage, mignonne ; je vous soufflerai, en tout cas. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  281. las ! Quel conte ! v.2 (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  282. Mon_Dieu ! Quel conte ! v.4 (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  283. Quel fichu conte ! v.6 (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  284. Je le veux bien ; mais vous allez voir comme je vais trembler. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  285. La, la, la... (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  286. Je veux être un fripon, si cela n'est divin. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  287. Voilà une voix à peindre. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  288. Mais de quel opéra est cet air-là ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  289. Je crois que c'est de Roland. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  290. Il faut que ce soit des derniers, car voilà le tour aisé de nos poètes et de nos musiciens d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
  291. La jolie chanson ! (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  292. On ne travaillait point comme cela autrefois. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  293. Tel que vous me voyez, je sais la musique comme un orchestre. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  294. Vous allez voir comme je vais vous tortiller un air. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
  295. Il y a là-bas deux sergents et environ douze archers qui vous guettent pour vous mettre en prison. (Acte 2, scène 6, PASQUARIEL)
  296. Voilà mes bonnes fortunes qui commencent à défiler. (Acte 2, scène 6, LE-VICOMTE)
  297. Qu'avez-vous donc, monsieur le Vicomte ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  298. Il y a là-bas tout plein de laquais qui vous attendent. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  299. Ce sont bien des pousse-culs, de par tous les diables. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  300. Ne peut-on pas savoir la cause de votre chagrin ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  301. C'est une bagatelle. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  302. Je veux l'apprendre. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  303. Infandum, Regina, jubes renovare dolorem. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  304. Ah, monsieur le Vicomte ! (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  305. Vous jurez devant les filles. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  306. Vous me le direz pourtant. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  307. Vous saurez donc qu'étant obligé de partir pour l'Allemagne, et ne pouvant trouver d'argent sur mon billet (car les billets des vicomtes ne sont pas autrement réputés argent comptant), j'en fis un que je signai la Harpe (c'est le nom de ce fameux banquier). (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  308. Sur ce billet-là, on me donna deux cents pistoles. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  309. Je partis : présentement, voyez, je vous prie, le peu de bonne foi qu'il y a dans le commerce ! (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  310. Ce vilain monsieur de la Harpe ne veut pas payer ce billet-là. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  311. Et que dit-il ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  312. De mauvaises raisons : il dit qu'il n'a point fait ce billet-là ; mais son nom y est, une fois ; il faudra bien qu'il le paye ou qu'il crève ; car, palsambleu ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  313. Je sais bien que je ne le payerai pas, moi. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  314. Monsieur le Vicomte, je n'ai point d'argent ; mais voilà deux brillants avec lesquels vous pourrez en faire. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  315. Prenez encore mon collier. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  316. Ne vous ai-je pas dit que je faisais litière de diamants. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  317. Voilà encore une montre qui est assez jolie. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  318. Cela est-il d'or ? (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  319. Mais, mais, mademoiselle, vous poussez ma complaisance à bout. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  320. Quand on a donné son coeur, cela ne coûte guère à donner. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  321. Que vous savez me prendre par mon faible, et qu'on fait de folies quand on est bien amoureux ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  322. Tenez, tenez, monsieur le Vicomte ; voilà encore un petit jonc d'or que j'avais oublié. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  323. Mais, mademoiselle, ces breloques-là valent-elles bien deux cents pistoles ? (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  324. Voilà un diamant qui me paraît bien jaune. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  325. Écoutez ; je vais porter tout cela chez l'orfèvre, et s'il ne m'en donne pas les deux cents pistoles, vous me tiendrez, s'il vous plaît, compte du reste. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  326. Monsieur le Vicomte, vous m'épouserez, au moins. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  327. Allez, allez, parmi nous autres vicomtes, la parole fait le jeu. Adieu, charmante. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
  328. Ah, morbleu ! (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  329. Que voilà des yeux chargés à cartouches ! (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  330. Que voilà de bonnes fortunes ! (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
  331. Que je suis aise de lui avoir fait ce petit plaisir ! (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
  332. De la manière que je l'aime, je ne sais ce que je ne lui donnerais pas. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
  333. Ayant appris, monsieur, que vous êtes un homme savant et de bon conseil, je voudrais bien vous parler d'une affaire que je suis sur le point de terminer. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  334. Parlez ; mais parlez peu : la discrétion dans le parler a toujours été louée. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  335. Au contraire, on a blâmé de tout temps les grands parleurs : c'est pourquoi j'aime la brièveté, et je m'applique uniquement à être concis dans mes discours. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  336. Qui ne sait que le trop parler vient du défaut de jugement ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  337. Que le défaut de jugement vient du manque de raison et que le manque de raison est le caractère de la bête ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  338. Qui ne sait que volat irrevocabile verbum ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  339. Qu'on ne se repent jamais de se taire, et qu'on s'est repenti souvent d'avoir parlé ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  340. Ignorez-vous que la nature a donné à l'homme deux pieds pour marcher, deux bras pour agir, deux narines pour sentir, et qu'elle ne lui a donné qu'une langue pour parler ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  341. Pythagore faisait observer le silence à ses disciples pendant sept années. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  342. Je le crois. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  343. Solon avait coutume de dire qu'un homme qui parle beaucoup est semblable à un tonneau vide, qui fait plus de bruit qu'un plein. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  344. Cela est beau. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  345. Bias, qu'un grand parleur n'était autre chose qu'une forteresse sans murailles, une ville sans porte, et un vaisseau sans gouvernail. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  346. Anaxagore, qu'une bête féroce échappée était moins à craindre qu'une langue effrénée et pétulante. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  347. Isocrate, qu'il n'y avait ici-bas que deux choses à faire, écouter et se taire. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  348. Tous vos grands discours sont inutiles. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  349. Frustra per plura quod potest fieri per pauciora. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  350. Je sais bien que l'usage de la parole a été donné à l'homme pour expliquer ses pensées. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  351. Je ne vous dis pas qu'il ne faille parler en termes propres, suivant les règles de la grammaire, faire accorder l'adjectif avec le substantif, le nom avec le verbe, le masculin avec le féminin. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  352. C'est ce dont il s'agit, monsieur, du masculin avec le féminin. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  353. Je ne vous défends pas de mettre en usage les figures de rhétorique : nam quid est rhetorica ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  354. Selon Socrate, c'est I'art de persuader ; selon Agathon, c'est l'art de tromper ; selon Gorgias, l'usage du discours ; selon Chrysippe, la clef des coeurs ; selon Cléanthe, la science des sciences ; selon Vatadérius, le boulevard de la vérité ; selon Aristote, le bouclier de l'orateur ; selon Cicéron, l'art de bien dire ; et selon moi, l'art de ne guère parler. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  355. Va, si je puis attraper la parole !... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  356. Si vous voulez donc que je vous donne mes avis, expliquez-moi le sujet dont il s'agit ; mais surtout d'un style vif, serré, pressé, concis, laconique, car vous savez que la vie de l'homme est courte : ars longa, vita brevis. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  357. Le temps est cher ; on en perd tant à boire, à manger, à dormir, à s'habiller, à danser, à rire, à chanter ; et l'on ne songe pas que la santé revient après la maladie, le printemps après l'hiver, la paix après la guerre, le beau temps après la pluie ; mais que le temps passé ne revient jamais. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  358. Je le crois, que vous voudriez savoir. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  359. Omnibus hominibus scire a natura insitum est, dit le prince de lloquence. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  360. Mais vouloir savoir est une chose, et savoir en est une autre. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  361. C'est ce qui fait que du savoir au non-savoir il y a autant de différence qu'entre l'homme et la bête, le ciel et la terre, le gentilhomme et le roturier, le marchand et le voleur, le procureur et l'assassin, le bourreau et le médecin. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  362. Or, voulez-vous savoir quelle différence il y a entre l'homme et la bête ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  363. C'est que l'un se conduit par la raison et l'autre par l'instinct. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  364. Entre le ciel et la terre ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  365. C'est que l'un est sur notre tête, l'autre sous nos pieds. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  366. Entre le roturier et le gentilhomme ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  367. C'est que l'un paye ses dettes, l'autre se moque de ses créanciers. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  368. Entre le marchand et le voleur ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  369. C'est que l'un vole dans les villes, l'autre dans les bois. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  370. Entre le procureur et l'assassin ? C'est que l'un enlève les biens, l'autre la vie. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  371. Entre le médecin et le bourreau ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  372. C'est que l'un assassine peu à peu ses malades, et que l'autre tue tout d'un coup ceux qui se portent bien. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  373. Cela est le mieux du inonde. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  374. La philosophie ou la rhétorique ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  375. La théorie ou la pratique ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  376. La géométrie ou l'astrologie ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  377. La pharmacie ou la médecine ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  378. La sphère ou la géographie ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  379. La cosmographie ou la topographie ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  380. Non ; je ne veux rien de tout cela... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  381. Voulez-vous que je vous parle des arts ou des sciences ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  382. Des huit parties de l'oraison ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  383. Des trois puissances de l'âme, la mémoire, l'entendement et la volonté ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  384. De l'influence des planètes, Jupiter, Mars, Mercure, etc ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  385. De la qualité des étoiles majeures, fixes ou errantes ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  386. Des comètes crinées, tombantes et volantes ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  387. De la disparité des tempéraments flegmatiques, sanguins et mélancoliques ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  388. Des mouvements du coeur, systoliques et diastoliques ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  389. Je n'ai que faire de ce galimatias-là. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  390. Est-ce de l'histoire ou de la fable que vous voulez que je vous parle ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  391. Commencerai-je par le déluge ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  392. Le jugement de Pâris ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  393. Les malheurs de Pyrame et de Thishé ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  394. L'incendie de Troie ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  395. Les erreurs d'Ulysse ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  396. Le passage d'Énée ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  397. Le sac de Carthage ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  398. La mort de Tarquin ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  399. Les triomphes de Scipion ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  400. La conjuration de Catilina ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  401. Le pas des Thermopyles ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  402. La bataille de Marathon ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  403. Non, non, cent fois non, de par tous les diables, non. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  404. Je voudrais savoir seulement si je dois épouser une brune ou une blonde. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  405. Que ne parlez-vous donc ! (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  406. Il y a deux heures que vous me faites chanter inutilement. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  407. Comment diable voulez-vous que je parle ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  408. Vous voulez donc savoir si vous devez épouser une brune ou une blonde ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  409. Nous y voilà, à la fin. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  410. Voulez-vous que je vous dise cela par les règles d'astronomie, prophétie, chronologie, analogie, physionomie, chimie, astrologie, hydromancie, éromancie, pyromancie, koscinomancie, chyromancie, nigromancie ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  411. Aimeriez-vous mieux que ce fût par le moyen de l'invocation, imprécation, multiplication, indiction, spéculation, superstition, interprétation, conjuration, prognostication, évocation ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  412. Corbillon, qu'y met-on ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  413. Cela m'est indifférent, pourvu que... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  414. Si vous voulez, je me servirai des connaissances de la rhétorique, physique, logique, métaphysique, arithmétique, art magique, poétique, politique, musique, dialectique, éthique, mathématique, téraprectique. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  415. Ali ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  416. Alba ligustra cadant ; vaccinia nigra leguntur. v.7 (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
  417. Un autre, non moins célèbre, s'écrie : v.8 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  418. Puis donc que toutes les sciences ci-dessus sont des terres inconnues pour vous, je vous dirai que nos auteurs ont parlé différemment sur le point dont il s'agit. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  419. Les uns tenaient pour les blondes, et les autres pour les brunes. La différence du poil fait aussi la différence de l'inclination. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  420. La blonde est tendre, languissante et amoureuse ; la brune est vive, gaillarde et fringante. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  421. La blonde pourra bien outrager votre front ; la brune ne vous en quittera pas à meilleur marché. Un savant poète de l'antiquité dit : (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  422. Ainsi vous voyez que c'est une matière bien délicate : Undique ambages, et qu'il est difficile d'y porter un jugement certain ; car, quoique je sois consommé dans toutes sortes de sciences, ne croyez pas que je veuille que mon sentiment prévale. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  423. L'obstination est le propre de la bête, et je ne voudrais pas que... (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  424. Allez-vous-en à tous les diables ; je ne veux rien savoir. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  425. Quel babillard ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  426. Je gage que si on examinait cet homme-là, on trouverait que c'est une femme. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  427. Je vous dis que je vous baillerai sur les oreilles. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  428. Quel insolent est-ce là ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  429. Je ne veux plus rien entendre. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  430. Hé bien, Pierrot, ce cavalier-là est il de ton goût ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  431. Pardi, mademoiselle, vous voilà à charmer ! (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  432. Il y a pourtant un peu de différence. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  433. Est-ce que vous allez lever une compagnie de fantassinerie ? (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  434. Ne pense pas te moquer ; je tâterais fort bien de l'armée, et je n'appréhenderais pas plus le feu qu'un autre. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  435. Si tous les capitaines étaient faits comme vous, ils pourraient gagner les frais de l'enrôlement, et faire leurs soldats eux-mêmes. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  436. C'est un vieux fou qui radote ; et je le lui ai dit, da ! (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  437. Monsieur Bassinet ne m'a jamais vue ; il doit venir me voir, et j'attends sa visite en cet équipage. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  438. Je vais lui apprendre des nouvelles d'Isabelle, et je lui en ferai, parbleu, passer l'envie. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  439. Voilà une hardie tête de fille ! (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  440. J'ai toujours dit à votre père que je ne croyais pas qu'il fût le mari de votre mère quand elle vous a faite. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  441. Pour moi, Pierrot, je ne m'embarrasse pas de cela ; je ne songe qu'à faire rompre, si je puis, l'impertinent mariage dont je suis menacée. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  442. Mais je crois que voilà monsieur Bassinet ; laisse-moi avec lui : je vais commencer mon rôle. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  443. C'est lui-même ; il ressemble à un marcassin. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  444. On m'avait dit que Mademoiselle Isabelle était dans sa chambre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  445. Que diable cherche ici ce godelureau-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
  446. Monsieur, elle n'y est pas, et je l'attends. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  447. Mademoiselle Isabelle est-elle malade ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  448. Car, à votre mine, je vous crois médecin, et vous avez toute l'encolure d'un membre de la Faculté. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  449. Vous ne vous trompez pas, monsieur ; je suis un nourrisson d'Hippocrate : mais je ne viens pas ici pour tâter le pouls à Isabelle ; j'ai bien d'autres prétentions sur... (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  450. Et de quelle nature, s'il vous plaît, sont les prétentions d'un médecin sur une fille ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  451. Je viens ici pour l'épouser. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  452. Pour l'épouser ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  453. Isabelle ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  454. Isabelle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  455. Mais cela est donc bien drôle ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  456. Je ris comme cela quelquefois. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  457. Est-ce que je suis barbouillé ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  458. Dites-moi un peu, monsieur, en vous déterminant à un saut si périlleux, vous êtes-vous bien tâté ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  459. N'avez-vous point senti quelque petit mal de tête... (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  460. Non, monsieur ; je me porte fort bien : je ne suis pas sujet à la migraine. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  461. Ma foi, vous porterez bien cela ; et je suis plus aise que vous ayez cette fille-là qu'un autre. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  462. Mais quand elle sera votre femme, au moins n'allez pas nous la gâter par vos manières ridicules. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  463. Nous avons eu assez de peine à la mettre sur le pied où elle est. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  464. Le joli tour d'esprit ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  465. Elle l'a comme le corps. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  466. Comme le corps ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  467. Et savez-vous comme elle l'a tourné ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
  468. Qui le sait mieux que moi ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  469. Si vous voulez, je vais la dessiner qu'il n'y manquera pas un trait. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  470. Une gorge, morbleu ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  471. Plantée là... (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  472. Quel peintre ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  473. Je vous dis que vous ne sauriez faire une meilleure affaire. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  474. Je vois bien qu'elle ne serait point mauvaise pour vous. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  475. Elle a, par-dessus cela, une adresse à conduire une affaire de coeur qui ne se comprend pas. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  476. C'est un petit démon pour les tours d'esprit. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  477. Si elle est votre femme, elle aura des intrigues avec toute la terre, que vous ne vous en apercevrez non plus que si elle était à Rome et vous au Japon. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  478. Diable ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  479. Une femme comme cela est un trésor pour le repos du ménage. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  480. Et avec tous ces beaux talents-là, d'où vient qu'elle n'est pas mariée ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  481. Voilà des qualités merveilleuses pour être femme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
  482. Ne savez-vous pas les allures du monde et la malignité des rivaux ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  483. Les uns disent qu'elle a des vapeurs ; les autres lui font faire un voyage : il y en a d'assez enragés qui lui font garder le lit cinq ou six mois pour une détorse... et... que sais-je, moi ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  484. Cent autres contes que l'on va souffler aux oreilles d'un fiancé, qui ne manquent pas de rompre un mariage comme un verre ; et si, de tout cela, bien souvent il n'y en a pas la moitié de vrai. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  485. Quand il n'y en aurait que le quart, c'est bien encore assez, de par tous les diables ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  486. Au moins, je veux être de vos amis ; et je prétends, quand vous serez marié, aller sans façon manger chez vous votre chapon. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  487. Monsieur, vous me faites trop d'honneur ; mais je ne mange jamais de volaille. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  488. À ce que je vois, vous connaissez parfaitement la demoiselle en question ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
  489. Ce n'est pas d'aujourd'hui que nous sommes toujours ensemble, et si vous étiez discret, je vous apprendrais quelque chose sur son chapitre, que je suis sûr que vous ne savez pas. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  490. Vous savez que les médecins... (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  491. (Mais il faut voir si personne ne nous entend.) (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  492. Je passe toutes les nuits dans sa chambre. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  493. Non, je me donne au diable. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  494. Cette nuit, nous avons reposé tous deux sur le même chevet. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  495. Prenez vos mesures là-dessus. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  496. Sur le même chevet ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  497. Ensemble ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
  498. Ensemble ; et cette nuit nous en ferons autant infailliblement. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  499. Elle ne saurait se coucher sans moi. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  500. Monsieur Brocantin, vous voulez donc m'en faire avaler ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  501. Ce que je viens de vous dire là, au moins, ne doit point vous empêcher de conclure l'affaire. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  502. Un homme bien amoureux ne s'arrête pas à ces bagatelles-là. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  503. Voilà de belles badineries ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
  504. Je ne vois pas que rien presse encore de quitter la robe et le bonnet de médecine, pour me faire coiffer de mademoiselle Isabelle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
  505. Le ciel m'a assisté : voilà un jeune homme qui m'aime bien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
  506. Pardi, monsieur Bassinet, je crois que vos fumées d'amour pour Isabelle sont bien passées présentement. (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  507. Depuis un quart_d_heure que je fais l'homme, je ne suis pas mal scélérat. (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  508. Tout franc, monsieur, je crains que vous n'ayez attendu trop tard à marier vos filles. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  509. Serait-il arrivé quelque malheur dans ma famille ? (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
  510. Non, pas encore tout à fait ; mais, voyez-vous, monsieur, vous tournez trop à l'entour du pot. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  511. Diable ! (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  512. Les filles sont de certains animaux équivoques... (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  513. C'est comme des armes à feu ; ça tire quelquefois sans qu'on y pense. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  514. Ne te mets point en peine, Pierrot ; je suis sur le point d'en marier une, et je crois que je ferai affaire de l'aînée avec monsieur Bassinet. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
  515. Votre fille n'est point le fait de ce vieux rhumatisme-là. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  516. Il m'a promis qu'il quitterait sa profession de médecin, si je voulais lui donner Isabelle, et qu'il se ferait troqueur. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
  517. Pardi, je le crois bien. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  518. On lui en sait grand gré, ma foi, de quitter son séné ; pour une fille drue comme Isabelle ! (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  519. Si vous voulez me la bailler, je vous quitte, vous et vos chevaux, dès demain ; et si, je crois que je vous panse avec autant d'honneur qu'un médecin fait ses malades. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  520. Voulez-vous que je vous dise mon sentiment ? (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  521. Car, révérence parler, j'ai plus d'esprit que vous : vous ferez mieux, si je ne vous accommode pas, de la donner à quelque homme de condition, comme, par exemple, à un gentilhomme de robe. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  522. Notre vacation est la plus jolie du monde ; nous voyons tout ce qu'il y a de gens de qualité ; il n'y a point de prince qui fasse la dépense que nous faisons ; nous changeons de meubles tous les jours ; on ne voit jamais chez nous la même chose, et notre cabinet est le rendez-vous de tous les fainéants de la ville. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
  523. Et quelquefois aussi des fainéantes ; Car voyez vous, monsieur, les femmes ont toujours quelque pièce à troquer. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  524. Mon papa, il y a là-bas une troupe de carêmes-prenants qui veulent entrer. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  525. Qu'on les renvoie ; je ne veux point... (Acte 3, scène 6, BROCANTIN)
  526. On dit que c'est l'ambassadeur du prince Tonquin des Curieux qui veut m'épouser. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  527. Pardi, monsieur, les voilà. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
  528. Le prince des Curieux épouser ma fille ! (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
  529. Je suis bien obligé à son altesse tonquinoise. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
  530. Voyons un peu ce qu'il va dire : écoute. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
  531. Ali ! (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  532. Mon_Dieu, la vilaine bête ! (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  533. Pardi, ne craignez rien avec moi ; il n'a qu'à venir. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  534. Ah, mademoiselle ! (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  535. La jolie queue ! (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  536. Pour vous demander Colombine en mariage. v.11 (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
  537. Quel diable de jargon ! Qu'est-ce donc qu'il dégoise là ? (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
  538. Quelle fille, quelle fille ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  539. Quelle fille êtes-vous ? (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  540. Voilà l'ambassadeur du Pont-Neuf. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  541. Le friand morceau ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  542. J'aurai bien du plaisir d'en faire une perroquette. Qu'elle est belle ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  543. Quel air de santé ! Vous avez la mine v.12 (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  544. Un jour de rester seule à la tontine... v.13 (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  545. J'ai ma soeur qui est bien plus jolie que moi ; et si vous aviez vu ma cousine Gogo, c'est tout autre chose. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  546. Oh ! Je ne veux jamais rester seule ; j'ai trop peur. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  547. Quelle fille ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  548. Quelle fille ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
  549. Ce n'est pas sans raison que nos anciens modernes ont dit ingénieusement que le mariage était d'une très grande ressource pour de certaines gens, et que les aigrettes, dont quelques femmes galantes faisaient présent à leurs maris, étaient semblables aux dents, qui font du mal quand elles percent et nourrissent quand elles sont venues. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  550. Cela présupposé, voyons un peu le tendron qui est destiné pour mes plaisirs ; car vous ne voudriez pas me faire acheter chat en poche. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  551. Voilà mes deux filles ; vous n'avez qu'à choisir : c'est encore trop d'honneur pour le sang des Brocantins. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
  552. Oui, beau-père, je veux brocantiner avec vous ; et de peur de mal choisir, je les prendrai toutes deux. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  553. Pour vous, petite blonde d'Égypte, levez le nez, regardez-moi fixement, marchez, trottez. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  554. Beau-père, n'y a-t-il rien à refaire à cette fille-là ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  555. Monsieur, je vous la garantis tout ce qu'on peut garantir une fille. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
  556. Je me porte bien, et je n'ai jamais eu d'autre maladie qu'un mal d'aventure : mon pouce devint gros comme ma tête. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  557. Diable ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  558. Méchant mal. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  559. Les filles sont terriblement sujettes aux maux d'aventure ; mais l'enflure ne les prend pas toujours au pouce. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  560. Vous vous moquez : est-ce que je suis capable de cela ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  561. Malepeste ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  562. Vous l'êtes de reste. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  563. Je vous avertis par avance que si je suis jamais mariée avec vous, je ne vous incommoderai point de toute la nuit ; car je suis la meilleure coucheuse du monde : je me trouve le matin comme je me suis mise le soir. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  564. Celle qui m'engage sa foi v.14 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  565. Sera, si cela se peut, sage ; v.15 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  566. Elle doit se faire une loi v.16 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  567. J'entends celles qui sont du plus galant étage, v.21 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  568. Qui souvent loin du gîte ont passé plusieurs nuits, v.22 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  569. Il me semble de voir un cheval de louage ; v.23 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  570. Lorsqu'on le ramène au logis, v.24 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  571. C'est un grand hasard s'il ne cloche ; v.25 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  572. Et s'il ne boite pas tout bas, v.26 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  573. Pour le moins, on trouve, en ce cas, v.27 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  574. À coup sûr, quelque fer qui loche. v.28 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  575. Dans ma maison il n'entrera, v.29 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  576. De peur de maligne pratique ; v.30 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  577. Aucun lévrier d'opéra, v.31 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  578. Ce sont courtiers d'amour dont il faut se passer. v.34 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  579. Ces gens-là se font trop de fête ; v.35 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  580. Et, quelque soin que vous preniez, v.36 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  581. Par leurs leçons, la femme en porte mieux les pieds, v.37 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  582. Mais le mari plus mal la tête. v.38 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  583. Mais avant de passer outre, il est bon que je vous fasse part de quelques petits avis en vers, que j'ai faits pour servir de niveau à la femme qui tombera sous ma coupe. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  584. Et quel mal font-ils aux maris ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  585. Ils ne les touchent jamais. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  586. Je renoncerais plutôt au mariage. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  587. J'aime le mien presque autant qu'un mari. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  588. Laquais au-dessous de douze ans, v.41 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  589. Et, trouvant de plain-pied à parler de leurs flammes, v.46 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  590. Ils se racquittent près des femmes v.47 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  591. De ce qu'ils payent aux maris. v.48 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  592. Que dites-vous à cela, la future ? v.49 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  593. C'est à cause de cela. Ces messieurs-là ne montrent pas toujours la courante et le menuet. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  594. Est-ce que l'on a des oeufs quand on est mariée ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  595. Qui voudra se mettre en famille, v.50 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  596. Qu'il prenne garde que jamais v.51 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  597. Il ne s'engaigne d'une Agnès ; v.52 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  598. C'est une méchante chenille. v.53 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  599. Il en est bien souvent de ces sortes de filles, v.54 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  600. On a beau les mirer de près, v.56 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  601. Dès qu'on en casse les coquilles, v.57 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  602. On en voit sortir les poulets. v.58 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  603. Non ; mais vous aurez des poulets. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  604. Je vous expliquerai tout cela quand vous serez ma femme. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  605. Voyons le reste. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  606. Il a ma foi raison. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  607. Parbleu, je suis ravi de trouver ici tout le inonde en joie. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
  608. Apparemment que vous disposez le bal pour notre mariage ? (Acte 3, scène 8, MONSIEUR BASSINET)
  609. Vous venez le plus à propos du monde ; nous ferons d'une pierre deux coups. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  610. Voilà ma fille Isabelle qui vous attend pour vous donner la main. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  611. Est-ce que vous prétendez donner votre fille à ce scorpion ? (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  612. Ne faites point cette affaire-là. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  613. Je m'en doutais bien, car j'ai eu envie de faire une selle en le voyant. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  614. Mais cet homme-là ne vaut rien pour le mariage : tenez, vous voyez bien que sa barbe ne tient point ; ce sont deux moustaches postiches. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  615. Que le diable vous emporte ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
  616. Quelle peste de cérémonie ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR BASSINET)
  617. Il y a encore pis que cela ; cet homme sera pendu avant qu'il soit vingt-quatre heures. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  618. Voyez cette mine patibulaire. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  619. Et comment connaissez-vous cela ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  620. Par le moyen des astres, et par les règles de la métoposcopie. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  621. Je n'y manque jamais, à une heure près ; et, si vous voulez, je vous dirai quand vous le serez. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  622. Cela étant, je vais le congédier. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  623. Monsieur Bassinet, vous voyez bien ma fille : touchez là ; vous n'en croquerez que d'une dent, et je ne veux point de gendre dont la barbe ne tient point. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  624. Ni moi d'un beau-frère qui postule après une cravate de chanvre. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  625. Ni moi d'une fille qui a eu des détorses de neuf mois. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
  626. Allez, vieux radoteur, aux Petites-Maisons, avec votre chienlit. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR BASSINET)
  627. Je venais ici pour vous dire que je ne voulais point de la fille d'un fou, et qui passe toutes les nuits avec des godelureaux. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR BASSINET)
  628. Fi, la vilaine ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR BASSINET)
  629. Adieu, adieu ; bon voyage, mon ami : à la Grève, à la Grève. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  630. Consolez-vous, la belle, je vais vous présenter un époux qui vaudra cette vilaine égoutture de bassin. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  631. Ce sera là votre second gendre ; c'est un grand seigneur de mon pays. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  632. Ah, ciel ! (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  633. Qu'est-ce qu'il jargonne là ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  634. C'est un compliment tonquinois. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  635. Il dit qu'elle est une étoile resplendissante de perfection, et que, si la queue de son manteau était plus longue, il la prendrait pour une comète. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  636. Ma fille sait déjà le tonquinois ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  637. C'est une langue qui s'apprend par infusion ; et s'il vous épousait, vous sauriez le tonquinois dans deux heures. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  638. Puisque cela est ainsi, je veux bien faire le mariage d'Isabelle ; mais dites-moi auparavant, est-il curieux ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  639. C'est le Dautel du pays ; il troque des nippes à tous moments, et je vous réponds qu'avant qu'il soit deux jours, il aura troqué sa femme. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  640. Je m'en vais vous faire voir toutes mes curiosités, et l'équipage de ma future. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  641. Voilà qui est très beau. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  642. Ces tableaux-là sont tous originaux. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  643. Vous l'avez dit. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  644. Et ce gros singe-là, comment le trouvez-vous ? (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  645. Joli, ma foi ! (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  646. On dirait qu'il me regarde. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  647. Cela pourrait être ; car il vous ressemble comme deux gouttes d'eau, et vous savez que la ressemblance engendre l'amitié. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  648. Mais il faut vous détromper. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  649. Vous avez cru que c'étaient là des tableaux véritables ? (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  650. Assurément, et je le crois encore. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  651. Tout cela ne tient que par le moyen d'un ressort que je vais toucher, et vous verrez que toutes ces figures prendront mouvement. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  652. Il accompagne de la guitare on ne peut pas mieux. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  653. Je m'en vais vous le faire voir. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  654. Avez-vous entendu ce qu'il a dit ? (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  655. Non. Est-ce que j'entends le langage des singes, moi ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
  656. Vous avez pourtant la physionomie d'une guenon. Il dit qu'il va prendre sa guitare. La voilà ; écoutez. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
  657. Amis, je m'en vais à la guerre ; v.60 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  658. J'ai pour épée un flacon, v.61 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  659. La santé du roi, v.63 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  660. Porte-la-moi : v.64 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  661. Je sens que mon coeur se réveille ; v.68 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  662. Il faut, pour être content, v.69 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  663. Toujours la pipe et la bouteille. v.70 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  664. La santé du roi, v.71 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
  665. Porte-la-moi : v.72 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)

LES VENDANGES (1731)

  1. Oui, vous dis-je, sans faute ils arrivent ce soir ; v.1 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  2. Ma femme, ordonnez tout pour les bien recevoir : v.2 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  3. Étant bailli du lieu, cette charge m'engage v.3 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  4. À faire de mon mieux les honneurs du village. v.4 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  5. Çà, pendant la vendange, égayons nos esprits ; v.5 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  6. Pour cela, tout exprès ils viennent de Paris : v.6 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  7. Mais surtout le premier, à qui je veux demain v.9 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  8. Que ma fille s'unisse, en lui donnant la main. v.10 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  9. Les autres sont greffier, commissaire, et notaire ; v.11 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  10. Savoir : messieurs Hardi, Tiran, La Griffaudière. v.12 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  11. Çamon, c'est bien le temps de faire des bombances ! v.13 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
  12. Voyez-vous, mon mari, je vous le dis tout net, v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
  13. Il faut qu'un avocat ménage mieux son fait. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
  14. J'ai mes raisons, ma femme, et sais ce qu'il faut faire. v.17 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  15. Sont-ce là les leçons de feu votre grand-père ? v.18 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
  16. Le pauvre homme ! Il me semble encor que je le vois. v.19 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
  17. Il l'était plus que moi, v.20 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  18. Manger son blé en vert est grande extravagance, v.22 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
  19. A-t-il dit mille fois. Quoi qu'on puisse amasser, v.23 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
  20. Il ne faut point de bourse à qui veut dépenser. v.24 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
  21. Oui, mon grand-père était fort savant en lésine ; v.26 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  22. Et, pour jeter l'argent, je sais trop ce qu'il vaut : v.27 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  23. Gens de robe n'ont pas volontiers ce défaut. v.28 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  24. Mais, malgré tout cela, je tiens, quoi que l'on die, v.29 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  25. Enfin j'ai de l'esprit, et sais mes intérêts. v.31 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  26. Mais pourquoi rassembler la crasse du Palais ? v.32 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
  27. N'en déplaise à votre humeur bourrue, v.33 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  28. Ah ! Mon fils, vous avez le goût peu délicat : v.35 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
  29. Mais ma profession, malgré son excellence, v.37 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  30. De ces sortes de gens a quelque dépendance ; v.38 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  31. Et beaucoup d'avocats, qui font les grands seigneurs, v.39 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  32. Mais point de discours, j'ai résolu I'affaire, v.41 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  33. Faites-nous seulement bonne mine et grand'chère. v.42 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  34. Il faut suivre vos volontés ; v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
  35. Mais je fais malgré moi ce que vous souhaitez. v.44 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
  36. N'allez pas pratiquer les leçons de tantôt, v.47 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  37. Là... celles du grand-père. v.48 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
  38. On fera ce qu'il faut. v.48 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
  39. Au fond elle a raison ; dans le temps des vacances, v.49 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  40. Cependant marier ma fille, que je crois, v.51 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  41. Quelque argent qu'il m'en coûte, est fort bien fait à moi. v.52 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  42. De l'âge dont elle est, la garde d'une ville, v.53 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  43. Dans un pays conquis, serait moins difficile. v.54 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  44. Il lui faudra pourtant faire part de mon bien. v.55 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  45. Ma charge de bailli ne vaut presque plus rien. v.56 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  46. En vendange, autrefois, dans les lieux où nous sommes, v.57 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  47. Peu de jours se passaient qu'il n'arrivât mort d'hommes : v.58 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  48. Mais tout est bien changé, chacun se tient reclus ; v.59 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  49. Le temps est malheureux, on ne s'assomme plus. v.60 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
  50. Va dire en diligence v.61 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
  51. Au procureur fiscal qu'il tienne, en mon absence, v.62 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
  52. Les plaids pour moi. v.63 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
  53. Je vais dresser le plan du contrat de Babet. v.64 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
  54. Et madame Babet, dé Léandre amoureuse, v.65 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
  55. Dresse un plan pour ne pas devenir procureuse. v.66 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
  56. On a beau la garder et l'observer de près, v.67 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
  57. Il suffit que Toinon soit dans ses intérêts, v.68 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
  58. Monsieur le procureur ne tient rien. v.69 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
  59. Te voilà sans Babet ? v.70 (Acte 1, scène 5, GRIFONET)
  60. Il est monté là-haut. v.71 (Acte 1, scène 5, GRIFONET)
  61. De notre enlèvement tu sais tout le projet : v.72 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  62. Mon estime pour toi sera-t-elle trompée ? v.73 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  63. Ne veux-tu point quitter la robe pour l'épée ? v.74 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  64. Aimes-tu mieux, dis-moi, toujours être un pied-plat, v.75 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  65. Un apprenti sergent, petit clerc d'avocat, v.76 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  66. Que de te voir monsieur par les soins de Léandre ? v.77 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  67. Le moins, en le servant, que tu puisses prétendre, v.78 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  68. C'est d'être subalterne en quelque régiment, v.79 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  69. N'aurai-je pas bon air à cheval, Toinon, dis, v.83 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  70. Avec un grand plumet ? Tiens, je crois que j'y suis. v.84 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  71. Pour moi, j'aime la guerre, et je hais les affaires. v.85 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  72. Au Palais à présent on n'en amasse guères : v.86 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  73. Monsieur jamais n'y plaide, y fût-il tout le jour ; v.87 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  74. Il en a fait serment, que je pense, à la cour. v.88 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  75. Je ne l'ai point encore ouï que dans une cause ; v.89 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  76. Aussi ne parle-t-il à chacun d'autre chose : v.90 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  77. Il est de la conter tellement altéré, v.91 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  78. Qu'on le fuit en tous lieux comme un pestiféré ; v.92 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  79. Dès qu'il ouvre la bouche, on déserte sur l'heure. v.93 (Acte 1, scène 5, TOINON)
  80. Mais j'aperçois sa fille. v.94 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
  81. M'envoie, et je reviens. Quoi qu'il puisse arriver, v.99 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
  82. J'oserai tout pour vous, jusqu'à vous enlever. v.100 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
  83. Un garçon hasardeux. Mais, qui trouble votre âme ? v.102 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  84. Léandre va venir ; quel est votre souci ? v.103 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  85. Ce n'est qu'avec chagrin que je le vois ici ; v.104 (Acte 1, scène 7, BABET)
  86. Et cette salle enfin est commode à surprendre : v.106 (Acte 1, scène 7, BABET)
  87. Si celles qui en ont allaient le dire à Rome, v.110 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  88. La France deviendrait un pays bien désert. v.111 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  89. Il faut bien vous attendre à d'autres aventures. v.113 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  90. Mais le moindre soupçon peut rompre nos mesures. v.114 (Acte 1, scène 7, BABET)
  91. Mais, pour les prendre, il faut se voir, et convenir v.115 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  92. Dans le chagrin que cette peur me donne, v.117 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  93. Comment ! Trembler toujours ! Avoir incessamment v.119 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  94. Des inégalités... v.120 (Acte 1, scène 7, TOINON)
  95. Tout semble conspirer au succès de ma flamme ; v.122 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  96. Et votre tante, enfin, de l'aveu d'un époux, v.123 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
  97. En cette occasion se déclare pour nous : v.124 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
  98. Nous trouverons chez elle une sûre retraite. v.125 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
  99. N'imputez point ce trouble à mon peu de tendresse, v.129 (Acte 1, scène 8, BABET)
  100. Léandre ; et n'accusez que ma seule faiblesse. v.130 (Acte 1, scène 8, BABET)
  101. Vous rassurez par là mon esprit alarmé, v.131 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  102. Madame ; et ce soupçon heureusement calmé v.132 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
  103. Fait place aux doux transports... v.133 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
  104. Dans un long entretien votre esprit s'embarrasse ; v.134 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  105. Il n'est point maintenant question de cela. v.135 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  106. Halte là, v.136 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  107. Vous dis-je ; et bannissons tous les discours frivoles : v.137 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  108. Il faut des actions, et non pas des paroles. v.138 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  109. Ils sont à deux cents pas d'ici. v.139 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  110. La chaise ? v.140 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  111. Dans une heure elle doit être aussi v.140 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  112. Au moins, qu'elle soit prête v.141 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  113. Lorsque nos paysans commenceront la fête : v.142 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  114. C'est un bal villageois, dont la confusion v.143 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  115. Sera très favorable à notre évasion ; v.144 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  116. Trouvera vers le bois la fuite plus aisée, v.146 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  117. Pendant que Griffonet... Mais on vient nous troubler. v.147 (Acte 1, scène 8, TOINON)
  118. Laissez-moi lui parler. v.148 (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  119. Que vois-je ? Un homme ! Il entre en ceci du mystère. v.149 (Acte 1, scène 9, TRIGAUDIN)
  120. Ne craignez rien, je prends sur moi l'affaire ; v.150 (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  121. J'ai tout prévu... Le bruit de votre grand savoir v.151 (Acte 1, scène 9, L?ANDRE)
  122. Je le débrouillerai mieux que personne en France. v.154 (Acte 1, scène 9, TRIGAUDIN)
  123. Ce fait est important, mais il n'est pas nouveau. v.155 (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  124. C'est le fruit du barreau. v.156 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  125. Entretenu la cour sur un cas d'importance, v.158 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  126. Un brouillard, dont en vain je voulus me garder, v.159 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  127. M'a mis pour quatre mois hors d'état de plaider : v.160 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  128. Lorsque je veux parler, je souffre le martyre. v.161 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  129. À la bonne heure, soit ; dépêchez seulement : v.163 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  130. Le temps m'est précieux. Dites-moi votre affaire. v.165 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  131. Il s'agit en ceci d'un amoureux mystère. v.166 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  132. Aux gens de bien, monsieur, je tends toujours la main. v.168 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  133. Expliquez-vous, je suis tout à votre service. v.170 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  134. Monsieur, un mien ami, de qui les intérêts v.171 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  135. Est fortement épris d'une fille très belle, v.173 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  136. Qui répond à ses feux d'une ardeur mutuelle ; v.174 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  137. Un père rigoureux veut forcer leurs désirs : v.175 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  138. (Ces pères sont toujours ennemis des plaisirs.) v.176 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  139. En cette extrémité, n'est-il point d'artifice v.177 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  140. Pour les mettre à couvert des rigueurs de justice v.178 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  141. Contre l'enlèvement qu'ils sont près de tenter ? v.179 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  142. L'ami pour qui je viens ici vous consulter v.180 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  143. M'a prié, ne voulant rien faire à la légère, v.181 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  144. De prendre par écrit votre avis sur l'affaire. v.182 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  145. Lorsque la voix publique a su vous informer v.183 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  146. Elle a dû, ce me semble, aussitôt vous instruire v.185 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  147. En cela je vous trouve un peu bien téméraire, v.189 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  148. Et n'ai point là-dessus de réponse à vous faire. v.190 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  149. Mais, malgré mon audace, et trop grande et trop haute, v.193 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  150. S'il est quelque moyen de réparer ma faute, v.194 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  151. Ne croyez pas que l'intérêt m'engage v.197 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  152. À protéger le crime ou le libertinage ; v.198 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  153. Que tout cela ne tend qu'au mariage enfin, v.200 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  154. Vous me verriez toujours résolu de me taire. v.201 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  155. Cette affaire, monsieur, est de soi criminelle ; v.205 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  156. En matière de rapt, l'ordonnance est formelle : v.206 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  157. Mais, dans l'occasion, on peut bien quelquefois, v.207 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  158. En faveur d'un ami, faire gauchir les lois ; v.208 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  159. C'est là le fin, monsieur. Ce père inexorable, v.209 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  160. Quel homme est-ce ? v.210 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  161. Un fâcheux, d'une humeur peu traitable, v.210 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  162. Quelque bourru, sans doute ? v.212 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  163. Oui, voilà ce que c'est. v.212 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  164. Ce complot se fait-il de l'aveu de la belle ? v.213 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  165. Oui, tout cela se fait de concert avec elle : v.214 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  166. C'est ainsi qu'on m'a dit la chose. v.215 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  167. Elle a raison ; v.215 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  168. Elle fera fort bien de forcer sa prison : v.216 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  169. J'entreprends le procès, si l'on poursuit. v.220 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  170. Vous approuvez la chose ? v.221 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  171. Oui. Qu'ils partent : le père v.221 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  172. On l'espère. v.222 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  173. Ayez donc la bonté de signer votre avis. v.223 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
  174. Volontiers. v.224 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  175. Vos conseils seront en tout suivis. v.224 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  176. Je réponds du succès. Savez-vous quelle cause v.225 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  177. Je plaidai l'autre jour ? Morbleu, la belle chose ! v.226 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  178. Je vais en répéter quelques traits seulement. v.227 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
  179. On vous demande là. v.228 (Acte 1, scène 11, TOINON)
  180. La chose vous plaira, j'en suis très assuré. v.231 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  181. Le sujet du procès est un âne égaré. v.232 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  182. Le voilà tout trouvé, sans procès ni chicane. v.233 (Acte 1, scène 11, TOINON)
  183. En la cause, je suis pour le maître de l'âne, v.234 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  184. Qui sur le détenteur veut le revendiquer. v.235 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  185. Certes ! La cause est rare. v.236 (Acte 1, scène 11, LÉANDRE)
  186. Voyez avec quel art ce plaidoyer commence ! v.237 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  187. Voilà pour mettre à bout toute ma patience. v.238 (Acte 1, scène 11, LÉANDRE)
  188. Quand le grand Annibal et les Carthaginois, v.239 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  189. De deux consuls romains triomphant à la fois, v.240 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  190. Portèrent la terreur au sein de 1'Italie, v.241 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  191. Et couvrirent de morts les plaines d'Apulie ; v.242 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  192. Quand ce fils d'Amilcar, du sang des légions, v.243 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  193. Fit rougir la campagne, inonda les sillons ; v.244 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  194. L'aigle prenant la fuite au fameux jour de Canne... v.245 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
  195. Qu'a cela de commun, monsieur, avec votre âne ? v.246 (Acte 1, scène 11, TOINON)
  196. Et qu'est-il besoin là de cane ni d'oison ? v.247 (Acte 1, scène 11, TOINON)
  197. On le verra dans ma péroraison. v.248 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
  198. Sur ce fameux combat jusque-là je me joue ; v.249 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
  199. Mais naturellement tout cela se dénoue, v.250 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
  200. J'abuse trop longtemps v.251 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
  201. L'exorde m'a coûté beaucoup, je vous proteste ; v.254 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
  202. Mais de ma peine aussi j'ai recueilli le fruit, v.255 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
  203. Et jamais plaidoyer ne fera plus de bruit : v.256 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
  204. Il reconduit Léandre. v.258 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
  205. Vous me désobligez de vouloir me conduire. v.258 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
  206. De grâce, laissez-moi. v.260 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
  207. Voulez-vous bien, monsieur, leur donner audience ? v.262 (Acte 1, scène 13, TOINON)
  208. Ils viennent, que je crois, de faire un mauvais coup v.263 (Acte 1, scène 13, TOINON)
  209. Ou bien, par la campagne, ils ont vu quelque loup ; v.264 (Acte 1, scène 13, TOINON)
  210. Car ils haltent tous deux comme des chiens de chasse. v.265 (Acte 1, scène 13, TOINON)
  211. Qu'ils entrent. v.266 (Acte 1, scène 13, TRIGAUDIN)
  212. Les voici ; je vais leur faire place. v.266 (Acte 1, scène 13, TOINON)
  213. Ces gens sont-ils muets ? Que veut dire ceci ? v.267 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  214. Que voulez-vous ? v.268 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  215. Pour... Je sis essoufflé... Maquieu... conte la chore, v.269 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  216. La pécore ! v.270 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  217. Ces lourdauds me feront enrager, que je crois. v.272 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  218. Que diantre voulez-vous ? Parleras-tu, maroufle ? v.273 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  219. Monsieu... je n'en pis plus. v.274 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  220. Le coquin, comme il souffle ! v.274 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  221. Qu'est-ce donc ? Qu'y a-t-il ? v.275 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  222. Comme j'allions nous deux... aux champs en dandenant... v.276 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
  223. Tu diras ce que c'est, ou, morbleu, je t'assomme. v.277 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  224. Pour vous le faire court, j'ons vu tuer un homme. v.278 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  225. Celi qu'en a tué, c'est le genre à Maquieu. v.280 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  226. J'ons morguenne arrêté l'assassin tout sur l'heure ; v.282 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  227. Pis, l'ayant enfarmé dans la grange à Gariau, v.283 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  228. J'ons couru... vous voyez, j'ons le corps tout en yau. v.284 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  229. Monsieu, tout chaudement si vous vouliez le penre. v.286 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
  230. Il faut y procéder, et j'y vais à l'instant. v.287 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  231. Mais, dites-moi d'abord, quel est le délinquant ? v.288 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  232. Hé bien ! Parle donc. v.289 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  233. Un garçon de village. v.289 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
  234. Ce n'est pas là, morbleu, ce que j'ai cru d'abord. v.291 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  235. J'en rabats plus de quinze ; et je me trompe fort v.292 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  236. Si je ne demeurais pour les frais de l'enquête. v.293 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  237. Va, tu me romps la tète. v.294 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  238. Peut-être qu'on lairra sauver le criminel. v.295 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
  239. Hé bien, sauve qui peut, rien n'est si naturel ; v.296 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  240. Le jeu ne vaudrait pas aussi bien la chandelle. v.297 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  241. Les importuns ! v.298 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
  242. Monsieur, bonne nouvelle ! v.298 (Acte 1, scène 15, GRIFFONET)
  243. Demain il fera jour ; rien encor ne se gâte. v.301 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
  244. La chose presse. v.303 (Acte 1, scène 15, MATHIEU)
  245. À l'autre ! Au diantre le plat-pied ! v.303 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
  246. Vous ne savez donc pas que la bête a bon pied ? v.304 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  247. Que l'assassin que ces gens ont fait prendre v.305 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  248. Conduisait au marché des cochons pour les vendre ? v.306 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  249. Belle demande ! v.308 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  250. Dans une étable. v.309 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  251. Un novice aurait fait arrêter le coupable ; v.310 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  252. Mais, instruit au métier par vos douces leçons, v.311 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  253. Laissant le délinquant, j'ai saisi les cochons. v.312 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
  254. Tu seras quelque jour un juge d'importance. v.313 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
  255. Mais, sans perdre de temps, partons en diligence ; v.314 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
  256. Allons, que l'on me bride un cheval ; dépêchons. v.315 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
  257. Que ne me disiez-vous qu'il avait des cochons ? v.316 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
  258. Eh ! Je ne pensions pas qu'il en fût plus coupable. v.317 (Acte 1, scène 16, MATHIEU)
  259. Si fait, si fait. Un homme assommé ! Comment, diable ! v.318 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
  260. Ceci mérite exemple. v.321 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
  261. Eh ! Pour le maître, passe ; v.321 (Acte 1, scène 16, GUILLOT)
  262. Mais les cochons, monsieu, morgué faites-leu grâce. v.322 (Acte 1, scène 16, GUILLOT)
  263. Je vous la demandons. v.323 (Acte 1, scène 16, MATHIEU)
  264. Nous verrons tout cela. v.323 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
  265. Je vais prendre ma robe. Enfants, attendez là. v.324 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
  266. Noutre bailli, tout franc, entend les récritures. v.325 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  267. Morgué ! Son clerc itou sait bian les proucédures. v.326 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
  268. Ce sont deux fins matois que ces compères-là. v.327 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
  269. Voilà, par ma figuette, un bon juge, stilà. v.328 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  270. N'est-il pas vrai, Guillot ? v.329 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  271. Y me semble de même. v.329 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
  272. Y leu faut, palsangué, plus de recoulement, v.332 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  273. Et plus de con... fron... tra... tanquia, plus de grimoire ! v.333 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  274. An n'en serait chevir, et c'est la mer à boire : v.334 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  275. Ma ly, sans barguigner, y va d'abour au fait ; v.335 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  276. Drès qu'on a des cochons, le procès est tout fait : v.336 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  277. C'est juger comme il faut. v.337 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  278. Oui, morgué, c'est l'entenre. v.337 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
  279. Ma si, tandis qu'il est dans son himeur de penre, v.338 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
  280. À noutre collecteur je faisions... tu m'entends. v.339 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
  281. Le compère a, morguoi, des cochons. v.341 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
  282. La pensée v.341 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  283. En est bonne : oui, ma foi, baillons-li la poussée. v.342 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
  284. Un homme assassiné ! Nous allons voir beau jeu ! v.343 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
  285. Il en mourra plus d'un. v.344 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
  286. Comme tout vilain cas fut toujours regniable, v.345 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
  287. S'il soutiant aux témoins... v.346 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
  288. Qu'il n'est point coupable, v.346 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
  289. Qu'on l'a pris pour un autre... v.347 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
  290. S'il les récuse, enfin ? v.348 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
  291. Allez, ne craignez rien : v.348 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
  292. L'homme aux cochons, vous dis-je, est celui qu'il faut pendre. v.350 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
  293. Mais, monsieu, si toujou je commencions par là, v.351 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
  294. Le lourdaud que voilà ! v.352 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
  295. Je verbaliserions après tout à notre aise. v.353 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
  296. Monsieu, ne vous déplaise, v.354 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
  297. Je pourrions là-dessus raisonner un moment. v.355 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
  298. La chose le requiert. Sans me rompre la tête, v.357 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
  299. Qu'on aille voir plutôt si ma monture est prête. v.358 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
  300. Votre bidet, monsieur, est tout bridé là-bas. v.360 (Acte 1, scène 19, TOINON)

DÉMOCRITE (1700)

  1. Que maudit soit le jour où j'eus la fantaisie v.1 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  2. D'être valet de pied de la philosophie ! v.2 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  3. Mal vêtu, mal couché, buvant chaud, mangeant froid. v.4 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  4. Suivant de Démocrite, en cette solitude, v.5 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  5. Ce n'est qu'avec des ours que j'ai quelque habitude : v.6 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  6. Fort mal morigénés, et peu divertissants. v.8 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  7. Quand je songe d'ailleurs à la méchante femme v.9 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  8. Dont j'étais le mari... Dieu veuille avoir son âme ! v.10 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  9. Je la crois bien défunte ; et, s'il n'était ainsi, v.11 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  10. Le diable n'eût manqué de l'apporter ici. v.12 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  11. Depuis vingt ans et plus son extrême insolence v.13 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  12. Me fit quitter Argos, le lieu de ma naissance : v.14 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  13. J'erre depuis ce temps, de climats en climats, v.15 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  14. Quelques maux que j'endure en ce lieu solitaire, v.17 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  15. Voudraient de leur moitié se voir loin à ce prix. v.20 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  16. Thaler vient. Le manant, pour notre subsistance, v.21 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  17. Chaque jour du village apporte la pitance. v.22 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  18. Il nous fait bien souvent de fort mauvais repas : v.23 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  19. Il faut prendre ou laisser, et l'on ne choisit pas. v.24 (Acte 1, scène 1, STRABON)
  20. Morgué, pour aujourd'hui, j'ons tout mis par écuelle, v.29 (Acte 1, scène 2, THALER)
  21. Ah ! La bonne nouvelle ! v.30 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  22. Quoi ! Toujours des oignons ? Esprit philosophique, v.33 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  23. Je vous apporte aussi cette bouteille d'eau, v.35 (Acte 1, scène 2, THALER)
  24. Que j'ai prise en passant dans le plus clair ruisseau. v.36 (Acte 1, scène 2, THALER)
  25. Une bouteille d'eau ! Le breuvage est ignoble. v.37 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  26. Ce n'est donc point chez vous un pays de vignoble ? v.38 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  27. Tout est-il en oignons ? N'y croît-il point de vin ? v.39 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  28. Oui-da : mais Démocrite, habile médecin, v.40 (Acte 1, scène 2, THALER)
  29. Dit que du vin l'on doit surtout faire abstinence v.41 (Acte 1, scène 2, THALER)
  30. Ah, ciel ! Quelle ordonnance ! v.42 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  31. C'est mourir tous les jours que de vivre sans vin. v.43 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  32. Mais laisse Démocrite achever son destin : v.44 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  33. C'est un homme bizarre, ennemi de la vie, v.45 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  34. Qui voudrait m'immoler à la philosophie, v.46 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  35. De grâce, apporte-m'en le plus que tu pourras, v.48 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  36. Mais du meilleur au moins, car c'est pour un malade ; v.49 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  37. Et je boirai pour toi la première rasade. v.50 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  38. J'aime encore le sexe. v.53 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  39. Elle est, morgué, gentille ; v.53 (Acte 1, scène 2, THALER)
  40. Étant, comme je crois, ta fille, v.54 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  41. Ayant de plus tes traits et cet air si charmant, v.55 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  42. Elle ne peut manquer de plaire, assurément. v.56 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  43. Oh ! Ce sont des effets de votre complaisance. v.57 (Acte 1, scène 2, THALER)
  44. Mais elle n'est pas tant ma fille que l'on pense. v.58 (Acte 1, scène 2, THALER)
  45. C'est donc la mode aussi d'en user parmi vous v.60 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  46. Comme on fait à la ville, où l'on voit d'ordinaire v.61 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  47. Il a l'âme un tantet férue. v.65 (Acte 1, scène 2, THALER)
  48. Je flaire un amoureux, voyez-vous, de cent pas. v.67 (Acte 1, scène 2, THALER)
  49. Je vois qu'il est fâché quand il ne la voit pas. v.68 (Acte 1, scène 2, THALER)
  50. Il est tout occupé de la philosophie. v.69 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  51. Qu'importe ? Quand on voit une fille jolie... v.70 (Acte 1, scène 2, THALER)
  52. Le diable est bien malin, et fait souvent son coup. v.71 (Acte 1, scène 2, THALER)
  53. Parbleu, je le voudrais, m'en coûtât-il beaucoup. v.72 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  54. Mais vous, qui près de lui passez ainsi la vie, v.73 (Acte 1, scène 2, THALER)
  55. Que diantre faites-vous tout le jour ? v.74 (Acte 1, scène 2, THALER)
  56. Voilà tout mon emploi. v.75 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  57. Eh ! Peut-on s'ennuyer lorsque l'on ne fait rien ? v.76 (Acte 1, scène 2, THALER)
  58. Animé d'une ardeur vraiment philosophique, v.77 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  59. Je m'étais figuré que, dans ce lieu rustique, v.78 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  60. Et n'aurais pour mon corps nuls soins embarrassants ; v.80 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  61. Les passions sur moi n'auraient nul avantage : v.82 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  62. Mais je me suis trompé, ma foi, bien lourdement ; v.83 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  63. Le corps contre l'esprit regimbe à tout moment. v.84 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  64. Il rit. v.86 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  65. Il rit ! De quoi ? v.86 (Acte 1, scène 2, THALER)
  66. De l'humaine nature. v.86 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  67. Il soutient par raisons, que les hommes sont tous v.87 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  68. Sots, vains, extravagants, ridicules et fous. v.88 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  69. Pour les fuir, tout le jour il est dans sa caverne : v.89 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  70. Et la nuit, quand la lune allume sa lanterne, v.90 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  71. Nous grimpons l'un et l'autre au sommet des rochers, v.91 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  72. Plus élevés cent fois que les plus hauts clochers. v.92 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  73. Aux astres, en ces lieux, nous rendons nos visites ; v.93 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  74. Nous voyons Jupiter avec ses satellites ; v.94 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  75. Et je m'instruis pour faire un jour des almanachs. v.96 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  76. Des almanachs ! Morgué, j'en voudrais savoir faire. v.97 (Acte 1, scène 2, THALER)
  77. Demeure dans ces lieux ; et moi, j'irai chez toi. v.99 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  78. Que rien ne vient de rien ; et que des particules... v.101 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  79. Rien ne retourne en rien ; de plus, les corpuscules... v.102 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  80. Les atomes, d'ailleurs, par un secret lien, v.103 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  81. Accrochés dans le vide... Entends-tu bien ? v.104 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  82. Que l'âme et que I'esprit n'est qu'une même chose, v.105 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  83. Et que la vérité, que chacun se propose, v.106 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  84. Est dans le fond d'un puits. v.107 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  85. Elle peut s'y cacher ; v.107 (Acte 1, scène 2, THALER)
  86. Je ne crois pas, tout franc, que j'aille l'y chercher. v.108 (Acte 1, scène 2, THALER)
  87. Mais, raillerie A part, achète mon office ; v.109 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  88. C'est bien l'argent, ma foi, v.111 (Acte 1, scène 2, THALER)
  89. Faire aller un carrosse, et rouler à mon aise. v.113 (Acte 1, scène 2, THALER)
  90. Et comment as-tu fait, cela ne te déplaise ? v.114 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  91. Comment ? Je le sais bien, il suffit. v.115 (Acte 1, scène 2, THALER)
  92. Aurais-tu par hasard trouvé quelque trésor ? v.116 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  93. Un trésor ! En quel lieu peut-il être ? v.117 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  94. Bon ! Quelque sot !... Vous jaseriez peut-être ? v.118 (Acte 1, scène 2, THALER)
  95. Parle donc au plus tôt. v.120 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  96. Est-il loin d'ici ? v.121 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  97. Non ; le voilà dans ma poche. v.121 (Acte 1, scène 2, THALER)
  98. Le coquin dans le bois a volé quelque coche. v.122 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  99. Juste ciel ! D'où te vient ce bijou plein de feu ? v.123 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  100. Ah, ah ! De ta femme ? À quel jeu v.124 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  101. L'a-t-elle donc gagné ? v.125 (Acte 1, scène 2, STRABON)
  102. Mais Démocrite vient. Motus, il faut se taire. v.126 (Acte 1, scène 3, THALER)
  103. Suivant les anciens, et ce qu'ils ont écrit, v.127 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
  104. L'homme est, de sa nature, un animal qui rit ; v.128 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  105. Cela se voit assez : mais pour moi, sans scrupule, v.129 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  106. Je veux le définir animal ridicule. v.130 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  107. Ce début n'est pas mal. v.131 (Acte 1, scène 3, STRABON)
  108. Il est, à tout moment, v.131 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
  109. La dupe de lui-même et de son changement. v.132 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  110. Il aime, il hait, il craint, il espère, il projette ; v.133 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  111. Il condamne, il approuve, il rit, il s'inquiète ; v.134 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  112. Il se fâche, il s'apaise, il évite, il poursuit ; v.135 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  113. Il veut, il se repent, il élève, il détruit: v.136 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  114. Plus léger que le vent, plus inconstant que l'onde, v.137 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  115. Il se croit en effet le plus sage du monde : v.138 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  116. Il est sot, orgueilleux, ignorant, inégal. v.139 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  117. Je puis rire, je crois, d'un pareil animal. v.140 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
  118. La femme, s'il vous plaît, n'est-elle pas comprise ? v.142 (Acte 1, scène 3, STRABON)
  119. Ah ! Vous voilà, bon homme ! Où donc est Criséis ? v.144 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
  120. Je l'attendais ici ; j'en ai le coeur en peine : v.145 (Acte 1, scène 3, THALER)
  121. Elle s'est amusée au bord de la fontaine. v.146 (Acte 1, scène 3, THALER)
  122. Elle tarde, et cela commence à me fâcher. v.147 (Acte 1, scène 3, THALER)
  123. Elle viendra bientôt, car je vais la chercher. v.148 (Acte 1, scène 3, THALER)
  124. Nous sommes, dans ces lieux, à l'abri des visites v.149 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  125. Des sots écornifleurs et des froids parasites ; v.150 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  126. Car je ne pense pas que nul d'entre eux jamais v.151 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  127. D'un repas apprêté par la seule nature? v.154 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  128. Toujours boire et manger ! Carnassier animal, v.155 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  129. C'est bien fait ; suis toujours ton appétit brutal. v.156 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  130. Le corps, ce poids honteux, où l'âme est asservie, v.157 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  131. T'occupera-t-il seul le reste de ta vie? v.158 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  132. Quand je nourris le corps, l'esprit s'en porte mieux. v.159 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  133. Elle est grasse à vos yeux ; v.160 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  134. Je suis las à la fin de tout ce badinage ; v.162 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  135. Et si vous ne quittez les lieux où nous voilà, v.163 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  136. Je serai bien contraint, moi, de vous planter là. v.164 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  137. Puisque ton coeur est plein de sentiments si bas : v.167 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  138. Je voulais te guérir de tes erreurs funestes, v.169 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  139. Te mener par la main aux régions célestes, v.170 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  140. Affranchir ton esprit de l'empire des sens : v.171 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  141. Tu ne mérites pas la peine que je prends, v.172 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  142. Animal sensuel, qui n'oserais me suivre ! v.173 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  143. Sensuel, j'en conviens ; j'aime à manger pour vivre : v.174 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  144. Qu'entends-tu donc par là? v.176 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  145. Et vous ce qu'il vous plaît. v.177 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  146. Saurait-il ma faiblesse ? v.177 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  147. Êtes-vous amoureux, pour relever ce mot? v.179 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  148. Pour donner, comme un autre, en l'erreur populaire ? v.181 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  149. Cela n'est que trop vrai. v.182 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  150. Vous chercheriez à plaire, v.182 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  151. Et feriez le galant ! J'en rirais tout mon soûl. v.183 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  152. Que je souffre en dedans, et qu'il me mortifie ! v.185 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  153. Vous avez le rempart de la philosophie ; v.186 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  154. Et, lorsque le coeur veut s'émanciper parfois, v.187 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  155. La raison aussitôt lui donne sur les doigts. v.188 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  156. Il est des passions que l'on a beau combattre, v.189 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  157. On ne saurait jamais tout à fait les abattre: v.190 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  158. Sous la sagesse en vain on se met à couvert ; v.191 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  159. Toujours par quelque endroit notre coeur est ouvert. v.192 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  160. L'homme fait, malgré lui, souvent ce qu'il condamne. v.193 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  161. Puisque ton coeur est plein de sentiments si bas : v.195 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  162. Assez d'autres, sans toi, suivront ailleurs nies pas. v.196 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  163. Animal sensuel ! v.197 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  164. Le ciel m'en garde ! Mais j'ai cru m'apercevoir v.199 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  165. Que les filles vous font encor plaisir à voir. v.200 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  166. Ou Criséis parfois vous réjouit la vue. v.202 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  167. D'accord : son coeur, novice à l'infidélité, v.203 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  168. Par le commerce humain n'est point encor gâté : v.204 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  169. La vérité se voit en elle toute pure ; v.205 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  170. C'est une fleur qui sort des mains de la nature. v.206 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
  171. Vous avez fait divorce avec le genre humain ; v.207 (Acte 1, scène 4, STRABON)
  172. Sur son front pudibond brille son innocence. v.210 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
  173. Je cherche ici mon père, et ne le trouve pas ; v.211 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
  174. Ne l'avez-vous point vu? Dites-moi, je vous prie, v.213 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
  175. Serait-il retourné ? v.214 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
  176. Je sens, en la voyant, la raison et l'amour, v.215 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
  177. L'homme et le philosophe, agités tour à tour. v.216 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  178. N'avez-vous point, la belle, en votre promenade, v.217 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  179. Donné, sans y penser, près de quelque embuscade ? v.218 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  180. On trouve quelquefois, au milieu des forêts, v.219 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  181. Des Sylvains pétulants, des Faunes indiscrets, v.220 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  182. Qui, du soir au matin, vont à la picorée, v.221 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  183. Et n'ont nulle pitié d'une fille égarée. v.222 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  184. Je ne rencontre point telles gens en chemin. v.224 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
  185. Dont le charmant murmure et l'onde pure et saine v.226 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
  186. M'invitaient à laver mon visage et mes mains. v.227 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
  187. C'est aussi tout le fard dont j'use les matins. v.228 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  188. Tu vois, Strabon, tu vois ; c'est la pure nature : v.229 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
  189. Son teint n'est point encor nourri dans l'imposture ; v.230 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  190. Elle doit son éclat à sa seule beauté. v.231 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  191. Son visage est tout neuf, et n'est point frelaté. v.232 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  192. Ce fard que vous prenez au bord d'une onde claire v.233 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
  193. Fait voir que vous avez quelque dessein de plaire. v.234 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  194. D'autres soins en ces lieux m'occupent tout le jour. v.235 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
  195. L'amour. v.236 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  196. L'amour ? v.237 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
  197. Oui, l'amour. v.237 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  198. Je tremble, et je ne sais ce que je vais lui dire. v.238 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
  199. Quoi ! Vous qui raisonnez philosophiquement, v.239 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  200. Qui parlez à vos sens impérativement, v.240 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  201. Qui voyez face à face étoiles et planètes, v.241 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  202. Une fille vous met en l'état où vous êtes ! v.242 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  203. Vous tremblez ! Allons donc, montrez de la vigueur. v.243 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  204. Tant de trouble jamais ne régna dans mon coeur. v.244 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
  205. L'amour est, en effet, ce qu'on a peine à dire ; v.245 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  206. C'est une passion que la nature inspire, v.246 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  207. Un appétit secret dans le coeur répandu, v.247 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  208. Qui meut la volonté de chaque individu v.248 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
  209. Pour un homme d'esprit vous parlez mal tendresse. v.250 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  210. L'amour, ne vous déplaise, est un je ne sais quoi, v.251 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  211. Je ne sais quelle ardeur que l'on sent pour la femme : v.254 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  212. Vous me parlez tous deux une langue étrangère ; v.257 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
  213. L'amour n'est pas, je crois, facile à pratiquer, v.259 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
  214. Puisqu'on a tant de peine à pouvoir l'expliquer. v.260 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
  215. Les choses qui me font tant de peine à comprendre. v.262 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
  216. En exerçant l'amour, vous le comprendrez mieux. v.263 (Acte 1, scène 5, STRABON)
  217. Qui peut si brusquement nous surprendre en ces lieux? v.264 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  218. Demeurons dans ce bois ; laissons aller la chasse ; v.265 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  219. Attendons quelque temps que la chaleur se passe. v.266 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  220. Voilà peut-être de ces gens v.267 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  221. Qui vont par les forêts détrousser les passants. v.268 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  222. Pour moi, je ne vois rien dans leur air qui m'étonne. v.269 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
  223. Approchons. Que d'appas ! Ciel ! L'aimable personne ! v.270 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  224. Et comment se peut-il que ces sombres forêts v.271 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  225. Renferment un objet si doux, si plein d'attraits ? v.272 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  226. Tout cela ne vaut rien. Ces gens-ci, dans leur course, v.273 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  227. Paraissent en vouloir plus au coeur qu'à la bourse. v.274 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  228. On rende à vos appas l'hommage qu'on leur doit ; v.276 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  229. Plus long discours serait fort inutile. v.277 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  230. Vous êtes égarés du chemin de la ville ; v.278 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  231. Cela se voit assez ; mais, quand il vous plaira, v.279 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  232. Dans la route bientôt Strabon vous remettra. v.280 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  233. Nous a, par les détours, conduits dans ces demeures ; v.282 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  234. Et j'ai mis pied à terre en ces lieux détournés... v.283 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  235. Des plus déterminés. v.284 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  236. Ah ! Je m'en réjouis. Prendre bien de la peine, v.285 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  237. Se tuer, s'excéder, se mettre hors d'haleine ; v.286 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  238. Interrompre au matin un tranquille sommeil ; v.287 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  239. Aller dans les forêts prévenir le soleil ; v.288 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  240. Fatiguer de ses cris les échos des montagnes ; v.289 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  241. Passer en plein midi les guérets, les campagnes ; v.290 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  242. Dans les plus creux vallons fondre en désespérés, v.291 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  243. Percer rapidement les bois les plus fourrés ; v.292 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  244. Ignorer où l'on va, n'avoir qu'un chien pour guide, v.293 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  245. Pour faire fuir un cerf qu'une feuille intimide ; v.294 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  246. Manquer la bête enfin, après avoir couru, v.295 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  247. Et revenir bien tard, mouillé, las et recru, v.296 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  248. Cela ne vaut-il pas la peine qu'on en rie ? v.298 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  249. Ces occupations et ces nobles travaux v.299 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
  250. Sont les amusements des plus fameux héros ; v.300 (Acte 1, scène 6, AG?NOR)
  251. Et lorsqu'à leurs souhaits ils ont calla terre, v.301 (Acte 1, scène 6, AG?NOR)
  252. Ils mêlent dans leurs jeux l'image de la guerre. v.302 (Acte 1, scène 6, AG?NOR)
  253. Peut-on savoir quelle est cette jeune beauté ? v.304 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  254. De quoi vous mêlez-vous ? v.305 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  255. Un si charmant objet sans vouloir le connaître. v.306 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  256. Allez courir vos cerfs, s'il vous plaît. v.307 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  257. À qui tu parles là ? v.308 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
  258. Sais-tu que c'est le roi ? v.309 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
  259. Le roi ! Soit. Que m'importe ? v.309 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  260. Mais voyez ce maraud, de parler de ln sorte ! v.310 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
  261. Et, si vous l'ignorez, je m'appelle Strabon, v.312 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  262. Philosophe sublime autant qu'on le peut être, v.313 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  263. Que son profond savoir jusques aux cieux élève ? v.317 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  264. Oui, seigneur, c'est lui-même ; et voilà son élève. v.318 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  265. Pardonnez, s'il vous plaît, mes indiscrétions ; v.319 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  266. Je trouble avec regret vos méditations : v.320 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  267. Mais la longue fatigue et le chaud qui m'accable... v.321 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  268. Vous venez à propos ; nous nous mettions à table : v.322 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  269. Vous prendrez votre part d'un très frugal repas : v.323 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  270. Mais il faut excuser, on ne vous attend pas. v.324 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  271. De manger à présent je ne sens nulle envie ; v.326 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  272. Vous rendre le repas que vous m'avez offert. v.328 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  273. Vous quittiez tous les deux cette triste demeure v.330 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  274. Moi, que j'aille à la cour ! Grands dieux ! Qu'irais-je faire ? v.333 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  275. Mon esprit peu liant, mon humeur trop sincère, v.334 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  276. Mais j'aurais grand plaisir de le suivre en des lieux v.343 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
  277. l'on dit que tout rit, que tout est somptueux ; v.344 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
  278. les choses qu'on voit sont pour moi si nouvelles, v.345 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
  279. Les hommes si bien faits ! v.346 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
  280. Les femmes si fidèles ! v.346 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  281. Que vous connaissez mal les lieux dont vous parlez ! v.347 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  282. Je les connaîtrai mieux bientôt, si vous voulez. v.348 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
  283. Vous n'avez qu'à parler. v.350 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
  284. Pour être courtisan, la taille et l'air qu'il faut ? v.352 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  285. Pourquoi faut-il que j'aime ? v.354 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  286. Je le veux. v.357 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  287. Il suffit. v.357 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  288. La résistance est vaine. v.357 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  289. J'ai des gens, des chevaux dans la route prochaine ; v.358 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  290. Pour se rendre en ces lieux on va les avertir. v.359 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  291. Toi, prends soin, Agénor, de les faire partir. v.360 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  292. Je vous laisse. Surtout, cette aimable personne... v.361 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
  293. Qu'à mes soins diligents votre coeur s'abandonne. v.362 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
  294. J'ai couru la forêt de l'un à l'autre bout, v.364 (Acte 1, scène 6, THALER)
  295. Paix, tais-toi, va plier ton bagage : v.365 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  296. Nous allons à la cour ; on t'a mis du voyage. v.366 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  297. À la cour ! v.367 (Acte 1, scène 6, THALER)
  298. Oui, parbleu. v.367 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  299. Non : le roi veut te voir ; il a besoin de toi. v.368 (Acte 1, scène 6, STRABON)
  300. Quel voyage, grands dieux ! C'est à votre prière v.373 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
  301. Que je sens là-dedans de trouble et de combats ! v.376 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
  302. Insensibles témoins de la faim que j'endure ; v.378 (Acte 1, scène 8, STRABON)
  303. Adieu, tigres, ours, cerfs, daims, sangliers et loups. v.379 (Acte 1, scène 8, STRABON)
  304. Si, pour philosopher, je reviens parmi vous, v.380 (Acte 1, scène 8, STRABON)
  305. Je veux qu'une panthère, avec sa dent gloutonne, v.381 (Acte 1, scène 8, STRABON)
  306. Je suis votre valet. Loin de ce triste lieu, v.383 (Acte 1, scène 8, STRABON)
  307. Si j'avais le secret de deviner la cause v.385 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  308. De cet ennui soudain qui vous tient sous ses lois, v.387 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  309. Nous nous épargnerions deux peines à la fois ; v.388 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  310. Moi, de le demander, et vous de me le dire. v.389 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  311. Mais, puisque sans parler je ne puis m'en instruire, v.390 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  312. Dites-moi, s'il vous plaît, depuis une heure ou deux, v.391 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  313. Quel nuage a troublé l'éclat de vos beaux yeux ? v.392 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  314. Quel sujet vous oblige à répandre des larmes ? v.393 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  315. Le roi plus que jamais est épris de vos charmes ; v.394 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  316. Il vous aime ; et, de plus, une suprême loi v.395 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  317. L'oblige à vous donner et sa main et sa foi : v.396 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  318. Et quand même il romprait une si douce chaîne, v.397 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  319. Je sais qu'il vous adore, et qu'il n'ose à vos yeux, v.399 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  320. Par respect pour le roi, faire éclater ses feux. v.400 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  321. Est l'unique défaut qui soit en sa personne, v.402 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
  322. Et qu'Agénor aurait tous les voeux de mon coeur, v.403 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  323. S'il était un peu moins sensible à la grandeur. v.404 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  324. Ma chère Cléanthis, est venu me surprendre : v.406 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  325. Je le chasse, il revient ; et je ne sais pourquoi, v.407 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  326. Ce jour plus qu'aucun autre, il cause mon effroi. v.408 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  327. On ne peut vous ôter le sceptre et la couronne ; v.409 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  328. Et le rang glorieux que le destin vous donne, v.410 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  329. Je vous l'apprends encor, si vous ne le savez, v.411 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  330. J'en suis un peu la cause, et vous me le devez, v.412 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  331. Écoutez-moi. La reine votre mère, v.413 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  332. Par un second hymen épousa le feu roi v.415 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  333. Qui régnait en ces lieux, mais avec cette loi, v.416 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  334. Que, si d'aucun enfant il ne devenait père, v.417 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  335. Du trône athénien vous seriez l'héritière, v.418 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  336. La reine eut une fille ; et, l'aimant moins que vous, v.420 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  337. Elle trouva moyen de changer cette fille, v.421 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  338. Et de mettre un enfant, pris d'une autre famille, v.422 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  339. De même âge à peu près, mais moribond, malsain, v.423 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  340. Et qui mourut aussi, je crois, le lendemain. v.424 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  341. Moi, j'allai cependant, sans tarder davantage, v.425 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  342. Porter nourrir l'enfant dans un lointain village. v.426 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  343. Un pauvre paysan, que l'or sut engager, v.427 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  344. De ce fardeau pour moi voulut bien se charger. v.428 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  345. Je lui dis que l'enfant tenait de moi naissance, v.429 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  346. Qu'il devait avec soin élever son enfance: v.430 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  347. Je lui cachai toujours son nom et son pays. v.431 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  348. Le pâtre crût enfin tout ce que je lui dis. v.432 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  349. Votre mère a payé les droits à la nature ; v.434 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  350. Et depuis ce long temps aucun mortel, je crois, v.435 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  351. N'a pu de cette fille avoir ni vent ni voix. v.436 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  352. Je sais depuis longtemps ce que tu viens de dire ; v.437 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
  353. Et vient justifier le trouble de mon coeur. v.440 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  354. N'as-tu point remarqué qu'au retour de la chasse, v.441 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  355. Le roi, rêveur, distrait, a paru tout de glace ? v.442 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  356. Il semblait m'éviter et détourner ses pas. v.444 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  357. Ah, Cléanthis ! Je crains que quelque amour nouvelle v.445 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  358. Ne lui fasse... v.446 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  359. Ah ! Voilà l'ordinaire querelle. v.446 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  360. C'est une étrange chose ! Il faut que les amants v.447 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  361. Soient toujours de leurs maux les premiers instruments. v.448 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  362. Qu'un homme par hasard ait détourné la vue v.449 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  363. Sur quelque objet nouveau qui passe dans la rue ; v.450 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  364. Qu'il ait paru rêveur, enjoué, gai, chagrin ; v.451 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  365. Qu'il n'ait pas ri, pleuré, parlé, que sais-je enfin ? v.452 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  366. Voilà la jalousie aussitôt en campagne. v.453 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  367. D'une mouche on lui fait une grosse montagne : v.454 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  368. Et digne du courroux de la terre et des cieux. v.456 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  369. Il faut aller plus doux dans le siècle où nous sommes. v.457 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  370. On doit, parfois, passer quelque fredaine aux hommes. v.458 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  371. Fermer souvent les yeux ; bien entendu, pourtant, v.459 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  372. Que tout cela se fait à la charge d'autant. v.460 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  373. Pour un coeur délicat, qu'un tendre amour engage, v.461 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
  374. Un calme si tranquille est d'un pénible usage. v.462 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  375. Toujours quelque soupçon renaît pour l'alarmer. v.463 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  376. Ah ! Que tu connais mal ce que c'est que d'aimer ! v.464 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  377. Oui ! Je me suis d'aimer parfois licenciée ; v.465 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  378. Autant que je le puis, je tiens le cas secret. v.468 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  379. Avant que les destins, touchés de ma misère, v.469 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  380. Ce mariage-là n'était qu'un coup d'essai. v.472 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  381. J'avais pris un mari brutal, jaloux, bizarre, v.473 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  382. Comme ils sont presque tous : je l'ai tant tourmenté, v.475 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  383. Excédé, maltraité, rebuté, molesté, v.476 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  384. Qu'enfin il m'a privé de sa vue importune ; v.477 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  385. Le diable l'a mené chercher ailleurs fortune. v.478 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  386. Est-il mort ? v.479 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
  387. Autant vaut. Depuis vingt ans et plus v.479 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  388. Qu'il a pris son parti, nous ne nous sommes vus ; v.480 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  389. Et quand même en ces lieux il viendrait à paraître, v.481 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  390. J'ai bien changé d'état ; et lorsqu'il s'en alla, v.483 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  391. Je n'étais qu'un enfant haute comme cela. v.484 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  392. Ta belle humeur pourrait me sembler agréable, v.485 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
  393. Si de quelque plaisir mon coeur était capable. v.486 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  394. Pour chasser le chagrin, madame, où je vous vois, v.487 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  395. Pour voir un animal qu'en ces lieux on amène, v.489 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  396. Et que le prince a pris dans la forêt prochaine. v.490 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  397. Il tient, à ce qu'on dit, et de l'homme et de l'ours ; v.491 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  398. Il parle quelquefois, et rit presque toujours. v.492 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  399. On appelle cela, je pense... un Démocrite. v.493 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
  400. L'animal dont tu fais un portrait non commun v.495 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
  401. Est un grand philosophe. v.496 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  402. Tu peux aller le voir ; mais pour moi, je te prie, v.497 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
  403. Laisse-moi quelque temps tout à ma rêverie ; v.498 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  404. J'en fais mon seul plaisir. Tout ce que tu m'as dit, v.499 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  405. Et mes jaloux soupçons, m'occupent trop l'esprit. v.500 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
  406. Quelqu'un s'avance ici. Je m'en vais vous conduire, v.501 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
  407. Quand on a de l'esprit, ma foi, vive la cour ! v.503 (Acte 2, scène 2, STRABON)
  408. C'est là qu'il faut venir se montrer au grand jour ; v.504 (Acte 2, scène 2, STRABON)
  409. J'ai calles fureurs d'une guerre intestine. v.506 (Acte 2, scène 2, STRABON)
  410. Et me voilà déjà vêtu comme un marquis. v.508 (Acte 2, scène 2, STRABON)
  411. Cela me sied bien. Mais quelqu'un ici s'avance... v.509 (Acte 2, scène 2, STRABON)
  412. C'est Thaler. Justes dieux ! Quelle magnificence ! v.510 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  413. Si quelqu'un vient encor se gausser davantage, v.513 (Acte 2, scène 3, THALER)
  414. Je lui sangle d'abord mon poing par le visage. v.514 (Acte 2, scène 3, THALER)
  415. D'où te vient, mon enfant, l'humeur où te voilà ? v.515 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  416. Morgué ! Je ne sais pas quelle graine c'est là. v.516 (Acte 2, scène 3, THALER)
  417. Ils sont un régiment de diverses figures ; v.517 (Acte 2, scène 3, THALER)
  418. Jaune, gris, vert, enfin de toutes les peintures, v.518 (Acte 2, scène 3, THALER)
  419. Palsangué, le premier... v.520 (Acte 2, scène 3, THALER)
  420. C'est qu'ils sont enchantés v.520 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  421. De voir un gentilhomme avec si bonne mine, v.521 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  422. Un port si gracieux, une taille si fine. v.522 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  423. Me voilà. v.523 (Acte 2, scène 3, THALER)
  424. Je me donne au grand diable d'enfer v.524 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  425. Si seigneur à la cour, dans ses airs de conquête, v.525 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  426. Est mieux paré que toi des pieds jusqu'à la tête. v.526 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  427. Et j'ai, quand il me plaît, tout autant d'esprit qu'eux, v.528 (Acte 2, scène 3, THALER)
  428. Qui fait le bel oiseau ? C'est, dit-on, le plumage. v.529 (Acte 2, scène 3, THALER)
  429. Notre fille est, de même, en fort bon équipage. v.530 (Acte 2, scène 3, THALER)
  430. Allons, faut dire vrai, je suis content du roi ; v.531 (Acte 2, scène 3, THALER)
  431. Morguenne, il en agit rondement avec moi. v.532 (Acte 2, scène 3, THALER)
  432. Ils m'ont bien fait dîner : c'est un plaisir extrême v.533 (Acte 2, scène 3, THALER)
  433. D'avoir grand appétit, et l'estomac de même, v.534 (Acte 2, scène 3, THALER)
  434. Lorsque l'on peut tous deux les contenter, s'entend. v.535 (Acte 2, scène 3, THALER)
  435. Tu te trouves donc bien en cette hôtellerie ? v.537 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  436. J'y serais volontiers tout le temps de ma vie. v.538 (Acte 2, scène 3, THALER)
  437. L'état où je me vois me fait émerveiller : v.539 (Acte 2, scène 3, THALER)
  438. M'est avis que je rêve, et crains de m'éveiller. v.540 (Acte 2, scène 3, THALER)
  439. Malgré tes beaux habits, ton air gauche et sauvage v.541 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  440. Tient encore, à mes yeux, quelque peu du village. v.542 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  441. Plante-toi sur tes pieds ; te voilà comme un sot. v.543 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  442. L'on aurait plus d'honneur d'habiller un fagot. v.544 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  443. Des airs développés ; allons, fais-toi de fête. v.545 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  444. Remue un peu les bras ; balance-toi la tête. v.546 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  445. De la vivacité. Danse. Prends du tabac. v.547 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  446. Ne tends pas tant le dos. Renfonce l'estomac. v.548 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  447. Oh ! Morgué, bellement ; comme vous êtes rude ! v.549 (Acte 2, scène 3, THALER)
  448. J'ai l'estomac démis. v.550 (Acte 2, scène 3, THALER)
  449. Ce n'est là qu'un prélude. v.550 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  450. Achevez donc tout seul. v.551 (Acte 2, scène 3, THALER)
  451. Prends d'un jeune seigneur la taille et le maintien. v.552 (Acte 2, scène 3, STRABON)
  452. Non, morgué, je m'en vais : aussi bien je pétille, v.553 (Acte 2, scène 3, THALER)
  453. Mis comme me voilà, d'aller voir notre fille. v.554 (Acte 2, scène 3, THALER)
  454. En ces lieux, comme ailleurs, je vois de toutes parts v.555 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
  455. Mille plaisants objets attirer mes regards. v.556 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  456. Les grands et les petits, la cour comme la ville, v.557 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  457. Pour rire à mon plaisir tout m'offre un champ fertile ; v.558 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  458. Et me voyant aussi dans un riche palais, v.559 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  459. Entouré d'officiers, escorté de valets, v.560 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  460. Transporté tout d'un coup de mon séjour paisible, v.561 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  461. Je me trouve moi-même un sujet fort risible. v.562 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  462. Vous qui suivez mes pas, que voulez-vous de moi ? v.563 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  463. Je suis auprès de vous par l'ordre exprès du roi, v.564 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  464. Il prétend, s'il vous plaît, m'accorder cette grâce, v.565 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  465. Que de votre intendant je prenne ici la place ; v.566 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  466. Mais je n'ai nulle affaire, et n'en veux point avoir, v.568 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
  467. C'est aussi pour cela qu'officier nécessaire, v.569 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  468. Réglant votre maison, j'aurai soin de tout faire. v.570 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  469. Des valets... v.572 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  470. Ah ! Tant mieux. Puisque dans les maisons v.572 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
  471. Vous avez sur les gens un pouvoir despotique, v.573 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  472. Ces quatre grands messieurs droit sur leurs pieds plantés. v.576 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  473. Il est de la grandeur d'avoir un gros cortége. v.577 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  474. Et le jour, et la nuit, faudra-t-il que quelqu'un v.579 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
  475. Des gens de qualité c'est l'ordinaire usage. v.581 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  476. Les hommes, qui souvent font tout mal à propos, v.583 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
  477. Et qui devraient cacher leur faible et leurs défauts, v.584 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  478. Sont toujours les premiers à montrer leurs bêtises. v.585 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  479. A quoi bon, s'il vous plaît, payer tant de témoins ? v.587 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  480. Messieurs, laissez-moi seul, et trêve de vos soins. v.588 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  481. Et vous, que vous plaît-il ? v.589 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  482. Le prince à vous m'envoie, v.589 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  483. Et pour maître d'hôtel il veut que je m'emploie. v.590 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  484. Bon ! Voici le meilleur. v.591 (Acte 2, scène 4, STRABON)
  485. Auprès d'un philosophe un fort chétif emploi. v.592 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
  486. J'espère avec honneur remplir mon ministère, v.593 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  487. Et vous n'aurez, je crois, nul reproche à me faire. v.594 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  488. Parce que l'amitié l'un à l'autre nous joint, v.596 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  489. Mais je réponds de lui ; c'est un très honnête homme, v.597 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  490. Fidèle, incorruptible, équitable, économe. v.598 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  491. Je publierais partout que l'on ne trouve guères v.601 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  492. D'homme plus entendu que vous dans les affaires, v.602 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  493. Plus désintéressé, plus actif, plus adroit. v.603 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  494. Prenez-y garde au moins, car il ne va pas droit. v.604 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  495. Nul n'entend mieux que vous à donner un repas, v.607 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  496. C'est un homme qui n'a l'âme, ni la main nette, v.609 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  497. Et qui gagne moitié sur tout ce qu'il achète. v.610 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
  498. Tout le monde connaît votre esprit éclairé ' v.611 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  499. À gagner le procès le plus désespéré, v.612 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  500. À nettoyer un bien, à liquider des dettes v.613 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  501. Que dans une maison un long désordre a faites. v.614 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  502. Et ne fait pas un bail qu'il n'ait un pot-de-vin. v.616 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  503. Allez, continuez, aimez-vous bien toujours, v.619 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
  504. Et servez-vous ainsi le reste de vos jours : v.620 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  505. Cette rare amitié, cette candeur sublime v.621 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  506. Me fait naître pour vous encore plus d'estime. v.622 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
  507. Tu peux juger, Strabon, des grands par les petits. v.624 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  508. De ces 1âches flatteurs qui hautement vous louent, v.625 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  509. Et dans l'occasion tout bas se désavouent ; v.626 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  510. Qui disent tout le bien et le mal qui n'est pas ; v.628 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  511. Des faux amis du temps reconnais les manières : v.629 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  512. Peut-être ces deux-là sont-ils des plus sincères. v.630 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  513. Mais changeons de propos. Que dis-tu de la cour ? v.631 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  514. Parlez à coeur ouvert, qu'en dites-vous vous-même ? v.633 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  515. D'y voir certaines gens tout fiers de leur maintien, v.635 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  516. Qui ne déparlent pas, et qui ne disent rien ; v.636 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  517. Qui n'ont que l'espérance et les désirs pour rente ; v.638 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  518. D'autres dont les dehors affectés et pieux v.639 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  519. S'efforcent de duper les hommes et les dieux ; v.640 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  520. Des complaisants en charge, et payés pour sourire v.641 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  521. Celui-ci qui, bouffi du rang de son aïeul, v.643 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  522. Se respecte soi-même, et s'admire tout seul. v.644 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  523. Je te laisse à juger si, de tant de matière, v.645 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  524. J'ai, pour rire à plaisir, une vaste carrière. v.646 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  525. Si l'on en peut juger à l'air de son visage, v.649 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  526. Elle se plaît ici bien mieux qu'en son village. v.650 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  527. Elle a pris, comme moi, d'abord les airs de cour ; v.651 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  528. Elle veut déjà plaire et donner de l'amour. v.652 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  529. Vous savez qu'en princesse on la traite. v.653 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  530. Je la voyais tantôt devant une toilette, v.654 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  531. Elle donne déjà le bon tour aux crochets. v.656 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  532. Elle montre, avec art, quoique novice encore, v.657 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  533. Une gorge timide et qui voudrait éclore. v.658 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  534. Agélas l'observait d'un oeil plein de désirs. v.659 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  535. Agélas ? v.660 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  536. Oui. Parfois il poussait des soupirs ; v.660 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  537. Et je suis fort trompé, si le roi, pour la belle, v.661 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  538. Ne ressent de l'amour quelque vive étincelle. v.662 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  539. Juste ciel ! Quoi ! Déjà ?... v.663 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  540. L'on va vite en ces lieux, v.663 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  541. Et l'air de ce pays est fort contagieux. v.664 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  542. Et comment Criséis prend-elle cet hommage ? v.665 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  543. Semble-t-elle répondre à ce muet langage ? v.666 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  544. Montre-t-elle l'entendre ? v.667 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  545. Oh ! Vraiment, je le crois. v.667 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  546. Elle l'entend déjà mieux que vous et que moi. v.668 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  547. Elle a de certains yeux, de certaines manières, v.669 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  548. Oh ! Vive la nature ! v.671 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  549. Si le prince l'aimait, le cas serait plaisant. v.672 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  550. Que diriez-vous, qu'un roi cherchant à plaire, v.673 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  551. Comme un aventurier donnât dans la bergère ? v.674 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  552. L'amour est, je l'avoue, une belle manie: v.677 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  553. Les hommes sont bien fous ! Rions-en, je vous prie : v.678 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  554. Je les trouve à présent presque aussi sots que vous. v.679 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  555. Il ne me manquait plus que d'être encor jaloux. v.680 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  556. J'étouffe, et je sens là... certain poids qui m'oppresse. v.681 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  557. D'où vous vient, s'il vous plaît, cette sombre tristesse ? v.682 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  558. Ces feux pour Criséis me donnent quelque ombrage. v.685 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  559. Elle est sous ma conduite arrivée en ces lieux, v.687 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  560. Agélas a grand tort d'employer sa puissance v.689 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  561. À vouloir d'un enfant surprendre l'innocence, v.690 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  562. C'est violer les droits de l'hospitalité. v.692 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  563. Mais il faut empêcher que cet amour n'augmente ; v.693 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
  564. Et, pour mieux étouffer cette flamme naissante, v.694 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  565. Je vais le conjurer de nous laisser partir. v.695 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
  566. Parlez pour vous ; d'ici je ne veux point sortir ; v.696 (Acte 2, scène 5, STRABON)
  567. Ma foi, le philosophe v.697 (Acte 2, scène 6, STRABON)
  568. D'un feu long et discret dans son harnois s'échauffe. v.698 (Acte 2, scène 6, STRABON)
  569. Le pauvre diable en a tout autant qu'il en faut, v.699 (Acte 2, scène 6, STRABON)
  570. Et toute sa morale a, parbleu, fait le saut. v.700 (Acte 2, scène 6, STRABON)
  571. Allons sur ses pas... v.701 (Acte 2, scène 6, STRABON)
  572. Mais quelle est cette égrillarde v.701 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  573. Qui d'un oeil curieux me tourne et me regarde ? v.702 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  574. Voilà, certes, quelqu'un de ces nouveaux venus ; v.703 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  575. Et ces traits-là me sont tout à fait inconnus. v.704 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
  576. Mon port lui paraît noble, et ma mine assez bonne ; v.705 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  577. La princesse a, je crois, dessein sur ma personne. v.706 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  578. Il ne faut point ici perdre le jugement, v.707 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  579. Mais en homme d'esprit tourner un compliment. v.708 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  580. Madame, s'il est vrai, selon nos axiomes, v.709 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  581. Que le vôtre est formé d'atomes bien parfaits. v.712 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  582. Ces organes subtils, d'où votre esprit transpire, v.713 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  583. Avant que vous parliez, font que je vous admire. v.714 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  584. À mon air étranger ! Parlez plus congrûment. v.716 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  585. Je suis homme de cour ; et, pour la politesse, v.717 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  586. J'en ai, sans me vanter, de la plus fine espèce. v.718 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  587. Un esprit méprisant ne m'a point fait parler ; v.719 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  588. Et tous nos courtisans voudraient vous ressembler. v.720 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
  589. Je le crois. v.721 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  590. Je voulais par vous-même m'instruire v.721 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  591. Que1 sujet, quelle affaire ici la cour vous attire. v.722 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
  592. C'est par l'ordre du roi que j'y viens aujourd'hui ; v.723 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  593. Je suis, sans me vanter, assez bien avec lui : v.724 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  594. Le plaisir de nous voir quelquefois nous rassemble ; v.725 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  595. Et nous devons, je crois, ce soir souper ensemble. v.726 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  596. C'est un honneur qu'il fait à peu de courtisans. v.727 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  597. D'accord ; mais il sait vivre, et connaît bien ses gens. v.728 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  598. Suivant de Démocrite, et garçon philosophe. v.730 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  599. On le voit ; votre esprit éclate dans vos yeux. v.731 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  600. Tout en vous est noble et gracieux. v.732 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  601. Madame, à bout portant vous tirez la louange. v.733 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  602. Peu de coeurs devant vous ont conservé leur paix. v.736 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  603. Ah, madame ! Il est vrai qu'on est fait d'un modèle v.737 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  604. À ne pas attaquer vainement une belle. v.738 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  605. Se plaindre, se brouiller, écrire quatre mots, v.740 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  606. Revenir, s'apaiser, se remettre en colère ; v.741 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  607. Faire bien le jaloux, et vouloir se défaire ; v.742 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  608. Commander à ses pleurs de sortir au besoin ; v.743 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  609. Être un jour sans manger, bouder seul en un coin ; v.744 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  610. Redoubler quelquefois de tendresses nouvelles. v.745 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  611. Lorsque l'on sait jouer ce rôle auprès des belles, v.746 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  612. On est bien malheureux et bien disgracié, v.747 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  613. Quand on manque, à la fin, d'en tirer aile ou pied. v.748 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  614. La nature, en naissant, vous fit l'âme sensible. v.749 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  615. Le soufre préparé n'est pas plus combustible. v.750 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  616. Ainsi donc votre coeur s'est souvent enflammé ? v.751 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  617. Je me suis signalé par plus d'une victoire. v.753 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  618. Mais si de vous aimer vous m'accordiez la gloire, v.754 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  619. Vous verriez tout mon coeur, par des soins éternels, v.755 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  620. Faire fumer l'encens au pied de vos autels. v.756 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  621. Mon bonheur serait pur, et ma gloire trop grande, v.757 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  622. À mes désirs aussi j'en ai quelqu'un contraire ; v.761 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  623. Mais où parle I'amour, la raison doit se taire. v.762 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  624. Que je me serais fait un bonheur de lui plaire ! v.765 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  625. Vous avez un abord tellement attractif... v.768 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  626. Que d'un charme puissant on se sent ravir l'âme. v.769 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  627. Je sens que ma vertu combat mal avec vous ; v.771 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
  628. Il faut nous séparer. Ah, ciel ! Si mon époux v.772 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
  629. Avait été formé sur un pareil modèle, v.773 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
  630. Qu'il m'eût donné d'amour ! v.774 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
  631. Adieu, charmante belle : v.774 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  632. Auprès de vos appas je défends mal mon coeur. v.775 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  633. Ah, ciel ! Si j'avais eu femme de cette humeur, v.776 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  634. Quelles félicités ! Et qu'en sa compagnie v.777 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  635. J'aurais avec plaisir passé toute ma vie ! v.778 (Acte 2, scène 7, STRABON)
  636. Cela ne va pas mal. J'arrive dans la cour, v.779 (Acte 2, scène 8, STRABON)
  637. Une belle me voit, je suis requis d'amour. v.780 (Acte 2, scène 8, STRABON)
  638. Et te voilà passé maître en bonne fortune. v.782 (Acte 2, scène 8, STRABON)
  639. Criséis, par votre ordre, en ces lieux va se rendre ; v.783 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
  640. Et vous pouvez bientôt et la voir et l'entendre. v.784 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  641. Votre coeur me paraît bien prompt à s'enflammer. v.786 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  642. Je ne te cache rien de l'état de mon âme. v.787 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
  643. Tu vis naître tantôt cette nouvelle flamme : v.788 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  644. En moins d'un jour, au point de ne s'accroître plus. v.790 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  645. J'adore Criséis : à chaque instant, en elle v.791 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  646. Je découvre, je vois quelque grâce nouvelle. v.792 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  647. Son esprit se fait voir, même dans son silence : v.795 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  648. Elle n'a rien des bois que la seule naissance. v.796 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  649. De ces feux violents .quelle sera la fin ? v.797 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
  650. Mais, seigneur, quel est votre dessein ? v.798 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
  651. Quel sera donc le sort de la princesse ? v.799 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
  652. Vous a fait souverain, sans aucune autre loi v.801 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  653. Que d'épouser Ismène, alliée au feu roi. v.802 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  654. Mon coeur jusqu'à ce jour, sans nulle répugnance, v.803 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
  655. Suivait de cette loi la douce violence. v.804 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  656. Ce coeur même, en secret, souvent s'applaudissait v.805 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  657. De la nécessité que le sort m'imposait : v.806 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  658. Mais depuis le moment qu'une jeune bergère v.807 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  659. M'a charmé, sans avoir nul dessein de me plaire, v.808 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
  660. Ciel, qui sais mon amour, fais si bien, qu'en son âme v.811 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
  661. Puisse à jamais régner cette nouvelle flamme ! v.812 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  662. Ce n'est pas d'aujourd'hui que les champs et les bois v.813 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  663. Ont produit des objets dignes des plus grands rois ; v.814 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  664. Et le sort prend plaisir, d'une chaîne secrète, v.815 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  665. D'allier quelquefois le sceptre et la houlette. v.816 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  666. Cette inégalité, ce défaut de grandeur, v.817 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
  667. Je ne sais ce qu'annonce une telle aventure ; v.819 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
  668. A laissé, dans l'habit qu'il avait apporté, v.822 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  669. Un bracelet d'un prix qui passe sa puissance : v.823 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  670. On doit me l'apporter. Mais Criséis s'avance. v.824 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
  671. Je suis trop en chagrin, je vais lui dire, moi ; v.825 (Acte 3, scène 2, THALER)
  672. Arrive qui pourra, n'importe. Je le vois : v.826 (Acte 3, scène 2, THALER)
  673. Je m'en vais, palsangué, lui débrider ma chance. v.827 (Acte 3, scène 2, THALER)
  674. Sire, excusez l'affront de notre importunance. v.828 (Acte 3, scène 2, THALER)
  675. Parlez. v.830 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
  676. Poursuivez... quel sujet ? v.831 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
  677. Ali ! Vous pouvez vous mettre à votre liberté, v.834 (Acte 3, scène 2, THALER)
  678. Ici j'ons plus d'honneur que je ne saurais dire ; v.836 (Acte 3, scène 2, THALER)
  679. J'ai, dans mon autre habit, laissé, par oubliance... v.840 (Acte 3, scène 2, THALER)
  680. Ils m'avont fait bian payer mon écot. v.842 (Acte 3, scène 2, THALER)
  681. Vos valets de chambre. Ah, la maudite engeance ! v.843 (Acte 3, scène 2, THALER)
  682. En me déshabillant en toute diligence v.844 (Acte 3, scène 2, THALER)
  683. L'un un pied, l'autre un bras (ils ont eu bientôt fait), v.845 (Acte 3, scène 2, THALER)
  684. Ils m'ont pris un bijou, morgué, dans mon gousset : v.846 (Acte 3, scène 2, THALER)
  685. Il est de votre honneur de les faire tous pendre. v.847 (Acte 3, scène 2, THALER)
  686. Ne vous alarmez point, je vous le ferai rendre ; v.848 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
  687. Je veux que l'on le trouve, et je vous en réponds. v.849 (Acte 3, scène 2, AG?LAS)
  688. Tous les honnêtes gens d'ici sont des fripons : v.850 (Acte 3, scène 2, THALER)
  689. Mais tout chacun ici ne vous ressemble pas. v.853 (Acte 3, scène 2, THALER)
  690. Que l'on aille avec lui le chercher de ce pas, v.854 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
  691. Et qu'ici les plaisirs, les jeux, la bonne chère, v.855 (Acte 3, scène 2, AG?LAS)
  692. Suivent ces étrangers qu'Agélas considère. v.856 (Acte 3, scène 2, AG?LAS)
  693. Mais, parlant par respect, l'honneur que l'on me rend v.858 (Acte 3, scène 2, THALER)
  694. Me confond ; car, tout franc, sans tant de préambule... v.859 (Acte 3, scène 2, THALER)
  695. Palsangué, te voilà comme une ridicule ! v.860 (Acte 3, scène 2, THALER)
  696. Que ne réponds-tu, toi ? Je m'embrouille toujours, v.861 (Acte 3, scène 2, THALER)
  697. Lorsque d'un compliment j'entreprends le discours. v.862 (Acte 3, scène 2, THALER)
  698. Allez, et n'ayez point de chagrin davantage. v.863 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
  699. Que je suis malheureux ! J'ai fait un beau voyage ! v.864 (Acte 3, scène 2, THALER)
  700. Je ne sais, Criséis, si l'éclat de ces lieux v.865 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
  701. Avec quelque plaisir peut arrêter vos yeux ; v.866 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
  702. Je ne sais si la cour vous plaît, vous dédommage v.867 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
  703. De 1a tranquillité que l'on goûte au village : v.868 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
  704. Tout au tant de plaisir que j'ai de vous y voir. v.870 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
  705. Le souvenir toujours vivra dans ma mémoire ; v.872 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
  706. Je ne me plaisais pas en des lieux pleins d'attraits, v.874 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  707. Où chacun du plaisir fait son unique affaire, v.875 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  708. les dames surtout ne s'occupent qu'à plaire, v.876 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  709. Font briller leur esprit, ont un air si charmant, v.877 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  710. Et font de leur beauté tout leur amusement. v.878 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  711. Parmi les courtisans dont la foule épandue v.879 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
  712. Brille dans cette cour et s'offre à votre vue, v.880 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
  713. Ne s'en trouve-t-il point quelqu'un assez heureux v.881 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
  714. Pourriez-vous les voir tous avec indifférence ? v.883 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
  715. On dit qu'il ne faut point qu'avec trop de licence v.884 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
  716. Une fille s'arrête à voir de tels objets, v.885 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  717. Et dise de son coeur les sentiments secrets. v.886 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  718. Il en est un pourtant, si j'ose ici le dire, v.887 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  719. Qui, d'un charme flatteur que sa présence inspire, v.888 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  720. S'attire, sans effort, les coeurs et les regards. v.890 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  721. Vous prenez du plaisir en le voyant paraître ? v.891 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
  722. Oh ! Beaucoup. À son air on voit qu'il est le maître, v.892 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
  723. Les autres, devant lui, timides et défaits, v.893 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  724. Ne paraissent plus rien, et deviennent si laids v.894 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  725. Qu'on ne regarde plus tout ce qui l'environne. v.895 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  726. Aucun objet encor n'a pu vous enflammer ? v.898 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
  727. Non : l'on est dans les bois d'une froideur extrême. v.899 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
  728. Si cet heureux mortel vous disait qu'il vous aime ?... v.900 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
  729. Qu'il m'aime, moi, seigneur ! Je me garderais bien, v.901 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
  730. S'il me parlait ainsi, d'en croire jamais rien : v.902 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  731. On parle dans ces lieux autrement qu'on ne pense ; v.903 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  732. Les plus sincères coeurs... Mais Démocrite avance. v.904 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
  733. Avec bien du plaisir je vous vois à ma cour. v.905 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  734. Fort mal. v.907 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  735. Qu'on vous y respectât à l'égal de moi-même. v.908 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  736. Cela n'empêche pas qu'avec tout votre soin, v.909 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  737. Seigneur, je ne voulusse être déjà bien loin. v.910 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  738. On me croit en ces lieux placé hors de ma sphère, v.911 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  739. Un animal venu d'une terre étrangère : v.912 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  740. Chacun ouvre les yeux, et me prend pour un ours. v.913 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  741. Je ne suis point taillé pour habiter les cours. v.914 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  742. Des airs d'un courtisan faire l'apprentissage ? v.916 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  743. Non, seigneur, à tel point je ne puis m'oublier, v.917 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  744. Ni jusqu'à cet excès descendre et me plier. v.918 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  745. Ainsi pour faire bien, permettez que sur l'heure v.919 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  746. Nous allions tous revoir notre ancienne demeure : v.920 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  747. Halte là, s'il vous plaît ; ne parlez que pour vous. v.922 (Acte 3, scène 4, STRABON)
  748. En ce lieu, plus qu'ailleurs, je suis, moi, dans ma sphère. v.923 (Acte 3, scène 4, STRABON)
  749. Si Criséis le veut, je consens à tout faire. v.924 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  750. Parlez, expliquez-vous. v.925 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  751. Seigneur, l'obscurité v.925 (Acte 3, scène 4, CRISÉIS)
  752. Conviendrait beaucoup mieux à ma simplicité : v.926 (Acte 3, scène 4, CRIS?IS)
  753. Mais, s'il faut devant vous dire ce que l'on pense, v.927 (Acte 3, scène 4, CRIS?IS)
  754. Ce beau lieu me retient sans nulle violence ; v.928 (Acte 3, scène 4, CRIS?IS)
  755. Et, s'il m'était permis de me faire un séjour, v.929 (Acte 3, scène 4, CRIS?IS)
  756. Quel heureux naturel ! Le charmant caractère ! v.931 (Acte 3, scène 4, STRABON)
  757. Je ne répondrais pas mieux qu'elle vient de faire. v.932 (Acte 3, scène 4, STRABON)
  758. C'est fort bien fait ! La cour a pour vous des appas ? v.933 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  759. Quoi ! Vous pourriez vous plaire en un lieu de fracas, v.934 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  760. l'envie a choisi sa demeure ordinaire, v.935 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  761. l'on ne fait jamais ce que l'on voudrait faire, v.936 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  762. l'humeur se contraint, où le coeur se dément, v.937 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  763. Où tout le savoir-faire est un raffinement, v.938 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  764. les grands, les petits, sont, d'une ardeur commune, v.939 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  765. Attelés jour et nuit au char de In fortune ? v.940 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  766. La cour, qu'en ce tableau vous nous représentez, v.941 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  767. Vous ne la prenez pas par ses plus beaux côtés. v.942 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  768. Quelque aigreur que cette cour vous laisse, v.943 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  769. Convenez que toujours l'esprit, la politesse, v.944 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  770. Le bon air naturel, et le goût délicat, v.945 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  771. Plus qu'en nul autre endroit, y sont dans leur éclat. v.946 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  772. Que le sexe y tient un doux empire ; v.947 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  773. Qu'on rend à la beauté les respects qu'elle attire ; v.948 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  774. Et que deux yeux charmants, tels qu'à présent j'en vois, v.949 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  775. Peuvent prétendre ici les honneurs dûs aux rois. v.950 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  776. Mais une autre raison, que près de vous j'emploie, v.951 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  777. Et qui vous comblera d'une parfaite joie, v.952 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  778. Doit, malgré vos dégoûts, vous fixer à la cour. v.953 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  779. Et quelle est, s'il vous plaît, cette raison ? v.954 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  780. L'amour. v.955 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  781. L'amour ! De passions me croyez-vous capable ? v.955 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  782. Me préserve le ciel d'un jugement semblable ! v.956 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  783. Démocrite est-il homme à se laisser toucher ? v.957 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  784. Je ne le suis que trop ! J'ai peine à me cacher. v.958 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  785. Libre de passions, dégagé de faiblesse, v.959 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  786. Votre coeur, je le sais, se ferme à la tendresse. v.960 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  787. C'est de moi dont je parle, et je suis amoureux. v.962 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  788. Absent, comme présent, vous pouvez, à loisir, v.965 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  789. Suivre les mouvements de ce tendre désir. v.966 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  790. S'adore Criséis, puisqu'il faut vous le dire. v.967 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  791. Ah ! Ah ! Nous y voilà. v.968 (Acte 3, scène 4, STRABON)
  792. Bon ! Bon ! Vous voulez rire ! v.968 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  793. Un grand roi comme vous, au milieu de sa cour, v.969 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  794. Voudrait-il s'abaisser à cet excès d'amour ? v.970 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  795. Que dirait, s'il vous plaît, tout votre aréopage ? v.971 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  796. Oui, belle Criséis, je sens pour vous un feu v.973 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  797. Dont je fais avec joie un éclatant aveu. v.974 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  798. D'entendre cet aveu de la bouche d'un roi : v.977 (Acte 3, scène 4, CRISÉIS)
  799. Mon silence, seigneur, répond assez pour moi. v.978 (Acte 3, scène 4, CRIS?IS)
  800. Ce silence douteux à trop de maux m'expose. v.979 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  801. Vous, qui voyez le rang que l'amour lui propose, v.980 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  802. Secondez mes désirs, parlez en ma faveur. v.981 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  803. Vos conseils ont sur elle une entière puissance ; v.983 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  804. Vantez-lui mon amour bien plus que ma naissance. v.984 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  805. Je n'ai point les talents propres à cet emploi. v.986 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
  806. Je suis un faible agent auprès d'une maîtresse ; v.987 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  807. J'ignore le grand art qui surprend la tendresse. v.988 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  808. Votre amour, où vos soins veulent m'intéresser, v.989 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  809. Reculerait, seigneur, plutôt que d'avancer. v.990 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
  810. Non, j'attends tout de vous ; je connais votre zèle, v.991 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
  811. Un soin m'appelle ailleurs ; je vous laisse avec elle. v.992 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  812. Mettre mes intérêts en de meilleures mains ? v.994 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
  813. Voilà, je vous le certifie, v.995 (Acte 3, scène 5, STRABON)
  814. Un fâcheux argument pour la philosophie. v.996 (Acte 3, scène 5, STRABON)
  815. Le roi me charge ici d'un fort honnête emploi, v.997 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
  816. Et je n'attendais pas l'honneur que je reçois. v.998 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  817. Il vient de m'ordonner de disposer votre âme, v.999 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  818. Et la rendre sensible à sa nouvelle flamme : v.1000 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  819. La charge est vraiment belle ; et, pour un tel dessein, v.1001 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  820. Il ne me faudrait plus qu'un caducée en main. v.1002 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  821. Quels sont vos sentiments ? Que prétendez-vous faire ? v.1003 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  822. C'est de vous que j'attends un avis salutaire. v.1004 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
  823. Que me conseillez-vous de faire en cas pareil ? v.1005 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  824. Car je prétends toujours suivre votre conseil. v.1006 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  825. Ce que je vous conseille ? v.1007 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
  826. Suivez les mouvements que le coeur vous inspire. v.1008 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
  827. Ah ! Que j'ai de plaisir que cet avis flatteur v.1009 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
  828. J'étais, je vous l'avoue, en une peine extrême, v.1011 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  829. Je sentais pour le prince un mouvement secret, v.1013 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  830. Maintenant que je vois le parti qu'il faut prendre, v.1015 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  831. Pour lui vous sentez donc cet appétit secret.... v.1017 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
  832. Quand le prince tantôt s'est offert à ma vue, v.1019 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
  833. J'ai senti dans mon coeur une flamme inconnue ; v.1020 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  834. Tout ce qu'il me disait me donnait du plaisir ; v.1021 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  835. Ma bouche a laissé même échapper un soupir. v.1022 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  836. En cessant de le voir, une tristesse affreuse v.1023 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  837. À son air, à ses traits, j'ai pensé tout le jour : v.1025 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  838. Je l'aime, si c'est là ce qu'on appelle amour. v.1026 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  839. Oui, voilà ce que c'est. Peste ! Quelle ignorante ! v.1027 (Acte 3, scène 5, STRABON)
  840. Vous n'aviez pas besoin tantôt de nos leçons ; v.1029 (Acte 3, scène 5, STRABON)
  841. Voilà, je vous jure, v.1031 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
  842. Les symptômes d'amour que cause la nature. v.1032 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  843. N'exciterait jamais une amoureuse flamme. v.1036 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
  844. Je n'en connaissais point ; et je les croyais tous v.1037 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
  845. Tels que vous le disiez, et formés comme vous. v.1038 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  846. Je sens qu'elle a raison, et cependant j'enrage. v.1040 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
  847. L'esprit qui nous convient ; rions sur nouveaux frais. v.1042 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  848. Les hommes, en effet, ont bien peu de prudence, v.1043 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  849. Sont bien vides de sens, bien pleins d'extravagance, v.1044 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  850. De se laisser mener par de tels animaux, v.1045 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  851. Connaissant, comme ils font, leur faible et leurs défauts. v.1046 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  852. Il n'en est presque point qui, vingt fois en sa vie, v.1047 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  853. N'ait senti les effets de quelque perfidie ; v.1048 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  854. Cependant on les voit, de nouveaux feux épris, v.1049 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  855. Redonner dans le piège où l'on les a vus pris : v.1050 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  856. À grand-peine échappés de leurs derniers naufrages, v.1051 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  857. Ils vont, tout de nouveau, défier les orages. v.1052 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  858. Continuez, messieurs ; soyez encor plus fous ; v.1053 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  859. Ces ris, dans l'avenir, porteront témoignage v.1055 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  860. Que je n'ai point été la dupe de mon âge, v.1056 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  861. Est, sans m'en excepter, l'animal le plus sot. v.1058 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
  862. J'aime à voir que, malgré votre austère caprice, v.1059 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
  863. Je vais trouver le prince, et lui dire l'ardeur v.1061 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  864. Dont vous avez voulu parler en sa faveur. v.1062 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
  865. Vous ne riez plus tant : quel chagrin vous tourmente ? v.1063 (Acte 3, scène 6, STRABON)
  866. La chose me parait cependant fort plaisante. v.1064 (Acte 3, scène 6, STRABON)
  867. La peste ! Quel enfant ! Pour moi je suis surpris v.1065 (Acte 3, scène 6, STRABON)
  868. Comme aux filles l'esprit vient vite en ce pays. v.1066 (Acte 3, scène 6, STRABON)
  869. Commerce humain, pour moi plus mortel que la peste, v.1067 (Acte 3, scène 6, DÉMOCRITE)
  870. Messieurs, servira-t-on ? Le dîner est tout prêt. v.1069 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  871. Oui ; qu'on mette à l'instant sur table, s'il vous plaît. v.1070 (Acte 3, scène 7, STRABON)
  872. Allez vite. Écoutez : ferons-nous bonne chère ? v.1071 (Acte 3, scène 7, STRABON)
  873. Vingt cuisiniers ont fait de leur mieux pour vous plaire, v.1072 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  874. Ils ont mis de leur art tout le raffinement. v.1074 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  875. L'homme ait inventé l'art de se tuer lui-même ! v.1076 (Acte 3, scène 7, DÉMOCRITE)
  876. À force de ragoûts et de mets succulents, v.1077 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
  877. Il creuse son tombeau sans cesse avec ses dents. v.1078 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
  878. Il sait le peu de jours qu'il a des destinées, v.1079 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
  879. Et tâche, autant qu'il peut, d'abréger ses années. v.1080 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
  880. Produits par les enfers, payés des médecins ; v.1082 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
  881. Et, si l'on agissait en bonne politique, v.1083 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
  882. On vous bannirait tous de chaque république. v.1084 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
  883. Il faut le laisser dire, aller toujours son train, v.1085 (Acte 3, scène 8, STRABON)
  884. Et, si vous le pouvez, faire encor mieux demain. v.1086 (Acte 3, scène 8, STRABON)
  885. De quitter bravement les bois et le village. v.1088 (Acte 4, scène 1, THALER)
  886. Il n'y sera qu'un sot tout le temps de sa vie : v.1091 (Acte 4, scène 1, THALER)
  887. Il a biau se sentir du talent, du génie, v.1092 (Acte 4, scène 1, THALER)
  888. Être bien fait, avoir le discours bien pendu ; v.1093 (Acte 4, scène 1, THALER)
  889. Bon ! C'est, comme dit l'autre, autant de bien perdu. v.1094 (Acte 4, scène 1, THALER)
  890. Vous avez le goût bon, je vous en félicite. v.1095 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
  891. Ici, du premier coup, on connaît le mérite. v.1096 (Acte 4, scène 1, THALER)
  892. D'aussi loin qu'on me voit, on m'ôte son chapeau. v.1097 (Acte 4, scène 1, THALER)
  893. Notre hôte est bon vivant, disons la vérité. v.1102 (Acte 4, scène 1, THALER)
  894. Vous ne devriez pas tenir un tel langage : v.1103 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
  895. Ces termes-là, mon père, étaient bons au village. v.1104 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  896. Si l'on vous entendait parler ainsi du roi, v.1105 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  897. Chacun parle à sa guise, et qui voudra s'en moque : v.1108 (Acte 4, scène 1, THALER)
  898. J'ai pourtant, m'est avis, plus d'esprit que vous tous. v.1109 (Acte 4, scène 1, THALER)
  899. Excusez si je prends cet air libre avec vous. v.1110 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
  900. Tu prétends donc apprendre à parler à ton père ? v.1111 (Acte 4, scène 1, THALER)
  901. Je ne dis pas cela pour vous mettre en colère. v.1112 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
  902. Morgué, cela m'y met. Écoute, vois-tu bien, v.1113 (Acte 4, scène 1, THALER)
  903. Parce que te voilà de bout en bout dorée, v.1115 (Acte 4, scène 1, THALER)
  904. Ne va pas envers moi faire la mijaurée. v.1116 (Acte 4, scène 1, THALER)
  905. C'est bien fait ; quand je parle, il faut que l'on m'écoute. v.1119 (Acte 4, scène 1, THALER)
  906. Or donc, pour rattraper le fil de mon discours, v.1121 (Acte 4, scène 1, THALER)
  907. Que c'est un bel emploi que de hanter les cours ! v.1122 (Acte 4, scène 1, THALER)
  908. Tous ces grands monsieurs-là sont des gens bien honnêtes. v.1123 (Acte 4, scène 1, THALER)
  909. Il voudrait bien déjà se voir loin de ces lieux. v.1125 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
  910. Pourquoi donc, s'il vous plaît ? v.1126 (Acte 4, scène 1, THALER)
  911. Tout y blesse ses yeux ; v.1126 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
  912. Son coeur n'est pas content ; quelque soin l'embarrasse. v.1127 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  913. Il dit qu'en ce pays ce n'est rien que grimace : v.1128 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  914. Que les hommes y sont cachés et dangereux, v.1129 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  915. Et les femmes encor bien plus à craindre qu'eux ; v.1130 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  916. Que ce n'est que par art qu'elles paraissent belles, v.1131 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  917. Que leur coeur... v.1132 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
  918. Ne va pas te gâter avec elles, v.1132 (Acte 4, scène 1, THALER)
  919. Ni pour quelque monsieur te prendre ici d'amour. v.1133 (Acte 4, scène 1, THALER)
  920. Elles peuvent tout faire, elles sont de la cour, v.1134 (Acte 4, scène 1, THALER)
  921. Ces madames-là. Mais j'aperçois Démocrite. v.1135 (Acte 4, scène 1, THALER)
  922. Ah ! Te voilà, Thaler ! Ta mine hétéroclite v.1136 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
  923. Me réjouit l'esprit. Serviteur, Criséis. v.1137 (Acte 4, scène 2, D?MOCRITE)
  924. Dans ce riche attirail, sous ces pompeux habits, v.1138 (Acte 4, scène 2, D?MOCRITE)
  925. Dirais-tu que c'est là ta fille ? v.1139 (Acte 4, scène 2, D?MOCRITE)
  926. Tous les plus clairvoyants, ma foi, n'y voyont guères. v.1140 (Acte 4, scène 2, THALER)
  927. Cela lui sied fort bien ; et cet air dédaigneux v.1141 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
  928. Qu'elle a pris la cour, lui sied encore mieux. v.1142 (Acte 4, scène 2, D?MOCRITE)
  929. Que mon air, quel qu'il soit, vous contente et vous plaise. v.1144 (Acte 4, scène 2, CRISÉIS)
  930. À de plus hauts desseins vous aspirez ici, v.1145 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
  931. Et me plaire n'est pas votre plus grand souci. v.1146 (Acte 4, scène 2, D?MOCRITE)
  932. Morguenne, elle aurait tort. J'entends, je veux, j'ordonne v.1147 (Acte 4, scène 2, THALER)
  933. Qu'elle vous y respecte autant que ma personne : v.1148 (Acte 4, scène 2, THALER)
  934. Je vois avec plaisir v.1149 (Acte 4, scène 2, CRISÉIS)
  935. Un très profond respect pour la philosophie. v.1152 (Acte 4, scène 2, CRIS?IS)
  936. Sans blesser mon devoir, ni sans vous offenser. v.1154 (Acte 4, scène 2, CRIS?IS)
  937. Quelle mouche la pique ? À qui diable en a-t-elle ? v.1155 (Acte 4, scène 3, THALER)
  938. Alle a, comme cela, des vapeurs de cervelle. v.1156 (Acte 4, scène 3, THALER)
  939. Je ne sais ; mais depuis qu'elle est en ce pays, v.1157 (Acte 4, scène 3, THALER)
  940. Elle fait peu de cas de ce que je lui dis. v.1158 (Acte 4, scène 3, THALER)
  941. Un soin plus important à présent la tourmente. v.1159 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
  942. Aurait-on jamais cru que cette jeune plante, v.1160 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  943. Que j'avais pris plaisir d'élever de mes mains, v.1161 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  944. Agélas s'est épris, en la voyant paraître, v.1163 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  945. Du feu le plus ardent... v.1164 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  946. Morgué, le tour est traître ! v.1164 (Acte 4, scène 3, THALER)
  947. La pompe de la cour, et son éclat flatteur, v.1165 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
  948. A de ses faux brillants séduit son jeune coeur. v.1166 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  949. De son malheur nous sommes les complices, v.1167 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  950. Nous l'avons amenée au bord des précipices : v.1168 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  951. Car, sans t'en dire plus, tu t'imagines bien v.1169 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  952. Le but de cet amour. v.1170 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  953. Oui, cela ne vaut rien. v.1170 (Acte 4, scène 3, THALER)
  954. Il faut abandonner la cour tout au plus vite. v.1171 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
  955. Abandonner la cour ? v.1172 (Acte 4, scène 3, THALER)
  956. Il n'importe, il le faut. v.1173 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
  957. Tu dois tirer d'ici Criséis au plus tôt ; v.1174 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  958. C'est à toi que le roi fait la plus grande offense. v.1175 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
  959. Je le vois bien ; pour faire ici sa manigance, v.1176 (Acte 4, scène 3, THALER)
  960. Morgué, le prince a tort de s'adresser à moi : v.1177 (Acte 4, scène 3, THALER)
  961. Il s'imagine donc que parce qu'il est roi... v.1178 (Acte 4, scène 3, THALER)
  962. Il y va de ta gloire. v.1179 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
  963. C'est, morgué, pour cela qu'ils m'avont tant fait boire: v.1180 (Acte 4, scène 3, THALER)
  964. Mais ils n'en croqueront, ma foi, que d'une dent. v.1181 (Acte 4, scène 3, THALER)
  965. Suis-je donc Démocrite ? Et quelle est ma faiblesse ! v.1184 (Acte 4, scène 4, DÉMOCRITE)
  966. Pendant que je suis seul, laissons agir mon coeur, v.1185 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  967. Et tirons le rideau qui cache mon ardeur. v.1186 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  968. Depuis assez longtemps, mon rire satirique v.1187 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  969. Sur les autres répand une bile cynique : v.1188 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  970. Je veux sans nuls témoins rire à présent de moi ; v.1189 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  971. Il ne faut point ailleurs aller chercher de quoi. v.1190 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  972. J'aime ! C'est bien à toi, philosophe rigide, v.1191 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  973. De sentir l'aiguillon d'une flamme perfide ! v.1192 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  974. Et quel est cet objet qui t'apprend l'art d'aimer ? v.1193 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  975. Un enfant de quinze ans ! Tu prétends la charmer, v.1194 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  976. Ah ! C'est où je t'attends, le plus lâche des coeurs ! v.1197 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  977. Il te faut des chemins tout parsemés de fleurs. v.1198 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  978. Que sentent pour l'amour les âmes généreuses v.1200 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  979. Tu ne peux gourmander un penchant trop fatal, v.1201 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  980. Homme pusillanime, imbécile, brutal ! v.1202 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  981. Ce n'est pas encor tout ; vois où va ta folie. v.1203 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  982. Toi qui veux te targuer de la philosophie, v.1204 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  983. Tu conduis Criséis... en quels lieux ? À la cour. v.1205 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  984. Ah ! Qu'ensemble on voit peu la prudence et l'amour ! v.1206 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
  985. On voit assez, à l'air dont il est habillé, v.1209 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
  986. Que c'est l'original dont on nous a parlé. v.1210 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  987. Vous qui dans les forêts avez passé la vie, v.1211 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  988. Uniquement touché de la philosophie, v.1212 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  989. Quel noir démon vous pousse à causer notre ennui ? v.1213 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  990. Et que venez-vous faire à la cour aujourd'hui ? v.1214 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  991. C'est qu'ici, malgré moi, le roi m'a fait conduire, v.1216 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  992. M'a voulu transplanter, et me faire, en un jour, v.1217 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  993. D'un philosophe actif, un oisif de la cour. v.1218 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  994. Je le crois ; sur ce point j'ai peu de vanité, v.1221 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  995. Et mon dessein n'est point de plaire, en vérité. v.1222 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  996. Vous auriez tort : il n'est, je veux bien vous le dire, v.1223 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
  997. Prince, ni galopin, que vous ne fassiez rire. v.1224 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  998. Et rire l'un de l'autre est fort divertissant. v.1226 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  999. Que votre aspect ici l'alarme et l'effarouche. v.1228 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
  1000. Le roi lui doit sa foi ; cependant, à ses yeux, v.1229 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1001. On sait qu'à Criséis il adresse ses voeux : v.1230 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1002. Par de lâches conseils dont vous êtes prodigue, v.1231 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1003. Vous... C'est une honte, à l'âge où vous voilà, v.1233 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
  1004. De vouloir commencer ce vilain métier-là ! v.1234 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1005. Le reproche est plaisant et nouveau, je vous jure: v.1235 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  1006. Je ne m'attendais pas à pareille aventure. v.1236 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1007. Si vous saviez l'intérêt que j'y prends, v.1237 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  1008. Vous m'accuseriez peu de ces soins obligeants. v.1238 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1009. Vous me connaissez mal. C'est une chose étrange, v.1239 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1010. Comme dans ce pays on prend toujours le change ! v.1240 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1011. Quoi ! Le prince tantôt ne vous a pas commis v.1241 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
  1012. Le soin officieux d'attendrir Criséis ? v.1242 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1013. Et vous, n'avez-vous pas pris soin de la réduire ? v.1243 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1014. Cela peut être vrai ; mais bien loin de vous nuire, v.1244 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  1015. Ce jour verrait Ismène entre les bras du roi, v.1245 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1016. S'il voulait de son choix se rapporter à moi : v.1246 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1017. Mais pour ne point donner d'atteinte à votre gloire, v.1248 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
  1018. En ces lieux plus qu'ailleurs, et des femmes surtout. v.1250 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  1019. Mais de vous la première, v.1251 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  1020. Pour paraître plus grande, et pour tromper les yeux ; v.1254 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1021. On voit sur votre tête une longue coiffure, v.1255 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1022. Et sur de hauts patins vos pieds à la torture ; v.1256 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1023. En sorte qu'en ôtant ces secours superflus, v.1257 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1024. Il ne resterait pas un tiers de femme au plus. v.1258 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1025. Il nous en reste assez pour, telles que nous sommes, v.1259 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
  1026. Faire, quand nous voulons, bien enrager les hommes. v.1260 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1027. Mais partez, s'il vous plaît, demain avant le jour : v.1261 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1028. Vous ferez sagement ; car aussi bien la cour, v.1262 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1029. Dont vous faites toujours quelque plainte nouvelle, v.1263 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1030. Est bien lasse de vous. v.1264 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
  1031. Et moi bien plus las d'elle ; v.1264 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
  1032. Que l'aurore en naissant m'en trouve déjà loin. v.1266 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
  1033. L'affaire est en bon train pour la princesse Ismène : v.1267 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1034. Je voudrais arrêter le disciple en ces lieux : v.1269 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1035. Il a touché mon coeur en s'offrant à mes yeux ; v.1270 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1036. Son tour d'esprit me charme ; il fait tout avec grâce : v.1271 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1037. Il n'est rien que pour lui de bon coeur je ne fasse. v.1272 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1038. Le ciel me le devait, pour me récompenser v.1273 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1039. De mon premier mari. Je le vois s'avancer. v.1274 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1040. Ouf ! Je suis bien guedé ! Par ma foi, la science v.1275 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1041. C'est mon système à moi : l'esprit croit dans le vin ; v.1277 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1042. Je m'en sens déjà plus trois fois que ce matin. v.1278 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1043. Je me venge à longs traits de la philosophie. v.1279 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1044. Hé ! Vous voilà, princesse, infante de ma vie ! v.1280 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1045. Un convive échappé de la table du roi : v.1282 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1046. Il tient bon ordinaire, et je l'en félicite. v.1283 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1047. Au disciple fameux du savant Démocrite, v.1284 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1048. Plus qu'à nul autre humain, cet honneur était dû. v.1285 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1049. C'est un petit repas que le roi m'a rendu : v.1286 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1050. Rien ne fait des amis comme la bonne chère, v.1288 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1051. Bien moins pour l'amour d'eux que de leurs cuisiniers. v.1290 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1052. Si je n'étais bien sûr du bonheur de vous plaire. v.1292 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1053. Vous aimer est un bien pour moi plus précieux v.1293 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1054. Qu'être admis à la table et des rois et des dieux ; v.1294 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1055. Et l'on ne leur sert point, même en des jours de fêtes, v.1295 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1056. De morceau si friand à mon goût que vous l'êtes. v.1296 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1057. N'êtes-vous point de ceux dont l'usage est connu, v.1297 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1058. Qui ne sont amoureux que quand ils ont bien bu ; v.1298 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1059. À qui beaucoup de vin fait sortir la tendresse ; v.1299 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1060. Qui vont en cet état aux pieds de leur maîtresse v.1300 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1061. Exhaler les transports de leurs brûlants désirs, v.1301 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1062. De nos jeunes seigneurs c'est assez là manière. v.1303 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1063. Ma tendresse n'est point d'un pareil caractère. v.1304 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1064. J'ai près du sexe, enfin, l'air de la vieille Cour. v.1306 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1065. Mon coeur s'est laissé prendre en vous voyant paraître, v.1307 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1066. Et de ses mouvements n'a plus été le maître. v.1308 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1067. L'esprit, la belle humeur, la grâce, la beauté, v.1309 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1068. Tout en vous s'est uni contre ma liberté. v.1310 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1069. Ce n'est point un retour de pure complaisance v.1311 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1070. Qui me fait hasarder la même confiance ; v.1312 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1071. Mon faible coeur s'est vu percé de toutes parts. v.1314 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1072. Je ne sais quel attrait, et quel charme invisible v.1315 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1073. En un instant a pu me rend~e si sensible ; v.1316 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1074. Pour tout autre mortel que j'en ressens pour vous. v.1318 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1075. L'on n'a jamais senti de feux si violents v.1321 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1076. Quel est l'aimable objet à qui je rends les armes ? v.1324 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1077. Après vous avoir fait l'aveu de ma faiblesse. v.1327 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1078. Je devrais bien plutôt songer à me cacher. v.1329 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1079. L'homme est d'un naturel si volage et si traître... v.1331 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1080. Qui le sait mieux que moi ? v.1332 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1081. Été souvent trahie ? Ici, comme en tous lieux, v.1333 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1082. La femme, à mon avis, ne vaut pas beaucoup mieux. v.1334 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1083. J'en ai, pour mes péchés, quelquefois fait l'épreuve. v.1335 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1084. Êtes-vous fille ? v.1336 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1085. Oh, parbleu ! Vous vous moquez de nous. v.1337 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1086. De quelle espèce donc, s'il vous plaît, êtes-vous ? v.1338 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1087. Je fus fille autrefois, et pour telle employée. v.1339 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1088. Je le crois. v.1340 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1089. Mais, depuis le long temps que sans époux je vis, v.1341 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1090. Ni pour veuve non plus, puisqu'en effet j'ignore v.1343 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1091. Si le mari que j'eus est mort, ou vit encore. v.1344 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1092. Qu'il semble que le ciel nous ait faits l'un pour l'autre. v.1348 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1093. Fille, femme, ni veuve ! v.1349 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1094. Le cas est tout nouveau. v.1350 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1095. L'aventure est très neuve. v.1350 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1096. Depuis quand, s'il vous plaît, vivez-vous sans époux ? v.1351 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1097. J'avais pris un mari fourbe, plein d'injustices, v.1353 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1098. Ivrogne, débauché, scélérat, outrageux. v.1355 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1099. Pour sa mort je faisais tous les jours mille voeux. v.1356 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1100. Enfin, le ciel plus doux, touché de ma misère, v.1357 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1101. Lui fit naître en l'esprit un dessein salutaire ; v.1358 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1102. Il partit, me laissant, par bonheur, sans enfants. v.1359 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1103. C'est tout comme chez nous. Depuis le même temps, v.1360 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1104. Inspiré par le ciel, je quittai ma patrie, v.1361 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1105. Pour fuir loin de ma femme, ou plutôt ma furie. v.1362 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1106. Jamais un tel démon ne sortit des enfers. v.1363 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1107. C'était un vrai lutin, un esprit de travers, v.1364 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1108. Un vieux singe en malice, insolente, revêche, v.1365 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1109. À la noyer cent fois je m'étais attendu ; v.1367 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1110. Cette femme vous est vraiment bien obligée ! v.1369 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1111. Bon ! Tout autre que moi ne l'eût point ménagée, v.1370 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1112. Elle aurait fait le saut. v.1371 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1113. Et de grâce, en quels lieux v.1371 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1114. la fortune a-t-elle v.1373 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1115. Mis en vos mains l'époux d'un si rare modèle ? v.1374 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1116. Et s'il vous plaît, quel nom v.1375 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1117. Il se nommait Strabon. v.1376 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1118. Pourrait-on aussi, sans vous déplaire, v.1377 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1119. Savoir quel nom portait cette épouse si chère ? v.1378 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1120. Cléanthis. v.1379 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1121. Cléanthis ! C'est lui. v.1379 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1122. C'est elle, ô dieux ! v.1379 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1123. Ses traits n'en disent rien ; mais je le sens bien mieux, v.1380 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1124. Il faut que cela soit ; car je sens que pour vous v.1384 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1125. Dans mon coeur tout_à_coup ma flamme est amortie, v.1385 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1126. Et fait en ce moment place à l'antipathie. v.1386 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1127. Ah ! Te voilà donc, traître ! Après un si long temps, v.1387 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1128. Qui t'amène en ces lieux ? Qu'est-ce que tu prétends ? v.1388 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1129. M'en aller au plus tôt. Que ma surprise est forte ! v.1389 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1130. Pourquoi n'es-tu pas morte ! Indigne, scélérat, v.1391 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1131. Pour t'arracher les yeux... v.1393 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1132. Ali ! Doucement, madame. v.1393 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1133. Ô pouvoir de l'hymen, quel retour en mon âme ! v.1394 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1134. Je ressentais pour lui les transports les plus doux, v.1395 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1135. las ! Qu'allais-je faire ? Il était mon époux. v.1396 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1136. Va, fuis. Que le démon, qui te prit en ton gîte v.1397 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1137. Pour t'amener ici, t'y remporte au plus vite. v.1398 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
  1138. Il ne vous faudra pas me le dire deux fois. v.1400 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1139. Que je le hais ! v.1403 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
  1140. Qu'elle est laide à présent ! Et qu'elle a l'air mauvais ! v.1404 (Acte 4, scène 6, STRABON)
  1141. Je suis tout confondu. Quelle étrange aventure ! v.1405 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1142. La coquine aura su, par quelque ami présent, v.1407 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1143. Se faire consoler de son époux absent : v.1408 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1144. Mais elle n'aura pas plus longtemps l'avantage v.1409 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1145. D'anticiper les droits d'un prétendu veuvage. v.1410 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1146. J'ai fait réflexion sur son sort et le mien ; v.1411 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1147. Je ne veux point quitter des lieux où je suis bien. v.1412 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1148. Assez et trop longtemps un chagrin domestique v.1413 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1149. M'a fait souffrir les maux d'un exil tyrannique ; v.1414 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1150. De me voir en ces lieux si mon épouse gronde, v.1417 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1151. Elle peut à son tour aller courir le monde. v.1418 (Acte 5, scène 1, STRABON)
  1152. Palsangué, je commence à me mettre en souci ; v.1419 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1153. Vous promettont assez, mais ils ne tenont guère. v.1421 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1154. Vous avez vu tantôt ce bracelet ? v.1424 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1155. Bon ! Ne me l'ont-ils pas déjà pris ? v.1425 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1156. Comment diable ? v.1425 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1157. Ils m'ont mis sur le corps cet habit honorable, v.1426 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1158. Disant que l'autre était trop ignominieux. v.1427 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1159. Que je n'ai pas songé de fouiller dans ma poche : v.1429 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1160. Ils I'avont fait. v.1430 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1161. Le tour est digne de reproche. v.1430 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1162. Ta mémoire t'a là joué d'un vilain trait. v.1431 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1163. On est si partroublé, qu'on ne sait ce qu'on fait. v.1432 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1164. Mais le roi m'a promis de me le faire rendre : v.1433 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1165. Pour cela, tout exprès, je viens ici l'attendre, v.1434 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1166. Après quoi, je dirons serviteur à la cour. v.1435 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1167. Le serpent sous les fleurs se cache en ce séjour : v.1436 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1168. J'y viens d'en trouver un... Mais qui peut t'y déplaire ? v.1437 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1169. T'a-t-on fait quelque pièce encor ? v.1438 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1170. C'est à qui me fera tout le plus d'amiquié : v.1439 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1171. L'un me baille un soufflet, et l'autre un coup de pied ; v.1440 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1172. L'autre une croquignole, enfin chacun s'empresse, v.1441 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1173. Tout du mieux qu'il le peut, à me faire caresse : v.1442 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1174. On me fait plus d'honneur que je ne vaux cent fois. v.1443 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1175. J'ai vu manger le roi, tout comme je te vois, v.1444 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1176. Tu l'as vu ? v.1445 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1177. Comme ces gros monsieurs, je tenais là ma place ; v.1446 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1178. Et, stapendant, j'avais du chagrin dans le coeur. v.1447 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1179. Morgué, j'ons de l'honneur ; v.1448 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1180. Et l'on dit qu'Agélas en veut à notre fille. v.1449 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1181. Voyez le grand malheur ! v.1450 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1182. Morgué, dans la famille, v.1450 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1183. Qui faisait jaser d'elle un peu par-ci par-là. v.1452 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1184. Te voilà bien malade ! Elle tient de sa mère. v.1453 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1185. Et l'on ne m'entend point faire tant de fracas. v.1456 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1186. C'est tant mieux, animal, si le sort favorable v.1457 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1187. Veut élever ta fille en un rang honorable. v.1458 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1188. Tant mieux ? Qui dit cela ? v.1459 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1189. C'est moi qui te le dis. v.1459 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1190. Les uns disent tant mieux, et les autres tant pis. v.1460 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1191. Si j'avais mon joyau, je les laisserais dire. v.1462 (Acte 5, scène 2, THALER)
  1192. La fortune m'a bien joué d'un autre tour ; v.1463 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1193. J'ai bien plus de sujet de me plaindre à mon tour. v.1464 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1194. Tu perds ton bracelet, moi je trouve ma femme. v.1466 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1195. las ! Mon pauvre enfant, je l'avais oublié ; v.1468 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1196. Mais le diable en ces lieux (qui l'eût pu jamais croire !) v.1469 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1197. M'en a subitement rafraîchi la mémoire. v.1470 (Acte 5, scène 2, STRABON)
  1198. Ah ! La voilà qui vient ; c'est elle, je la vois. v.1471 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1199. Qu'elle a de beaux habits ! v.1472 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1200. Ils ne sont pas de moi. v.1472 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1201. Quoi ! Malgré les transports dont mon âme est émue, v.1473 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
  1202. Et pourquoi n'es-tu pas déjà bien loin d'ici ? v.1475 (Acte 5, scène 3, CL?ANTHIS)
  1203. Si mon fatal aspect ici vous importune, v.1477 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1204. Je vous permets d'aller chercher ailleurs fortune. v.1478 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1205. Où puis-je aller, pour fuir un si funeste objet ? v.1479 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
  1206. Ou, si de la sagesse un beau feu vous excite, v.1481 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1207. Allez dans les déserts, et suivez Démocrite : v.1482 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1208. De vous voir avec lui je serai peu jaloux. v.1483 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1209. Sors vite de ces lieux, redoute mon courroux. v.1484 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
  1210. As-tu bientôt assez contemplé ma figure ? v.1485 (Acte 5, scène 3, CL?ANTHIS)
  1211. J'ai quelque souvenir de cette créature. v.1486 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1212. C'est là que l'on apprend à corriger ses moeurs, v.1487 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1213. Et d'un flegme moral réprimer les aigreurs. v.1488 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1214. Je veux, quand il me plaît, moi, me mettre en colère. v.1489 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
  1215. C'est elle ; je le vois, plus je la considère. v.1490 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1216. N'adoucirez-vous point cet esprit pétulant ? v.1491 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1217. Voilà celle qui vint m'apporter son enfant. v.1492 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1218. Lâche, perfide époux ! v.1494 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
  1219. C'est donc là votre femme ? v.1494 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1220. las ! Oui. v.1495 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1221. Oui, s'il vous plaît. v.1496 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1222. Pour un de nos enfants ! Ciel ! Qu'est-ce que j'entends ? v.1500 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1223. Je n'en eus jamais d'elle ; et c'est nous faire honte. v.1501 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1224. Elle n'a pas laissé d'en avoir, à bon compte. v.1502 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1225. D'en avoir ! Justes dieux ! Verrai-je d'un oeil sec v.1503 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1226. Le front d'un philosophe endurer tel échec ? v.1504 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1227. Quoi ! Tu pourrais, maraud, avec pareille audace, v.1505 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
  1228. Me soutenir... J'ai vu quelque part cette face. v.1506 (Acte 5, scène 3, CL?ANTHIS)
  1229. Oui, je le soutiendrai. C'est, palsanguenne, vous v.1507 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1230. C'est un gentil enfant. v.1511 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1231. Me donner, infidèle, v.1513 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1232. Un enfant clandestin !... Est-ille ou femelle ? v.1514 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1233. C'est une belle fille, et laquelle, ma foi, v.1515 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1234. Ne vous ressemble guère. v.1516 (Acte 5, scène 3, THALER)
  1235. Oh ! Vraiment, je le crois. v.1516 (Acte 5, scène 3, STRABON)
  1236. Seigneur, il ne faut pas m'arrêter davantage : v.1517 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
  1237. Et quand vous me forcez à rester dans ces lieux, v.1519 (Acte 5, scène 4, D?MOCRITE)
  1238. Votre rare mérite en est l'unique cause. v.1521 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
  1239. Mon mérite ? Ah ! Vraiment, c'est bien prendre la chose. v.1522 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
  1240. Si vous le connaissiez en effet tel qu'il est, v.1523 (Acte 5, scène 4, D?MOCRITE)
  1241. Vous verriez qu'il n'est pas tout ce qu'il vous paraît. v.1524 (Acte 5, scène 4, D?MOCRITE)
  1242. Après quoi vous pourrez, libres dans vos desseins, v.1527 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
  1243. Vous, Thaler, et Strabon, chercher d'autres destins, v.1528 (Acte 5, scène 4, AG?LAS)
  1244. Quelle affaire ? v.1529 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
  1245. Par des noeuds éternels à Criséis m'engage. v.1530 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
  1246. À ma fille ? Morgué, ces courtisans de cour v.1531 (Acte 5, scène 4, THALER)
  1247. Ont tous, comme cela, des vartigos d'amour. v.1532 (Acte 5, scène 4, THALER)
  1248. Il ne faut point, seigneur, surprendre ma faiblesse v.1533 (Acte 5, scène 4, CRISÉIS)
  1249. Par le flatteur aveu d'une feinte tendresse. v.1534 (Acte 5, scène 4, CRIS?IS)
  1250. Je connais votre rang ; de plus, je me connais : v.1535 (Acte 5, scène 4, CRIS?IS)
  1251. Les dieux et les destins en vain, par la naissance, v.1537 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
  1252. J'en appelle à l'amour ; il est beaucoup plus fort v.1539 (Acte 5, scène 4, AG?LAS)
  1253. Que le sang, que les lois, que les dieux et le sort. v.1540 (Acte 5, scène 4, AG?LAS)
  1254. Je veux sur votre front mettre le diadème. v.1541 (Acte 5, scène 4, AG?LAS)
  1255. Seigneur, il court un bruit que je ne saurais croire ; v.1543 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
  1256. Il intéresse trop mes droits et votre gloire : v.1544 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1257. J'apprends que, vous laissant séduire par l'amour, v.1545 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1258. Vous voulez épouser Criséis en ce jour. v.1546 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1259. Le bruit qui se répand ne me fait nul outrage : v.1547 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1260. Et mon choix, llevant dans ce rang glorieux, v.1549 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1261. Peut réparer assez l'injustice des dieux. v.1550 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1262. Vous voulez tout de bon en faire votre femme ? v.1551 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
  1263. Jamais aucun espoir n'a tant flatté mon âme. v.1552 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1264. Tatigué, queu malin ! v.1553 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1265. Par les soins que j'ai pris, on vient de me le rendre, v.1555 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1266. Seigneur, je vous l'apporte. v.1556 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1267. Les yeux sont éblouis v.1557 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1268. Du pays des rubis. Il est à notre fille. v.1559 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1269. Oui ; c'est, seigneur, un bijou de famille. v.1560 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1270. Éclaircis-nous le fait sans feinte et sans détour. v.1561 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1271. Mais tout ce que je dis est plus clair que le jour. v.1562 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1272. Ce discours ambigu cache quelque mystère: v.1563 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1273. Explique-toi. v.1564 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1274. Puisqu'il faut vous le dire et parler tout de bon. v.1565 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1275. Juste ciel ! v.1566 (Acte 5, scène 5, CRISÉIS)
  1276. Je ne fais que lui prêter mon nom, v.1566 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1277. Le dénouement s'avance. v.1567 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
  1278. Et quel est donc celui qui lui donna naissance ? v.1568 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1279. Si vous l'interrogez, le dira mieux que moi : v.1570 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1280. La drôlesse, un matin, s'en vint, bon jour, bonne oeuvre, v.1571 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1281. Moi ! Quelle calomnie ! v.1573 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
  1282. Ne dissimule rien. v.1574 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1283. Seigneur, j'ai satisfait aux ordres de la reine, v.1575 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
  1284. Qui de son premier lit n'ayant pour fruit qu'Ismène, v.1576 (Acte 5, scène 5, CL?ANTHIS)
  1285. Et lui voulant au trône assurer tous les droits, v.1577 (Acte 5, scène 5, CL?ANTHIS)
  1286. M'obligea de porter sa fille dans les bois. v.1578 (Acte 5, scène 5, CL?ANTHIS)
  1287. Mais, hélas ! N'est-ce point une heureuse imposture ? v.1580 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1288. Seigneur, ce bracelet avecque ce rubis v.1581 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
  1289. Rendent le fait constant. v.1582 (Acte 5, scène 5, CL?ANTHIS)
  1290. Il est temps qu'à présent, puisque le ciel i'ordonne, v.1583 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1291. Je remette à vos pieds le sceptre et la couronne. v.1584 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1292. Je ne le puis tenir que de vos seuls bienfaits. v.1586 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1293. Je ne me plaignais point du sort où j'étais née : v.1587 (Acte 5, scène 5, CRISÉIS)
  1294. Maintenant que le ciel, changeant ma destinée, v.1588 (Acte 5, scène 5, CRIS?IS)
  1295. Veut réparer les maux qu'il m'avait fait souffrir, v.1589 (Acte 5, scène 5, CRIS?IS)
  1296. Je me plains de n'avoir qu'un coeur à vous offrir. v.1590 (Acte 5, scène 5, CRIS?IS)
  1297. Madame, vous voyez mon destin et le vôtre ; v.1591 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1298. Le ciel ne nous a point fait naître l'un pour I'autre ; v.1592 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1299. Mais ce prince pourra, sensible à vos attraits, v.1593 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1300. De la perte du trône adoucir les regrets. v.1594 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
  1301. Vous, dont je tiens cette aimable personne, v.1596 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1302. Faites-moi maltôtier toujours pour commencer. v.1598 (Acte 5, scène 5, THALER)
  1303. Seigneur, depuis longtemps je garde le silence ; v.1599 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
  1304. Un tel événement étourdit ma prudence : v.1600 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1305. J'ai peine à retrouver l'usage de la voix. v.1602 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1306. Il est temps cependant de me faire connaître. v.1603 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1307. Je n'ai point été tel que j'ai voulu paraître ; v.1604 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1308. Vraiment faible au dedans, philosophe au dehors, v.1605 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1309. L'esprit était la dupe et l'esclave du corps. v.1606 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1310. Détraqué les ressorts de toute la machine. v.1608 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1311. De la philosophie en vain on suit les lois ; v.1609 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1312. La nature en nos coeurs ne perd jamais ses droits ; v.1610 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1313. Et, comptant nos défauts, je vois, plus je calcule, v.1611 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1314. Qu'il n'est point de mortel qui n'ait son ridicule : v.1612 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1315. Le plus sage est celui qui le cache le mieux. v.1613 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1316. L'amour m'avait forcé, pour traverser ma vie, v.1615 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
  1317. Dans les retranchements de la philosophie. v.1616 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1318. Voilà l'objet fatal, le véritable écueil v.1617 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1319. la fière sagesse a brisé son orgueil. v.1618 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1320. La partie animale v.1619 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
  1321. Avait pris, malgré moi, le pas sur la morale ; v.1620 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1322. La nature perverse entraînait la raison. v.1621 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1323. À l'univers entier j'en demande pardon. v.1622 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1324. Ne partez point ; il y va de ma gloire. v.1623 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
  1325. Faut-il que j'orne encor votre char de victoire ? v.1624 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
  1326. Je ne me trouve pas assez bien de la cour, v.1625 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1327. Seigneur, pour y vouloir faire un plus long séjour. v.1626 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1328. J'ai fait, en m'y montrant, une folie extrême ; v.1627 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1329. Trop heureux d'en partir libre de passion, v.1629 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1330. Et d'avoir de critique ample provision ! v.1630 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1331. J'en ai fait à la cour un recueil à bon titre ; v.1631 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1332. Je me mets, je l'avoue, en tête du chapitre v.1632 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1333. De ceux que l'amour fait à l'excès s'oublier ; v.1633 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1334. Mais, sans le bracelet, vous étiez le premier. v.1634 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1335. Je vais chercher des lieux où la philosophie v.1635 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1336. Ne soit plus exposée à cette épilepsie. v.1636 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1337. Dans un antre plus creux, achevant mon emploi, v.1637 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
  1338. Tâchons de l'arrêter. Nous cependant, madame, v.1639 (Acte 5, scène 6, AGÉLAS)
  1339. Allons pour couronner une si belle flamme. v.1640 (Acte 5, scène 6, AG?LAS)
  1340. Hé bien, que dirons-nous ? Partirai-je avec lui ? v.1641 (Acte 5, scène 7, STRABON)
  1341. Tu voulais un peu mieux m'aimer ? v.1643 (Acte 5, scène 7, CLÉANTHIS)
  1342. Tu voudrais me tenir, je le vois à ta mine. v.1644 (Acte 5, scène 7, STRABON)
  1343. Oublions le passé, renouvelons d'amour. v.1646 (Acte 5, scène 7, STRABON)
  1344. Je ne serai pas seul qui, d'une âme enchantée, v.1647 (Acte 5, scène 7, STRABON)
  1345. Aura repris sa femme après l'avoir quittée. v.1648 (Acte 5, scène 7, STRABON)

LES FOLIES AMOUREUSES (1696)

  1. Oui, je vous le soutiens, messieurs, c'est fort mal fait, v.1 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  2. C'est tromper, c'est piller le public en effet ; v.3 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  3. C'est voler avec confiance. v.4 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  4. On vient ici dans l'espérance v.5 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  5. D'un divertissement complet. v.6 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  6. Que de l'amour chez vous on verra les folies ; v.8 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  7. Une en trois actes seulement ! v.12 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  8. Avant que la pièce commence. v.15 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  9. Parbleu, vous vous chargez d'un soin bien obligeant. v.16 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  10. Eh ! Mademoiselle, v.17 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  11. De quoi, diantre, vous mêlez-vous ? v.18 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  12. Moi, monsieur, de quoi je me mêle ? v.18 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  13. À faire réussir une pièce nouvelle ? v.20 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  14. Vous faites sans doute éclater v.21 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  15. Un merveilleux excès de zèle v.22 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  16. Pour la réussite de celle v.23 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  17. Que nous allons représenter ! v.24 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  18. J'avertis qu'elle finira v.26 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  19. Une heure au moins plus tôt qu'une autre pièce, v.27 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  20. Et que peut-être elle ennuiera. v.28 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  21. On ne peut louer davantage ; v.29 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  22. C'est parler comme il faut en faveur d'un ouvrage : v.30 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  23. L'auteur vous en remerciera. v.31 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  24. L'auteur est mon ami ; je l'estime, je l'aime. v.32 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  25. Vous lui prouvez très bien, vraiment ! v.33 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  26. Sans doute. Je n'en veux pour juge que lui-même ; v.34 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  27. Et s'il avait voulu suivre mon sentiment, v.35 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  28. Ou qu'il eût eu moins de paresse... v.36 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  29. Hé ! Qu'eût-il fait ? v.37 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  30. Il eût, premièrement, v.37 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  31. Changé le titre de la pièce, v.38 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  32. Qui ne lui convient nullement. v.39 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  33. Il promet trop, il a trop d'étendue ; v.40 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  34. Et chacun, sitôt qu'on l'entend, v.41 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  35. Porte indifféremment la vue v.42 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  36. Dont peut l'amoureuse manie v.44 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  37. Embarrasser l'organe du génie v.45 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  38. Le plus sage et le plus prudent. v.46 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  39. Tous les grands mots que vous répétez là ? v.48 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  40. Comment donc, s'il vous plaît ! Que veut dire cela ? v.49 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  41. Il semble aux gens, parce qu'ils savent lire, v.51 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  42. Qu'on ne saurait parler aussi bien qu'eux. v.52 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  43. Vous êtes de plaisants crasseux ! v.53 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  44. Mille pardons, Mademoiselle ; v.54 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  45. J'en sais la conséquence, et je ne veux tâcher v.56 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  46. Qu'à finir au plus tôt la petite querelle v.57 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  47. Qui ? Moi, chercher querelle ! Eh bien, la médisance ! v.59 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  48. Parce que naturellement, v.60 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  49. Avec simplicité je dis ce que je pense, v.61 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  50. Que j'avertis le public bonnement v.62 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  51. Qu'une pièce n'a rien du titre qu'on lui donne... v.63 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  52. Vraiment, je vous trouve admirable ! v.66 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  53. On me fait passer pour un diable, v.67 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  54. Moi, qui, comme un mouton, suis facile à mener. v.68 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  55. S'il est ainsi, laissez-vous donc conduire ; v.69 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  56. Rentrez dans les foyers ; songez à commencer. v.70 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  57. Là-dessus rien ne me peut forcer. v.72 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  58. Mademoiselle ! ... v.73 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  59. Mais on dira, Monsieur, tout ce que l'on voudra. v.75 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  60. La bonne cervelle ! v.76 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  61. Il est drôle ! v.76 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  62. J'aurai chaussé ma tête, et l'on me contraindra ? v.77 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  63. L'on me contredit ! Mais ce qui m'en console, v.79 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  64. Jouera le rôle qui pourra. v.80 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  65. Mais si vous ne jouez, la pièce tombera : v.81 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  66. Et pour ne point jouer un rôle, v.82 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  67. Il faut avoir des raisons, s'il vous plaît. v.83 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
  68. J'en ai, vous dis-je, et je ne suis point folle. v.85 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  69. Votre discours devient lassant ; v.87 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  70. Vous me prenez pour une idole ; v.88 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  71. Vous croyez me pétrir comme une cire molle ; v.89 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  72. Et votre éloquence est frivole. v.91 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  73. Vous avez beau parler, prier, être pressant, v.92 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  74. Je ne saurais jouer, j'ai perdu la parole. v.93 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  75. Il y paraît. v.94 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
  76. L'auteur, dans les foyers, se fait tenir à quatre ; v.95 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  77. Il ne veut point laisser jouer sa pièce. v.96 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
  78. las ! v.96 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  79. Oui, de quelques raisons qu'on puisse le combattre, v.97 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  80. Si l'on veut l'obliger, on ne la jouera pas. v.98 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
  81. On ne la jouerait pas ! Hé ! Pourquoi, je vous prie ? v.99 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  82. L'auteur l'entend fort bien ! Il serait beau, ma foi, v.100 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  83. Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi ! v.101 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  84. Puisqu'il le prend ainsi, je me révolte, moi : v.103 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  85. Pour le faire enrager, je prétends qu'on la joue. v.104 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  86. Venez donc lui parler. Tout le monde s'enroue v.105 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  87. Pour lui faire entendre raison. v.106 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
  88. Mais peut-être en a-t-il quelques unes. v.107 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
  89. Lui ? Bon ! v.107 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  90. Ses raisons ne sont pas meilleures que les nôtres. v.108 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  91. La pièce est sue ; il faut la jouer, vous dit-on. v.109 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  92. Vous m'avez déjà fait presque approuver les vôtres. v.111 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
  93. Je n'aime pas qu'on me plaisante. v.113 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  94. Lorsque vous vous radoucissez ! v.115 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
  95. Je suis la douceur même ; et je ne me tourmente v.116 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  96. Que quand les choses ne vont pas v.117 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  97. Selon mes intérêts, ou selon mon attente. v.118 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  98. Je deviens vive, et je suis pétulante. v.120 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  99. Allez donc employer votre vivacité, v.121 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
  100. Et déployer votre éloquence, v.122 (Prologue, scène 3, MONSIEUR DANCOUR)
  101. Mais, au moins, point de pétulance. v.124 (Prologue, scène 3, MONSIEUR DANCOUR)
  102. Il dit qu'on prend plaisir à décrier sa pièce ; v.126 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  103. Qu'on n'a pour les auteurs aucun ménagement ; v.127 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
  104. Qu'un si dur procédé le blesse ; v.128 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
  105. Que l'un blâme son dénouement ; v.129 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
  106. L'auteur ment. v.130 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  107. Je ne dis jamais rien. Est-ce que je me mêle v.131 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  108. D'aller prôner mon sentiment ? v.132 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  109. Ce sont bien là mes allures, vraiment ! v.133 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  110. Pour cela, non ; mademoiselle v.134 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
  111. N'en a lâché qu'un mot confidemment, v.135 (Prologue, scène 3, MONSIEUR DANCOUR)
  112. Et tout-à-l'heure encore, au public seulement. v.136 (Prologue, scène 3, MONSIEUR DANCOUR)
  113. Mais ce n'est qu'une bagatelle. v.137 (Prologue, scène 3, MONSIEUR DANCOUR)
  114. Si je l'ai dit, je m'en dédis. v.138 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  115. La pièce est bonne, et je la soutiens telle. v.139 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  116. Qui de leurs sots discours m'échauffent les oreilles ! v.141 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  117. Le dénouement est bon, le titre est à merveilles : v.143 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  118. Ne sont-ce pas d'agréables folies, v.145 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  119. Que fait imaginer l'amour dans le moment v.147 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  120. Eh ! Pourquoi donc est-ce qu'on le critique ? v.149 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  121. Avec raison l'auteur se pique. v.150 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  122. Sur ce pied-là le titre est excellent, v.151 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  123. Et le sujet est tout-à-fait galant. v.152 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  124. Cela réussira. v.153 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  125. Qui vous dit le contraire ? v.153 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  126. Qui font les beaux esprits, les savants connaisseurs. v.155 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  127. Laissez parler de tels censeurs. v.156 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
  128. On les connaît, on ne les croira guère. v.157 (Prologue, scène 3, MONSIEUR DANCOUR)
  129. La grande affaire v.158 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  130. Est à présent de radoucir l'auteur. v.159 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
  131. Il ne tiendra pas sa colère. v.160 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  132. Tout le monde veut s'en aller. v.161 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
  133. Hé ! Commençons de grâce ; allez vous habiller. v.162 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  134. De nos débats le public n'a que faire. v.163 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  135. Mais est-on d'accord là-derrière ? v.164 (Prologue, scène 4, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  136. Oui ; là-dessus, n'ayez point de souci. v.165 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
  137. Une personne fort jolie, v.166 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  138. Et qui l'est de l'auteur aussi, v.168 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  139. Dans le moment vient d'arriver ici v.169 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  140. Ils disent que c'est la folie ; v.171 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  141. Et c'est elle en effet. J'ai bien jugé d'abord, v.172 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  142. Comme on a mis son nom au titre de la pièce, v.173 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  143. Qu'au succès elle s'intéresse. v.174 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  144. Mais je vois quelqu'un qui s'empresse v.175 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
  145. Serviteur à la compagnie. v.177 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  146. Des dieux de la mythologie v.178 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  147. Vous voyez en moi le bouffon, v.179 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  148. Momus, dieu de la raillerie, v.180 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  149. Et, partant de la comédie v.181 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  150. Le protecteur et le patron. v.182 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  151. Soyez le bienvenu. Notre profession v.184 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  152. Avec la vôtre a quelque ressemblance. v.185 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  153. Il est vrai, vous avez raison. v.188 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  154. Là-haut je raille et je fais rire ; v.189 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  155. Les dieux n'échappent point aux traits de ma satire ; v.191 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  156. Et les hommes, je crois, quand vous voulez médire, v.192 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  157. Je suis ravi qu'enfin nos emplois ordinaires v.194 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  158. Touchez là ; je suis tout à vous. v.196 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  159. Non, point du tout ; laissez-le faire. v.202 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  160. Franchement, là... quelle heureuse aventure v.204 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  161. Vous a fait venir dans ces lieux. v.205 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  162. En faveur du plus grand des dieux v.206 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  163. Venez-vous ménager quelque conquête sûre ? v.207 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  164. Au lieu d'être Momus, n'êtes-vous point Mercure ? v.208 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  165. Oh ! Pour cela, non, par ma foi. v.209 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  166. Chacun là-haut a son emploi, v.210 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  167. Et nous n'usurpons rien sur les charges des autres. v.211 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  168. Nos rôles sont marqués ainsi que sont les vôtres, v.212 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  169. Et de n'en point changer on se fait une loi. v.213 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  170. Il est bien plus aisé de servir deux amants v.215 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  171. Que de faire rire les gens. v.217 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  172. Vous en pouvez parler mieux qu'un autre, peut-être ; v.218 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  173. Et, sans trop vous flatter, je crois v.219 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  174. Et dans l'un et dans l'autre emploi. v.221 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  175. Mais enfin quel dessein ici-bas vous attire ? v.222 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  176. Ne trouvant plus là-haut de sujets de médire v.223 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  177. (Car vous savez que depuis quelque temps v.224 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  178. Les dieux sont devenus d'assez honnêtes gens, v.225 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  179. Et vous n'entendez plus parler de leurs fredaines), v.226 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  180. J'ai résolu, malgré les périls et les peines, v.227 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  181. De venir sourdement m'établir en ces lieux, v.228 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  182. Et d'y jouer la comédie. v.229 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  183. Quelle diable de fantaisie ! v.230 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  184. J'ai pris avec moi la folie, v.233 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  185. Et son futur époux, monsieur du carnaval, v.234 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  186. De qui je suis un peu rival. v.235 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  187. Se faire un rôle original. v.237 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  188. Je viens donc à Paris pour y lever boutique, v.238 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  189. Et pour faire valoir mon talent comme vous. v.239 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  190. Car il n'y manque pas de fous. v.243 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  191. Vous venez, dites-vous, jouer la comédie ! v.245 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  192. Et, pour vous établir, vous choisissez ces lieux ! v.246 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  193. Nous ne gagnons pas trop, le temps est malheureux. v.248 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  194. Je ne souffrirai point de concurrents semblables. v.249 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  195. Et contre tous les dieux, et contre tous les diables, v.251 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  196. Seule, je défendrai mes droits. v.252 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  197. Nous irons courir la campagne ; v.258 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  198. Et si, malgré tous nos moyens, v.259 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  199. Nous dépensons plus qu'on ne gagne, v.260 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  200. Nous lèverons un opéra, v.261 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  201. Nous jouerons des pièces nouvelles. v.263 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  202. Dont les voix sonores et belles v.265 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  203. Ne sont point artificielles, v.266 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  204. Et non pas des italiens, v.267 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  205. De qui les voix ne sont ni mâles ni femelles. v.268 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  206. J'ai grande opinion de votre habileté : v.269 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  207. Mais cependant, avant que de finir l'affaire, v.270 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  208. Encor faut-il bien voir ce que vous savez faire. v.272 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  209. Vous pouvez à l'essai juger de nos talents. v.273 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  210. Vous êtes, ce me semble, en peine ; v.274 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  211. Et vous auriez besoin de quelque scène, v.275 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  212. De quelques airs vifs et brillants, v.276 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  213. Pour alonger votre pièce nouvelle ? v.277 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  214. Voilà le fait. v.278 (Prologue, scène 5, MONSIEUR-DUBOCAGE)
  215. C'est une bagatelle. v.278 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  216. Je ne veux que quelques moments v.279 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  217. Dont le public, je crois, pourra se satisfaire. v.281 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  218. Nous autres dieux, nous ne saurions mal faire. v.282 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  219. Tout dieux que vous soyez, je soutiens le contraire. v.283 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  220. Le public a le goût si délicat, si fin, v.284 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  221. Qu'avec tous vos talents, et votre esprit divin, v.285 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  222. Ce ne sera pas peu que de pouvoir lui plaire. v.286 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  223. Mais quel sujet choisirez-vous enfin ? v.287 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
  224. Tout-à-l'heure, dans vos foyers, v.289 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  225. J'ai trouvé des sujets pour mille comédies, v.290 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  226. Dont on peut sur la scène extraire des copies : v.292 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  227. En bourdonnant un air étaler ses appas : v.294 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  228. De l'Andrienne et de Térence : v.298 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  229. Un abbé d'égale science, v.299 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  230. Qui, dressant son petit collet, v.300 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  231. Applaudit à son ignorance : v.302 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  232. Et de la Cour et du service, v.304 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  233. Qui se plaignent de l'injustice v.305 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  234. Qu'on leur fait depuis si longtemps ; v.306 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  235. Et méprisant de vains lauriers, v.308 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  236. Bornent tous leurs exploits guerriers v.309 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  237. À lorgner dans une coulisse v.310 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  238. Quelque belle au tendre regard, v.311 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  239. Laquelle aussi n'est pas novice v.312 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  240. À contre-lorgner de sa part. v.313 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  241. Ne sont-ce pas là, je vous prie, v.314 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  242. D'amples sujets de comédie ? v.315 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  243. Avec tous ces gens-là point de plaisanterie. v.317 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
  244. Nous souffririons de votre raillerie. v.318 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  245. Je vois ce qui vous tient ; vous aimez les écus : v.319 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  246. Nous vous donnerons seulement v.323 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  247. Quelques chansons et gentilles gambades, v.324 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  248. Que, du mieux qu'ils pourront, feront mes camarades ; v.325 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  249. Quelque agréable petit rien, v.326 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  250. Des amusantes bagatelles, v.327 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  251. Qui font souvent de vos pièces nouvelles v.328 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  252. Tout le succès et le soutien. v.329 (Prologue, scène 5, MOMUS)
  253. L'imagination mérite qu'on la loue ; v.330 (Prologue, scène 5, MONSIEUR-DANCOUR)
  254. Et la pièce, je crois, s'en trouvera fort bien. v.331 (Prologue, scène 5, MONSIEUR DANCOUR)
  255. Sur ce pied-là, l'auteur voudra bien qu'on la joue. v.332 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
  256. Messieurs, vous serez les témoins v.333 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  257. De notre zèle et de nos soins. v.334 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  258. Nous descendons exprès de la céleste voûte, v.335 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  259. Pour vous donner quelques plaisirs nouveaux : v.336 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  260. On ne fait pas ce chemin qu'il n'en coûte. v.337 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  261. Il serait bien fâcheux qu'après tant de travaux, v.338 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  262. Avec un pied de nez, et n'ayant pu vous plaire, v.339 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  263. On vît rentrer dans la céleste sphère v.340 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  264. (La prière d'un dieu n'est pas à rejeter) v.343 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  265. De vouloir à ma troupe accorder grâce entière. v.344 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  266. Si favorablement vous daignez l'écouter, v.345 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  267. Qui raille assez souvent, mais qui ne ment jamais, v.347 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  268. Vous n'exercerez point les traits. v.349 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  269. Fait pour le moins une folie. v.351 (Prologue, scène 6, MOMUS)
  270. Lorsqu'en un plein repos chacun encor sommeille, v.353 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  271. Quel démon, s'il vous plaît, vous tire par l'oreille, v.354 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  272. Paix, tais-toi, parle bas ; tu sauras mon dessein. v.356 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  273. D'Italie. v.357 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  274. D'où savez-vous cela, madame, je vous prie ? v.358 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  275. J'ai cru le voir hier paraître dans ces lieux ; v.359 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  276. Et j'en crois plus mon coeur encore que mes yeux. v.360 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  277. Je ne m'étonne plus que votre diligence v.361 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  278. Ait du Seigneur Albert trompé la vigilance. v.362 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  279. Par ma foi, c'est un guide excellent que l'amour ! v.363 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  280. J'étais à ma fenêtre, en attendant le jour, v.364 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  281. Quand quelqu'un est sorti : voyant la porte ouverte, v.365 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  282. J'ai saisi promptement l'occasion offerte, v.366 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  283. Tant pour prendre le frais, que pour flatter l'espoir v.367 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  284. Que le pauvre garçon s'enrhume à vous attendre. v.370 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  285. Il arrive le soir ; et vous, au point du jour, v.371 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  286. Vous l'attendez ici pour flatter son amour : v.372 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  287. Albert, votre tuteur, jaloux de sa nature, v.374 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  288. Vient à nous rencontrer, que dira-t-il de nous ? v.375 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  289. Je me veux affranchir du pouvoir d'un jaloux ; v.376 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  290. J'ai trop longtemps langui sous son cruel empire : v.377 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  291. Je lève enfin le masque ; et, quoi qu'il puisse dire, v.378 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  292. Je veux, sans nul égard, lui montrer désormais v.379 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  293. Comme je prétends vivre, et combien je le hais. v.380 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  294. Que le ciel vous maintienne en ce dessein louable ! v.381 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  295. Pour moi, j'aimerais mieux cent fois servir le diable. v.382 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  296. Oui, le diable : du moins, quand il tiendrait sabbat, v.383 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  297. J'aurais quelque repos. Mais, dans mon triste état, v.384 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  298. Si cela dure encore, il faudra que je crève. v.386 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  299. Tant que le jour est long, il gronde entre ses dents : v.387 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  300. "Fais ceci, fais cela ; va, viens ; monte, descends ; v.388 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  301. Fais bien la guerre à l'oeil ; ferme porte et fenêtre ; v.389 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  302. Avertis, si de loin tu vois quelqu'un paraître." v.390 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  303. Il s'arrête, il s'agite, il court sans savoir où ; v.391 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  304. Toute la nuit il rôde ainsi qu'un loup-garou ; v.392 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  305. Il ne nous permet pas de fermer la prunelle ; v.393 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  306. Lui, quand il dort d'un oeil, l'autre fait sentinelle ; v.394 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  307. Il n'a ri de sa vie ; il est jaloux, fâcheux, v.395 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  308. Brutal à toute outrance, avare, dur, hargneux. v.396 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  309. Que servir plus longtemps un maître de la sorte. v.398 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  310. Lisette, tous nos maux vont finir désormais. v.399 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  311. Dès mes plus tendres ans chez sa mère nourrie, v.401 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  312. Nos coeurs se sont trouvés liés de sympathie ; v.402 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  313. Et l'amour acheva, par des noeuds plus charmants, v.403 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  314. Plutôt que de souffrir la contrainte effroyable v.405 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  315. Qui depuis quelque temps et me gêne et m'accable, v.406 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  316. Je serais fille à prendre un parti violent ; v.407 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  317. Et, sous un habit d'homme, en chevalier errant, v.408 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  318. Pour m'affranchir d'Albert et de ses lois si dures, v.409 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  319. J'irais par le pays chercher des aventures. v.410 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  320. Oh ! Sans aller si loin, ici, quand vous voudrez, v.411 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  321. Tu ne sais pas encor quel est mon caractère, v.413 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  322. J'ai vécu dans le monde au milieu des plaisirs ; v.415 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  323. La contrainte où je suis irrite mes désirs. v.416 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  324. Mille vivacités me passent par la tête. v.418 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  325. J'ai du coeur, de l'esprit, du sens, de la raison, v.419 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  326. Mais comment du château la porte est-elle ouverte ? v.421 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
  327. Bon ! Votre vieux Cerbère est à la découverte ; v.422 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  328. Faut-il le demander ? Il rôde dans les champs : v.423 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  329. Il fait toute la nuit sentinelle en dedans, v.424 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  330. Et sur le point du jour il va battre l'estrade. v.425 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  331. S'il pouvait, par bonheur, choir en quelque embuscade, v.426 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  332. Et que des égrillards, avec de bons bâtons... v.427 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  333. Mais paix ; j'entends du bruit ; quelqu'un vient ; écoutons. v.428 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  334. J'ai fait dans mon château, toute la nuit la ronde, v.429 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  335. Et dans un plein repos j'ai trouvé tout le monde. v.430 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  336. Pour mieux des ennemis rendre vains les efforts, v.431 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  337. J'ai voulu même encor m'assurer des dehors. v.432 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  338. Grâce au ciel, tout va bien. Une terreur secrète, v.433 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  339. Qui de loin, ce me semble, examinait ces lieux. v.436 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  340. Depuis plus de six mois ma lâche complaisance v.437 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  341. Et pour laisser Agathe à l'aise respirer, v.439 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  342. Ce n'est point par douceur qu'on rend sage les filles ; v.441 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  343. Je veux, du haut en bas, faire attacher des grilles, v.442 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  344. Et que de bons barreaux, larges comme la main, v.443 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  345. Puissent servir d'obstacle à tout effort humain. v.444 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  346. Mais j'entends quelque bruit ; et, dans le crépuscule, v.445 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  347. J'entrevois quelque objet qui marche et qui recule. v.446 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  348. Approchons. Qui va là ? Personne ne répond. v.447 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  349. Ce silence affecté ne me dit rien de bon. v.448 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  350. Je tremble. v.449 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  351. C'est Lisette : Agathe est avec elle. v.449 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  352. Est-ce donc vous, monsieur, qui faites sentinelle ? v.450 (Acte 2, scène 2, AGATHE)
  353. Oui, oui, c'est moi, c'est moi. Mais à l'heure qu'il est, v.451 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  354. Que venez-vous chercher en ce lieu, s'il vous plaît ? v.452 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  355. Lisette et moi, monsieur, nous avons fait partie v.454 (Acte 2, scène 2, AGATHE)
  356. D'être devant le jour sous ces arbres épais, v.455 (Acte 2, scène 2, AGATHE)
  357. Pour voir naître l'aurore et respirer le frais. v.456 (Acte 2, scène 2, AGATHE)
  358. Respirer le frais et voir l'aurore naître, v.457 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  359. Tout cela se pouvait faire à votre fenêtre. v.458 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  360. Ici, pour me trahir, vous êtes de complot. v.459 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  361. Pas le mot. v.460 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  362. Des filles sans intrigues, et qui sont retenues, v.461 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  363. Sont, à l'heure qu'il est, dans leur lit étendues, v.462 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  364. Dorment tranquillement, et ne vont point sitôt v.463 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  365. Prendre dans une cour ni le froid ni le chaud. v.464 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  366. Et comment, s'il vous plaît, voulez-vous qu'on repose ? v.465 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  367. Chez vous, toute la nuit, on n'entend d'autre chose v.466 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  368. Qu'aller, venir, monter, fermer, descendre, ouvrir, v.467 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  369. Lorsque, par grand hasard, quelquefois je sommeille, v.469 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  370. Un bruit affreux de clefs en sursaut me réveille. v.470 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  371. Qui fait du mal d'autrui son plaisir le plus grand ; v.472 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  372. Un lutin, que l'enfer a vomi sur la terre v.473 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  373. Pour faire aux gens dormants une éternelle guerre, v.474 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  374. Commence son vacarme, et nous lutine tous. v.475 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  375. Et quel est ce lutin et ce juif errant ? v.476 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  376. Venaient de quelque esprit qui voulait des prières ; v.478 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  377. Et, pour mieux m'éclaircir, dans ce fâcheux état, v.479 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  378. Je mis, un certain soir, à travers la montée, v.481 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  379. Cela fit tout l'effet que j'avais espéré. v.483 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  380. En personne d'esprit, sans bruit et sans chandelle, v.485 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  381. J'allai dans certain coin me mettre en sentinelle : v.486 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  382. Je n'y fus pas longtemps qu'aussitôt patatras ! v.487 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  383. Avec un fort grand bruit, voilà l'esprit à bas : v.488 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  384. Ses deux jambes à faux dans la corde arrêtées v.489 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  385. Lui font avec le nez mesurer les montées. v.490 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  386. Soudain j'entends crier : à l'aide ! Je suis mort ! v.491 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  387. À ces cris redoublés, et dont je riais fort, v.492 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  388. J'accours, et je vous vois étendu sur la place, v.493 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  389. Avec une apostrophe au milieu de la face ; v.494 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  390. Ah ! Malheureuse engeance ! Apanage du diable ! v.497 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  391. C'est toi qui m'as joué ce tour abominable : v.498 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  392. Tu voulais me tuer avec ce trait maudit ? v.499 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  393. Non, c'était seulement pour attraper l'esprit. v.500 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  394. Que de vingt coups de poing au milieu du visage... v.502 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  395. Vous, la belle, attraper quelque gourmade aussi. v.504 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  396. Taisez-vous, s'il vous plaît. v.505 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  397. Il faut que de chez moi sur-le-champ je la chasse. v.506 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  398. Juste ciel ! Quel arrêt ! v.507 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  399. Non ; dénichons au plus tôt, s'il vous plaît. v.508 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  400. Ah ! Par ma foi, monsieur, vous nous la donnez bonne, v.509 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  401. Le moindre déplaisir puisse saisir mon coeur ! v.511 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  402. Un écolier qui sort d'avec son précepteur ; v.512 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  403. Une fille longtemps au célibat liée, v.513 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  404. Un esclave qui sort des mains des mécréants ; v.515 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  405. Un héritier qui voit un oncle rendre l'âme ; v.517 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  406. Un époux, quand il suit le convoi de sa femme ; v.518 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  407. N'ont pas le demi-quart tant de plaisir que j'ai v.519 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  408. C'est le plus grand plaisir que j'aurai de ma vie. v.522 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  409. Oui ! Puisqu'il est ainsi, je change de désir, v.523 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  410. Et je ne prétends pas te donner ce plaisir : v.524 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  411. Et vous, sans raisonner, rentrez en diligence. v.526 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  412. Demeure, toi ; je veux te parler sans témoins. v.527 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
  413. Il faut l'amadouer ; j'ai besoin de ses soins. v.528 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  414. Allons, faisons la paix, vivons d'intelligence ; v.529 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  415. Je t'aime dans le fond, et plus que l'on ne pense. v.530 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  416. Et je vous aime aussi plus que vous ne pensez. v.531 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  417. Un bel amour, vraiment, à me casser le nez ! v.532 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  418. Que tu ressentiras l'effet de mes largesses, v.534 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  419. Voyons. De quel service est-il donc question ? v.536 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  420. Tu sais depuis longtemps que sur le fait d'Agathe v.537 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  421. J'ai, comme on doit avoir, l'âme un peu délicate. v.538 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  422. La donzelle bientôt prendrait le mors aux dents, v.539 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  423. Sans la précaution que près d'elle je prends. v.540 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  424. Chez la dame du bourg jusqu'à quinze ans nourrie, v.541 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  425. Toujours dans le grand monde elle a passé sa vie : v.542 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  426. D'en vouloir prendre soin, et me la confia. v.544 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  427. L'amour, depuis ce temps, s'est glissé dans mon âme, v.545 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  428. Et j'ai quelque dessein d'en faire un jour ma femme. v.546 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  429. Et j'en appellerais à votre barbe grise. v.550 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  430. Faire des héritiers dont l'heureuse naissance v.553 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  431. De mes collatéraux détruise l'espérance. v.554 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  432. Ma foi, faites, monsieur, tout ce qu'il vous plaira, v.555 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  433. C'est moi qui vous le dis. v.557 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  434. Qui t'a de deviner donné le privilège ? v.558 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  435. Dis donc, parle, réponds. v.559 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  436. Sans dire la raison, vous la devinez bien. v.560 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  437. Je m'entends, il suffit. v.561 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  438. Ce sera mon affaire, et point du tout la tienne. v.562 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  439. Sans trouver quelque embûche on ne peut faire un pas. v.564 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  440. Des pièges qu'on me tend mon âme est alarmée. v.565 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  441. Mais des loups ravissants rôdent pour l'enlever. v.567 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  442. Contre leur dent cruelle il la faut conserver : v.568 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  443. Et pour ne craindre rien de leur noire furie, v.569 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  444. Je veux de toutes parts fermer la bergerie, v.570 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  445. Faire avec soin griller mon château tout autour, v.571 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  446. Et ne laisser partout qu'un peu d'entrée au jour. v.572 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  447. Pour faire, à mon desir, attacher la clôture. v.574 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  448. Paraisse être l'effet de ma précaution. v.576 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  449. Agathe, avec raison, pourrait être alarmée v.577 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  450. De se voir, par mes soins, de la sorte enfermée ; v.578 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  451. Cela pourrait causer du refroidissement : v.579 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  452. Mais, en fille d'esprit, il faut adroitement v.580 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  453. Lui dorer la pilule, et lui faire comprendre v.581 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  454. Et que, la nuit passée, un nombre de bandits v.583 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  455. N'a laissé que les murs dans le prochain logis. v.584 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  456. Vous faire bien aimer de l'objet de vos voeux ? v.587 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  457. Ce n'est pas ton affaire ; il suffit, je le veux. v.588 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  458. Allez, vous êtes fou de vouloir, à votre âge, v.589 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  459. Pour la seconde fois tâter du mariage ; v.590 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  460. Plus fou d'être amoureux d'un objet de quinze ans, v.591 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  461. Encor plus fou d'oser la griller là-dedans. v.592 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  462. Je compte la valeur de trois extravagances, v.594 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  463. Dont la moindre va droit aux petites-maisons. v.595 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  464. Pour moi, grâce aux effets de la bonté céleste, v.597 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  465. J'ai, jusqu'à présent, eu de la vertu de reste : v.598 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  466. Ils en auraient, parbleu, sur la tête et partout. v.600 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  467. Je vous le dis tout net, votre espérance est vaine. v.602 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  468. Je ne veux point tremper dans vos lâches desseins : v.603 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  469. Le cas est trop vilain, je m'en lave les mains. v.604 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  470. Sais-tu qu'après avoir employé la prière, v.605 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
  471. Vous m'entendrez toujours vous dire qu'un jaloux v.608 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  472. Est un objet affreux à qui l'on fait la guerre, v.609 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  473. Qu'il n'est rien plus hideux ; que Satan, Lucifer, v.611 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  474. Et tant d'autres messieurs habitants de l'enfer, v.612 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  475. Sont des objets plus beaux, plus charmants, plus aimables, v.613 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  476. Des bourreaux moins cruels et moins insupportables, v.614 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  477. Que certains jaloux, tels qu'on en voit en ce lieu. v.615 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  478. Pour me trahir ici tout le monde s'emploie : v.617 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
  479. On dirait qu'ils n'ont pas tous de plus grande joie. v.618 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
  480. Lisette ne vaut rien ; mais, de crainte de pis, v.619 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
  481. Malgré sa brusque humeur, je la garde au logis. v.620 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
  482. Je ne laisserai pas, quoi qu'on dise et qu'on glose, v.621 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
  483. D'accomplir le dessein que mon coeur se propose. v.622 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
  484. M'envoie ici devant pour sonder le terrain. v.624 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  485. Voilà, je crois, notre homme ; il faut feindre de sorte. v.625 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  486. Que faites-vous ici seul, et devant ma porte ? v.626 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  487. En vérité, j'en ai le coeur bien réjoui. v.628 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  488. Content, ou non content, quel sujet vous attire ? v.629 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  489. Et quel homme êtes-vous ? v.630 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  490. J'aurais peine à le dire. v.630 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  491. J'ai fait tant de métiers, d'après le naturel, v.631 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  492. Que je puis m'appeler un homme universel. v.632 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  493. J'ai couru l'univers ; le monde est ma patrie : v.633 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  494. Faute de revenu, je vis de l'industrie, v.634 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  495. Comme bien d'autres font ; selon l'occasion, v.635 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  496. Quelquefois honnête homme, et quelquefois fripon. v.636 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  497. J'ai servi volontaire un an dans la marine ; v.637 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  498. Et me sentant le coeur enclin à la rapine, v.638 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  499. Après avoir été dix-huit mois flibustier, v.639 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  500. Un mien parent me fit apprenti maltôtier. v.640 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  501. J'ai porté le mousquet en Flandre, en Allemagne ; v.641 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  502. Et j'étais miquelet dans les guerres d'Espagne. v.642 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  503. Voilà bien des métiers ! v.643 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  504. Cet homme me paraît avoir l'air d'un maraud. v.644 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  505. Que faites-vous ici ? Parlez. v.645 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  506. Non, non ; il faut parler. v.646 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  507. Je ne sais que lui dire. v.646 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  508. Vous me portez tout l'air d'être de ces fripons v.647 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  509. Qui rôdent pour entrer la nuit dans les maisons. v.648 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  510. Vous me connaissez mal ; j'ai d'autres soins en tête. v.649 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  511. Tandis que le hasard dans ce séjour m'arrête, v.650 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  512. Ayant pour bien des maux des secrets merveilleux, v.651 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  513. Je m'amuse à chercher des simples dans ces lieux. v.652 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  514. Des simples ? v.653 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  515. Oui, monsieur. Tout le temps de ma vie, v.653 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  516. J'ai fait profession d'exercer la chimie. v.654 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  517. Tel que vous me voyez, il n'est guère de maux v.655 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  518. Pierre, gravelle, toux, vertige, maux de mère ; v.657 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  519. Il ne s'en est fallu qu'un degré de chaleur v.659 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  520. Pour être de mon temps le plus heureux souffleur. v.660 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  521. Vous savez que l'habit ne fait pas la science ; v.662 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  522. Et je ne serais pas réduit d'être valet, v.663 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  523. Si je n'avais eu bruit avec le châtelet. v.664 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  524. Mais un jour, on verra triompher l'innocence. v.665 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  525. Voyez la médisance ! v.666 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  526. Certain jour, me trouvant le long d'un grand chemin, v.667 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  527. Moi troisième, et le jour étant sur son déclin, v.668 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  528. En homme secourable aussitôt je m'approche ; v.670 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  529. Et pour le soulager du poids qui l'arrêtait, v.671 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  530. J'ôtai des magasins les paquets qu'il portait. v.672 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  531. On a voulu depuis, pour ce trait charitable, v.673 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  532. De ces paquets perdus me rendre responsable : v.674 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  533. Le prévôt s'en mêlait ; c'est pourquoi mes amis v.675 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  534. Me conseillèrent tous de quitter le pays. v.676 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  535. C'est agir prudemment en affaires pareilles. v.677 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  536. J'arrive de la guerre, où j'ai fait des merveilles. v.678 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  537. Les Ardennes m'ont vu soutenir tout le feu, v.679 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  538. Et batailler un jour, seul, contre un parti bleu. v.680 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  539. J'ai, dans le Milanais, payé de ma personne. v.681 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  540. Je vous crois. Mais, après tous ces exploits fameux v.683 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  541. Que voulez-vous enfin de moi ? v.684 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  542. Rien. Je crois qu'on peut, quoique l'on en raisonne, v.685 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  543. Oui : mais il ne faut pas trop longtemps y rester. v.687 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  544. Dites-moi, s'il vous plaît, monsieur, à qui peut être v.689 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  545. Le château que voilà ? v.690 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  546. Mais... il est à son maître. v.690 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  547. C'est parler comme il faut. Vous répondez si bien, v.691 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  548. Que l'on ne peut sitôt quitter votre entretien. v.692 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  549. Nous devons à la ville aller ce soir au gîte, v.693 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  550. Si vous allez bien vite. v.694 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  551. Cet homme n'aime pas les conversations. v.695 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  552. Je pars ; et dites-moi quelle heure il pourrait être. v.697 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
  553. La demande est plaisante ! À ce qu'on peut connaître, v.698 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  554. Vous me croyez ici mis, comme les cadrans, v.699 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  555. Pour, du haut d'un clocher, montrer l'heure aux passants : v.700 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  556. Allez l'apprendre ailleurs ; partez : je vous conseille v.701 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  557. De ne pas plus longtemps étourdir mon oreille. v.702 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  558. Cet homme a bien de l'air d'un ours. v.704 (Acte 2, scène 6, CRISPIN)
  559. Le vieillard me paraît un peu sujet à l'ire : v.706 (Acte 2, scène 6, CRISPIN)
  560. Pour en venir à bout, il faudra batailler : v.707 (Acte 2, scène 6, CRISPIN)
  561. Tant mieux ; c'est où je brille, et j'aime à ferrailler. v.708 (Acte 2, scène 6, CRISPIN)
  562. Eh bien ! Quelle nouvelle, v.709 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  563. Cher Crispin ? Dans ces lieux as-tu vu cette belle ? v.710 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  564. As-tu vu ce tuteur ? Et vois-tu quelque jour, v.711 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  565. Quelque rayon d'espoir, qui flatte mon amour ? v.712 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  566. À vous dire le vrai, ce n'était pas la peine v.713 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  567. De venir de Milan ici tout d'une haleine, v.714 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  568. Vous pouviez m'épargner le travail du chemin. v.716 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  569. Ah ! Que ce Mont Cenis est un pas ridicule ! v.717 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  570. Vous souvient-il, monsieur, quand ma maudite mule v.718 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  571. Me jeta par malice, en ce trou si profond ? v.719 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  572. Je fus près d'un quart_d_heure à rouler jusqu'au fond. v.720 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  573. Ne badine donc point ; parle d'autre manière. v.721 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  574. Puisque vous souhaitez une phrase plus claire, v.722 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  575. Je vous dirai, monsieur, que j'ai vu le jaloux, v.723 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  576. Qui m'a reçu d'un air qui tient de l'aigre-doux. v.724 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  577. Il faudra du canon pour emporter la place. v.725 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  578. Nous en viendrons à bout, quoi qu'il dise et qu'il fasse ; v.726 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  579. Et je ne prétends point abandonner ces lieux, v.727 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  580. Que je ne sois nanti de l'objet de mes voeux. v.728 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  581. L'amour, de ce brutal, vaincra la résistance. v.729 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  582. J'aurais pour le succès assez bonne espérance, v.730 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  583. Si de quelque argent frais nous avions le secours : v.731 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  584. C'est le nerf de la guerre, ainsi que des amours. v.732 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  585. A trente mille écus de bon bien en partage : v.734 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  586. Quand elle n'aurait rien, je l'aime cent fois mieux v.735 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  587. Qu'une autre avec tout l'or qui séduirait tes yeux. v.736 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  588. Dès ses plus tendres ans chez ma mère élevée, v.737 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  589. Son image en mon coeur est tellement gravée, v.738 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  590. Que rien ne pourra plus en effacer les traits. v.739 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  591. Nos deux coeurs, qui semblaient l'un pour l'autre être faits, v.740 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  592. Goûtaient de cet amour l'heureuse intelligence, v.741 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  593. Albert, ce vieux jaloux, que l'enfer confondra, v.743 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  594. Je ne le connais point ; et lui, comme je pense, v.745 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  595. De moi, ni de mon nom, n'a nulle connoissance. v.746 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  596. On m'a dit qu'il était d'un très fâcheux esprit, v.747 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  597. Défiant, dur, brutal. v.748 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  598. Et l'on vous a bien dit. v.748 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  599. Il faut savoir d'abord si dans la forteresse v.749 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  600. S'il est plus à propos, pour nos desseins conçus, v.751 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  601. De faire un siège ouvert ou former un blocus. v.752 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  602. Tu te sers à propos des termes militaires ; v.753 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  603. Tu reviens de la guerre. v.754 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  604. En toutes les affaires, v.754 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  605. La tête doit toujours agir avant le bras. v.755 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  606. J'ai même déserté deux fois dans la milice. v.757 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  607. Il faut, premièrement, s'emparer des dehors ; v.759 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  608. Connaître les endroits, les faibles et les forts. v.760 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  609. On ouvre la tranchée, on canonne la place, v.762 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  610. On avance en bon ordre, et l'on donne l'assaut ; v.764 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  611. On égorge, on massacre, on tue, on vole, on pille : v.765 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  612. C'est de même à peu près quand on prend une fille ; v.766 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  613. N'est-il pas vrai, monsieur ? v.767 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  614. À quelque chose près. v.767 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  615. La suivante Lisette est dans nos intérêts. v.768 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  616. Tant mieux. Plus dans la ville on a d'intelligence, v.769 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  617. Et plus pour le succès on conçoit d'espérance. v.770 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  618. Il la faut avertir que, sans bruit, sans tambours, v.771 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  619. Il est toute la nuit arrivé du secours ; v.772 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  620. Lui faire des signaux pour lui faire comprendre... v.773 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
  621. Allons voir là-dessus quels moyens il faut prendre ; v.774 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  622. Évitons de rester plus longtemps en ces lieux. v.776 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
  623. Moi, comme ingénieur et chef d'artillerie, v.777 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  624. Je vais voir où je dois placer ma batterie v.778 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  625. Pour battre en brèche Albert, et l'obliger bientôt v.779 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  626. À nous rendre la place, ou soutenir l'assaut. v.780 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  627. Un secret confié, dit un excellent homme v.781 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  628. (J'ignore son pays et comment il se nomme), v.782 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  629. C'est la chose à laquelle on doit plus regarder, v.783 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  630. Et la plus difficile en ce temps à garder : v.784 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  631. Cependant, n'en déplaise à ce docteur habile, v.785 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  632. La garde d'une fille est bien plus difficile. v.786 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  633. J'ai fait par le jardin entrer le serrurier, v.787 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  634. Qui doit à mon dessein promptement s'employer. v.788 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  635. De peur qu'à cet aspect leur coeur ne s'épouvante : v.790 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  636. Il faut les appeler, afin qu'à son plaisir v.791 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  637. L'ouvrier libre et seul puisse agir à loisir. v.792 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  638. Il faudra les résoudre à prendre patience. v.794 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  639. Holà, quelqu'un. v.795 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
  640. Pendant quelques moments, prendre avec moi le frais. v.796 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  641. Voilà du fruit nouveau. Quel démon favorable v.797 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  642. Vous rend l'accueil si doux, et l'humeur si traitable ? v.798 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  643. Par votre ordre étonnant, depuis plus de six mois, v.799 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  644. Nous sortons aujourd'hui pour la première fois. v.800 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  645. Il faut changer de lieu quelquefois dans la vie : v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  646. Le plus charmant séjour à la fin nous ennuie. v.802 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  647. Sous quelque autre climat que je sois avec vous, v.803 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  648. L'air n'y sera pour moi ni meilleur, ni plus doux. v.804 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  649. Quand je suis près de vous, plus que je ne respire. v.806 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  650. Mon coeur à ce discours se pâme de plaisirs. v.807 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  651. Il te faut un époux pour calmer ces soupirs. v.808 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  652. Les filles, d'ordinaire assez dissimulées, v.809 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  653. Font, au seul nom d'époux, d'abord les réservées, v.810 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  654. Masquent leurs vrais désirs, et répondent souvent v.811 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  655. N'aimer d'autre parti que celui du couvent : v.812 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  656. Pour moi, que le pouvoir de la vérité presse, v.813 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  657. Qui ne trouve en cela ni crime ni faiblesse, v.814 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  658. J'ai le coeur plus sincère, et je vous dis sans fard, v.815 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  659. Que j'aspire à l'hymen, et plus tôt que plus tard. v.816 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  660. C'est bien dit. Que sert-il, au printemps de son âge, v.817 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  661. De vouloir se soustraire au joug du mariage, v.818 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  662. Il était des maris bien avant des couvents ; v.820 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  663. Et je tiens, moi, qu'il faut suivre, en toute méthode, v.821 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  664. Et la plus ancienne, et la plus à la mode. v.822 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  665. Le parti d'un époux est le plus ancien, v.823 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  666. Et le plus usité ; c'est pourquoi je m'y tiens. v.824 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  667. En personnes d'esprit vous parlez l'une et l'autre. v.825 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  668. On me vient tous les jours proposer des partis v.828 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  669. Pour toi seule soupire, et que, de ton côté, v.832 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  670. J'ai déclaré l'amour qui pour moi t'aiguillonne. v.834 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  671. Vous avez, s'il vous plaît, dit... v.835 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  672. On ne peut être heureux, belle Agathe, et se taire. v.838 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  673. Vous ne deviez pas faire un tel aveu si haut. v.839 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  674. Et qu'on ne peut mentir avec plus d'impudence. v.841 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  675. Je vous hais à la mort. v.843 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  676. Qui le sait ? v.843 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  677. Si l'aveu n'est pas tendre, il est du moins sincère. v.845 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  678. Après ce que j'ai fait, basilic, pour vous plaire ! v.846 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  679. Ne nous emportons point ; voyons tranquillement v.847 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  680. Si l'amour vous a fait un objet bien charmant. v.848 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  681. Vos traits sont effacés, elle est aimable et fraîche ; v.849 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  682. Elle a l'esprit bien fait, et vous l'humeur revêche ; v.850 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  683. Elle n'a pas seize ans, et vous êtes fort vieux ; v.851 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  684. Elle se porte bien, vous êtes catarrheux ; v.852 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  685. Elle a toutes ses dents, qui la rendent plus belle ; v.853 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  686. Vous n'en avez plus qu'une, encore branle-t-elle, v.854 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  687. Et doit être emportée à la première toux : v.855 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  688. À quelle malheureuse ici-bas plairiez-vous ? v.856 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  689. Si j'ai pris pour lui plaire une inutile peine, v.857 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  690. Je veux, parlasambleu, mériter cette haine, v.858 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  691. Je vais en certain lieu la mener de ce pas, v.860 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  692. Loin de tous damoiseaux, où de son arrogance v.861 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  693. Elle aura tout loisir de faire pénitence. v.862 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  694. Allons, vite, marchons. v.863 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  695. Où voulez-vous aller ? v.863 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
  696. Vous le saurez tantôt ; marchons sans tant parler. v.864 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  697. Quel triste contre-temps dans cette conjoncture ! v.865 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  698. Au diable le fâcheux, et sa sotte figure ! v.866 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  699. Souhaitez-vous, monsieur, quelque chose de moi ? v.867 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  700. Paix donc, je le vois mieux que toi. v.868 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
  701. À quoi servent, monsieur, les façons que vous faites ? v.869 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  702. Parlez donc ; je suis las de toutes ces courbettes. v.870 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  703. Étranger dans ces lieux, et ravi de vous voir, v.871 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  704. Vous rendant mes respects, je remplis mon devoir. v.872 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  705. Lorsqu'à la réparer ici l'on s'évertue, v.874 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  706. Attiré par l'aspect et le frais de ces lieux, v.875 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  707. Je viens y respirer un air délicieux. v.876 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  708. Vous vous trompez, monsieur ; l'air qu'ici l'on respire v.877 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  709. Est tout-à-fait malsain : je dois même vous dire v.878 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  710. Que vous ferez fort mal d'y demeurer longtemps, v.879 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  711. Et qu'il est dangereux et mortel aux passants. v.880 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  712. las ! Rien n'est plus vrai : depuis que j'y respire, v.881 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
  713. Je languis nuit et jour dans un cruel martyre. v.882 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
  714. Que l'on me donne à moi toujours du même vin v.883 (Acte 3, scène 3, CRISPIN)
  715. Que celui que notre hôte a percé ce matin, v.884 (Acte 3, scène 3, CRISPIN)
  716. Et je défie ici toux, fièvre, apoplexie, v.885 (Acte 3, scène 3, CRISPIN)
  717. Et cet air si fleuri, vous manquiez de santé. v.888 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  718. Qu'elle se porte bien, ou qu'elle soit malade, v.889 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  719. Cherchez un autre lieu pour votre promenade. v.890 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  720. Cet objet que le ciel a pris soin de parer, v.891 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  721. Cette vue où mon oeil se plaît à s'égarer, v.892 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  722. Enchante mes regards ; et jamais la nature v.893 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  723. N'étala ses attraits avec tant de parure. v.894 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  724. Oui, le pays est beau, chacun en parle ainsi : v.896 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  725. Mais vous emploieriez mieux la fin de la journée : v.897 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  726. Partez ; vous devriez être déjà bien loin. v.900 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  727. Je pars dans le moment. Dites-moi, je vous prie... v.901 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  728. Puisque de babiller vous avez tant d'envie, v.902 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  729. Je me retirerai plutôt que d'être cause v.905 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  730. Que madame, pour moi, souffre la moindre chose. v.906 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
  731. Les chemins sont mal sûrs. v.910 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
  732. Allons, vite, rentrons. v.911 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  733. Que le ciel enverra quelque honnête personne v.913 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  734. Pour faire enfin cesser les chagrins qu'on nous donne. v.914 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  735. Depuis plus de six mois, dans ce cloître nouveau, v.915 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  736. Nous n'avons aperçu que l'ombre d'un chapeau. v.916 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  737. À tout homme en ce lieu l'entrée est interdite : v.917 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  738. Nous croyons quelquefois que le monde a pris fin. v.919 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  739. Rien n'entre ici, s'il n'est du genre féminin : v.920 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  740. Jugez si quelque fille en ce lieu peut se plaire. v.921 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  741. Ah ! Je t'arracherai ta langue de vipère. v.922 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  742. Je ne veux point sitôt rentrer dans le logis, v.923 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  743. Pour donner tout le temps que les barreaux soient mis. v.924 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  744. Leurs plaintes et leurs cris me toucheraient peut-être. v.925 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  745. Çà, de quoi s'agit-il ? Parlez, vous voilà maître : v.926 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  746. Que pour moi votre fille ait un tel traitement. v.928 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  747. Qu'est-ce à dire, ma fille ? v.929 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  748. Cela sera bientôt. v.930 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  749. J'en suis ravi dans l'âme. v.930 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  750. Vous ne pouvez jamais prendre un plus beau dessein, v.931 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  751. Et vous faites fort bien de lui tenir la main. v.932 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  752. Tous les maris devraient faire ce que vous faites. v.933 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  753. Les femmes aujourd'hui sont toutes si coquettes ! ... v.934 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  754. J'empêcherai, parbleu, que celle que je prends v.935 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  755. Ne suive la manière et le train de ce temps. v.936 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  756. Ah ! Que vous ferez bien ! Je suis si saoul des femmes ! ... v.937 (Acte 3, scène 5, CRISPIN)
  757. Et je suis si ravi, quand quelques bonnes âmes v.938 (Acte 3, scène 5, CRISPIN)
  758. Ce garçon-là me plaît, et parle de bon sens. v.940 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  759. Pour moi, je ne vois rien de si digne de blâme, v.941 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  760. Qu'un homme qui s'endort sur la foi d'une femme ; v.942 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  761. Compte tranquillement sur sa frêle vertu ; v.944 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  762. Croit qu'on fit pour lui seul une femme fidèle. v.945 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  763. Il faut faire soi-même, en tout temps, sentinelle ; v.946 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  764. Suivre partout ses pas ; l'enfermer, s'il le faut ; v.947 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  765. Quand elle veut gronder, crier encor plus haut. v.948 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  766. Et malgré tous les soins dont l'amour nous occupe, v.949 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  767. Le plus fin, tel qu'il soit, en est toujours la dupe. v.950 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  768. Nous sommes un peu grecs sur ces matières-là ; v.951 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  769. Qui pourra m'attraper, bien habile sera. v.952 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  770. Chaque jour, là-dedans, j'invente quelque adresse v.953 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  771. Pour mieux déconcerter leur ruse et leur finesse. v.954 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  772. Ma foi, vous aurez beau, messieurs leurs partisans, v.955 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  773. Abbés blonds et musqués qui cherchez par la ville v.957 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  774. Des femmes dont l'époux soit d'un accès facile, v.958 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  775. Publier que je suis un brutal, un jaloux ; v.959 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  776. Dans le fond de mon coeur je me rirai de vous. v.960 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  777. Quand vous seriez jaloux, devez-vous vous défendre v.961 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  778. Pour avoir plus qu'un autre un coeur sensible et tendre ? v.962 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  779. Sans être un peu jaloux, on ne peut être amant. v.963 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  780. Un jaloux, disent-ils, qui sans cesse querelle, v.965 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  781. Est plutôt le tyran que l'amant d'une belle : v.966 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  782. Sans relâche agité de fureur et d'ennui, v.967 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  783. Il ne met son plaisir que dans le mal d'autrui. v.968 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  784. Insupportable à tous, odieux à lui-même, v.969 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  785. Chacun à le tromper met son plaisir extrême, v.970 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  786. Et voudrait qu'on permît d'étouffer un jaloux, v.971 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  787. Comme un monstre échappé de l'enfer en courroux. v.972 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  788. C'est dans le monde ainsi qu'on parle d'ordinaire : v.973 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  789. Et dis qu'un galant homme, et qui fait tant d'aimer, v.975 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  790. Par de jaloux transports peut se voir animer, v.976 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  791. Céder à ce penchant, et qu'il faut, dans la vie, v.977 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  792. Assaisonner l'amour d'un peu de jalousie. v.978 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  793. Je voudrais, pour beaucoup, que cela fût écrit, v.980 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  794. Pour le montrer aux sots qui blâment ma manière. v.981 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  795. Entrons chez vous, monsieur : là, pour vous satisfaire, v.982 (Acte 3, scène 5, CRISPIN)
  796. Je vous l'écrirai tout, sans qu'il vous coûte rien. v.983 (Acte 3, scène 5, CRISPIN)
  797. Je vous suis obligé ; je m'en souviendrai bien. v.984 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  798. Voilà votre chemin. Adieu. Je me retire. v.986 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  799. Que le ciel vous maintienne en ces bons sentiments ; v.987 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  800. Et ne demeurez pas en ce lieu plus longtemps. v.988 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  801. Au secours ! Aux voisins ! Quel accident terrible ! v.989 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  802. Quelle triste aventure ! Ah ciel ! Est-il possible ? v.990 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  803. Pauvre seigneur Albert, que vas-tu devenir ? v.991 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  804. Le coup est trop mortel ; je n'en puis revenir. v.992 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  805. Qu'est-il donc arrivé ? v.993 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
  806. La plus rude disgrâce... v.993 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  807. Mais encor faut-il bien savoir ce qui se passe. v.994 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
  808. Vient de devenir folle, et tout subitement. v.996 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  809. Agathe est folle ! v.997 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
  810. Ah ciel ! v.997 (Acte 3, scène 6, ERASTE)
  811. Cela n'est pas croyable. v.997 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
  812. Ah ! Monsieur, ce malheur n'est que trop véritable. v.998 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  813. Quand, par votre ordre exprès, elle a vu travailler v.999 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  814. Ce maudit serrurier, venu pour nous griller ; v.1000 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  815. Qu'elle a vu ces barreaux et ces grilles paraître, v.1001 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  816. J'ai, dans le même instant, vu ses yeux s'égarer, v.1003 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  817. Elle tient des discours remplis d'extravagance ; v.1005 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  818. Elle court, elle grimpe, elle chante, elle danse. v.1006 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  819. Elle prend un habit, puis le change soudain v.1007 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  820. Avec ce qu'elle peut rencontrer sous sa main. v.1008 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  821. Tout-à-l'heure elle a mis, dans votre garde-robe, v.1009 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  822. Votre large calotte et votre grande robe ; v.1010 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  823. Puis prenant sa guitare, elle a, de sa façon, v.1011 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  824. On ne peut s'empêcher d'en pleurer et d'en rire. v.1014 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  825. Qu'entends-je ? Juste ciel ! v.1015 (Acte 3, scène 6, ERASTE)
  826. Quel funeste malheur ! v.1015 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
  827. De ce triste accident vous êtes seul l'auteur ; v.1016 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  828. Et voilà ce que c'est que d'enfermer les filles ! v.1017 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  829. Maudite prévoyance, et malheureuses grilles ! v.1018 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
  830. J'ai voulu dans sa chambre un moment l'enfermer ; v.1019 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  831. C'était des hurlements qu'on ne peut exprimer : v.1020 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  832. De rage elle battait les murs avec sa tête. v.1021 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  833. J'ai dit qu'on ouvre tout, et qu'aucun ne l'arrête. v.1022 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  834. Mais je la vois venir. v.1023 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  835. las ! à tout moment v.1023 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  836. Elle change de forme et de déguisement. v.1024 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  837. Toute la nuit entière, v.1025 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  838. Un vieux vilain matou v.1026 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  839. Me guette sur la gouttière. v.1027 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  840. Ah ! Qu'il est fou ! v.1028 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  841. Ne se peut-il point faire v.1029 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  842. Qu'il s'y rompe le cou ? v.1030 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  843. Malgré son mal, Crispin, l'aimable et doux visage ! v.1031 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
  844. Je l'aimerais encor mieux qu'une autre plus sage. v.1032 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  845. Ne se peut-il point faire v.1033 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  846. Qu'il s'y rompe le cou ? v.1034 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  847. Fort vains, fort altérés, fort peu d'argent comptant : v.1036 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  848. Je suis, ainsi que vous, membre de la musique, v.1037 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  849. Enfant de G ré sol ; et de plus, je m'en pique ; v.1038 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  850. D'un bout du monde à l'autre on vante mon talent. v.1039 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  851. Sur un certain duo , que je trouve excellent, v.1040 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  852. Parce qu'il est de moi, je veux, sans complaisance, v.1041 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  853. Que chacun de vous deux m'en dise ce qu'il pense. v.1042 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  854. Ah ! Ma chère Lisette, elle a perdu l'esprit. v.1043 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  855. Qui le sait mieux que moi ? Ne vous l'ai-je pas dit ? v.1044 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  856. Ce qui m'en plaît, monsieur, sa folie est gaillarde. v.1045 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  857. Elle a les yeux troublés, et la mine hagarde. v.1046 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  858. J'aime les gens de l'art. v.1047 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  859. Touchez là, touchez là. v.1047 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  860. L'air que vous entendez est fait en a mi la ; v.1048 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  861. C'est mon ton favori : la musique en est vive, v.1049 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  862. Bizarre, pétulante, et fort récréative ; v.1050 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  863. Les mouvements légers, nouveaux, vifs et pressés. v.1051 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  864. L'on m'envoya chercher, un de ces jours passés, v.1052 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  865. Pour détremper un peu l'humeur mélancolique v.1053 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  866. D'un homme dès longtemps au lit paralytique : v.1054 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  867. Trois sages médecins venus dans la maison, v.1056 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  868. La garde, le malade, un vieil apothicaire v.1057 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  869. Sans respect du métier, se prenant par la main, v.1059 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  870. Se mirent à danser jusques au lendemain. v.1060 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  871. Voir une faculté faire en rond une danse, v.1061 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  872. Et sortir dans la rue ainsi tout en cadence, v.1062 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  873. Cela doit être beau, monsieur ! v.1063 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  874. Quoi ! Malheureux, v.1063 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
  875. Tu peux rire, et la voir en cet état affreux ! v.1064 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
  876. Les cheveux à la tête en dresseront d'horreur... v.1067 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  877. Ne troublez pas le dieu qui me met en fureur. v.1068 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  878. Pouah ! C'est un diésis que j'avais dans la gorge. v.1070 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  879. Or donc, dans le duo dont il est question, v.1071 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  880. Vous y verrez du vif et de la passion : v.1072 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  881. Je réussis des mieux et dans l'un et dans l'autre. v.1073 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  882. Voilà votre partie ; et vous, voilà la vôtre. v.1074 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  883. Écartons-nous un peu ; je crains les diésis. v.1075 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  884. Je suis seigneur Albert, qui te chéris, qui t'aime. v.1078 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  885. Parbleu, vous chanterez. v.1079 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  886. Une lettre, Crispin. v.1081 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
  887. Ah ! Ciel ! Quelle aventure ! v.1081 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  888. Le maître de musique entend la tablature. v.1082 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  889. C'est vous qui commencez. Allons, vite : un, deux, trois. v.1084 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  890. Quelle rauque grenouille, au milieu de ses joncs, v.1087 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  891. T'a donné de ton art les premières leçons ? v.1088 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  892. Je vous ai déjà dit, sans vouloir vous déplaire, v.1090 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  893. Que je n'ai point l'honneur d'être musicien. v.1091 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  894. Interrompre un concert où ta seule présence v.1093 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  895. Cause des contre-temps et de la discordance ? v.1094 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  896. Vit-on jamais un âne essayer des bémols, v.1095 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  897. Et se mêler au chant des tendres rossignols ? v.1096 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  898. Jamais un noir corbeau, de malheureux présage, v.1097 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  899. Troubla-t-il des serins l'agréable ramage ? v.1098 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  900. Et jamais, dans les bois un sinistre hibou, v.1099 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  901. Pour chanter un concert, sortit-il de son trou ? v.1100 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  902. Mon maître, comme il faut, chantera sa partie : v.1102 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  903. Il faut que, dès ce soir, v.1103 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  904. Dans une sérénade, il montre son savoir ; v.1104 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  905. Qu'il fasse une musique, et prompte, et vive, et tendre, v.1105 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  906. Qui m'enlève. v.1106 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  907. Nous n'avons pas un double. v.1109 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  908. Nous pourvoirons à tout, qu'aucun soin ne vous trouble. v.1110 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  909. Et que je sais, de plus, chanter à livre ouvert. v.1112 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
  910. L'uccelletto, v.1113 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  911. Che, cercando di quà, di là, v.1115 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  912. Va trovando la libertà ; v.1116 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  913. Mi fa sol, fa sol la. v.1118 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  914. Al dispetto v.1119 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  915. E cercando di quà, di là, v.1121 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  916. L'uccelletto si salverà : v.1122 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  917. Mi fa sol, fa sol la. v.1124 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
  918. Lisette, suivons-la, voyons s'il est possible v.1125 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  919. D'apporter du remède à ce malheur terrible. v.1126 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  920. Ma pauvre maîtresse ! Ah ! J'ai le coeur si saisi ! v.1127 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  921. Je crois que je m'en vais devenir folle aussi. v.1128 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  922. Il est entré. Lisons... v.1129 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  923. De tout ce que tu vois, et de cette folie ? v.1130 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  924. "Vous serez surpris du parti que je prends ; mais l'esclavage où je me trouve devenant plus dur chaque jour, j'ai cru qu'il m'était permis de tout entreprendre. (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  925. Vous, de votre côté, essayez tout pour me délivrer de la tyrannie d'un homme que je hais autant que je vous aime. " (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  926. J'admire les ressorts de l'esprit féminin, v.1131 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  927. Quand il est agité de l'amoureux lutin. v.1132 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  928. Il faut que, cette nuit, sans plus longue remise, v.1133 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  929. Nous fassions éclater quelque noble entreprise, v.1134 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  930. Et que nous l'arrachions, Crispin, d'un joug si dur. v.1135 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  931. Vous voulez l'enlever ? v.1136 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  932. Ce serait le plus sûr, v.1136 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  933. Et le plus prompt. v.1137 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  934. Je crains après cela... v.1138 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  935. La justice. v.1138 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  936. Il me vient un dessein... tu connais bien Clitandre ? v.1141 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  937. D'un tel ami nous pouvons tout attendre : v.1142 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  938. Son château n'est pas loin ; c'est chez lui que je veux v.1143 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  939. Me choisir un asile en partant de ces lieux. v.1144 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  940. Là, bravant du jaloux le dépit et la rage, v.1145 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  941. La joie et le plaisir règnent dans ce séjour, v.1147 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  942. Et nous y conduirons et l'hymen et l'amour. v.1148 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  943. Ah ! Monsieur, excusez l'ennui qui me possède. v.1149 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  944. De grâce, ordonnez-lui v.1151 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  945. Qu'il veuille à mon secours s'employer aujourd'hui. v.1152 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  946. Et que peut-il pour vous ? Parlez. v.1153 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
  947. Il a daigné tantôt me faire confidence : v.1154 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  948. Il a mille secrets pour guérir bien des maux ; v.1155 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  949. Peut-être en a-t-il un pour les faibles cerveaux. v.1156 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  950. Oui, oui, j'en ai plus d'un, dont l'effet salutaire... v.1157 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  951. Refuser, lorsqu'on vous en priait, v.1159 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  952. De dire le chemin et l'heure qu'il était ! v.1160 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  953. En nul lieu, de ma vie, v.1161 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  954. On ne me fit tel tour, pas même en Barbarie. v.1162 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  955. Pourrez-vous, sans pitié, voir éteindre les jours v.1163 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  956. D'un objet si charmant, sans lui donner secours ? v.1164 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  957. Monsieur, parlez pour moi. v.1165 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  958. Tâche à guérir le mal que cette belle endure. v.1166 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
  959. J'immole encor pour vous tout mon ressentiment. v.1167 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  960. Oui, je veux la guérir, et radicalement. v.1168 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  961. Rentrez. Je vais voir dans mon livre v.1169 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  962. Le remède qu'il est plus à propos de suivre... v.1170 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  963. Vous me verrez tantôt dans l'opération. v.1171 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  964. Je ne puis exprimer mon obligation ; v.1172 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
  965. Allez, je ne veux rien qu'elle ne soit guérie. v.1174 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
  966. Que veut dire cela ? Par quel heureux destin v.1175 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
  967. J'ai dit que je cherchais des simples dans ces lieux ; v.1180 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
  968. Que j'avais pour tous maux des secrets admirables, v.1181 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
  969. Et faisais tous les jours des cures incurables ; v.1182 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
  970. Et voilà justement ce qui fait son erreur. v.1183 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
  971. Il en faut profiter. Je ressens dans mon coeur v.1184 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
  972. Renaître en ce moment l'espérance et la joie. v.1185 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
  973. Allons nous consulter, et voir par quelle voie v.1186 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
  974. Nous pourrons réussir dans nos nobles projets, v.1187 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
  975. Et ferons éclater ton art et tes secrets. v.1188 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
  976. Moi, je suis prêt à tout : mais il est inutile v.1189 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
  977. D'entreprendre un projet, sans ce premier mobile. v.1190 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
  978. L'amour y pourvoira. v.1192 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
  979. L'amour y pourvoira. v.1192 (Acte 3, scène 13, CRISPIN)
  980. Il semble à ces messieurs, dans leur manie étrange, v.1193 (Acte 3, scène 13, CRISPIN)
  981. Que leurs billets d'amour soient des lettres-de-change. v.1194 (Acte 3, scène 13, CRISPIN)
  982. Qu'une fille a d'esprit, de raison, de bon sens, v.1196 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
  983. Quand l'amour une fois s'emparant de son âme, v.1197 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
  984. Lui peut communiquer son génie et sa flamme ! v.1198 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
  985. De mon côté, j'ai pris, ainsi que je le dois, v.1199 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
  986. Tous les soins que l'amour peut attendre de moi. v.1200 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
  987. Crispin est averti de tout ce qu'il faut faire. v.1201 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
  988. Quelque secours d'argent nous serait nécessaire. v.1202 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
  989. Je ne puis demeurer en place un seul moment. v.1203 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  990. Près d'elle, mon esprit, comme le sien, se trouble ; v.1205 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  991. Son accès de folie à chaque instant redouble. v.1206 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  992. Veut-il de ses secrets faire l'expérience ? v.1210 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  993. En l'état où je suis, je dois tout accorder ; v.1211 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  994. Et, lorsque l'on perd tout, on peut tout hasarder. v.1212 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  995. Je me fais un plaisir de rendre un bon office. v.1213 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  996. On se doit en tout temps l'un à l'autre service. v.1214 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  997. La malade aujourd'hui m'a fait trop de pitié, v.1215 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  998. L'homme dont il s'agit en ces lieux doit se rendre ; v.1217 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  999. J'ai voulu sur le mal le sonder et l'entendre. v.1218 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1000. Mais il m'en a parlé dans des termes si nets, v.1219 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1001. En me développant la cause et les effets, v.1220 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1002. Qu'en vérité, je crois qu'il en sait plus qu'un autre. v.1221 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1003. Quel service, monsieur, peut être égal au vôtre ! v.1222 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  1004. Comme le ciel envoie ici, sans y songer, v.1223 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  1005. Cette honnête personne exprès pour m'obliger ! v.1224 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  1006. C'est beaucoup s'ils n'ont pas ressuscité des morts. v.1228 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1007. Mais si l'on peut juger de tout ce qu'il peut faire v.1229 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1008. Par tout ce qu'il m'a dit, cet homme est votre affaire : v.1230 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1009. Il ne veut que la fin du jour pour tout délai. v.1231 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1010. Si vous le souhaitez, vous en ferez l'essai. v.1232 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1011. D'un office d'ami simplement je m'acquitte. v.1233 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
  1012. Nous voyons tous les jours de ces sortes de gens v.1235 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  1013. Ah ciel ! Vous allez voir bien une autre folie. v.1237 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  1014. Si cela dure encore, il faudra qu'on la lie. v.1238 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  1015. Que le ciel pour longtemps la santé vous envoie, v.1241 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1016. Vous conserve gaillards, et vous maintienne en joie ! v.1242 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1017. Le chagrin ne vaut rien, et ronge les esprits ; v.1243 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1018. Il faut se divertir, c'est moi qui vous le dis. v.1244 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1019. Je la trouve charmante ; et, malgré sa vieillesse, v.1245 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
  1020. Je fais quatre repas, et je lis sans lunettes. v.1250 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1021. Je sirote mon vin, quel qu'il soit, vieux, nouveau ; v.1251 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1022. Je fais rubis sur l'ongle, et n'y mets jamais d'eau. v.1252 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1023. Je vide gentiment mes deux bouteilles. v.1253 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1024. Oui vraiment, du champagne encor, sans qu'il en reste. v.1254 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1025. Vienne la Saint-Martin. v.1257 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1026. La jeunesse est complète. v.1257 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1027. Tout autant : mais je suis encore verdelette ; v.1258 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1028. Et je ne laisse pas, à l'âge où me voilà, v.1259 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1029. Les hommes d'aujourd'hui, c'est piètre marchandise, v.1262 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1030. Ils ne valent plus rien ; et pour en ramasser, v.1263 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1031. Tiens, je ne voudrais pas seulement me baisser. v.1264 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1032. De ces vapeurs souvent est-elle travaillée ? v.1265 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
  1033. las ! Jamais. Il faut qu'on l'ait ensorcelée. v.1266 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  1034. Les enfants cependant m'ont beaucoup fait de tort : v.1268 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1035. Je ne paroîtrais pas la moitié de mon âge, v.1269 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1036. Si l'on ne m'avait mise à treize ans en ménage. v.1270 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1037. C'est tuer la jeunesse, à vous en parler franc, v.1271 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1038. Que la mettre sitôt en un péril si grand. v.1272 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1039. Je ne me souviens pas d'avoir presque été fille. v.1273 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1040. À vous dire le vrai, j'étais assez gentille. v.1274 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1041. Quelle fécondité ! Quatorze ! v.1276 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1042. Oui, tout grouillants, v.1276 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1043. Et n'en voyais aucun tourné comme les nôtres. v.1278 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1044. Mais ce sont des fripons, et qui finiront mal : v.1279 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1045. Les malheureux voudraient me voir à l'hôpital. v.1280 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1046. Croiriez-vous que, depuis la mort de feu leur père, v.1281 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1047. Ils m'ont, jusqu'à présent, chicané mon douaire ? v.1282 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1048. Un douaire gagné si légitimement ! v.1283 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1049. las ! Peut-on plus loin pousser l'égarement ? v.1284 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  1050. La friponne, ma foi, joue, à charmer, ses rôles. v.1285 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1051. J'aurais très grand besoin de quelque cent pistoles ; v.1286 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1052. Prêtez-les-moi, monsieur, pour subvenir aux frais, v.1287 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1053. Et pour faire juger ce malheureux procès. v.1288 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1054. J'avancerai les frais, et j'en fais mon affaire. v.1290 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  1055. Mon unique recours sera le désespoir. v.1292 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1056. Je veux flatter son mal. v.1295 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  1057. Il ne faut pas, de front, heurter son sentiment. v.1296 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
  1058. Si vous lui résistez, elle est fille, peut-être, v.1297 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1059. À s'aller, de ce pas, jeter par la fenêtre. v.1298 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1060. Il me souvient que vous avez tantôt v.1299 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1061. Reçu ces cent louis, ou du moins peu s'en faut ; v.1300 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1062. Quel risque à ses désirs de vouloir condescendre ? v.1301 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1063. Il est vrai qu'à l'instant je pourrai lui reprendre. v.1302 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  1064. Tiens, voilà cet argent : va, puissent au procès v.1303 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  1065. Ces cent louis prêtés donner un bon succès ! v.1304 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  1066. Donne à mon procureur, Lisette, cet argent : v.1307 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1067. Je crois qu'à me servir il sera diligent. v.1308 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1068. Il n'y manquera pas. v.1309 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  1069. Je reviens sur mes pas en habit plus décent, v.1311 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1070. Pour aller avec vous, dans ce besoin pressant, v.1312 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1071. Solliciter mon juge, et demander justice. v.1313 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1072. Adieu. Qu'un jour le ciel vous rende ce service ! v.1314 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1073. Qu'une veuve est à plaindre, et qu'elle a de tourments, v.1315 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1074. Quand elle a mis au jour de méchants garnements ! v.1316 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
  1075. Voilà de quoi, Monsieur, avancer votre affaire. v.1317 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  1076. J'aurai soin du procès ; je sais ce qu'il faut faire. v.1318 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
  1077. Prends bien garde à l'argent. v.1319 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
  1078. J'en réponds corps pour corps, il est en bonne main. v.1320 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  1079. Vous voyez à quel point cette folie augmente. v.1321 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
  1080. Je ne sais qui l'arrête : il devrait être ici. v.1323 (Acte 3, scène 6, ERASTE)
  1081. Mais je le vois qui vient ; n'ayez plus de souci. v.1324 (Acte 3, scène 6, ERASTE)
  1082. Un savant philosophe a dit élégamment : v.1327 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1083. « Dans tout ce que tu fais hâte-toi lentement.» v.1328 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1084. Pour savoir si le mal dont nous cherchons les causes v.1330 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1085. Réside dans la basse ou haute région : v.1331 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1086. Hippocrate dit oui, mais Galien dit non ; v.1332 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1087. Et, pour mettre d'accord ces deux messieurs ensemble, v.1333 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1088. Je n'ai pas, pour venir, trop tardé, ce me semble. v.1334 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1089. Vous voyez donc, monsieur, d'où procède son mal ? v.1335 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1090. Je le vois aussi net qu'à travers un cristal. v.1336 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1091. Tant mieux. Vous saurez que, depuis tantôt, la belle v.1337 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1092. Sent toujours de son mal quelque crise nouvelle : v.1338 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1093. En ces lieux écartés, n'ayant nuls médecins, v.1339 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1094. Monsieur m'a conseillé de la mettre en vos mains. v.1340 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1095. Sans doute elle serait beaucoup mieux dans les siennes ; v.1341 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1096. Mais j'espère employer utilement mes peines. v.1342 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1097. Vous avez donc guéri de ces maux quelquefois ? v.1343 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1098. Moi ? Si j'en ai guéri ? Ah ! Vraiment, je le crois. v.1344 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1099. Il entre dans mon art quelque peu de magie. v.1345 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1100. Je guéris une fois l'infante de Congo, v.1347 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1101. Je laisse aux médecins exercer leur science v.1349 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1102. Sur les maux dont le corps ressent la violence : v.1350 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1103. Mais l'objet de mon art est plus noble ; il guérit v.1351 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1104. Tous les maux que l'on voit s'attaquer à l'esprit. v.1352 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1105. Je voudrais qu'à-la-fois vous fussiez maniaque, v.1353 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1106. Atrabilaire, fou, même hypocondriaque, v.1354 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1107. Pour avoir le plaisir de vous rendre demain v.1355 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1108. Je vous suis obligé, monsieur, d'un si grand zèle. v.1357 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1109. Sans perdre plus de temps, entrons chez cette belle. v.1358 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  1110. Non, s'il vous plaît, monsieur, il n'en est pas besoin ; v.1359 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1111. Et de vous l'amener je vais prendre le soin. v.1360 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
  1112. Tout va bien. La fortune à nos voeux s'intéresse. v.1361 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1113. A su tirer d'Albert ces cent louis comptants. v.1363 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1114. Tu sauras le tout avec le temps. v.1364 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1115. Pourvu qu'un seul moment nous puissions écarter v.1367 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1116. Ce malheureux Albert, qui ne la peut quitter : v.1368 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1117. Tant qu'il suivra ses pas, nous ne saurions rien faire. v.1369 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1118. Reposez-vous sur moi ; je réponds de l'affaire. v.1370 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  1119. Vous avez de l'esprit, je ne suis pas un sot, v.1371 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  1120. Et la fausse malade entend à demi-mot. v.1372 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  1121. J'imagine un moyen des plus fous ; mais qu'importe ! v.1373 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1122. La pièce en vaudra mieux, plus elle sera forte. v.1374 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1123. Il faut convaincre Albert qu'avec de certains mots, v.1375 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1124. Ainsi que tu l'as dit déjà fort à propos, v.1376 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1125. Tu pourrais la guérir de cette maladie, v.1377 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1126. Si quelque autre voulait prendre la frénésie. v.1378 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1127. Laisse-moi faire après le reste seulement : v.1380 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1128. Va, si de belle peur le vieillard ne trépasse, v.1381 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1129. Il faudra, pour le moins, qu'il nous quitte la place. v.1382 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1130. Mais comment voulez-vous qu'Agathe à ce dessein, v.1383 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  1131. Sans en avoir rien su, puisse prêter la main ? v.1384 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  1132. Je l'instruirai de tout, je t'en donne parole. v.1385 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1133. Mais songe seulement à bien jouer ton rôle ; v.1386 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1134. Et lorsque dans ces lieux Agathe reviendra, v.1387 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1135. Amuse le vieillard du mieux qu'il se pourra, v.1388 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1136. Pour me donner le temps d'expliquer le mystère, v.1389 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1137. Et lui dire en deux mots ce qu'elle devra faire. v.1390 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1138. Albert ne peut tarder. Mais je le vois qui sort. v.1391 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
  1139. Dieu conduise la barque, et la mette à bon port ! v.1392 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  1140. Ah ! Messieurs, sa folie à chaque instant augmente ; v.1393 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1141. Un transport martial à présent la tourmente. v.1394 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1142. De l'habit dont jadis elle courait le bal, v.1395 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1143. Elle s'est mise en homme, à cet excès fatal. v.1396 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1144. Elle a pris aussitôt un attirail de guerre, v.1397 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1145. Un bonnet de dragon, un large cimeterre. v.1398 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1146. Elle ne parle plus que de sang, de combats : v.1399 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1147. Mon argent doit servir à lever des soldats ; v.1400 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1148. Elle veut m'enrôler. v.1401 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  1149. Morbleu, vive la guerre ! v.1401 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1150. Je ne puis plus rester inutile sur terre. v.1402 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1151. Ah ! Marquis, en ce lieu v.1403 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1152. J'ai trouvé de l'argent pour faire ma campagne ; v.1405 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1153. Et cette nuit enfin je pars pour l'Allemagne. v.1406 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1154. Ciel ! Quel égarement ! v.1407 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1155. Parbleu ! Les officiers v.1407 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1156. Sont malheureux d'avoir affaire aux usuriers : v.1408 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1157. Pour tirer de leurs mains cent mauvaises pistoles, v.1409 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1158. Il faut plus s'intriguer, et plus jouer de rôles ! v.1410 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1159. Celui qui m'a prêté son argent, je le tiens v.1411 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1160. Pour le plus grand coquin, le plus juif, le plus chien v.1412 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1161. Que l'on puisse trouver en affaires pareilles : v.1413 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1162. Je voudrais que quelqu'un m'apportât ses oreilles. v.1414 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1163. Enfin me voilà prêt d'aller servir le roi ; v.1415 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1164. Il ne tiendra qu'à toi de partir avec moi. v.1416 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1165. Partout où vous irez, je suis de la partie. v.1417 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1166. Il faut, avec prudence, entrer dans sa manie. v.1418 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1167. Je quitte avec plaisir l'étendard de l'amour. v.1419 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1168. Je puis, sous ses drapeaux, aller loin quelque jour. v.1420 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1169. J'ai mille qualités, de l'esprit, des manières ; v.1421 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1170. Je sais l'art de réduire aisément les plus fières. v.1422 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1171. Mais quoi ! Que voulez-vous ? Je ne suis point leur fait, v.1423 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1172. Le beau sexe sur moi ne fit jamais d'effet. v.1424 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1173. La gloire est mon penchant, cette gloire inhumaine v.1425 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1174. À son char éclatant en esclave m'enchaîne. v.1426 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1175. Sans que je sois tenté de rien faire pour lui. v.1428 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1176. Plus de délais : je cours où la gloire m'appelle. v.1429 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1177. Amène mes chevaux. L'occasion est belle ; v.1430 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1178. Partons, courons, volons. v.1431 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1179. Je ne la quitte pas, v.1431 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1180. Et suis prêt à la suivre au milieu des combats. v.1432 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1181. Quelque accès violent sans doute va la prendre, v.1434 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1182. Lequel sera suivi d'un assoupissement : v.1435 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1183. Ordonnez qu'on apporte un fauteuil vitement. v.1436 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1184. Qu'il me tarde déjà d'être au champ de la gloire ! v.1437 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1185. D'aller aux ennemis arracher la victoire ! v.1438 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1186. Que de veuves en deuil ! Que d'amantes en pleurs ! v.1439 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1187. Je vois dans vos regards briller votre courage. v.1441 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1188. Que tout ressente ici l'horreur et le carnage. v.1442 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1189. La baïonnette au bout du fusil. Ferme ; bon : v.1443 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1190. Les coquins n'oseraient soutenir notre vue. v.1445 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1191. En peu de temps, voilà bien du sang répandu. v.1447 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1192. Sans espoir de retour elle a l'esprit perdu. v.1448 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1193. Tout se prépare bien ; je la vois qui repose. v.1449 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1194. Son mal, à mon avis, ne provient d'autre chose v.1450 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1195. Qui veut avec effort se mettre en liberté. v.1452 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1196. Quelque démon d'amour a saisi son idée. v.1453 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1197. Comment ! La pauvre fille est-elle possédée ! v.1454 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  1198. Ce démon violent, dont il la faut sauver, v.1455 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1199. Est bien fort, et pourrait dans peu nous l'enlever. v.1456 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1200. Si j'avais un sujet, dans cette maladie, v.1457 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1201. En qui je fisse entrer cet esprit de folie, v.1458 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1202. Lisette est un sujet v.1459 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1203. Qui, sans aller plus loin, vous servira d'objet. v.1460 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1204. Je vous baise les mains, et vous donne parole v.1461 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  1205. Que je n'en ferai rien : je ne suis que trop folle. v.1462 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  1206. Hâtez-vous donc. Son mal augmente à chaque instant. v.1463 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1207. Malepeste ! Ceci n'est pas un jeu d'enfant. v.1464 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1208. Quand dans le corps d'un homme un démon prend séance, v.1466 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1209. Je puis, sans me flatter, l'en tirer aisément ; v.1467 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1210. Mais dans un corps femelle, il tient bien autrement. v.1468 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1211. Je veux bien me livrer à son expérience. v.1470 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1212. Je commence à douter de l'effet ; et je crois v.1471 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1213. Qu'il s'est voulu moquer et de vous et de moi. v.1472 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1214. Je veux l'embarrasser. v.1473 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1215. Mettez-vous auprès d'elle. Eh ! Non ; comme cela, v.1475 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1216. Un genou contre terre, et vous tenez bien là, v.1476 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1217. Votre main dans la sienne étroitement serrée. v.1478 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1218. Ne consentez-vous pas qu'il lui donne la main, v.1479 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1219. Pour que l'attraction se fasse plus soudain ? v.1480 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1220. Tant mieux. Sans plus attendre, v.1481 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1221. Ciel ! Quel nuage épais se dissipe à mes yeux ! v.1483 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1222. Quelle sombre vapeur vient obscurcir ces lieux ! v.1484 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1223. Quel calme en mon esprit vient succéder au trouble ! v.1485 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
  1224. Quel tumulte confus dans mes sens se redouble ! v.1486 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1225. Quels abîmes profonds s'entr'ouvrent sous mes pas ! v.1487 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1226. Quel dragon me poursuit ! Ah ! Traître, tu mourras : v.1488 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1227. D'un monstre tel que toi je veux purger le monde. v.1489 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1228. Laissez-moi de son flanc v.1491 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1229. Tirer des flots mêlés de poison et de sang. v.1492 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1230. Aux accès violents dont son coeur se transporte, v.1493 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1231. Je vois que j'ai donné la dose un peu trop forte. v.1494 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1232. Je le veux immoler à ma juste fureur. v.1495 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
  1233. N'auriez-vous point chez vous quelque forte liqueur, v.1496 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1234. De bon esprit de vin, des gouttes d'Angleterre, v.1497 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1235. Pour calmer cet esprit et ces vapeurs de guerre ? v.1498 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1236. Il s'en va m'échapper. v.1499 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1237. Oui, j'ai ce qu'il lui faut. v.1499 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1238. Lisette, tiens ma clef ; va, cours vite là-haut ; v.1500 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1239. Prends la fiole où... v.1501 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1240. Courez donc au plus tôt. Laisserez-vous périr v.1503 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  1241. Allez vite ; allez donc. v.1505 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  1242. Je reviens tout-à-l'heure. v.1505 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  1243. Ce bois nous favorise ; Albert ne saura pas v.1507 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
  1244. De quel côté l'amour aura tourné nos pas. v.1508 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
  1245. Vive, vive Crispin ! Et vivat la folie ! v.1510 (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  1246. Allons courir les champs, pour remplir notre sort, v.1511 (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  1247. Et le laissons tout seul exhaler son transport. v.1512 (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  1248. J'apporte un élixir d'une force étonnante... v.1513 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1249. Mais je ne vois plus rien. Quel soupçon m'épouvante ? v.1514 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1250. Lisette ! Agathe ! Ô ciel ! Tout est sourd à mes cris. v.1515 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1251. Que sont-ils devenus ? Quel chemin ont-ils pris ? v.1516 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1252. Au voleur ! À la force ! Au secours ! Je succombe. v.1517 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1253. Où marcher ? Où courir ? Je chancelle ; je tombe. v.1518 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1254. Par leur feinte folie ils m'ont enfin séduit ; v.1519 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1255. Et moi seul en ce jour j'avAis perdu l'esprit. v.1520 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1256. Voilà de mon amour la suite ridicule. v.1521 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1257. Ah ! Maudite bouteille, et vieillard trop crédule ! v.1522 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1258. Allons, suivons leurs pas ; ne nous arrêtons plus. v.1523 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1259. Et toi, sexe trompeur, plus à craindre sur terre v.1525 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1260. Que le feu, que la faim, que la peste et la guerre, v.1526 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1261. De tous les gens de bien tu dois être maudit ; v.1527 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
  1262. Je te rends pour jamais au diable qui te fit. v.1528 (Acte 3, scène 12, ALBERT)

LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES. (1691)

  1. Vous en avez menti, messieurs les commis de la barrière, je ne dois rien : vous êtes des fripons. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. On est plus assuré au milieu des bois que dans ce maudit pays-ci : on ne saurait faire un pas qu'on ne trouve un filou. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Il n'y a pas une demi-heure que je suis arrivé dans Paris, et me voilà déjà presque tout déshabillé... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Au voleur ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  5. Au voleur ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  6. Quelle maudite nation ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  7. À peine suis-je entré dans la ville, qu'on fait derrière mon cheval l'opération à ma valise ; on en tire les hardes, et on la fait accoucher avant terme. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  8. En descendant à l'hôtellerie, on m'escamote ma casaque. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  9. Je fais deux pas dans la rue, un fiacre me couvre de boue depuis les pieds jusqu'à la tête ; un porteur de chaise me donne d'un de ses bâtons dans le dos : il vient un homme me saluer ; je lui ôte mon chapeau, un coquin par derrière m'arrache ma perruque ; et, pour comble de friponneries, on veut me faire payer l'entrée à la porte comme bête à cornes, parce que je viens pour me marier... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  10. Holà, quelqu'un ! (Acte 1, scène 3, COLOMBINE)
  11. N'ai-je là personne ? (Acte 1, scène 3, COLOMBINE)
  12. Cascaret, Jasmin, Pierrot, Bagatelle, Bagatelle ! (Acte 1, scène 3, COLOMBINE)
  13. D'où vient, petit garçon, qu'il faut vous appeler tant de fois ? (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  14. Mademoiselle, c'est que j'achevais ma main au lansquenet. (Acte 1, scène 4, BAGATELLE)
  15. N'est-il venu personne me demander ? (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  16. Il est venu cinq ou six personnes ; mais j'ai oublleurs noms et ce qu'elles m'ont dit. (Acte 1, scène 4, BAGATELLE)
  17. Le petit étourdi ! (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  18. Monsieur le conseiller a dit qu'il allait revenir. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  19. Il est venu aussi cette grande femme qui a le visage si creux, qui vous viendra voir tantôt, quand elle aura été chez son libraire. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  20. C'est notre bel esprit ; je la tiens quitte de sa visite dès à présent. (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  21. Venez çà ; allez chez ma couturière, et dites-lui que je veux avoir mon habit aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  22. Ne lui dirai-je pas aussi de nous faire des culottes ? (Acte 1, scène 4, BAGATELLE)
  23. La mienne est toute déchirée entre les jambes, et ma chemise passe, révérence parler, par... (Acte 1, scène 4, BAGATELLE)
  24. Hé bien, cousine, as-tu bientôt mis la dernière main à ton visage ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  25. J'ai beau arranger mes traits, il me semble qu'il y en a toujours quelqu'un qui se révolte contre mon économie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  26. Je t'assure que tu es d'un air à faire payer contribution à tous les coeurs de la ville. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  27. Je sais bien, sans vanité, que j'ai quelque agrément ; mais avec un peu de beauté, et trois ou quatre mouches sur le nez, une fille ne va pas loin dans le siècle où nous sommes. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  28. Il faut de cela pour plaire ... (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  29. Et pour attraper un époux, qui est le point difficile. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  30. Crois-tu, cousine, que j'aie le coeur plus dur que toi ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  31. Je sens quelquefois qu'une fille n'est pas née pour vivre seule ; je t'avouerai même que j'emploie tout mon esprit pour attirer quelque amant dans le filet conjugal. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  32. Mais les hommes sont des pestes de poissons rusés qui viennent badiner autour de l'appât, et qui mordent rarement à l'hameçon. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  33. Le mariage se décrie de jour en jour ; je crois, pour moi, que nous allons voir la fin du monde. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  34. Que tu es folle ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  35. Quoique le mariage ne soit plus guère à la mode, les hommes ont beau faire, ils ne sauraient se passer de nous. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  36. Leur répugnance pour le mariage vient de la simplicité des filles qui ne savent pas jouer leur rôle. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  37. L'homme est un animal qui veut être trompé. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  38. Je ne m'applique nuit et jour à autre chose. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  39. Je relève, avec art, les agréments que la nature m'a donnés : je joins à quelque brillant d'esprit les talents de la poésie et de la musique : pour mes manières, elles sont douces et insinuantes ; et, avec tout cela, point d'épouseurs. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  40. Mais que prétendent donc tous ces petits messieurs-là ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  41. On sait bien qu'il y a de certaines avances qui accrochent quelquefois. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  42. Mais vous en aurez menti, messieurs les soupirants ; et si j'accorde quelque faveur, ce ne sera, ma foi, que par-devant notaire, et en vertu d'un bon parchemin bien signé. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  43. Cependant ce n'est pas une chose si difficile que tu le penses, d'engager un homme. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  44. Savoir risquer un billet dans son temps, marcher sur le pied à l'un, tendre la main à l'autre, se brouiller avec celui-ci, se raccommoder avec celui-là : crois-moi, avec ce petit manège-là, il faut, bon gré, mal gré, que quelque bête donne dans les toiles. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  45. Il me semble que tu copies assez bien une coquette d'après nature. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  46. Prends-y garde, au moins : on ne fait plus guère de fortune à ce métier-là. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  47. Il n'y a plus que les sottes qui se persuadent d'attraper des hommes par des airs composés. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  48. Cousine, le monde m'en a plus appris qu'à toi, et je te suis caution qu'une fille n'est piquante qu'autant qu'elle a pris sel dans la coquetterie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  49. Ce ne sont pas là les maximes de ma mère, qui me prône tous les jours que la coquetterie est l'antipode du mariage ; et j'ai ouï dire cent fois à mon oncle qu'une fille coquette ressemble à ces vins pétillants dont tout le monde veut tâter, et dont personne ne veut acheter pour son ordinaire. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  50. Voilà-t-il pas mes contes de grand'mères, qui condamnent dans leurs enfants les plaisirs que l'âge leur refuse ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  51. Je veux, moi, te donner des conseils pour le mariage, plus courts et plus faciles : et afin que tu les retiennes mieux, je vais te les lire en vers. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  52. C'est ma folie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  53. Une fille qui veut se faire v.1 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  54. Doit changer à tous les moments v.3 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  55. Tantôt, d'un air modeste, elle entre dans un coeur, v.5 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  56. Sous un faux semblant de sagesse ; v.6 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  57. Et tantôt, rallumant un feu de belle humeur, v.7 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  58. Elle y porte à la fois la joie et la tendresse ; v.8 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  59. Elle sait finement, par un mélange heureux, v.9 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  60. laver la douceur avecque la rudesse ; v.10 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  61. Du frein ou de l'épron usant avec adresse, v.11 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  62. Suivant que l'animal est vif ou paresseux. v.12 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  63. N'en perds pas une syllabe. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  64. Portrait d'une Coquette, ou la vraie morale d'une Fille à marier. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  65. Je ne sais pas comment sera le reste, mais le début est fort vif. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  66. Pour conserver les coeurs qu'elle a su préparer, v.13 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  67. Elle tient toujours la balance v.14 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  68. Entre la crainte et l'espérance, v.15 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  69. Laissant un pauvre amant doucement s'enferrer. v.16 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  70. Si quelqu'un, rebuté de son trop long martyre, v.17 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  71. Cherche à s'échapper du filet, v.18 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  72. Par de fausses bontés alors on le retire : v.19 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  73. On écrit, et Dieu sait le style du billet ! v.20 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  74. Un roi ne paierait pas tout ce qu'on lui promet : v.21 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  75. Trac, l'oiseau rentre au trébuchet. v.23 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  76. Un mari ne se prend pas comme un oiseau ; il faut bien d'autres piéges. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  77. Je te dis qu'en amour ils sont si niais, qu'une fille qui sait un peu son métier en va duper trente à la fois. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  78. Lui parle-t-on d'amour... (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  79. Lui parle-t-on d'amour, vante-t-on ses appas, v.24 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  80. Elle impose silence en faisant la novice ; v.25 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  81. Elle fait expliquer ceux qui n'en parlent pas, v.26 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  82. Le robinet des pleurs s'ouvre et ferme à son gré ; v.29 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  83. Et, dispensant ainsi la rigueur, la tendresse, v.30 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  84. C'est jouer de malheur, après tant de souplesse, v.32 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  85. Si quelque dupe enfin ne tâte du contrat. v.33 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  86. Voici le dernier. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  87. Il entre bien des ingrédients dans la composition d'une coquette. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  88. Savante comme tu l'es, tu devrais te mettre à montrer le coquettisme en ville : tu serais bientôt riche. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  89. Je n'y gagnerais pas de l'eau : toutes les filles savent cela. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  90. Dans le fond, on n'a que de bonnes intentions. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  91. Et quel reproche peut faire un homme quand une fille ne le trompe qu'en vue de mariage ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  92. Mademoiselle, voilà monsieur le comte Octave. (Acte 1, scène 6, BAGATELLE)
  93. Qu'il entre. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  94. Je te laisse avec lui ; car apparemment c'est un épouseur : et ma mère m'attend. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  95. Ta mère t'attend : va, va, elle est la maîtresse, elle attendra tant qu'elle voudra : demeure ici ; tu en apprendras plus avec moi en un quart_d_heure, que tu ne feras en toute ta vie avec ta mère. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  96. Tu l'aimeras donc ? (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  97. Ne t'ai-je pas dit cent fois que j'aime tout le monde sans aimer personne. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  98. Mon père m'a défendu de le voir, parce qu'il me destine à un bailli du Maine, qui doit arriver dans peu. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  99. Ne suis-je pas bien malheureuse ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  100. Car imagine-toi ce que c'est qu'un bailli, et un bailli du Maine ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  101. Malgré la rigueur de votre père, je viens vous assurer, mademoiselle, que je perdrai plutôt la vie que l'espérance d'être un jour votre époux. (Acte 1, scène 8, OCTAVE)
  102. Oui, mademoiselle, nous avons résolu cela : et s'il ne vous épouse, je vous épouserai, moi. (Acte 1, scène 8, MEZZETIN)
  103. Cousine, voilà un gibier à trébuchet. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  104. Vous savez, Monsieur_le_Comte, quels sont mes sentiments pour vous : cela vous doit suffire. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  105. Ne parlons point d'amour, si ce n'est en chansons. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  106. Vous chantez bien : voilà ma cousine qui accompagne parfaitement du clavecin : je veux vous entendre ensemble. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  107. Mais, mademoiselle, chanter dans l'état où je suis ; pénétré de douleur, désespéré... (Acte 1, scène 8, OCTAVE)
  108. Si vous n'avez pas la force de chanter, vous soupirerez : c'est la langue la plus familière aux amants. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  109. Allons, qu'on approche le clavecin. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  110. Tu me mets là, cousine, à une rude épreuve. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  111. Holà, quelqu'un, Pierrot, Pierrot ! (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  112. Me voilà, me voilà, monsieur. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
  113. Vous criez plus fort qu'un fiacre mal graissé. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
  114. Avec qui diable es-tu donc ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  115. Il faut toujours t'appeler vingt fois. (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  116. Je suis avec l'amour. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
  117. Voilà du nouveau. (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  118. Je ne dors ni ne veille ; je sens toujours là un tintamarre, comme s'il y avait un régiment de lutins. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
  119. Il faut entendre patience. (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  120. Que faites-vous donc ici, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  121. Ne vous avais-je pas prié de n'y plus venir ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  122. Puisque monsieur vous l'a défendu, pourquoi y revenez-vous ? (Acte 1, scène 9, PIERROT)
  123. Est-ce que vous prétendez, mon petit monsieur, épouser ma fille malgré moi ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
  124. Monsieur, n'allez pas souffrir cela ; on vous prendrait pour un insensé. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
  125. Vous ferez bien, messieurs de la révérence, de ne regarder ma porte qu'avec une lunette ; je vous saluerais d'une manière... (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
  126. Quelle plaisante conversation ! (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
  127. Va, va, tu n'as qu'à y revenir ; je te ferai danser un branle de sortie sans violons. (Acte 1, scène 10, PIERROT)
  128. Et vous, mademoiselle l'impertinente, ne vous ai-je pas défendu de le voir ? (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
  129. Elles ont appris à danser du même maître. (Acte 1, scène 10, PIERROT)
  130. Ne t'ai-je pas dit que je ne voulais pas que tu songeasses davantage à cet homme-là pour être ton époux ? (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
  131. Ce n'est pas là votre fait. (Acte 1, scène 10, PIERROT)
  132. Écoutez, ne m'échauffez pas les oreilles ; il y a des maisons à Paris où l'on réduit les filles désobéissantes. (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
  133. Ma foi, monsieur, il faut dire la vérité ; voilà des filles bien civiles. (Acte 1, scène 11, PIERROT)
  134. Mais que veulent donc dire toutes ces cérémonies-là ? (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  135. Voilà une nouvelle manière de répondre. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  136. Allons, allons, il faut faire cesser tout ce manége-là. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  137. J'attends aujourd'hui un gendre qui me vient du Bas-Maine ; je veux envoyer savoir s'il est venu. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  138. Ah, monsieur le maraud ! (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  139. Je crois que vous voulez rire aussi. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  140. Tu t'en mêles aussi ? (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  141. Mais, monsieur, est-ce que vous voulez m'empêcher d'être civil ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
  142. Qu'est-ce que vous me voulez ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
  143. Je veux que tu passes chez monsieur Fesse-Mathieu, pour le prier de venir ici ; et que tu ailles de là dans la rue de la Huchette, savoir si le messager du Mans est arrivé. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  144. Vous attendez donc quelque panier de volaille ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
  145. J'attends le bailli de Laval, qui vient pour être mon gendre. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
  146. Un homme du Maine pour être le mari de votre fille ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
  147. Monsieur, n'en faites rien ; il ne vient que des chapons de ce pays-là. (Acte 1, scène 11, PIERROT)
  148. Est-ce que tu n'entends pas que je demande une bougie pour cacheter une lettre ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  149. Pardonnez-moi... mais... c'est que... en vérité... mademoiselle ; je m'en vais... (Acte 1, scène 12, PIERROT)
  150. Pour moi, je ne sais plus quelle maladie a attaqué le cerveau de cet animal-là : il ne voit plus, il n'entend plus ; il a assurément quelque chose de brouillé dans son timbre. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  151. Tu veux donc que je cachette une lettre avec un manchon ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  152. Je te demande une bougie, m'entends-tu ? Je crois qu'il me fera perdre l'esprit. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  153. Voilà une nouvelle folie que je ne lui connaissais pas encore. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  154. Depuis quand as-tu perdu la parole ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  155. Parle, réponds ; dis donc à qui tu en as. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  156. Je n'oserais ; je sens là un tourbillon, un étouffement de la nature... heurtant contre l'amour. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
  157. Tenez, voilà une lettre qui vous dira tout cela. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
  158. Je trouve cela assez plaisant. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  159. Voyons donc ce que dit cette lettre. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  160. Comme il n'y a point d'animal dans le monde qui n'aime quelque autre animal, c'est ce qui fait que je vous aime. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  161. Autre chose ne peut vous dire votre très humble serviteur et fidèle amant, Pierrot. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  162. Mon très humble serviteur et fidèle amant, Pierrot. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  163. Voilà donc où le bât vous blesse, monsieur l'amoureux ! (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  164. En vérité, je suis ravie d'avoir fait une pareille conquête. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  165. Mademoiselle, je sais bien que mon mérite n'est pas capable de mériter ;... mais, d'un autre côté,... voilà que l'occasion,... votre beauté... Je ne suis pas bien riche ; mais, ma foi, je suis un bon garçon. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
  166. J'entends cela le mieux du monde ; mais je vous prie, monsieur Pierrot, d'étouffer un peu vos hoquets de tendresse, et d'aller porter cette lettre à monsieur de la Maltotière. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
  167. Petit cocodrille ! (Acte 1, scène 12, PIERROT)
  168. La conquête de Pierrot n'est pas bien illustre : je sens néanmoins une secrète joie de voir que rien ne m'échappe. (Acte 1, scène 13, COLOMBINE)
  169. Quelque sévérité qu'affectent les femmes, elles ne sont jamais fâchées de s'entendre dire qu'on les aime. (Acte 1, scène 13, COLOMBINE)
  170. Mademoiselle, voilà monsieur le conseiller Nigaudin. (Acte 1, scène 14, LE-LAQUAIS)
  171. En vérité, monsieur Nigaudin, j'ai lieu de louer votre diligence : nous ne devons partir pour la Comédie que dans deux heures, et je suis ravie de pouvoir pendant ce temps-là profiter de votre conversation. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  172. Mademoiselle, quand il s'agira de venir vous offrir ses hommages, on n'obtiendra point de défaut contre moi : en cas de rendez-vous auprès des dames, je ne me laisse jamais contumacer, et je me rends bien vite à l'ajournement personnel. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  173. Que vous dites les choses galamment ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  174. Vous avez un tour aisé et naturel dans les expressions, que les autres n'ont point ; et il semble toujours que vous demandiez le coeur, quelque indifférente chose que vous puissiez dire. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  175. Moi, mademoiselle ! Je ne vous demande rien ; vous me prenez donc pour un escroc ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  176. Il est vrai que nous autres gens de robe, la plupart, nous avons la belle élocution à commandement. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  177. Tout franc, mademoiselle, les gens d'épée n'ont point le boute-dehors comme nous. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  178. Ne me parlez point des gens d'épée ; ils n'auraient jamais rien à vous dire, s'ils ne vous étourdissaient de leurs bonnes fortunes, et s'ils ne vous faisaient le calcul du nombre des bouteilles qu'ils ont vidées. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  179. Pour moi, je ne conçois pas bien la manie de la plupart des femmes d'aujourd'hui ; on ne saurait leur plaire, si l'on ne revient de Flandre ou d'Allemagne, et si l'on ne rapporte à leurs pieds un coeur tout persillé de poudre à canon. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  180. Ma foi, il y a bien de l'entêtement ; car, entre nous, il n'y a point de gens qui tiennent une procédure si irrégulière auprès des dames que les gens de guerre : ils sont brusques et entreprenants sur le fait des faveurs, et n'observent jamais les délais fixés par l'ordonnance de l'amour. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  181. Il est vrai qu'on n'est point en sûreté contre leurs entreprises ; et quand ils sont chez les dames, ils s'imaginent être dans un quartier d'hiver à vivre à discrétion. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  182. À propos de quartier d'hiver, mademoiselle, il me semble qu'ils sont venus cette année quinze jours plus tôt pour moi. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  183. J'avais hypothèque spéciale sur votre coeur, sans ce visage d'épetier qui est arrivé, et qui se prétend privilégié sur la chose : mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  184. Il est vrai qu'un juge craint fort peu de chose ; mais la plupart de ces gens de guerre sont des brutaux qui usent d'abord des voies de fait. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  185. Nous autres, nous faisons notre affaire en douceur, et nous n'aimons pas le fracas de la brette. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  186. Ce n'est pas, ventrebleu ! (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  187. Qu'on n'ait du coeur. Je voudrais que vous me vissiez aux buvettes : je fais tout trembler ; et si tous mes confrères les praticiens me ressemblaient, il ne se recevrait pas le quart des nasardes qui se donnent tous les jours. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  188. Je gagerais, à votre air, que vous opinez l'épée à la main ? (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  189. Et je vous prendrais quelquefois pour un colonel de robe. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  190. Vous trouvez donc mon habit joli ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  191. C'est un petit déshabillé de chasse que je me suis fait faire pour la cour. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  192. N'est-il pas vrai que l'épée me sied bien ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  193. Je sens quelquefois des convulsions de bravoure que je ne saurais retenir. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  194. J'étais né pour la guerre : mais mon père, voyant que j'avais trop d'esprit pour ce métier-là, me mit dans notre présidial de Beauvais, et m'acheta une charge d'assesseur. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  195. Ah, monsieur l'assesseur ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  196. Si vous débrouillez aussi bien un procès que vous savez vous faire jour dans un coeur, que vous êtes un juge éclairé ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  197. Tout franc, mademoiselle, je ne me plains pas de mes lumières, et je vous avoue que j'ai une pénétration d'esprit qui me surprend quelquefois. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  198. Je jugeai dernièrement un gros procès à l'audience, dont je n'avais pas entendu un mot. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  199. Et comment avez-vous pu rendre la justice ? (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
  200. Dans tous les procès, il n'y a qu'une routine. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  201. L'une des parties m'avait envoyé un carrosse de cent pistoles, et l'autre deux chevaux gris de six cents écus ; vous jugez bien qui avait le bon droit ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  202. Ma foi, vous avez raison ; les chevaux entraînèrent le carrosse. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
  203. Parbleu ! (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  204. Vous êtes perdu si cet homme-là vous trouve ici. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  205. C'est un officier qui est jaloux à la fureur ; il a déjà tué cinq ou six hommes pour n'avoir fait que me regarder. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  206. Voilà qui est bien brutal. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
  207. Holà ! (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
  208. Hé, laquais. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
  209. À quoi vous amusez-vous là ? (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  210. Il faudra qu'il soit bien lâche, s'il me bat sans épée. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
  211. Pour plus grande sûreté, vite, qu'on me donne ma robe. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
  212. Et où est-elle ? (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  213. Je ne vais jamais sans cela : on ne sait pas ce qui peut arriver. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
  214. Ne vous y fiez pas ; vous auriez toutes les robes du Palais sur le corps, qu'il... (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  215. Par la mort ! (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  216. Par la tête ! (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  217. Si tu ne me laisses entrer, je mettrai le feu à la maison. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  218. Que je suis malheureuse ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  219. Le voilà qui entre. Tenez, cachez-vous vite sous cette table-là, et ne remuez pas. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  220. Mordi, mademoiselle : il est plus difficile d'entrer chez vous que de prendre trois demi-lunes l'épée à la main. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  221. Si vous ne changez de portier, ma foi, il faudra rompre tout commerce avec vous. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  222. Malepeste ! (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  223. Une cravate de Malines qui n'est plus propre qu'à faire de la charpie ! (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  224. Voilà qui est fait, je ne rends plus de visites qu'à des portes bâtardes. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  225. Monsieur, je suis bien fâchée de l'accident de votre cravate : mais... (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  226. Mais, mademoiselle, on est bien aise de conserver le peu qu'on a de linge. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  227. Je suis revenu trente fois de l'assaut en meilleur équipage. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  228. Il est vrai qu'une jolie personne comme vous est un redoutable ouvrage à cornes. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  229. Hem, plaît-il ? (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  230. Que voilà un habit bien entendu ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  231. Je ne suis pas mal fait, oui ; je dois ma taille à une douzaine de bouteilles de vin que je bois réglément par jour : un grand ventre sied bien à la tête d'un bataillon. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  232. Voilà vos inquiétudes qui vous prennent ; vous voudriez déjà être hors d'ici, et vous ne songez pas qu'il y a un siècle qu'on ne vous a vu. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  233. J'y viendrais plus souvent : mais tout le genre humain y aborde. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  234. Voyez-vous, mademoiselle, je suis le gentilhomme de France du meilleur commerce ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  235. Je ne m'accommode point de vos neutralités. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  236. Monsieur, je ménage tout le monde pour des raisons particulières ; mais je sais donner la préférence à qui le mérite. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  237. Je me distingue en voyant des gens de cour ; les officiers me font plaisir ; je trouve des ressources avec les financiers : et pour peu qu'on aime les bagatelles, c'est le moins qu'on puisse avoir que deux ou trois petits abbés dans une maison. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  238. Pour les abbés, passe : on sait bien que cette graine-là est nécessaire aux femmes : mais j'enrage de voir à vos trousses un tas de gens de robe, qui sont pour la plupart des croquants, à qui l'esprit n'a été donné que comme le sel aux jambons pour les conserver. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  239. Bon ! L'été les femmes les souffrent faute d'officiers : mais ce sont des oiseaux de semestre qui disparaissent avec les hirondelles. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  240. Et puis les affaires viennent sans qu'on y pense ; on a tous les jours, malgré soi, des procès ; et vous savez qu'auprès d'un juge sensible, l'enjouement d'une jolie femme est toujours la meilleure pièce d'un sac. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  241. Par la ventrebleu ! (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  242. Si jamais je l'y rencontre ; je n'aime pas le bruit, mais assurément je lui couperai les oreilles. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
  243. Fi, monsieur, ne m'en parlez point ; je ne le saurais souffrir : c'est une éponge à sottises. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
  244. Qu'avez-vous donc, mademoiselle ? (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  245. Je le crois, ma foi, qu'il est hon ; il y a plus de trente ans que je m'en sers jour et nuit ; je ne suis pas comme ces femmes qui le mettent le soir sur leur toilette. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
  246. Mon capitaine, ne voulez-vous pas arrêter les parties de ce marchand a fourni les justaucorps de la compagnie ? (Acte 1, scène 17, LE-SERGENT)
  247. C'est-à-dire, monsieur le capitaine, que vous ne manquez pas de moyens pour trouver de l'argent. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
  248. Je veux être un infâme, si j'ai le premier sou pour faire ma compagnie : ce qui me console, c'est que je dois beaucoup. (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
  249. Allons, tirez. (Acte 1, scène 17, LE CAPITAINE)
  250. Allons, tirez. (Acte 1, scène 17, LE CAPITAINE)
  251. Pour une demoiselle, il me semble que vous avez là un vilain mâtin sous votre table. (Acte 1, scène 17, LE CAPITAINE)
  252. Chassez-moi ce chien de dessous cette table. (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
  253. Allons, tirez ; à la paille. (Acte 1, scène 17, LE-SERGENT)
  254. Mon petit ami, et que faites-vous donc ici, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
  255. La Violette, laquais, prenez ma robe. (Acte 1, scène 17, NIGAUDIN)
  256. Mon petit ami, si vous ne dénichez au plus vite, je vous ferai amoureusement descendre par la fenêtre. (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
  257. Monsieur le capitaine, vous êtes un extravagant de vous emporter sans raison. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
  258. Tant pis pour vous, si vous allez chercher où vous n'avez que faire. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
  259. Et vous, monsieur, de quoi vous avisez-vous de faire du bruit mal à propos ? (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
  260. Il n'y a qu'un homme de robe et officier d'un présidial capable de tousser quand on le cache sous une table. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
  261. Puisque vous avez fait la sottise, démêlez la fusée comme il vous plaira. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
  262. Adieu, monsieur ; nous ne serons pas toujours seul à seul ; et s'il vous tombe jamais quelque décret sur le corps, je vous apprendrai ce que c'est que de scandaliser un juge chez des femmes. (Acte 1, scène 18, NIGAUDIN)
  263. Va, va, petit regrattier de la justice, je me moque de toi et de tes décrets ; je suis en garnison dans une bonne citadelle. (Acte 1, scène 18, LE-CAPITAINE)
  264. On ne traite pas comme cela un conseiller assesseur, et je m'en plaindrai à votre citadelle. (Acte 1, scène 18, NIGAUDIN)
  265. Monsieur, je viens de chez votre notaire ; il vous prie bien fort de l'excuser ; il ne saurait venir aujourd'hui. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  266. Il faut prendre patience, pourvu qu'il vienne demain. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  267. Ni demain non plus : il lui est survenu une petite affaire ; je ne crois pas qu'il puisse venir si tôt. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  268. Et quelle est donc cette affaire ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  269. C'est, monsieur, qu'il est mort. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  270. Il est mort ! (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  271. Tu as raison ; je ne crois pas qu'il revienne de longtemps. C'est bien dommage ; c'était le seul honnête homme de notaire que j'aie encore trouvé. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  272. Dis-moi, as-tu des nouvelles de notre homme ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  273. Oui, monsieur ; pour celui-là, on m'a dit qu'il était arrivé par le poulailler du Maine, et qu'il demeurait tout rasibus de chez nous. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  274. Le ciel en soit loué ! (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  275. Je me déferai peut-être à la fin de ma fille, et je ne verrai plus dans ma maison des animaux de toute sorte d'espèces, et particulièrement cette assemblée de femmes, ou plutôt cette académie de folles qui s'y tenait. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  276. Tout franc, monsieur, je commençais à être bien las de toutes ces visageresses, et j'étais résolu de prendre mon congé ou de vous donner le vôtre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  277. Mais, monsieur, je voudrais bien vous lâcher un petit mot, tandis que je sommes sur la chose du mariage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  278. Parle, Pierrot ; que me veux-tu ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  279. Monsieur, regardez-moi bien ; tel que vous me voyez, je me vais marier. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  280. Ce qui me console ; monsieur, c'est que celle que j'épouse est aussi folle que moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  281. Et qui est donc cette malheureuse-là ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  282. Monsieur, vous la connaissez bien ; c'est... mademoiselle votre fille. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  283. Ma fille ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  284. Ma fille Colombine ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  285. Vraiment, monsieur, cela est tout prêt ; on n'attend plus que votre consentement et le sien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  286. Je ne sais, maraud, à quoi il tient que je ne t'assomme de coups. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  287. Mais, monsieur, il ne faut pas se fâcher ; cela n'est pas si inégal. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  288. Je suis un garçon, une fois, et elle est une fille ; et puis, monsieur, je ne sais ce que c'est que de faire le blêche : vous me donnez quinze écus par an ; j'aime mieux n'en gagner que dix et être votre gendre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  289. Voilà comme je parle, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  290. Et moi, voilà comme je réponds. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
  291. Fi donc, monsieur ; est-ce comme ça qu'on parle de mariage ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  292. Tenez, voilà votre diable de bailli ; est-ce qu'il est mieux fait que moi ? (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  293. Je crois, monsieur, que vous avez plus d'impatience de me faire votre gendre, que je n'en ai de vous voir mon beau-père. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  294. Vous avez une fille : ergo vous êtes pourvu d'une drogue dont vous voudriez être défait ; car une fille, c'est une fleur qui se fane, si elle n'est cueillie dans sa saison ; c'est un quartaut de vin de Champagne qui jaunit, s'il n'est bu dans sa primeur. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  295. Monsieur du quartaut, vous n'en aurez peut-être que la baissière. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  296. J'espère, monsieur, que vous ne vous repentirez pas de l'affaire que vous faites ; car je puis vous assurer que je vous livre une fille toute neuve, et qui vous fera dans la suite un très bon usé. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  297. Cette marchandise-là ne dure toujours que trop. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  298. Vous pouvez aussi vous vanter que vous serez le beau-père de France le mieux engendré. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  299. Je n'ai aucune mauvaise qualité ; je hais le vin à la mort ; j'ai une aversion incroyable pour le jeu, et je suis fort aisé à vivre : je ne crois pas avoir assommé plus de vingt paysans ; et si, ce n'était que pour des bagatelles, quelques rentes seigneuriales. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  300. Voilà cet homme si doux, qui ne joue et qui ne boit pas ! (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  301. Vous dites donc, monsieur, que ma fille sera doucement avec vous ; et qu'est-ce que c'est que cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  302. Je porte toujours cela sur moi, car je n'aime pas à être contredit. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  303. Il n'y a que des fripons qui s'amusent à ce métier-là. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  304. Je porte quelquefois des cartes et des dés par complaisance ; mais je ne m'en sers qu'en compagnie, et je vous assure que si j'étais seul je ne jouerais jamais. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  305. Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il n'y a que les mauvaises compagnies qui gâtent la jeunesse. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  306. La crapule me fait horreur. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  307. Est-ce que les honnêtes gens boivent du vin ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  308. Je vois pourtant là quelque chose qui a assez la physionomie d'une bouteille. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  309. Monsieur, vous avez la berlue. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  310. Oui, parbleu ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  311. Il l'a ; ce n'est que de l'eau-de-vie que je porte à une femme de qualité qui est en couche. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  312. Allons, allons, il faut passer par là-dessus : on ne fera pas un homme exprès pour moi. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  313. Apparemment vous n'épouserez pas ma fille sans la voir ? (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  314. Pierrot, dis à Colombine qu'elle vienne saluer monsieur. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  315. Elle n'est pas ici. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  316. Elle n'est pas ici ? (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  317. Non, monsieur ; j'ai vu un chevalier avec un abbé qui sont venus pour l'emprunter jusqu'à sept heures. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  318. L'emprunter ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  319. Est-ce là cette fille si neuve ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  320. Si on me l'emprunte comme cela quand elle sera ma femme, elle ne durera pas si longtemps que je pensais. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  321. Mon garçon, la fille de monsieur se prête donc quelquefois de main en main quand on la demande ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  322. Oui, monsieur, tous les jours ; il y a tout plein d'honnête monde qui la vient prendre pour la divertir. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
  323. En tout cas, si dans six mois ou un an je ne m'accommodais pas de votre fille, en perdant quelque chose dessus, vous la reprendriez. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
  324. Il n'y a rien à perdre sur cette fille-là ; vous en trouverez toujours votre argent. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
  325. On ne parle point du loup qu'on n'en voie la queue. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  326. Tenez, la voilà. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  327. Ne vous avais-je pas bien dit qu'elle viendrait souper avec vous ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  328. Il n'y a point de fille à Paris si bien morigénée ; elle ne couche jamais en ville. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  329. Ma fille, voilà le bailli en question : tu ne voudras peut-être pas lui ouvrir ton coeur en ma présence ? (Acte 2, scène 3, TRAFIQUET)
  330. Monsieur, je ne vous rends pas un méchant office de vous laisser seul avec votre maîtresse. (Acte 2, scène 3, TRAFIQUET)
  331. Ne vous étonnez pas, mademoiselle, si vous me voyez reculer trois pas au frontispice de vos charmes : vous avez des yeux capables d'embraser tout le bailliage de mon coeur ; et depuis qu'on porte des bouches, on n'a jamais bouchonné un bouchon si bouchonnable. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  332. Je suis confuse de vos civilités, monsieur ; et il faudrait avoir plus d'esprit que je n'en ai pour répondre à un compliment aussi bien tourné. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  333. Il est vrai que pour des compliments, il n'y a personne dans notre province qui ose me prêter le collet. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  334. J'ai harangué une fois notre intendant pendant deux heures, avec tant d'éloquence, qu'il s'endormit tout debout, et ne s'éveilla qu'une heure après que j'eus fini. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  335. De pareils efforts d'esprit sont bons pour la province ; mais à Paris on aime à parler terre à terre. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  336. A-t-on de l'esprit à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  337. Sitôt qu'il y a un fat dans un pays, on l'y envoie ; c'est le rendez-vous de tous les sots de la France ; et, de tous les Parisiens, je ne vois que les Normands et les Manceaux qui aient un peu de brillant. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  338. À vous entendre parler, vous ne paraissez pas content des cavaliers de ce pays-ci ; et les dames, qu'en dites-vous ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  339. La la ; elles sont d'assez bonne amitié : j'en ai trouvé quelques unes de jolies en mon chemin ; mais, tout franc, je n'en ai point encore vu une de votre calibre. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  340. Il faut pourtant tomber d'accord qu'elles ont un tour d'esprit et des manières de se mettre que les femmes de province n'ont pas. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  341. Oui-da, oui-da, je trouve qu'elles se coiffent raisonnablement haut, et je crois que leurs maris ne sont guère coiffés plus bas, (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  342. Où passe-t-on le temps avec plus d'économie ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  343. Aujourd'hui à l'Opéra, demain à la Comédie, un autre jour au bal ; on entrelace cela de parties de jeu et de promenades. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  344. Vous voyez bien qu'il n'y a point de lieu où une femme soit si façonnière. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  345. Pour moi, je trouve cela le plus joli du monde ; mais que disent les maris à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  346. Les maris disent ce qu'ils veulent, et les femmes font ce qui leur plaît ; c'est la mode du pays. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  347. Les femmes feront durer cette mode-là le plus qu'elles pourront. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  348. Et, s'il vous plaît, quand une femme revient du bal à cinq heures du matin avec un cavalier, qu'elle éveille toute la maison, que disent les maris à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  349. Ils ne disent rien ; dès que la femme est rentrée, ils se rendorment. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  350. Un homme qui a le sommeil si bien en main n'a pas besoin d'être bercé. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  351. Mais, je vous prie, lorsqu'une femme vend ses pierreries pour faire l'équipage de quelque galant homme qui va à l'armée, que disent les maris à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  352. Les Parisiens sont trop bons serviteurs du Roi pour trouver cela mauvais. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  353. Je ne m'en dédis point, voila de bonnes gens que ces Parisiens-là. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  354. Vaille que vaille, puisque j'ai fait les frais du voyage, je vous épouserai ; mais à condition que, dès le lendemain de la noce, vous vous mettrez dans la carriole du Mans pour venir régenter les chapons de ma basse-cour : l'air de Paris donne trop de maux de tête. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  355. Quelque loi que vous m'imposiez, elle me paraîtra toujours douce, pourvu que je sois sûre de passer avec vous le reste de mes jours : vous me tenez lieu de tout ; et du moment que je vous ai vu, j'ai senti pour vous... (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  356. Ne m'obligez pas de m'expliquer ; j'en dirais peut-être plus que je ne veux. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  357. Les filles de ce pays-ci sont faites avec des étoupes ; il ne faut qu'une étincelle... (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  358. J'ai une grâce à vous demander : les filles, comme vous savez, ont beaucoup d'ambition sur le fait du mariage ; j'ai eu toute ma vie une noble horreur pour les baillis du Maine ; ne pourriez-vous point changer de charge, et vous faire homme de qualité ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  359. Très volontiers ; rien n'est plus aisé : aussi bien je suis en pourparler avec un marquis de nos cantons qui s'en va à l'armée ; et, comme il a besoin d'argent, il veut me vendre sa charge de marquis avec sa pratique. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  360. Que cela me fera de plaisir ! (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  361. Mais, en achetant une charge de marquis, n'oubliez pas, s'il vous plaît, de vous faire donner les airs déhanchés de ces messieurs-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  362. Je n'en ai que faire : quand on a été toute sa vie élevé dans le Bas-Maine, les airs de cour ne sont que trop familiers. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  363. Adieu, ma belle enfant ; touchez là : dans une heure au plus tard je vous fais marquise ou baillivesse ; vous choisirez. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  364. La sotte pécore qu'un homme qui a le mariage en tête ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  365. Une fille un peu savante sur l'article le manie comme un chamois. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  366. Voyez, je vous prie, cet idiot de bailli qui va se faire marquis. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  367. Pour m'essayer, le premier marquis qui me tombera sous la patte, j'en ferai un procureur fiscal. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
  368. Je vous prie, mademoiselle ma fille, de ne point m'échauffer les oreilles ; je sais ce qu'il vous faut, et c'est à vous d'obéir quand je vous ai choisi un mari, entendez-vous ? (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  369. Comme je suis une partie des plus intéressées dans l'affaire, je crois, mon père, que mon choix est du moins aussi nécessaire que le vôtre ; et je vous dirai franchement que cet homme-là n'est point fait pour moi. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  370. J'en suis d'avis ; il faut vous l'essayer. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  371. Mais voyez, je vous prie, comme cela fait la raisonneuse ! (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  372. Je vous dis encore une fois, mon père, laissez-moi mener cette affaire-là. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  373. Vous êtes plus vieux que moi, j'en conviens ; mais je me connais mieux en maris que vous. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  374. Et que trouvez-vous, s'il vous plaît, à redire au mari que je vous propose ? (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  375. C'est un homme qui se présente de front au mariage, et ne sait pas ce que c'est qu'un préliminaire d'amour. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  376. De par tous les diables ! (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  377. Comment veux-tu donc qu'il se présente ? (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  378. Tant mieux, s'il entre tout de suite en matière ; en fait de mariage, je n'aime point à voir préluder. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  379. Oui, je le veux. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  380. Oui, je le prétends. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  381. Si tu as de la raison tu dois m'obéir, et prendre le parti qui se présente. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
  382. Le parti qui se présente ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  383. Oui, le parti qui se présente. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  384. Oui, s'il vous plaît ; il ne faut point tant faire de gestes et de grimaces : est-ce qu'il lui manque quelque chose ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  385. Je ne dis pas cela. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  386. Est-il tortu ou bossu ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  387. Je trouve sa taille dégagée et engageante. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  388. Est-ce qu'il n'a point d'esprit ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  389. Va, va, ce n'est pas le plus nécessaire en ménage. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  390. Son esprit me charme, et je connais peu de gens qui en aient plus que lui. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  391. Il faudrait, mon père, que je fusse bien aveugle ou bien insensible pour, refuser un tel parti. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  392. Que ne parles-tu donc ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  393. J'allais me mettre en colère. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  394. Viens, ma fille, que je t'embrasse. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  395. Que cet embrassement me fait de plaisir ! (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  396. J'aimerais mieux mourir, mon père, que de vous désobliger. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  397. Tu me promets donc de ne plus songer à cet étourdi ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  398. Je ne le verrai de ma vie ; c'est un homme que je ne puis souffrir. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  399. Et moi, pour reconnaître ton obéissance, je te promets d'augmenter ton trousseau de six chemises, et d'aller te voir toutes les fêtes et dimanches quand tu seras au Maine. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  400. Et que faire là ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  401. Vraiment si ; il est bailli du Maine. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  402. Octave est bailli du Maine ! (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  403. Que diable veux-tu donc dire avec ton Octave ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  404. Je crois que tu es folle. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
  405. Ce n'est pas Octave que vous voulez me donner pour mari ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  406. Vous voulez rire. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
  407. Je te donne ma malédiction, et tu mourras vieille fille. (Acte 2, scène 8, TRAFIQUET)
  408. Criez tant qu'il vous plaira. (Acte 2, scène 9, COLOMBINE)
  409. Je n'irai pas perdre un amant pour la mauvaise humeur d'un père : nous sommes dans un temps où il faut garder le peu qu'on en a. (Acte 2, scène 9, COLOMBINE)
  410. Voici notre amoureux Pierrot ; il faut l'écouter un moment et nous en divertir. (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
  411. Enfin, Pierrot, te voilà dans le bourbier jusqu'au cou. De quoi t'avises-tu d'être amoureux ? (Acte 2, scène 10, PIERROT)
  412. Tu ne fais plus que quatre repas par jour ; tu ne saurais plus t'éveiller qu'à midi sonné : tu vois bien qu'en cet état-là tu ne peux pas faire longue vie. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
  413. Sais-tu bien qu'il n'y a rien de si triste que la mort ? (Acte 2, scène 10, PIERROT)
  414. Il n'importe ; je ne verrai plus cette ingrate, cette.... (Acte 2, scène 10, PIERROT)
  415. Que dis-tu là ? (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
  416. Je dis, mademoiselle, que quand je serai mort, je ne verrai plus goutte. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
  417. C'est donc à dire que ta folie te dure toujours ? (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
  418. Mademoiselle, assurément vous me ferez faire quelque mauvais coup : je me serais déjà jeté vingt fois par la fenêtre de notre grenier, s'il avait été seulement un étage plus bas. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
  419. Je te conseille, de ce pas, d'aller faire ce saut-là pour l'amour de moi. (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
  420. Allez, vilain petit porc-épic, le ciel vous punira. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
  421. Mademoiselle, voilà la comtesse de Flamèche et la marquise de Bistoquet qui demandent à vous voir. (Acte 2, scène 11, LE-LAQUAIS)
  422. La comtesse de Flamèche et la marquise de Bistoquet ! (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
  423. Je ne connais point cela. (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
  424. De quel mauvais vent ces femmes-là abordent-elles chez moi ? (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
  425. Il faut que ce soient des provinciales. (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
  426. Ce sont des dames qui disent qu'elles demeurent depuis peu dans le quartier. (Acte 2, scène 11, LE-LAQUAIS)
  427. Faites-les entrer. (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
  428. Voilà de ces chiennes de visites que l'on ne saurait éviter. (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
  429. Bonjour, mademoiselle ; comment vous portez-vous ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  430. Il y a mille ans que j'ai envie de vous venir voir, et de profiter de l'honneur de votre voisinage. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  431. On a dû vous dire, mademoiselle, que mon équipage s'est arrêté vingt fois à votre porte ; mais vous êtes introuvable, et toute des plus rares. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  432. En vérité, mesdames, je suis dans la dernière confusion d'avoir si mai profité de l'honneur de votre visite. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  433. Holà ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  434. Quelqu'un, des siéges. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  435. Peut-on savoir, la belle, quels sont vos plaisirs ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  436. Vous êtes toujours dans le grand monde ; on dit que c'est vous qui faites l'honneur du quartier. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  437. Mais voyez ce teint, je vous prie, madame la Comtesse. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  438. Apparemment que vous l'avez pris du bon faiseur ; je n'ai jamais rien vu d'aussi charmant. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  439. Je suis ravie, mesdames, d'avoir un voisinage aussi agréable que le vôtre. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  440. Quand vous voudrez, nous jouerons ensemble ; mais je vous avertis que je suis la plus malheureuse fille du monde. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  441. Une charrette de foin a fait un embarras, ce qui nous a obligées de nous sauver chez Lamy, où nous avons bu chacune trois bouteilles de vin pour nous désennuyer. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  442. Six bouteilles de vin à deux femmes ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  443. Il faut dire la vérité ; madame la Comtesse porte le vin comme un charme. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  444. Madame la Marquise veut qu'on lui rende justice, et qu'on lui dise qu'il n'y a point de Breton qu'elle ne boive par-dessous la jambe ; c'est bien le plus hardi vin de femme ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  445. Avec ces talents-là, mesdames, il est à présumer que vous êtes mariées en Bourgogne ou en Champagne. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  446. À propos de mariage, ma belle voisine, on m'a dit que vous couchiez la noce en joue. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  447. Une fille comme vous peut-elle se résoudre à cette vilenie-là ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  448. Pour moi, madame, je ne trouve rien de vilain à faire tout ce que le monde fait, et ce que vous avez fait vous-même. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  449. Il est vrai ; mais je n'avais que quinze ans pour lors ; vous savez que c'est un âge terriblement scabreux pour une fille. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  450. Pourrez-vous abandonner votre taille aux accidents du mariage ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  451. J'ai assez de peine à m'y résoudre ; mais que voulez-vous ? (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  452. Il faut bien prendre le bénéfice avec les charges. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  453. Faites comme moi, mademoiselle ; depuis que j'ai épousé mon mari, nous ne couchons plus ensemble. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  454. Cela est fort bon pour vous, madame la Marquise, qui avez quantité d'enfants de votre premier lit ; mais une fille qui se marie est bien aise de savoir au juste à quoi elle est propre. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  455. Pour moi, je suis malheureuse en garçons ; je n'en saurais élever ; je n'en ai plus que dix-sept. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  456. En vérité, madame, l'état vous est bien obligé de lui donner tant de bons sujets. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  457. J'en aurais bien eu vingt-cinq ou trente, si tout était venu à profit ; mais les fausses couches ont fait de terribles brèches dans ma famille. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  458. Le dirait-on à ma taille ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  459. Elle est d'une finesse extraordinaire ; on croirait que vous allez rompre. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  460. Depuis deux ans, Dieu merci, j'en suis un peu la maîtresse ; j'ai obligé monsieur le Comte à faire lit à part ; car je suis présentement bien revenue de la bagatelle. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  461. Et monsieur votre époux prendra-t-il toujours ce petit divorce en patience ? (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  462. Madame, il fera comme il pourra. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  463. Plusieurs partis me recherchent ; mais mon père me destine à un bailli du Maine, et... (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  464. À un bailli !... (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  465. À un bailli !... (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  466. Je me trouve mal ! (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  467. Un bailli ! (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  468. Quelle ordure ! (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  469. Ah, mademoiselle ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  470. Vous ne deviez jamais lâcher le mot de bailli. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  471. À l'heure qu'il est, cela me dévoie. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  472. Un bailli ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  473. Encore si c'était un procureur fiscal ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  474. Que je suis malheureuse ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  475. Voilà deux femmes qui vont me demeurer dans les mains. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  476. Holà, quelqu'un ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  477. Mes laquais, ma femme de chambre ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
  478. Un bailli ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN, PASQUARIEL)
  479. Non, madame, assurément je ne passerai pas, ou la peste m'étouffe ! (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
  480. Si je passe la première, je veux que cinq cent mille diables me tordent le cou ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  481. Elles n'ont que faire de me tant dégoûter du bailli ; si je l'épouse, ce ne sera qu'à mon corps défendant. (Acte 2, scène 13, COLOMBINE)
  482. Quand vous serez las de chanter, vous me direz peut-être ce que vous me voulez. (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
  483. Monsieur le meneur de ballets, peut-on savoir qui sont ces sauterelles-là ? (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
  484. Monsieur, ce sont des filles surnaturelles, qui connaissent les astres, les langues, et tout ce qu'il y a de plus extraordinaire au monde et hors du monde ; elles ne parlent qu'en vers : enfin, ce sont des filles d'un mérite sublime. (Acte 2, scène 14, MEZZETIN)
  485. Puisque ces créatures -là savent tant de belles choses, elles pourront donc bien me déterminer sur un mariage ? (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
  486. Mesdames, pour venir à la conclusion, v.34 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  487. Vous saurez que je sens une convulsion, v.35 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  488. Un... là... quelque Arlequin qui demande passage. v.37 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  489. C'est bien dit ; à ces mots il n'est point de réplique. v.40 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  490. Dans leur langue, à mon tour, il faut que je m'explique. v.41 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  491. Vous m'entendez donc bien : enfin, sans tant parler, v.42 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  492. (Car cela vous fait mal) devrais-je convoler ? ) v.43 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  493. Quelle peste de gamme ! v.44 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  494. Et pour se marier, il faut être archi-fou. v.46 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  495. Celle-ci, par ma foi, lui rive bien son clou. v.47 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  496. Oui, l'hymen est des dieux le plus parfait ouvrage ; v.48 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  497. C'est le port assuré: dans le libertinage, v.49 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  498. Le noeud qui nous unit avec de doux accords, v.50 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  499. La porte des plaisirs qu'on goûte sans remords, v.51 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  500. Le bridon qui retient la jeunesse fougueuse, v.52 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  501. L'onguent qui guérit seul la brûlure amoureuse, v.53 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  502. Des blessures du coeur l'appareil souverain, v.54 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  503. Et la forge, en un mot, de tout le genre humain. v.55 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  504. J'en connais bien pourtant de plus d'une fabrique, v.56 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  505. Enfants du pur hasard ; et, sans aller plus loin, v.58 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  506. J'en trouverais peut-être ici plus d'un témoin. v.59 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  507. Non, l'hymen, quel qu'il soit, est un dur esclavage, v.60 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  508. Une mer où l'honneur bien souvent fait naufrage, v.61 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  509. Un grand chemin rempli de voleurs dangereux, v.62 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  510. Une terre fertile en bois malencontreux, v.63 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  511. Un magasin de fraude, où l'on fait de commande v.64 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  512. Marchandise mêlée et bien de contrebande ; v.65 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  513. C'est l'écueil du plaisir : pour tout dire en un mot, v.66 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  514. C'est une souricière où l'on attrape un sot. v.67 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  515. Cet avis, à mon goût, vaut bien l'autre, madame. v.68 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  516. Sans elle une maison irait tout de travers : v.70 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  517. Elle sait du destin partager les revers ; v.71 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  518. Elle sert un mari, soulage sa vieillesse : v.72 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  519. La femme est dans le monde un miroir de sagesse, v.73 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  520. Le temple de l'honneur, le chef-d'oeuvre des cieux ; v.74 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  521. La beauté fut son lot, l'esprit son apanage, v.75 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  522. La vertu son domaine, et l'honneur son partage. v.76 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  523. Oui, cela se disait du temps de Jean-de-Vert. v.77 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  524. Plutôt que prendre femme, épousez un désert : v.78 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  525. Par elle une maison va tout en décadence ; v.79 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  526. Elle ne met jamais de frein à sa dépense ; v.80 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  527. Elle accroît les chagrins, loin de les partager : v.81 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  528. La femme est en tout temps un éminent danger, v.82 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  529. Un vaisseau sur lequel le nocher le plus sage v.83 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  530. Appréhende le calme autant qu'il fait l'orage ; v.84 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  531. C'est l'arsenic du coeur : la fureur la conduit ; v.85 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  532. L'inconstance en tout temps ou l'escorte ou la suit, v.86 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  533. Et la vengeance, enfin, est toujours devant elle. v.87 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  534. Oh ! Vous avez raison ; je sais qu'une femelle v.88 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  535. Devient des animaux le plus vindicatif. v.90 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  536. Quand on la nomme un mal et doux et nécessaire, v.91 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  537. C'est qu'on lui voit toujours quelque vertu pour plaire ; v.92 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  538. Si le ciel ne l'a pas faite avec un beau corps, v.93 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  539. Il aura sur l'esprit répandu ses trésors ; v.94 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  540. Si des biens de fortune elle n'est point fournie, v.95 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  541. Elle se fait un fonds de son économie : v.96 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  542. La sotte d'ordinaire a l'esprit complaisant, v.97 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  543. La folle quelquefois plaît par son enjouement ; v.98 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  544. Dans une femme, enfin, toujours quelque mérite v.99 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  545. Qui nous racquittera, dites-nous, s'il vous plaît, v.101 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  546. Lorsque de notre honneur elle tire intérêt ? v.102 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  547. Si de quelques vertus les femmes sont pourvues, v.103 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  548. La belle est toujours bête, ou croit qu'un teint fleuri v.105 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  549. La savante ne dit que vers, métamorphose, v.107 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  550. Et méprise un époux qui ne parle qu'en prose : v.108 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  551. Celle qui d'un beau sang voit ses pères issus, v.109 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  552. Non, quelque qualité qui règne dans son âme, v.111 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  553. Quelque vertu qu'elle ait, c'est toujours une femme ; v.112 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  554. C'est-à-dire attentive à l'amant qui languit, v.113 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  555. Voilà, je vous l'avoue, un extrait de sorcière, v.115 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  556. Que les femmes devraient jeter dans la rivière : v.116 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  557. Elle en dit peu de bien. v.117 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  558. Touchez là, j'en dirai, v.117 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  559. Foi de fille d'honneur, sitôt que j'en saurai. v.118 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  560. Mais parlez-moi français ;... là, si je me marie, v.119 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  561. Ne serai-je point,... là... v.120 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  562. Quoi, là ? v.120 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  563. Là, ce qu'était v.121 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  564. Peut-être votre époux dans le temps qu'il vivait. v.122 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  565. Voilà donc l'enclouure et le mot péremptoire : v.123 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  566. Sur ce point douloureux on en fait bien accroire, v.124 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  567. Et l'on en dit bien plus qu'on n'en fait à Paris ; v.125 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  568. Ce sont là des terreurs pour les petits esprits... v.126 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  569. Et pour les grands parfois. v.127 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  570. Que les hommes vont mettre en leurs têtes fourchues. v.128 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  571. Ce sont elles, morbleu, qui nous les plantent là, v.129 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  572. De par Belzébuth. v.130 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  573. Regardez-moi bien. Non, vous n'avez point la mine v.131 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  574. De recevoir échec de la gent féminine. v.132 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  575. Vous êtes beau, joli, bien fait... v.133 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  576. Vous avez de l'esprit, le port fier, l'air charmant ; v.134 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  577. Allez, ne craignez rien. v.135 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
  578. Contre les accidents qu'une femme vous garde. v.136 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  579. Moi je dis, à vous voir seulement par le dos... v.137 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  580. Ah, ciel ! Nous y voilà. v.138 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  581. Que vous avez tout l'air, la physionomie, v.139 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  582. L'oeil, le nez, la façon, la métoposcopie v.140 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  583. D'un homme à qui l'on doit faire un mauvais parti. v.141 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  584. Je vois sur votre teint bien du brouillamini. v.142 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  585. Vos aspects sont malins, vous avez le front large ; v.143 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  586. Vous me portez tout l'air d'en avoir une charge. v.144 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  587. Ah ! Je sens déjà là... v.145 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  588. Animal défiant, v.145 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  589. Ma foi ! Je crois à l'ascendant. v.146 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  590. Tous les frais de la guerre. Allons, tant que quelqu'un v.149 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  591. Plus courageux que moi prendra femme en commun, v.150 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  592. Et laisser qui voudra goûter du mariage. v.152 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  593. En ces occasions, on court plus de danger v.153 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  594. Je ne tâterai point de la cérémonie. v.155 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  595. Vous n'en tâterez point ! Halte-là, je vous prie. v.156 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  596. Point de femme, morbleu ! v.157 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  597. las ! v.158 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  598. Que demain, au plus tard, vous n'êtes pas en vie. v.160 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  599. Prédiseuses du diable, ah ! Laissez-moi partir. v.162 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  600. Avant de vous quitter, il faut que je vous voie v.163 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
  601. Ah ! Plutôt qu'on me noie ! v.164 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  602. Pour vous laisser, je veux vous mettre hors d'état v.165 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
  603. De pouvoir à jamais sortir du célibat. v.166 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
  604. N'en faites rien ; je suis le dernier de ma race. v.167 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  605. Un accord : je serai six mois de l'an garçon, v.169 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
  606. Je n'entends point parler de notre bailli ; il faut que le traité de cette charge de marquis l'arrête chez quelque notaire. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  607. Il n'en est pas encore où il pense ; je lui garde le meilleur pour le dernier. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  608. Mademoiselle, voilà un bel esprit qui monte, madame Pindaret. (Acte 3, scène 2, LE-LAQUAIS)
  609. Ah, ma chère belle ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
  610. Car vous êtes la fille de France la plus introuvable. (Acte 3, scène 3, MADAME PINDARET)
  611. On ne m'a point dit, madame, que vous m'ayez fait cet honneur-là. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  612. Il est vrai que j'ai le domestique du monde le plus brutal : qu'une femme de qualité me vienne voir, on ne m'en dit rien ; qu'une procureuse frappe à ma porte, on vient m'en faire la honte en pleine compagnie. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  613. En vérité, mademoiselle, il faut que votre train soit travaillé d'un prodigieux dévoiement de mémoire ; oui, je crois que je suis venue ici plus de dix fois depuis les calendes du mois dernier. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
  614. Comment dites-vous cela, s'il vous plaît ? (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  615. Les cal... (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  616. Les calendes, mademoiselle ; c'est la manière de compter des Romains, et la mienne. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
  617. Si ma servante datait sa dépense autrement, elle ne coucherait pas chez moi deux jours de suite. (Acte 3, scène 3, MADAME PINDARET)
  618. Je veux de l'érudition jusque dans ma cuisine. (Acte 3, scène 3, MADAME PINDARET)
  619. Que vous êtes heureuse, madame, de savoir tant de belles choses ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  620. Si j'avais l'avantage de vous voir souvent, je crois que je deviendrais une habile fille. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  621. Il faut dire la vérité ; on se décrasse en ma compagnie, et tout le monde avoue que je n'ai point la conversation roturière. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
  622. Ah ! Que cela est bien dit ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  623. La conversation roturière ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  624. Comment pouvez-vous fournir à la dépense d'esprit que vous faites ? (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  625. Si vous ne vous ménagez, vous n'en aurez jamais assez pour le reste de vos jours. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  626. Cela ne coûte rien à une femme comme moi, qui se joue des auteurs ; j'entretiens commerce avec les anciens, et je fraye aussi avec les modernes. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
  627. Avec les anciens, madame ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  628. Assurément, mademoiselle ; j'en attrape assez le vrai, et je veux vous faire voir quelle est ma lecture quotidienne. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
  629. Laquais ! (Acte 3, scène 3, MADAME PINDARET)
  630. Donnez-moi mon Juvénal. (Acte 3, scène 4, MADAME-PINDARET)
  631. Qu'est-ce que c'est, madame, que votre Juvénal ? (Acte 3, scène 4, LE-LAQUAIS)
  632. Ce livre in-quarto que je vous ai donné tantôt. (Acte 3, scène 4, MADAME-PINDARET)
  633. Vous ne m'avez donné ni quartaut ni bouteille. (Acte 3, scène 4, LE-LAQUAIS)
  634. Le petit ignorant ! (Acte 3, scène 4, MADAME-PINDARET)
  635. Qu'il vous arrive une autre fois de l'oublier ! (Acte 3, scène 4, MADAME PINDARET)
  636. Je prends toujours la précaution de me faire escorter de ce livre-là, quand je vais en visite de femmes, pour me dédommager des minuties de leur conversation. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  637. Voilà ce qui s'appelle mettre à profit jusqu'à son ennui. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  638. Toutes les visites de femmes me donnent la colique. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  639. Non, madame, je ne suis point d'une complexion si délicate. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  640. À vous dire le vrai, j'aime beaucoup mieux la conversation des hommes, et je voudrais parfois qu'il n'y eût que moi de femme au monde. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  641. Vous auriez de la chalandise. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  642. J'allai voir, il y a quelque temps, une marquise ; je ne fus qu'un quart_d_heure avec elle, c'était pendant la canicule : sa conversation ne laissa pas de m'enrhumer si fort, que je me suis mise au gruau pendant trois semaines pour en revenir. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  643. Cela étant, madame, quand vous allez en visite de marquise, de crainte de vous enrhumer une seconde fois, il faudrait faire porter un manteau fourré avec votre Juvénal. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  644. Vous ne sauriez vous imaginer jusqu'où va l'ignorance de cette femme-là. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  645. Une femme de qualité ignorante ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  646. Mais non ; cela n'entre point dans l'esprit. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  647. Croiriez-vous qu'elle ne put jamais me dire dans quelle olympiade mourut Épaminondas ? (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  648. Ah, ciel ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  649. Quelle ignorance ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  650. En vérité, madame, vous fûtes bien heureuse d'en être quitte pour un rhume ; cela valait bien la peine de tomber en apoplexie. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  651. Il ne tint qu'à moi. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  652. À propos, mademoiselle, avec-vous vu mon madrigal ? (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  653. Non, madame ; cela n'est pas venu jusqu'à moi. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  654. C'est une pièce qui a déjà souffert la troisième édition, et qui a marié les trois filles de mon libraire. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  655. Je vais vous le lire. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  656. Vous me ferez, je vous assure, un sensible plaisir. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  657. Ce n'est pas cela ; c'est un rondeau sur une absence, que je laisse quelque temps mitonner sur le réchaud de la réflexion... (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  658. Ni cela ; c'est la vie de Thémistocle, en vers burlesques. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  659. Voici notre madrigal. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  660. MADRIGAL, Sur l'inconstance d'une maîtresse qui changea d'amant, parce qu'il avait soupiré par le derrière. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  661. Vous entendez bien cela ? (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  662. Oui, cela s'entend de reste ; peu s'en faut que je ne le sente. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  663. Quoi ! Pour avoir laissé sauver un prisonnier v.171 (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  664. Votre coeur fait la pirouette, v.173 (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  665. Et se fait un nouvel amant ! v.174 (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  666. On dira, volage Lisette, v.175 (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  667. Qu'il change au moindre petit vent. v.177 (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  668. Quel merveilleux talent vous avez pour la poésie ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  669. J'ai d'assez belles humanités, comme vous voyez ; mais je vais me donner à la physique. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  670. À la physique, madame ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
  671. Oui, mademoiselle. C'est une des plus nobles sciences qu'il y ait ; elle a pour objet tout ce qui tombe sous les sens, et par conséquent, le corps humain, qui est la plus belle et la plus parfaite de toutes les structures humaines. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  672. Adieu, mademoiselle ; je sens que ma colique veut me reprendre. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
  673. Je ne me prostitue jamais à une longue conversation, et j'aime les visites brèves et laconiques. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
  674. Hé bien, morbleu ! (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
  675. Madame, les airs de cour nous sont-ils naturels ? (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
  676. La, lore, la. (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
  677. Vous allez voir comme je vous chamarre une danse sérieuse. (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
  678. Laquais, laquais ! (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
  679. Lâche-nous un coup de chanterelle. (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
  680. Je vous prie, monsieur, de m'en dispenser ; je suis d'une fatigue outrée, et voilà huit nuits de suite que je cours le bal. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  681. Il faut donc que madame danse à votre place ? (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  682. Excusez-moi, s'il vous plaît ; je ne danse point, je fais des vers. (Acte 3, scène 6, MADAME-PINDARET)
  683. Parbleu ! (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  684. Allons, courage, madame ; voulez-vous qu'on envoie quérir votre Juvénal ? (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  685. Madame Pindaret se laisse tomber. v.178 (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  686. Voilà un vers à qui il manque un pied. v.179 (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  687. Voilà un menuet qui m'a mise sur les dents. (Acte 3, scène 6, MADAME-PINDARET)
  688. Souffrez, mademoiselle, que je vous quitte pour aller me mettre au lit. (Acte 3, scène 6, MADAME PINDARET)
  689. Adieu, madame ; allez vous faire tirer trois palettes d'épigrammes de la veine poétique. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  690. Hé bien, mademoiselle, ne vous avais-je pas bien dit qu'il n'y avait guère de marquis plus ridicule que moi ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  691. À vous sincèrement, pour un marquis de nouvelle impression, vous ne jouez pas mal votre rôle, et l'on croirait que vous l'auriez étudié toute votre vie. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  692. Palsembleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  693. Vous ne le prenez pas mal. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  694. Vous ne savez donc pas que je suis homme de qualité ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  695. Vous voulez vous divertir ; je sais ce que je dois croire, et j'appelle de votre modestie. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  696. Cela est, parbleu, comme je vous le dis ; et je veux que le diable m'emporte si jamais j'ai eu d'autres livres qu'un almanach avec un Parfait Maréchal. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  697. Que nous faut-il à nous autres gens de cour ? Beaucoup de bonne opinion, saupoudrée de quelques grains d'effronterie. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  698. Voilà toute notre science auprès des femmes. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  699. Mais où allez-vous donc ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  700. Vous avez des inquiétudes horribles dans les jambes, et vous ne sauriez vous tenir un moment en place. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  701. Ma foi, mademoiselle, il faut du plain-pied à un marquis. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  702. Je voudrais que vous vissiez à la Comédie le terrain que j'occupe sur le théâtre. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  703. Oh, parbleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  704. La scène n'est jamais vide avec moi. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  705. Il n'y a que le théâtre de l'Opéra où je me trouve un peu en brassière ; je n'y saurais pirouetter à ma fantaisie. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  706. C'est-à-dire que vous n'oseriez pas y faire le fanfaron comme ailleurs. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  707. Je suis pourtant toujours sur le bord du théâtre. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  708. Il y a longtemps que j'ai secoué la pudeur de ces demi-gens de qualité qui commencent à se donner au public. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  709. Ventrebleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  710. Je ne tâte point des coulisses ; sur l'orchestre, morbleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  711. Sur l'orchestre. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  712. Je ne sais pas, pour moi, quel plaisir prennent certaines gens, à la Comédie, de venir étouffer un acteur jusque sur les chandelles. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  713. Comment voulez-vous qu'un pauvre diable de comédien se fasse entendre au bout d'une salle ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  714. Il faut donc qu'il crève ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  715. Parbleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  716. Qu'il crève s'il veut ; il est payé pour cela. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  717. Mais, de bonne foi, monsieur le Marquis, croyez-vous que ce soit pour voir peigner votre perruque, prendre du tabac, et faire votre carrousel sur le théâtre, que le parterre donne ses quinze sols ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  718. N'est-ce pas bien de l'honneur pour lui de voir des gens de qualité ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  719. Ma foi, quand il n'aurait que ce plaisir-là, cela vaut bien une mauvaise comédie. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  720. Assurément ; c'est ce qui fait qu'il s'est mis en droit de vous siffler aussi bien que les méchantes pièces. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  721. Il est vrai que le parterre devient terriblement orgueilleux : ce sont ces Italiens qui ont achevé de le gâter. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  722. Savez-vous bien que cet été ils l'ont traité de monseigneur dans un placet ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  723. Le parterre monseigneur ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  724. Vous avez beau pester, le parterre fait du bien à tout le monde ; il redresse les auteurs, il tient les comédiens en haleine ; un fat ne se campe point impunément devant lui sur les bancs du théâtre : en un mot, c'est l'étrille de tous ceux qui exposent leurs sottises au public. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  725. Que ne vous mettez-vous dans les loges ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
  726. Moi, dans les loges ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  727. Je vous baise les mains : je n'entends point la comédie dans une loge comme un sansonnet ; je veux, morbleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  728. Qu'on me voie de la tête aux pieds, et je ne donne mon écu que pour rouler pendant les entr'actes, et voltiger autour des actrices. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  729. Mademoiselle, voilà votre couturière. (Acte 3, scène 8, LE-LAQUAIS)
  730. Oui, mademoiselle j'espère qu'il vous habillera parfaitement bien : depuis que je travaille, je n'ai jamais vu d'habit si bien taillé. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  731. Ni moi de fille si ragoûtante. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  732. Voilà, mordi ! (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  733. Une petite créature bien émerillonnée. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  734. Écoutez, ma fille, où demeurez-vous ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  735. Pas loin d'ici. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  736. Vous voulez bien, monsieur le Marquis ; me permettre d'essayer mon manteau ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
  737. Oui-da, mademoiselle ; vous pouvez vous habiller jusqu'à la chemise inclusivement. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  738. Margot est, ma foi, toute des plus jolies, et il y aurait plaisir de lui margotter le coeur ; je m'assure qu'elle n'a pas quinze ans. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  739. Peut-on voir votre minois, petite femelle ténébreuse ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  740. Allons donc, monsieur le Marquis, soyez sage. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
  741. Que ne vous laissez-vous voir aussi, Margot, vous qui êtes si jolie ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
  742. Je n'oserais, mademoiselle. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  743. C'est que monsieur Harpillon m'a défendu de regarder les hommes ; et il serait fâché s'il savait que je me fusse montrée. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  744. Qui est donc ce monsieur Harpillon ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
  745. C'est un des gros fermiers, qui est mon parrain ; il fait du bien à toute notre famille, et il a déjà donné un bon emploi à mon grand frère. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  746. J'entends, j'entends ; monsieur Harpillon a mis le frère dans un bureau, et mettra, s'il peut, la soeur en chambre. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  747. Monsieur, il n'y a point de ce que vous pensez à son fait : c'est un homme qui n'a que de bons desseins ; il m'a promis de m'épouser ; et pour preuve de cela, il m'a déjà envoyé une housse verte avec une bergame. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  748. Une bergame à une fille comme vous ! (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  749. Si tu voulais, Margot, m'épouser à la Harpillon, j'irais moi jusqu'à une verdure. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  750. Je vous remercie, monsieur ; cela ferait jaser le monde. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  751. Tenez, monsieur, pour avoir été un jour promener avec mon cousin, vous ne sauriez croire quels contes on a faits. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  752. Il y a les plus maudites langues dans notre montée. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  753. Écoutez, Margot, votre montée a peut-être raison, et il pourrait bien y avoir quelque chose à refaire à votre réputation. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  754. Margot peut aller partout, monsieur le Marquis ; elle est sage, et j'en réponds corps pour corps. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
  755. La bonne caution ! (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  756. Croyez-moi, les environs de Paris sont terriblement dangereux. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  757. N'allez-vous point quelquefois au bois de Boulogne ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  758. Ma mère me l'a défendu, et m'a dit que c'était un vrai coupe-gorge pour une fille. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  759. C'est peut-être là que votre mère a été égorgée. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  760. Ma foi, cette fille me plaît. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  761. Ma mie, me voudrais-tu tailler une chemise et quelques caleçons ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  762. Je suis votre servante, monsieur ; on ne travaille point en homme au logis. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  763. Hé bien, viens les faire chez moi. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  764. On garde des filles de cet âge-là pour votre commodité ! (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
  765. Mais il me semble, Margot, que ce manteau-là monte bien haut ; on ne voit point ma gorge. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
  766. Ce n'est peut-être pas la faute du manteau, mademoiselle. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  767. Plus je vois cette enfant-là, plus elle me plaît... (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  768. Un petit mot : j'ai besoin d'une fille de chambre ; je crois que tu serais assez mon fait. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  769. Je vois bien que vous êtes un gausseur: je mourrais de peur, si je touchais un homme seulement du bout du doigt. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  770. Adieu, mademoiselle ; dans un quart_d_heure je vous rapporterai votre manteau avec de la gorge. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
  771. Adieu, adieu, petite nymphe du bois de Boulogne. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
  772. Elle n'est, morbleu, pas sotte, et je m'aimerais presque autant que vous. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  773. Nous autres gens de qualité, nous aimons quelquefois à rabattre sur la grisette. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  774. Je vous dirai, monsieur le Marquis, qu'avant que de vous épouser, je vous demande encore une grâce. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
  775. Nous sommes un certain nombre de filles qui avons fait serment de ne point prendre de mari qui n'ait été reçu auparavant dans notre académie. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
  776. Il faut vous y faire recevoir. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
  777. Moi, dans votre académie de filles ! (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  778. Vous vous moquez ; j'ai des empêchements plus que légitimes. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  779. Et que faut-il faire pour cela ? (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  780. Ne vous mettez pas en peine : on vous habillera en femme ; on vous fera peut-être faire serment d'être un époux commode, de laisser faire à votre femme tout ce qu'il lui plaira, de n'être point de ces maris coquets qui vivent de rapine, et laissent leurs femmes pour aller picorer sur le commun. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
  781. Quand on a de cette besogne-là toute taillée chez soi, on n'a guère envie d'aller travailler en ville. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  782. Allons, faisons ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  783. Voilà qui est bien drôle, qu'il faille, pour vous épouser, commencer par se déshumaniser ! (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
  784. Ô toi qui veux épouser Colombine, v.180 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  785. Reçois l'honneur que sa main te destine: v.181 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  786. Tu n'étais qu'un vilain magot, v.182 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  787. Tu vas être aussi beau qu'une fille v.185 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  788. Gentille, v.186 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  789. Tu n'étais qu'un vilain magot, etc. v.188 (Acte 3, scène 11, LE-CHOEUR)
  790. Reçois cette coiffure en malice féconde ; v.189 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  791. Tu peux facilement v.191 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  792. Insulter hardiment v.192 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  793. Et la brune et la blonde ; v.193 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  794. Tu charmeras tout le monde. v.195 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  795. Micropoli, chariba, charistac. v.196 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  796. Baroquina, bocardo, merlinbrac. v.197 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  797. Barbouillez vite ce museau, v.201 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  798. Je peux présentement résister à la pluie ; me voilà bien peint. (Acte 3, scène 11, ARLEQUIN)
  799. Ah ! Qu'il est beau!... oh, oh ! v.204 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  800. Le damoiseau v.205 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  801. De couleur de pruneau ; v.207 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  802. Faisons le pied de veau : v.208 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  803. Ah !qu'il est beau !... oh, oh ! v.209 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
  804. Ah ! Qu'il est beau !... oh, oh ! v.210 (Acte 3, scène 11, LE-CHOEUR)
  805. Que veut donc dire, s'il vous plaît, cette mascarade-ci ? (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
  806. Monsieur, je vous prie de me dire si je suis mâle ou femelle ; car, ma foi, je n'y connais rien. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
  807. Vous êtes un fou, voilà ce que vous êtes. (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
  808. Essuyez-vous, monsieur le bailli, vous êtes tout barbouillé. (Acte 3, scène 12, PIERROT)
  809. Je suis, mon père, disposée à vous obéir ; mais je ne crois pas que vous vouliez me donner pour mari un homme qui est capable de pareilles extravagances. (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)
  810. Voilà qui est assez drôle. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
  811. S'il y en a, c'est vous qui les avez faites, et qui avez voulu que je me sois fait et marquis et ce que me voilà... (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
  812. Voyez, ne me voilà-t-il pas bien désigné ? (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
  813. Moi, je vous ai fait faire ces extravagances-là ? (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)
  814. Ma foi, monsieur le bailli, vous rêvez. (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)
  815. Monsieur, quand je vous ai dit que j'étais mieux le fait de votre fille que cet homme-là, est-ce que je me trompais ? (Acte 3, scène 12, PIERROT)
  816. Il faudra pourtant que vous y veniez. (Acte 3, scène 12, PIERROT)
  817. Ce que j'ai vu tantôt, et ce que je vois présentement, m'oblige de vous dire, monsieur le bailli, que vous pouvez, tout de ce pas, vous en retourner dans le Bas-Maine, manger vos chapons ; car pour ma fille, vous n'en croquerez que d'une dent. (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
  818. Que d'une dent, monsieur le bailli, que d'une dent. (Acte 3, scène 12, PIERROT)
  819. Allez-vous-en au diable, vous et votre fille, petit vilain grigou raccourci. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
  820. Adieu, la belle ; je ne crois pas qu'il y ait au monde un animal plus méchant que vous. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
  821. Il faut qu'un provincial ait bien le diable au corps, pour venir s'équiper d'une femme à Paris. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
  822. Et qu'une fille à Paris soit bien près de ses pièces pour épouser un bailli du Bas-Maine. (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)

LE DISTRAIT (1697)

  1. Quoi ! Toujours opposée à toute une famille ? v.1 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Vous ne voulez point marier votre fille ? v.2 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Quand on vous en parle, on vous met en courroux. v.3 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Vous ne prendrez point des sentiments plus doux ? v.4 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. Fort bien ! Non, oui, non : beau discours ! Vos répliques v.5 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  6. Me paraissent, pour moi, tout à fait laconiques. v.6 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  7. Mais, pour mieux raisonner avec vous là-dessus, v.7 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  8. Et pour rendre un moment le discours plus diffus, v.8 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  9. Dites-moi, s'il vous plaît, la véritable cause v.9 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  10. Qui vous fait rejeter les partis qu'on propose. v.10 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  11. Ce fameux partisan, par exemple, pourquoi... ? v.11 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  12. Il est trop riche. v.13 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  13. Ah ! Ah ! Nouvelle est la maxime. v.13 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  14. Gagne-t-on en cinq ans un million sans crime ? v.14 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  15. Je hais ces fort-vêtus qui, malgré tout leur bien, v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  16. Sont un jour quelque chose, et le lendemain rien. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  17. Vous ne lui pouvez pas reprocher sa naissance : v.18 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  18. Il a les airs de cour, parle haut, chante, rit ; v.19 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  19. Il est bien fait ; il a du coeur et de l'esprit. v.20 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  20. Il est trop gueux. v.21 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  21. Fort bien ! La réponse est honnête ; v.21 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  22. Et vous avez toujours quelque défaite prête. v.22 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  23. Il s'offre deux partis, vous les chassez tous deux : v.23 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  24. Le premier est trop riche, et le second trop gueux. v.24 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  25. Je prétends qu'il soit fait comme on n'en trouve point ; v.27 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  26. Qu'il soit posé, discret, accompli de tout point ; v.28 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  27. Qu'il ait, avec du bien, une honnête naissance ; v.29 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  28. Qu'il ne fasse point voir ces traits de pétulance, v.30 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  29. Dignes productions des cerveaux mal timbrés ; v.32 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  30. Qu'il ait auprès du sexe un peu de politesse ; v.33 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  31. Qu'ille à ses discours certain air de sagesse ; v.34 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  32. Qu'il ne soit point enfin, pour tout dire de lui, v.35 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  33. Comme les jeunes gens que je vois aujourd'hui. v.36 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  34. Cet homme à rencontrer sera très difficile ; v.37 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  35. Et, si vous le trouvez, je vous tiens fort habile. v.38 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  36. Et si vous ne voulez de gendre qu'ainsi fait, v.40 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  37. Quoique Isabelle soit et riche et de famille, v.41 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  38. Elle court grand hasard de vivre et mourir fille. v.42 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  39. Non : Léandre est l'époux que je veux lui donner. v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  40. Léandre ! v.44 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  41. Ce parti semble vous étonner ! v.44 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  42. Et je le trouve, moi, selon ma fantaisie. v.46 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  43. Je sais bien qu'à parler de lui sans passion, v.47 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  44. Il est particulier en sa distraction ; v.48 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  45. Il répond rarement à ce qu'on lui propose ; v.49 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  46. On ne le voit jamais à lui dans nulle chose : v.50 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  47. Je croyois, à parler aussi sans artifice, v.53 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  48. Qu'il avait quelque goût pour ma nièce Clarice. v.54 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  49. Et, pour vous détromper, il faut que vous sachiez v.56 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  50. Que je suis dès longtemps liée à sa famille ; v.57 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  51. Et que, pour m'engager à lui donner ma fille, v.58 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  52. L'oncle dont il attend sa fortune et son bien v.59 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  53. D'un dédit mutuel cimenta ce lien. v.60 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  54. Léandre est allé voir cet oncle à l'agonie, v.61 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  55. Et j'attends son retour pour la cérémonie. v.62 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  56. Si je n'avais en vue un tel engagement, v.63 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  57. Il n'aurait pas chez moi pris un appartement. v.64 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  58. Vous qui logez céans avecque votre nièce, v.65 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  59. Vous êtes tous les jours témoin de sa tendresse. v.66 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  60. Mais m'assurerez-vous que Léandre, en son coeur, v.67 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  61. Malgré votre dédit, n'ait point une autre ardeur ; v.68 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  62. Et que, d'une autre part, votre fille Isabelle v.69 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  63. À vos intentions n'ait pas un coeur rebelle ? v.70 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  64. Léandre aime ma fille ; et ma fille fera, v.71 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  65. Lorsque j'aurai parlé, tout ce qu'il me plaira. v.72 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  66. C'est une fille simple, à mes desirs sujette : v.73 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  67. Et je voudrais bien voir qu'elle eût quelque v.74 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  68. Il faut que sur ce point nous la fassions parler ; v.75 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  69. Son coeur s'expliquera sans rien dissimuler. v.76 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  70. D'accord. Lisette ! Holà ! Lisette ! De la vie v.77 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  71. On ne vit dans Paris femme si mal servie. v.78 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  72. Lisette ! v.79 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
  73. Eh bien, Lisette ! Est-ce fait ? Me voilà. v.79 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  74. Que fait ma fille ? v.80 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  75. Quoi ! Ce n'est que pour cela ? v.80 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  76. Vous avez bonne voix. Quel bruit ! À vous entendre, v.81 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  77. J'ai cru qu'à la maison le feu venait de prendre. v.82 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  78. Vous plairait-il vous taire, et finir vos discours ? v.83 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  79. Et vous parlez toujours. v.84 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  80. Répondez seulement à ce que l'on souhaite. v.85 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  81. Que fait ma fille ? v.86 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  82. Elle est, Madame, à sa toilette. v.86 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  83. Toujours à sa toilette, et devant un miroir ! v.87 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  84. Voilà tout son emploi du matin jusqu'au soir. v.88 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  85. Vous parlez bien à l'aise, avec votre censure. v.89 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  86. Il m'a fallu trois fois réformer sa coiffure. v.90 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  87. Nous avons toutes deux enragé tout le jour v.91 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  88. Contre un maudit crochet qui prenait mal son tour. v.92 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  89. Belle occupation, vraiment ! Qu'elle descende. v.93 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  90. Dites-lui de ma part qu'ici je la demande. v.94 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
  91. Je vais vous l'amener. v.95 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  92. N'allez pas la gronder, v.95 (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
  93. Ni par votre air sévère ici l'intimider. v.96 (Acte 1, scène 3, VAL?RE)
  94. Mon_Dieu ! Je sais assez comme il faut se conduire, v.97 (Acte 1, scène 3, MADAME GROGNAC)
  95. Et je ne dirai rien que ce qu'il faudra dire. v.98 (Acte 1, scène 3, MADAME GROGNAC)
  96. La voilà. Vous verrez quels sont ses sentiments. v.99 (Acte 1, scène 3, MADAME GROGNAC)
  97. Venez, mademoiselle, et saluez les gens. v.100 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  98. Plus bas ; encor plus bas. Ô ciel ! Quelle ignorance ! v.101 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  99. Ne savoir pas encor faire la révérence, v.102 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  100. Depuis trois ans et plus qu'elle apprend à danser ! v.103 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  101. Son maître tous les jours vient pourtant l'exercer : v.104 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  102. Elle a bien aujourd'hui l'esprit atrabilaire. v.106 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  103. Nous attendons encore un maître italien, v.107 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  104. Je vous le défends bien. v.108 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  105. Je ne veux point chez moi gens de cette séquelle ; v.109 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  106. Ce sont courtiers d'amour pour une demoiselle. v.110 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  107. Levez la tête. Encor. Soyez droite. Approchez. v.111 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  108. Faut-il tendre toujours le dos quand vous marchez ? v.112 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  109. Présentez mieux la gorge, et baissez cette épaule. v.113 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  110. C'est du soir au matin un éternel contrôle. v.114 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  111. Avancez, s'il vous plaît, et répondez à tout. v.115 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  112. Parlez. Le mariage est-il de votre goût ? v.116 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  113. Elle rit. Bon, tant mieux ; j'en tire un bon augure. v.117 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  114. Voilà ce qui s'appelle un ris d'après nature. v.118 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  115. Quoi ! Vous avez le front de rire, et devant nous ! v.119 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  116. Vous ne rougissez pas quand on parle d'époux ! v.120 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  117. J'ignorais qu'une fille, au mot de mariage, v.121 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  118. Je dois vous obéir ; et, quand je l'entendrai, v.123 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  119. Puisque vous le voulez, d'abord je rougirai. v.124 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  120. Quel heureux naturel ! v.125 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  121. Les époux sont bizarres, v.125 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  122. On devrait s'en passer, si l'on avait bon sens. v.127 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  123. N'étaient-ils pas ainsi tous faits de votre temps ? v.128 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  124. Vous n'avez pas laissé d'en prendre un étant fille. v.129 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  125. Vous êtes dans l'erreur. Rodillard De Choupille, v.130 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  126. Noble au bec de corbin, grand gruyer de Berry, v.131 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  127. M'enleva malgré moi ; sans cela, de ma vie, v.133 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  128. De me donner un maître il ne m'eût pris envie. v.134 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  129. La même chose un jour pourra nous arriver. v.135 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  130. On ne fait donc point mal à se faire enlever ? v.136 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  131. Eh bien ! Vit-on jamais un esprit plus reptile ? v.137 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  132. Puis-je avoir jamais fait une telle imbécile ? v.138 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  133. Elle est bien votre fille, et vous ressemble bien. v.140 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  134. Euh ! Plaît-il ? v.141 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  135. Vous m'avez ordonné le silence. v.141 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  136. Vous pourriez à la fin lasser ma patience. v.142 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  137. Je veux plus doucement la sonder sur ce point. v.143 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  138. Voulez-vous un mari ? v.144 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  139. Mais, s'il s'en rencontrait quelqu'un qui pût me plaire, v.145 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  140. Je pourrais l'accepter, ainsi qu'a fait ma mère. v.146 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  141. Avec elle agissons sans aigreur. v.147 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  142. çà, dites-moi, quelqu'un vous tiendrait-il au coeur ? v.148 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  143. Allons, parlez-nous sans rien craindre. v.149 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  144. Je sens, lorsque je vois un petit homme à peindre... v.150 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  145. Je sens là je ne sais quoi qui plaît ; v.151 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  146. Oh ! Je le sais bien, moi : c'est l'amour qui murmure. v.153 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  147. J'apprends avec plaisir une telle aventure. v.154 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  148. Et quel est, s'il vous plaît, ce jeune adolescent v.155 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  149. Ah ! Si vous le voyiez, vous l'aimeriez vous-même. v.157 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  150. Il me dit tous les jours qu'il m'estime, qu'il m'aime ; v.158 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  151. Il pleure quand il veut. Tu sais comme il est fait, v.159 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  152. Lisette ; et tu nous peux en faire le portrait. v.160 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  153. Homme de qualité, qui revient de la guerre ; v.162 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  154. Qu'on voit toujours sautant, dansant, gesticulant ; v.163 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  155. Qui vous parle en sifflant, et qui siffle en parlant ; v.164 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  156. Mais, c'est le chevalier. v.168 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  157. S'il n'a pas le bonheur de vous plaire, v.169 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  158. Songez qu'il m'appartient. C'est un jeune homme à faire. v.170 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  159. Il a de la valeur ; il est bien à la cour. v.171 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  160. Qu'il s'y tienne. v.172 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  161. Il sera très riche quelque jour : v.172 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  162. Il peut lui convenir de bien, d'esprit, et d'âge. v.173 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  163. Il est tout fait pour moi, l'on ne peut davantage. v.174 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  164. De quel front, s'il vous plaît, sans mon consentement, v.175 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  165. Osez-vous bien penser à quelque attachement ? v.176 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  166. L'amour du chevalier pourrait être innocente. v.178 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  167. L'amour du chevalier n'est point du tout mon fait. v.179 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  168. Le dédit pour Léandre en est une assurance. v.181 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  169. Que votre chevalier cherche une autre alliance : v.182 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  170. Je ne l'ai jamais vu ; mais on m'en a parlé v.183 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  171. Comme d'un petit fat et d'un écervelé ; v.184 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  172. Et je vous défends, moi, de le voir de la vie. v.185 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  173. Je ne le verrai point, vous serez obéie ; v.186 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  174. Mes yeux trop curieux n'iront point le chercher : v.187 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  175. Mais lui, s'il me veut voir, puis-je l'en empêcher ? v.188 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  176. À ces simplicités qui sortent de sa bouche, v.189 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  177. À cet air si naïf, croirait-on qu'elle y touche ? v.190 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  178. Mais c'est une eau qui dort, dont il faut se garder. v.191 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  179. Je parais toute sotte alors qu'on me querelle, v.193 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  180. Et cela me maigrit. v.194 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  181. Taisez-vous, péronnelle. v.194 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  182. Rentrez ; et là-dedans allez voir si j'y suis. v.195 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
  183. Si vous vouliez pourtant écouter quelque avis... v.196 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  184. Je le sais ; mais... v.198 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  185. Mais, Madame, entre nous, il est de la raison... v.199 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  186. Vous aurez, s'il se peut encor, garçon ou fille, v.201 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  187. Je n'irai point chez vous régler votre famille : v.202 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  188. De vos enfants alors vous pourrez disposer v.203 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  189. Tout à votre plaisir, sans que j'aille y gloser. v.204 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  190. Allons vite, rentrez : faites ce qu'on ordonne. v.205 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  191. La Madame Grognac a l'humeur hérissonne ; v.206 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  192. À l'hymen que tantôt vous vouliez contracter. v.208 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  193. J'avais dessein de faire une double alliance ; v.209 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  194. Léandre a pour Clarice un penchant dans le coeur ; v.211 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  195. Et si pour Isabelle il a feint quelque ardeur, v.212 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  196. C'était pour obéir à la voix importune v.213 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  197. D'un oncle fort âgé, dont dépend sa fortune. v.214 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  198. La mère d'Isabelle est un diable en procès ; v.215 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  199. Le temps et la raison la changeront peut-être ; v.217 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  200. Et mon neveu pourra... mais je le vois paraître. v.218 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  201. Bonjour, mon oncle. Ah ! Ah ! Lisette, te voilà ! v.219 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  202. Je ne veux de ma vie oublier celui-là. v.220 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  203. Faites-nous, s'il vous plaît, la grâce de nous dire v.221 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  204. Le sujet si plaisant qui vous excite à rire. v.222 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  205. Oh ! Parbleu, si je ris, ce n'est pas sans sujet. v.223 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  206. Léandre, ce rêveur, cet homme si distrait, v.224 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  207. Le bon est qu'en courant il a perdu sa botte, v.226 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  208. Et que, marchant toujours, enfin il s'est trouvé v.227 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  209. Une botte de moins quand il est arrivé. v.228 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  210. De ces distractions il est assez capable. v.229 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  211. L'aventure est comique, ou je me donne au diable. v.230 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  212. Mais ce n'est rien encore ; et son valet m'a dit v.231 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  213. (Je le crois aisément) que le jour qu'il partit v.232 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  214. Pour aller voir mourir son oncle en Normandie, v.233 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  215. Il suivit le chemin qui mène en Picardie, v.234 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  216. Que quand il découvrit les clochers de Noyon. v.236 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  217. Il a pris le plus long pour faire sa visite. v.237 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  218. Fussiez-vous descendu du lugubre Héraclite v.238 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  219. De père en fils, parbleu, vous rirez de ce trait. v.239 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  220. Vous faites le Caton ; riez donc tout-à-fait, v.240 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  221. Mon oncle ; allons gai, gai ; vous avez l'air sauvage. v.241 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  222. Vous, n'aurez-vous jamais celui d'un homme sage ? v.242 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  223. Faudra-t-il qu'en tous lieux vos airs extravagants, v.243 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  224. Si quelqu'un rit de moi, moi, je ris de bien d'autres. v.245 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  225. Vous condamnez mes airs, et je blâme les vôtres ; v.246 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  226. Et, dans ce beau conflit, ce que je trouve bon, v.247 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  227. Pour moi, je n'ai pas tort. Il faut bien que je rie v.249 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  228. De tout ce que je vois tous les jours dans la vie. v.250 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  229. Cette vieille qui va marchander des galants, v.251 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  230. Comme un autre ferait du drap chez les marchands ; v.252 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  231. Cidalise, qu'on sait avoir l'âme si bonne v.253 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  232. Qu'elle aime tout le monde et n'éconduit personne ; v.254 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  233. Lucinde, qui, pour rendre un adieu plus touchant, v.255 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  234. Jusque sur la frontière accompagne un amant, v.256 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  235. Parbleu, vous vous moquez. v.258 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  236. S'exerce-t-elle assez ? D'un trait envenimé v.259 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  237. Toujours l'honneur du sexe est par vous entamé. v.260 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  238. Celles dont vous vantez mille faveurs reçues, v.261 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  239. De vos jours bien souvent vous ne les avez vues. v.262 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  240. Sur ce cruel défaut ne changerez-vous point ? v.263 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  241. Il ne prêche pas mal. Passez au second point, v.264 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  242. Lisette ? v.266 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  243. Vous vous faites honneur d'être un franc libertin ; v.267 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  244. Vous mettez votre gloire à tenir bien du vin ; v.268 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  245. Et lorsque, tout fumant d'une vineuse haleine, v.269 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  246. Sur vos pieds chancelants vous vous tenez à peine, v.270 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  247. Sur un théâtre alors vous venez vous montrer : v.271 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  248. Là parmi vos pareils on vous voit folâtrer ; v.272 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  249. Vous allez vous baiser comme des demoiselles ; v.273 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  250. Et, pour vous faire voir jusque sur les chandelles, v.274 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  251. Poussant l'un, heurtant l'autre, et comptant vos exploits, v.275 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  252. Plus haut que les acteurs vous élevez la voix ; v.276 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  253. Et tout Paris, témoin de vos traits de folie, v.277 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  254. Rit plus cent fois de vous que de la comédie. v.278 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  255. Votre troisième point sera-t-il le plus fort ? v.279 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  256. Soyez bref en tout cas, car Lisette s'endort ; v.280 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  257. Moi, je bâille déjà. v.281 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  258. Cent fois bien autrement et me lasse et m'ennuie ; v.282 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  259. Le bien que je voulais faire en votre faveur. v.284 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  260. Vous laissèrent de bien une somme légère ; v.286 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  261. Et, pour vous établir le reste de vos jours, v.287 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  262. Vous devez de moi seul attendre du secours. v.288 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  263. Mais que fais-je donc tant, Monsieur, ne vous déplaise, v.289 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  264. Pour trouver ma conduite à tel excès mauvaise ? v.290 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  265. J'aime, je bois, je joue ; et ne vois en cela v.291 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  266. Rien qui puisse attirer ces réprimandes-là. v.292 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  267. Je me lève fort tard, et je donne audience v.293 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  268. De là, je pars sans bruit, v.295 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  269. Quand le jour diminue et fait place à la nuit, v.296 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  270. Avec quelques amis, et nombre de bouteilles v.297 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  271. Que nous faisons porter pour adoucir nos veilles, v.298 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  272. Chez des femmes de bien dont l'honneur est entier, v.299 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  273. Et qui de leur vertu parfument le quartier. v.300 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  274. Là, nous perçons la nuit d'une ardeur sans égale ; v.301 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  275. Nous sortons au grand jour pour ôter tout scandale ; v.302 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  276. Cette vie innocente est-elle condamnée ? v.305 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  277. Un malade, entre nous, se conduirait-il mieux ? v.307 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  278. Vous êtes trop réglé. v.308 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  279. Voyez-le par vos yeux. v.308 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  280. Nous sommes cinq amis que la joie accompagne, v.309 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  281. Qui travaillons ce soir en bon vin de champagne. v.310 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  282. Vous serez le sixième, et vous paierez pour nous ; v.311 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  283. Car à cinq chevaliers, en nous cotisant tous, v.312 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  284. Et ramassant écus, livres, deniers, oboles, v.313 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  285. Nous n'avons encor pu faire que deux pistoles. v.314 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  286. Heureux le cabaret, Monsieur, qui vous attend ! v.315 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  287. Vous voilà cinq seigneurs bien en argent comptant ! v.316 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  288. À propos de folie, v.317 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  289. S'apprête-t-elle à couronner mes feux ? v.320 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  290. Elle est jeune, elle est riche ; et de la tête aux pieds, v.323 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  291. Vous en seriez charmé, si vous la connaissiez. v.324 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  292. Je la connais : mais vous, connaissez-vous sa mère ? v.325 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  293. Elle ne prétend pas songer à cette affaire. v.326 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  294. Elle ne prétend pas ! Il faut que nous voyions v.327 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  295. Qui des deux doit avoir quelques prétentions. v.328 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  296. Elle ne prétend pas ! Parbleu, le mot me touche ; v.329 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  297. Je veux apprivoiser cet animal farouche. v.330 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  298. L'apprivoiser ! Monsieur ? Vous perdrez votre temps, v.331 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  299. Et vous prendrez plutôt la lune avec les dents. v.332 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  300. Nous allons voir ; suis-moi. v.333 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  301. Ralentissez un peu cette amoureuse audace. v.334 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  302. Et chez les gens ainsi s'en va-t-on de plein saut ? v.336 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  303. Elle ne prétend pas ! Ah ! Vous pouvez lui dire v.337 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  304. Que nous sommes instruits comme il faut se conduire ; v.338 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  305. Et nous savons la règle établie en tel cas. v.339 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  306. Je la trouve admirable ; elle ne prétend pas ! v.340 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  307. Je n'épargnerai rien pour la rendre capable v.341 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  308. De prendre à votre amour un parti convenable. v.342 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  309. Vous, cependant, tâchez, avec des airs plus doux, v.343 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  310. À mériter le choix qu'on peut faire de vous. v.344 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  311. J'y penserai, mon oncle. Adieu. v.345 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  312. Va conter mon amour à l'objet qui me touche. v.346 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  313. Une affaire à présent m'empêche de le voir : v.347 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  314. Une ample effusion ; et cependant, la belle, v.349 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  315. Accepte ce baiser de moi pour Isabelle. v.350 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  316. Modérez les transports de vos convulsions. v.351 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  317. Donnez-les à quelque autre, ou faites-les vous-même. v.353 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  318. Vous pourriez me blesser ; je crains les contre-coups. v.356 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  319. Quel amant ! Pour raison importante il diffère v.357 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  320. D'aller voir sa maîtresse : et quelle est cette affaire ? v.358 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  321. Il va tâter du vin ! Ma foi, les jeunes gens, v.359 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  322. Heu ! Les femmes, déjà si souvent attrapées, v.361 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  323. Seront-elles encor par les hommes dupées ? v.362 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  324. Aimera-t-on toujours ces petits vilains-là ? v.363 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  325. Maudit soit le premier qui nous ensorcela ! v.364 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  326. Mais à bon chat bon rat ; et ce n'est pas merveille, v.365 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  327. Si les femmes souvent leur rendent la pareille. v.366 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  328. Avec plaisir, Carlin, je te vois dans ces lieux. v.367 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  329. Et mes cheveux encor sont sous la papillote. v.369 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  330. Eh bien ! Ton maître enfin a-t-il trouvé sa botte ? v.370 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  331. Et qui diable déjà t'a conté de ses tours ? v.371 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  332. Il m'en fait bien d'autres tous les jours. v.372 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  333. Il prit, sans y songer, son doigt pour sa mouillette, v.374 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  334. Et se mordit, morbleu, jusques au sang. v.375 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  335. Qu'il n'y retourna pas une seconde fois. v.376 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  336. Sortant d'une maison, l'autre jour, par bévue, v.377 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  337. Pour son carrosse il prit celui qui dans la rue v.378 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  338. Se trouva le premier. Le cocher touche, et croit v.379 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  339. Qu'il mène son vrai maître à son logis tout droit. v.380 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  340. Léandre arrive, il monte, il va, rien ne l'arrête ; v.381 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  341. Il entre en une chambre où la toilette est prête, v.382 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  342. la dame du lieu, qui ne s'endormait pas, v.383 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  343. Il croit être en sa chambre ; et, d'un air de franchise, v.385 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  344. Assez diligemment il se met en chemise, v.386 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  345. Prend la robe de chambre et le bonnet de nuit ; v.387 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  346. Et bientôt il allait se mettre dans le lit, v.388 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  347. Lorsque l'époux arrive. Il tempête, il s'emporte, v.389 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  348. Le veut faire sortir, mais non pas par la porte ; v.390 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  349. Quand mon maître étonné se sauva de ce lieu v.391 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  350. Tout en robe de chambre, ainsi qu'il plut à Dieu. v.392 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  351. Mais un moment plus tard, pour t'achever mon conte, v.393 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  352. Le maître du logis en avait pour son compte. v.394 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  353. Ton récit est charmant. Mais, raillerie à part, v.395 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  354. Mais nos soins empressés ne nous ont rien valu ; v.399 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  355. Et le diable a sur nous jeté son dévolu. v.400 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  356. Explique-toi donc mieux. v.401 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  357. Ah ! Lisette, j'enrage. v.401 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  358. Notre espoir dans le port vient de faire naufrage. v.402 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  359. Nous croyions hériter, du côté maternel, v.403 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  360. D'un oncle... ah ciel ! Quel oncle ! Il est oncle éternel. v.404 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  361. Passât de cette vie en une autre meilleure ; v.406 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  362. Nous le laissions mourir à sa commodité ; v.407 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  363. Quand, un beau jour enfin, le ciel, par charité, v.408 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  364. A fait tomber sur lui deux ou trois pleurésies, v.409 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  365. Qu'escortaient en chemin nombre d'apoplexies. v.410 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  366. Nous partons aussitôt, faisant partout flores , v.411 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  367. Sûrs de trouver déjà le bonhomme ad patres . v.412 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  368. Mais fol et vain espoir ! Vermisseaux que nous sommes ! v.413 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  369. Comme le ciel se rit des vains projets des hommes ! v.414 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  370. Écoute la noirceur de ce maudit vieillard. v.415 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  371. Et quelque autre avant vous... v.417 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  372. Il aurait peut-être v.417 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  373. En faveur de quelqu'un déshérité ton maître ? v.418 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  374. Il a déclaré, se voyant sur sa fin, v.419 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  375. Quelque enfant provenu d'un hymen clandestin ? v.420 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  376. Non. Il ne fit jamais d'enfants, par avarice. v.421 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  377. Parle donc, si tu veux. v.422 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  378. Le vieillard, par malice, v.422 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  379. Malgré nos voeux ardents n'a pas voulu mourir. v.423 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  380. Le trait est vraiment noir, et ne peut se souffrir. v.424 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  381. Par trois fois de ma main il a pris l'émétique, v.425 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  382. J'y mettais double charge, afin que par mes soins v.427 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  383. Le pauvre agonisant en languît un peu moins : v.428 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  384. Mais par trois fois, le sort, injuste, inexorable, v.429 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  385. N'a point donné les mains à ce soin charitable ; v.430 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  386. Et le bonhomme enfin, à quatre-vingt-neuf ans, v.431 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  387. Malgré sa fièvre lente et ses redoublements, v.432 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  388. Sa fluxion, son rhume, et ses apoplexies, v.433 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  389. Son crachement de sang, et ses trois pleurésies, v.434 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  390. Sa goutte, sa gravelle, et son prochain convoi v.435 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  391. Nous en avons été pour les frais du voyage : v.438 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  392. Mais nous avons laissé Poitevin tout exprès v.439 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  393. Pour prendre sur les lieux nos petits intérêts. v.440 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  394. Il doit de temps en temps nous donner des nouvelles ; v.441 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  395. Et nous nous conduirons par ses avis fidèles. v.442 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  396. Sans avoir donc rien fait, vous voilà de retour ! v.443 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  397. Je vous applaudis fort. Mais comment va l'amour ? v.444 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  398. Cela n'est pas croyable. v.445 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  399. Je le vois pour Clarice amoureux comme un diable, v.446 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  400. C'est-à-dire beaucoup ; mais comme il est distrait, v.447 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  401. Son esprit se promène encor sur quelque objet. v.448 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  402. Le dédit que son oncle a fait pour Isabelle v.449 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  403. Partage son amour, et le tient en cervelle. v.450 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  404. Et surtout de grands biens, que Clarice n'a pas ; v.452 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  405. Mais mon maître est fidèle, et son âme est pétrie v.453 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  406. De la plus fine fleur de la galanterie : v.454 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  407. Il ne ressemble pas à quantité d'amants ; v.455 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  408. C'est un homme, morbleu, tout plein de sentiments. v.456 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  409. Mais, s'il aime Clarice ensemble et ma maîtresse, v.457 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  410. Les épousera-t-il toutes deux ? v.459 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  411. Il le fera fort bien dans sa distraction. v.460 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  412. Il rêve fort à rien, il s'égare sans cesse ; v.462 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  413. Il cherche, il trouve, il brouille, il regarde sans voir ; v.463 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  414. Quand on lui parle blanc, soudain il répond noir ; v.464 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  415. Il vous dit non pour oui, pour oui non ; il appelle v.465 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  416. Une femme, Monsieur ; et moi, Mademoiselle ; v.466 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  417. Prend souvent l'un pour l'autre ; il va sans savoir où. v.467 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  418. On dit qu'il est distrait ; mais moi, je le tiens fou : v.468 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  419. D'ailleurs fort honnête homme, à ses devoirs austère, v.469 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  420. Il est et sage et fou ; voilà l'homme en deux mots. v.472 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  421. Si Léandre ressent une tendresse extrême v.473 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  422. Pour Clarice, Isabelle est prise ailleurs de même, v.474 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  423. Et pour le chevalier son coeur s'est découvert. v.475 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  424. Tant mieux. Il nous faudra travailler de concert v.476 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  425. Pour détourner le coup de ce dédit funeste ; v.477 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  426. Et l'amour avec nous achèvera le reste. v.478 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  427. De tes soins empressés nous attendrons l'effet. v.479 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  428. Il m'attend. J'ai voulu, comme le cas me touche, v.481 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  429. Je me porte là là : mais toi ? v.483 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  430. Si je n'étais porteur d'une large écorchure. v.485 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  431. Bon ! C'est des postillons l'ordinaire aventure. v.486 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  432. Jusqu'au revoir. Adieu, courrier malencontreux. v.487 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  433. Mon grand mal est celui que m'ont fait tes beaux yeux ; v.488 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  434. Mon coeur est plus navré de ton humeur sévère. v.489 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
  435. Cette friponne-là serait bien mon affaire. v.490 (Acte 2, scène 2, CARLIN)
  436. Mais mon maître paraît, il tourne ici ses pas. v.491 (Acte 2, scène 2, CARLIN)
  437. Il rêve, il parle seul, et ne m'aperçoit pas. v.492 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  438. Je ne sais si l'absence, aux amants peu propice, v.493 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
  439. Ne m'a point effacé de l'esprit de Clarice. v.494 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
  440. Qui, dans lloignement, sachent garder leurs feux : v.496 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
  441. Un moment les éteint, ainsi qu'il les fit naître. v.497 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
  442. Me mettant face à face, il me verra peut-être. v.498 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  443. Léandre heurte Carlin sans s'en apercevoir. v.499 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  444. Je serais bien à plaindre, aimant comme je fais, v.500 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  445. Plus je ressens d'amour, plus j'ai d'inquiétude. v.502 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  446. Je veux entrer chez elle, et sans perdre de temps. v.504 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  447. Carlin, va me chercher mon épée et mes gants. v.505 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  448. J'y cours, et je reviens, Monsieur, à l'heure même. v.506 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
  449. Je suis plus que jamais dans une peine extrême. v.507 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
  450. Si mon oncle fût mort, j'aurais, à mon retour, v.508 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
  451. Disposé de mon coeur en faveur de l'amour. v.509 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
  452. Je ne trouve, Monsieur, ni les gants ni l'épée. v.511 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  453. Tu ne les trouves point ! Voilà comme tu fais ! v.512 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  454. Je te dis qu'à l'instant ils étaient sur ma table. v.514 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  455. Mais j'ai cherché partout, ou je me donne au diable. v.515 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  456. Il faut donc qu'un lutin soit venu les cacher. v.516 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  457. Ah ! Ah ! Le tour est bon, et j'avais beau chercher. v.517 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  458. Dormez-vous ? Veillez-vous ? v.518 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  459. Fi donc ! Arrêtez-vous, Monsieur ; voulez-vous rire ? v.519 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  460. Il en tient un peu là. Sa présence d'esprit v.520 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  461. Ah ! La belle équipée ! v.522 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  462. Hé ! Sont-ce là vos gants ? Est-ce là votre épée ? v.523 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  463. Ce ne sera pas là le dernier d'aujourd'hui. v.525 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  464. Tout autre objet, Carlin, met mon coeur au supplice. v.526 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  465. Je veux bien l'avouer, je n'aime que Clarice. v.527 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  466. Ma famille prétend, attendu mes besoins, v.528 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  467. Que j'épouse Isabelle, et je feins quelques soins. v.529 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  468. Mais je brûle, Carlin, d'une flamme trop pure. v.531 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  469. Biens, fortune, intérêts, gloire, sceptre, grandeur, v.532 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  470. Rien ne saurait bannir Clarice de mon coeur ; v.533 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  471. Je ressens de la voir la plus ardente envie... v.534 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  472. Quelle heure est-il ? v.535 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  473. Il est six heures et demie. v.535 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  474. Fort bien. Qui te l'a dit ? v.536 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  475. Comment, qui me l'a dit ? v.536 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  476. Palsambleu, c'est l'horloge. v.537 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  477. Il perd ma foi l'esprit. v.537 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  478. Mais connais-tu comment la chose est avenue, v.538 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  479. Et par quel accident ma botte s'est perdue ? v.539 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  480. Je l'avais ce matin en montant à cheval. v.540 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
  481. Riez, c'est fort bien fait, le trait est sans égal. v.541 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  482. Tout à souhait ici vous amène Clarice. v.543 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  483. Et n'allez pas ici faire de quiproquo. v.545 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
  484. J'allais m'offrir à vous, flatté de l'espérance v.546 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  485. D'adoucir les tourments de près d'un mois d'absence. v.547 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  486. Vous êtes à mes yeux plus belle que jamais ; v.548 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  487. À chaque instant aussi mon amoureuse flamme v.550 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  488. Un fauteuil à madame. v.551 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  489. Chaque amant parle ainsi : mais souvent, de retour, v.552 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  490. Il oublie avec lui de ramener l'amour. v.553 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  491. Notre sexe autrefois changeait, c'était la mode ; v.554 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  492. Le premier en amour il prit cette méthode : v.555 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  493. Les hommes ont depuis trouvé cela si doux, v.556 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  494. Qu'ils sont dans ce grand art bien plus savants que nous. v.557 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  495. Madame, vous plaît-il de vous mettre à votre aise ? v.558 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  496. Nous n'avons qu'un fauteuil ici, ne vous déplaise, v.559 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  497. Je te suis obligée, et ne veux point m'asseoir. v.561 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  498. Si je vous aimais moins, je serais plus tranquille. v.562 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  499. À m'alarmer toujours l'amour me rend habile. v.563 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  500. Je crains autant que j'aime ; et mes faibles appas v.564 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  501. J'appréhende en secret que quelque amour nouvelle... v.566 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  502. Non, je n'aime que vous, adorable Isabelle. v.567 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  503. Isabelle ! Clarice. v.568 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  504. Et mes voeux les plus doux v.568 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  505. Isabelle... v.570 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  506. Clarice. v.570 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  507. A pour moi mille charmes ; v.570 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  508. L'amour prend dans ses yeux ses plus puissantes armes ; v.571 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  509. Isabelle est... v.572 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  510. Clarice. v.572 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  511. À mes yeux un tableau v.572 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  512. De tout ce que le ciel fit jamais de plus beau. v.573 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  513. Qu'entends-je ? Justes dieux ! Ton maître est infidèle ; v.574 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  514. Son erreur me fait voir qu'il adore Isabelle. v.575 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  515. Quel sujet tout-à-coup vous a mise en colère, v.578 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  516. Madame ? Ce maraud a-t-il pu vous déplaire ? v.579 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  517. Si quelqu'un me déplaît en ce moment, c'est vous. v.580 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  518. Vous êtes un ingrat, un lâche, un infidèle : v.582 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  519. Suivez, servez, aimez, adorez Isabelle. v.583 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  520. Eh bien ! Ne voilà pas ? v.584 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  521. J'aurai fait tout le mal. v.585 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  522. Et je veux que du ciel la vengeance et la foudre v.586 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  523. Vous aimez Isabelle ; et de quelle assurance v.590 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  524. J'ai parlé d'Isabelle ? Eh ! Vous voulez, je crois, v.592 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  525. Éprouver mon amour, ou vous railler de moi. v.593 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  526. Moi, parler devant vous d'autre que de vous-même, v.594 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  527. Vous, qui m'occupez seule, et que seule aussi j'aime ! v.595 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  528. Il faudrait, par ma foi, qu'il eût perdu l'esprit. v.596 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  529. De ce cruel soupçon ma tendresse s'aigrit ; v.597 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  530. Vos yeux vous sont garants qu'il ne m'est pas possible v.598 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  531. Que pour quelque autre objet je devienne sensible. v.599 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  532. Ah ! Madame, à propos, vous avez quelque accès v.600 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  533. Écrivez-lui, de grâce, un mot pour mon affaire. v.602 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  534. Volontiers. v.603 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  535. À propos, est là fort nécessaire. v.603 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  536. Quels que soient vos discours pour me persuader, v.604 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  537. Mais ces distractions, qui vous sont naturelles, v.606 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  538. Me rassurent un peu de mes frayeurs mortelles. v.607 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  539. Provient de votre esprit plus que de votre coeur. v.609 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  540. Je suis sa caution, il n'a point de malice. v.611 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  541. Mais le dédit pourrait traverser vos desseins. v.612 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  542. Mon oncle, sur ce point, nous prêtera les mains ; v.613 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  543. Il aime fort mon frère, et toute son envie v.614 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  544. Serait de voir un jour sa fortune établie : v.615 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  545. Pour lui-même à la cour il brigue un régiment. v.616 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
  546. Je m'offre à le servir pour avoir l'agrément. v.617 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
  547. Tout à propos ici le voilà qui se montre. v.618 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
  548. Hé ! Bonjour, mon ami. Quelle heureuse rencontre ! v.619 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  549. Monsieur, avec plaisir... v.620 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  550. Quel est cet homme-là ? v.620 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  551. C'est le chevalier. v.621 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  552. Quoi ! Ma soeur, te voilà ? v.621 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  553. Mais dis-moi, seras-tu toujours fou, chevalier ? v.624 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
  554. C'est un charmant objet qu'un nouvel héritier ; v.625 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  555. Et le noir est pour moi la couleur favorite : v.626 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  556. Un amant en grand deuil a toujours son mérite ; v.627 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  557. Et quand comme Carlin on serait mal formé, v.628 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  558. Comment ! Comme Carlin ! Sachez que, sans reproche, v.630 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  559. Votre comparaison est odieuse, et cloche. v.631 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  560. Chacun vaut bien son prix. Carlin, dans certains cas, v.632 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  561. Pour certains chevaliers ne se donnerait pas. v.633 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  562. Tu te fâches, mon cher ! Il faut que je t'embrasse. v.634 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  563. L'oncle a donc fait la chose enfin de bonne grâce ? v.635 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  564. As-tu trouvé le coffre à ton gré copieux ? v.636 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  565. Ses écus, ses louis étaient-ils neufs ou vieux ? v.637 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  566. Nous recevons l'argent tel que Dieu nous l'envoie. v.639 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  567. Le bonhomme est donc mort ! v.640 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  568. Cela se voit assez. v.641 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
  569. L'air vient fort au sujet. v.641 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  570. Je te le veux chanter ; j'en ai fait la musique, v.642 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  571. Et les vers, dont chacun vaut un poème épique. v.643 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  572. "Je me console au cabaret v.644 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  573. "Là mon amour expire, et Bacchus en secret v.646 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  574. "Là mon amour expire... v.648 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  575. Au cabaret, c'est là mourir au champ d'honneur. v.649 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  576. Ce bémol est-il fin, et va-t-il droit au coeur ? v.652 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  577. Bacchus est plus habile à succéder que nous. v.656 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  578. Que vous semble, Monsieur, et de l'air et des vers ? v.658 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  579. La scène, prend Clarice par le bras, croyant parler v.659 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  580. Au chevalier, et la tire à un des bouts du théâtre. v.660 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  581. Et je vous veux servir de la bonne manière. v.663 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  582. Je me sens obligée à votre honnêteté. v.664 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
  583. Je crois que nous serions mieux de l'autre côté. v.665 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  584. J'ai de ma part aussi quelque chose à te dire. v.666 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  585. Il nous faut divertir... v.667 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  586. Je suis, comme l'on sait, assez bien près du roi, v.668 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  587. D'accord. Il vous ressemble en cela davantage. v.671 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
  588. Vous avez du service, un nom, de la valeur : v.672 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  589. Il faut vous distinguer dans un poste d'honneur. v.673 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  590. J'ai cru qu'au chevalier... v.676 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  591. Ce serait de milice un nouveau supplément : v.677 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  592. Et, si chaque famille armait une coquette, v.678 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  593. Cette troupe, je crois, serait bientôt complète. v.679 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
  594. Cet homme-là, ma soeur, t'aime à perdre l'esprit. v.680 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  595. Je m'en flatte en secret ; du moins il me le dit. v.681 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
  596. Ma soeur en vaut la peine ; elle est belle, elle est sage. v.683 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  597. Il n'est point de mon goût. v.685 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  598. Cependant vous l'aimez ? v.686 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  599. Oui, j'aime la musique ; v.686 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  600. Mais, si vous voulez bien qu'en ami je m'explique, v.687 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  601. Votre air n'a point ce tour tendre, agréable, aisé, v.688 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  602. Et le chant, entre nous, m'en paraît trop usé. v.689 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  603. Et qui vous parle ici de vers et de musique ? v.690 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  604. Cet amant-là, ma soeur, est tout-à-fait comique. v.691 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  605. Vous chantiez à l'instant ; et ne parliez-vous pas v.692 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  606. Je vous entretenais ici de votre flamme ; v.694 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  607. Et voulais pour ma soeur faire expliquer votre âme, v.695 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  608. Savoir si vous l'aimez. v.696 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  609. Si je l'aime, grands dieux ! v.696 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
  610. Vous avez le goût bon. Si je n'étais son frère, v.698 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  611. Près d'elle on me verrait pousser bien loin l'affaire ; v.699 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  612. Mais je suis pris ailleurs. Près d'un objet vainqueur v.700 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  613. J'ai jusqu'ici conduit mon affaire en silence ; v.702 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  614. J'abhorre le fracas, le bruit, la turbulence ; v.703 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  615. Puisque vous désirez sitôt quitter ces lieux, v.705 (Acte 2, scène 8, LEANDRE)
  616. Souffrez donc, s'il vous plaît, que je vous reconduise. v.706 (Acte 2, scène 8, LEANDRE)
  617. Vous donnez une main pour l'autre par méprise. v.707 (Acte 2, scène 8, CARLIN)
  618. Il est vrai. v.708 (Acte 2, scène 8, CARLIN)
  619. J'ai, Carlin, en secret, un ordre à te prescrire ; v.710 (Acte 2, scène 9, LEANDRE)
  620. Écoute... je ne sais ce que je voulais dire... v.711 (Acte 2, scène 9, LEANDRE)
  621. Va chez mon horloger, et reviens au plus tôt. v.712 (Acte 2, scène 9, LEANDRE)
  622. Le beau secret, ma foi ! v.714 (Acte 2, scène 9, CARLIN)
  623. Vous êtes trop honnête, il n'en est pas besoin. v.716 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  624. Vous êtes encor là ! Je vous croyais bien loin. v.717 (Acte 2, scène 10, LEANDRE)
  625. Vous ne vous trompez pas, c'est une autre elle-même. v.719 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  626. Une femme suffit, tenez-vous à la vôtre ; v.722 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  627. N'allez pas, par méprise, en conter à quelque autre. v.723 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  628. Elle vous le rendrait avec les intérêts. v.725 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  629. Je cherche vainement, et ne vois point Clarice. v.727 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
  630. N'étant plus en ce lieu, vous ne sauriez la voir. v.728 (Acte 2, scène 11, CARLIN)
  631. Ah ! Mon pauvre Carlin, je suis au désespoir. v.729 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
  632. Que je suis malheureux ! Contre moi tout conspire. v.730 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
  633. J'avais dans ce moment cent choses à lui dire. v.731 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
  634. Je ne suis plus à moi quand je ne la vois pas. v.733 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
  635. Et quand vous la voyez, c'est cent fois pis encore. v.734 (Acte 2, scène 11, CARLIN)
  636. Il aurait bien besoin de deux grains d'ellébore. v.735 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
  637. Il était moins distrait hier qu'il n'est aujourd'hui : v.736 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
  638. Cela croît tous les jours. Je me gâte avec lui. v.737 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
  639. On m'a toujours bien dit qu'il fallait dans la vie v.738 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
  640. Mais je l'aime, et je sais qu'un coeur qui n'est point faux v.740 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
  641. Doit aimer ses amis avec tous leurs défauts. v.741 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
  642. Grâce au ciel, à la fin vous quittez la toilette ; v.742 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  643. De notre diligence on peut se prévaloir ; v.744 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  644. Il n'est encore, au plus, que sept heures du soir. v.745 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  645. Il me semble pourtant que j'aurai peine à plaire, v.746 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  646. Et je n'ai pas les yeux si vifs qu'à l'ordinaire. v.747 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  647. Ma mère en est la cause, et ce qu'elle me dit v.748 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  648. Me brouille tout le teint, me sèche et m'enlaidit. v.749 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  649. Elle enrage à vous voir si grande et si bien faite. v.750 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  650. La loi devrait contraindre une mère coquette, v.751 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  651. Quand la beauté la quitte, ainsi que les amants, v.752 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  652. Et qu'elle a fait sa charge environ cinquante ans, v.753 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  653. D'abjurer la tendresse, et d'avoir la prudence v.754 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  654. De faire recevoir sa fille en survivance. v.755 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  655. Il faut, n'est-il pas vrai ? Que chacun ait son tour. v.757 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  656. Oui, la chanson le dit. Dites-moi, je vous prie, v.758 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  657. Si pour le chevalier votre âme est attendrie. v.759 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  658. Que j'ai quelque plaisir d'entendre qu'on le loue : v.763 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  659. Je rougis, je pâlis, quand il s'offre à ma vue : v.766 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  660. S'il me quitte, des yeux je le suis dans la rue ; v.767 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  661. Mais que te dis-je, hélas ! Mon coeur partout le suit : v.768 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  662. Et souvent, quand je dors, d'agréables mensonges v.770 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  663. M'en présentent l'image au milieu de mes songes. v.771 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  664. Mais enfin c'est un mal dont vous ne guérirez v.773 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  665. Qu'avec un récipé d'un hymen salutaire, v.774 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  666. Et je veux m'employer à finir cette affaire. v.775 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  667. Le chevalier, tout franc, est bien mieux votre fait. v.776 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  668. Léandre a de l'esprit, mais il est trop distrait. v.777 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  669. Il vous faut un mari d'une humeur plus fringante, v.778 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  670. Léger dans ses propos, qui toujours danse ou chante ; v.779 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  671. Qui vole incessamment de plaisirs en plaisirs, v.780 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  672. Laissant vivre sa femme au gré de ses désirs, v.781 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  673. S'embarrassant fort peu si ce qu'elle dépense v.782 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  674. Vient d'un autre ou de lui. C'est cette nonchalance v.783 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  675. Qui nourrit la concorde, et fait que dans Paris v.784 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  676. Les femmes, plus qu'ailleurs, adorent leurs maris. v.785 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  677. Elle m'a défendu de voir le chevalier. v.788 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  678. Ne vous alarmez point : nous trouverons peut-être v.790 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  679. Quelque moyen heureux que l'amour fera naître, v.791 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  680. Je vous trouve à la fin. Ah ! Bonjour ma princesse ; v.794 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  681. Vous avez aujourd'hui tout l'air d'une déesse ; v.795 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  682. Et la mère d'amour, sortant du sein des mers, v.796 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  683. Ne parut point si belle aux yeux de l'univers. v.797 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  684. Monsieur le chevalier... v.799 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  685. Allons donc, soyez sage. v.799 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  686. Nous savons abréger le chemin de l'amour. v.801 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  687. De l'amour à ses pieds apprendre l'exercice, v.803 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  688. Pousser de gros soupirs, serrer le bout des doigts ? v.804 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  689. Je ne fais point, morbleu, l'amour comme un bourgeois ; v.805 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  690. Le croiriez-vous, la belle ? v.806 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  691. Depuis dix ans et plus je cherche une cruelle, v.807 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  692. Et je n'en trouve point, tant je suis malheureux ! v.808 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  693. Je le crois bien, Monsieur, vous êtes dangereux ! v.809 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  694. Mon feu, qui dans le vin s'éteint le plus souvent, v.812 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  695. Il fait, parbleu, bien chaud. v.814 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  696. La manière est plaisante. v.814 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  697. Vous voulez nous montrer votre tête naissante ; v.815 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  698. Vous êtes mal debout : voulez-vous vous asseoir ? v.817 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  699. Lisette, des fauteuils. v.818 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  700. Point de fauteuil, de grâce. v.818 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  701. Un fauteuil m'embarrasse. v.819 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  702. Un homme là-dedans est tout enveloppé ; v.820 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  703. Tenez-vous sur vos pieds, Monsieur, ne vous déplaise. v.823 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  704. Il faudrait étayer comme un vieux bâtiment, v.825 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  705. Couchés dans des fauteuils, barrer une ruelle. v.826 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  706. Et mort non de ma vie ! Une bonne escabelle ; v.827 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  707. Soyez dans le respect. Nos pères autrefois v.828 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  708. Ne s'en portaient que mieux sur des meubles de bois. v.829 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  709. Paix donc ; ne lui dis rien, Lisette, qui le blesse. v.830 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  710. Bon ! Bon ! Il faut apprendre à vivre à la jeunesse. v.831 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  711. Lisette est en courroux. çà, changeons de discours. v.832 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  712. Cette maman encor fait-elle la hargneuse ? v.834 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  713. Elle est toujours grondeuse : v.835 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  714. Elle m'a depuis peu défendu de vous voir. v.836 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  715. De me voir ? Elle a tort. Sans me faire valoir, v.837 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  716. Je prétends vous combler d'une gloire parfaite ; v.838 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  717. En mari ! Mais, Monsieur, vous êtes chevalier : v.840 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  718. Ces gens-là ne sauraient, dit-on, se marier. v.841 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  719. Quel abus ! Nous faisons tous les jours alliance v.842 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  720. Avec tout ce qu'on voit de femmes dans la France. v.843 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  721. Laissez, laissez-moi seul affronter la tempête. v.846 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  722. Ne vous y jouez pas. Il me vient dans la tête v.847 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  723. Elle sait votre nom, mais ne vous connaît pas : v.849 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  724. Nous attendons un maître en langue italienne ; v.850 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  725. Faites ce maître-là, pour nous tirer de peine. v.851 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  726. Elle approche, elle vient. ô ciel ! v.852 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  727. J'ai par bonheur été deux ans en Italie. v.854 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  728. Quel est cet homme-là ? v.856 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  729. Ne le voit-on pas bien ? v.856 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  730. C'est, comme on vous a dit, ce maître italien v.857 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  731. Qui vient montrer sa langue. v.858 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  732. Il prend bien de la peine. v.858 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  733. Ma fille, pour parler, n'a que trop de la sienne. v.859 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  734. Qu'elle apprenne à se taire, elle fera bien mieux. v.860 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  735. Un grand homme disait que s'il parlait aux dieux, v.861 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  736. Ce serait espagnol ; italien aux femmes ; v.862 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  737. L'amour par son accent se glisse dans leurs âmes : v.863 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  738. Das dich der donder schalcq. v.865 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  739. Ah ! Juste ciel, quels mots ! v.865 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  740. Comme je ne veux point qu'elle parle à personne, v.866 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  741. Sa langue lui suffit, et je la trouve bonne. v.867 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  742. Or je vous disais donc tantôt que l'adjectif v.868 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  743. Devait être d'accord avec le substantif. v.869 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  744. Isabella bella, c'est vous, belle Isabelle. v.870 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  745. Amante fedele, c'est moi, l'amant fidèle ; v.871 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  746. Il faut les accorder en genre, en nombre, en cas. v.873 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  747. Tout votre italien est plein d'impertinence v.874 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  748. Ayez pour la grammaire un peu de révérence. v.875 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  749. Il faut présentement passer au verbe actif ; v.876 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  750. Car moi, dans mes leçons, je suis expéditif. v.877 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  751. Nous allons commencer par le verbe amo , j'aime. v.878 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  752. Ne le voulez-vous pas ? v.879 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  753. Elle a pour vos leçons l'esprit obéissant. v.880 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  754. Conjuguez avec moi, pour bien prendre l'accent. v.881 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  755. Vous ne le dites pas du ton que je demande. v.884 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  756. Vous me pardonnez bien si je la réprimande. v.885 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  757. Il faut plus tendrement prononcer ce mot-là : v.886 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  758. Le charmant naturel, Madame, que voilà ! v.889 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  759. Aux dispositions qu'elle m'a fait paraître, v.890 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  760. Elle en saura bientôt trois fois plus que son maître. v.891 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  761. Je suis charmé. Voyons si d'un ton naturel v.892 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  762. Vous pourrez aussi bien dire le pluriel. v.893 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  763. Elle en dit déjà trop, Monsieur ; et dans les suites v.894 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  764. Il faudra, s'il vous plaît, supprimer vos visites. v.895 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
  765. Madame, vous voyez, sans trop de complaisance, v.898 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  766. Un gentilhomme ici d'assez belle espérance ; v.899 (Acte 3, scène 4, VAL?RE)
  767. Et s'il pouvait vous plaire, il serait trop heureux. v.900 (Acte 3, scène 4, VAL?RE)
  768. Que le diable t'emporte ! v.901 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  769. Il a su se produire, v.902 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  770. Vous n'êtes pas, Monsieur, un maître italien ? v.904 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
  771. Lui ? C'est le chevalier. v.905 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  772. Il est vrai, j'en conviens ; v.905 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  773. Cela n'empêche pas que, dans quelques familles, v.906 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  774. Je ne montre parfois l'italien aux filles. v.907 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  775. N'allez pas, devant moi, gronder mes écolières. v.910 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  776. lez-vous, s'il vous plaît, Monsieur, de vos affaires. v.911 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
  777. Lorsque je vous défends... v.912 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
  778. Pour calmer ce courroux, v.913 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
  779. Je ne suis point, monsieur, femme que l'on plaisante. v.916 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
  780. Je veux que nous dansions ensemble une courante. v.917 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  781. C'est trop pousser la chose ; allons, retirez-vous. v.918 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  782. Ouf ! Ouf ! Je n'en puis plus. v.921 (Acte 3, scène 5, MADAME GROGNAC)
  783. Mais quelle étourderie ! v.921 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  784. Pour éviter le bruit, j'avais trouvé moyen v.922 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  785. De le faire passer pour maître italien ; v.923 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  786. Mais je veux sur-le-champ réparer cette faute. v.925 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  787. Je m'en vais la rejoindre, et tâcher de calmer v.926 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  788. Son esprit violent, prompt à se gendarmer. v.927 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
  789. Voilà, je vous l'avoue, une fâcheuse affaire. v.928 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  790. N'as-tu pas ri, Lisette, à voir danser ma mère ? v.929 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  791. La foudre toute prête à tomber en éclats ! v.931 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  792. Laissons pour quelque temps passer ici l'orage. v.932 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  793. Léandre vient ; il faut nous ranger du passage. v.933 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  794. De ses distractions il faut nous divertir ; v.935 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  795. Il ne manquera pas d'en faire ici paraître. v.936 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  796. Je le veux. Demeurons sans nous faire connaître. v.937 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  797. D'où viens-tu ? Parle donc, réponds-moi. v.938 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
  798. J'exécute votre ordre avec zèle, ou je meure. v.940 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  799. Vous avez oublié que, depuis un quart_d_heure, v.941 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  800. De dix commissions il vous plut me charger. v.942 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  801. J'ai vu le rapporteur, le tailleur, l'horloger ; v.943 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  802. Et voilà votre montre enfin raccommodée : v.944 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  803. Elle sonne à présent. v.945 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  804. Il me l'a bien gardée. v.945 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
  805. De bon tabac d'Espagne ; en voilà pour goûter. v.947 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  806. C'est du meilleur qu'on puisse jamais prendre, v.948 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  807. Dont on frauda les droits en revenant de Flandre. v.949 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  808. Quel horrible tabac ! Tu veux m'empoisonner. v.950 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  809. La montre ! Ah ! Voilà bien pour la faire sonner ! v.951 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  810. Quelle distraction, Monsieur, est donc la vôtre ? v.952 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  811. Oh ! Je n'y pensais pas ; j'ai jeté l'un pour l'autre. v.953 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
  812. Ne vous voilà pas mal ! La montre cette fois v.954 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  813. Va revoir l'horloger tout au moins pour six mois. v.955 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  814. Cours à l'appartement de l'aimable Clarice, v.956 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
  815. Sache si pour la voir le moment est propice ; v.957 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
  816. Peins-lui bien mon amour, et quel est mon chagrin v.958 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
  817. D'avoir manqué tantôt à lui donner la main. v.959 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
  818. La montre est tout en pièces. v.960 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  819. Vous devriez, Monsieur, exercer vos largesses, v.961 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
  820. Carlin, j'attends tout de ton zèle. v.964 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  821. Si Clarice venait à parler d'Isabelle, v.965 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  822. Dis-lui bien que mon coeur n'en fut jamais touché ; v.966 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  823. Par de plus nobles noeuds je me sens attaché. v.967 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  824. Isabelle est jolie ; au reste, peu capable v.968 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  825. De fixer le penchant d'un homme raisonnable. v.969 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  826. Malgré les faux dehors de sa simplicité, v.970 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  827. Elle est coquette au fond. v.971 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  828. La curiosité v.971 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  829. Vous pourra coûter cher, aux sentiments qu'il montre. v.972 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  830. Mais me parleras-tu toujours de cette montre ? v.973 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  831. Eh bien ! C'est un malheur. Fais-lui bien concevoir v.974 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  832. Qu'Isabelle sur moi n'eut jamais de pouvoir, v.975 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  833. Et que mon oncle en vain veut faire une alliance v.976 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  834. Il ne m'aime pas trop, Lisette. v.978 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  835. Oui, l'on le dit. v.979 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
  836. Cette Lisette-là lui tourne mal l'esprit ; v.980 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
  837. C'est une babillarde, en intrigues habile, v.981 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
  838. Et qui, dans un besoin, pourrait montrer en ville. v.982 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
  839. Voilà donc mon paquet, et vous le vôtre aussi. v.983 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  840. Lui dirai-je, à la fin, que vous êtes ici ? v.984 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  841. Oui, tu pourras lui dire. Avec impatience v.985 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  842. J'attendrai ton retour ; va, cours en diligence. v.986 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  843. Que les hommes sont fous d'empoisonner leurs jours v.987 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  844. Par des dégoûts cruels qu'ils ont dans leurs amours ! v.988 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  845. Je savoure à longs traits le poison qui me tue. v.989 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  846. Et je veux l'attaquer. Monsieur, si par hasard v.991 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  847. Vous vouliez bien sur nous jeter quelque regard. v.992 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  848. Sans ce fâcheux dédit qui vient troubler ma joie, v.993 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  849. Je passerais des jours filés d'or et de soie. v.994 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  850. Vous voulez bien, Monsieur, me permettre à mon tour, v.995 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  851. De vous féliciter sur votre heureux retour ? v.996 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  852. Au pouvoir de l'amour c'est en vain qu'on résiste. v.997 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  853. Que le ciel vous assiste. v.998 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  854. Tournez les yeux sur nous. v.1001 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  855. Ah ! Te voilà, Lisette ! v.1001 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  856. Jamais rien de plus beau ne s'offrit aux regards ; v.1004 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  857. Les amours près de vous volent de toutes parts. v.1005 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  858. Et qu'on serait heureux si l'on pouvait vous plaire ! v.1007 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  859. Par de plus nobles noeuds vous êtes attaché : v.1009 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  860. Je suis un peu jolie ; au reste peu capable v.1010 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  861. De fixer le penchant d'un homme raisonnable : v.1011 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  862. Malgré les faux dehors de ma simplicité, v.1012 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  863. Lisette, tu devrais, dans le soin qui t'anime, v.1014 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  864. Lui faire prendre d'elle une plus juste estime : v.1015 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  865. Oui, quelqu'un me l'a dit. v.1016 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  866. Cette Lisette-là lui tourne mal l'esprit ; v.1017 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  867. C'est une babillarde, en intrigues habile, v.1018 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  868. Et qui pourrait montrer, en un besoin, en ville. v.1019 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  869. Quel peintre ! Par ma foi, vous ne nous flattez pas. v.1021 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  870. Ah ! Maraud de Carlin, dans peu ton imprudence v.1022 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  871. J'entends venir quelqu'un. Ah ! Ciel ! Quel embarras ! v.1024 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  872. Lisette, que dis-tu ? v.1026 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  873. Quel parti prendre, ô ciel ! Je tremble, je frissonne. v.1027 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  874. Sa brusque humeur sur nous pourrait bien éclater : v.1028 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  875. Aidez-moi, s'il vous plaît, monsieur, à l'éviter. v.1029 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  876. Vous cacher à ses yeux est chose assez facile, v.1030 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  877. Mon cabinet pour vous doit être un sûr asile ; v.1031 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
  878. Volontiers. Mais que personne au moins v.1032 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  879. Je ne la trouve point. Monsieur, où donc est-elle ? v.1034 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  880. Ma fille. v.1035 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  881. Isabelle, v.1035 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  882. Que j'aurais de plaisir, avec deux bons soufflets, v.1036 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  883. À venger pleinement les affronts qu'on m'a faits ! v.1037 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  884. Puisqu'il faut aussi bien que je vous entretienne, v.1039 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  885. Votre oncle vif ou mort, terminer votre amour. v.1041 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  886. Monsieur, à vous donner ma fille... v.1043 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  887. Et je prétends, de plus, que ce soit aujourd'hui. v.1045 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  888. Je ne puis plus longtemps voir traîner cette affaire, v.1046 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  889. C'est un point résolu, Monsieur, dans mon cerveau ; v.1048 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  890. La garde d'une fille est un trop lourd fardeau. v.1049 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
  891. Ce dédit m'embarrasse et me tient en cervelle. v.1050 (Acte 3, scène 11, LEANDRE)
  892. J'ai fait ce que vos feux attendoient de mon zèle, v.1051 (Acte 3, scène 12, CARLIN)
  893. Et j'amène Clarice. v.1052 (Acte 3, scène 12, CARLIN)
  894. Ah ! Madame, en ces lieux v.1052 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
  895. Quel bonheur tout nouveau vous présente à mes yeux ? v.1053 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
  896. Malgré votre dédit, je viens ici vous dire v.1054 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
  897. Que mon oncle à nos feux est tout prêt de souscrire. v.1055 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
  898. Ces soupçons mal fondés me font trop d'injustice ; v.1058 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
  899. Et je n'aime que vous, adorable Clarice. v.1059 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
  900. Ce petit joufflu-là montre avoir de l'esprit. v.1061 (Acte 3, scène 13, CARLIN)
  901. De votre rapporteur je reçois cette lettre : v.1062 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
  902. Je vous quitte un moment, et je monte là-haut v.1064 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
  903. Pour lui faire réponse, et reviens au plus tôt. v.1065 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
  904. Si dans mon cabinet vous vouliez bien écrire, v.1066 (Acte 3, scène 14, LEANDRE)
  905. Vous auriez plus tôt fait. v.1067 (Acte 3, scène 14, LEANDRE)
  906. Vous me ferez plaisir, Madame, assurément. v.1068 (Acte 3, scène 14, LEANDRE)
  907. Puisque vous le voulez, j'en use librement. v.1069 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
  908. Je vais le supplier de vous faire justice, v.1070 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
  909. Je vous vois bientôt prêts à vous donner la main : v.1073 (Acte 3, scène 15, CARLIN)
  910. Le ciel jusques au bout nous garde de disgrâce ! v.1074 (Acte 3, scène 15, CARLIN)
  911. Sortons, sortons, Madame ; il faut quitter la place. v.1075 (Acte 3, scène 16, LISETTE)
  912. Que veut dire cela ? N'est-ce point un esprit v.1077 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
  913. Qui lutine Clarice ? v.1078 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
  914. Carlin, tout est perdu ! J'ai fait une sottise. v.1079 (Acte 3, scène 17, LEANDRE)
  915. En plaçant là Clarice, en mon esprit distrait, v.1080 (Acte 3, scène 17, LEANDRE)
  916. Je n'ai pas réfléchi que dans le même endroit v.1081 (Acte 3, scène 17, LEANDRE)
  917. J'avais mis Isabelle. v.1082 (Acte 3, scène 17, LEANDRE)
  918. Isabelle ! Ah ! J'enrage. v.1082 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
  919. Nous allons bientôt voir arriver du carnage. v.1083 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
  920. Quelle prospérité ! Pour une, en voilà trois. v.1085 (Acte 3, scène 18, CARLIN)
  921. Vous pouvez dans ce lieu tout à votre aise écrire, v.1086 (Acte 3, scène 18, ISABELLE)
  922. Et tant qu'il vous plaira ; pour moi je me retire. v.1087 (Acte 3, scène 18, ISABELLE)
  923. Vous avez eu le temps, pour vous, tout à loisir, v.1088 (Acte 3, scène 18, CLARICE)
  924. D'y pouvoir, sans témoins, remplir votre désir. v.1089 (Acte 3, scène 18, CLARICE)
  925. Le hasard, malgré moi, dans ce lieu vous assemble, v.1090 (Acte 3, scène 18, LEANDRE)
  926. Mon dessein n'était point de vous y mettre ensemble. v.1091 (Acte 3, scène 18, LEANDRE)
  927. Je n'ai pas réfléchi que... v.1094 (Acte 3, scène 18, LEANDRE)
  928. Le hasard... v.1095 (Acte 3, scène 19, LEANDRE)
  929. Tu nous as fait le tour ; mais vingt coups de bâton, v.1096 (Acte 3, scène 20, LISETTE)
  930. Dans peu, Monsieur Carlin, nous en feront raison. v.1097 (Acte 3, scène 20, LISETTE)
  931. Allons de l'une et l'autre arrêter la colère. v.1099 (Acte 3, scène 21, LEANDRE)
  932. Courons-y donc : je crains quelque accident cruel ; v.1100 (Acte 3, scène 22, CERLIN)
  933. Et ces deux filles-là se vont battre en duel. v.1101 (Acte 3, scène 22, CERLIN)
  934. De vos soins généreux je vous suis obligée : v.1102 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  935. Plaît-il ? v.1104 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
  936. Je ne veux plus me marier. v.1104 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  937. À cette liberté que l'on perd sans retour : v.1108 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  938. L'hymen est trop souvent un écueil pour l'amour. v.1109 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  939. Je ne me sens point propre aux soins d'une famille ; v.1110 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  940. Et, tout considéré, j'aime mieux rester fille. v.1111 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  941. Je sais bien que l'hymen peut avoir ses dégoûts ; v.1112 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
  942. Chaque état a les siens, et nous les sentons tous. v.1113 (Acte 4, scène 1, VAL?RE)
  943. Cependant vous vouliez de moi ce bon office. v.1114 (Acte 4, scène 1, VAL?RE)
  944. D'accord ; mais plus on voit de près le précipice, v.1115 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  945. Plus nos sens étonnés frémissent du danger. v.1116 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  946. Léandre est pris ailleurs ; et, pour le dégager, v.1117 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  947. Votre application peut-être serait vaine. v.1118 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
  948. Calmez-vous ; je prétends y réussir sans peine. v.1119 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
  949. Léandre sent pour vous une sincère ardeur : v.1120 (Acte 4, scène 1, VAL?RE)
  950. Qui retient jusqu'ici son esprit en balance. v.1123 (Acte 4, scène 1, VAL?RE)
  951. Ah ! Mon oncle, parbleu ! Je vous trouve à propos v.1124 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  952. Pour vous laver la tête, et vous dire en deux mots... v.1125 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  953. Le début est nouveau. v.1126 (Acte 4, scène 2, VALÈRE)
  954. Se peut-il qu'à votre âge v.1126 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  955. Vous n'ayez pas encor les airs d'un homme sage ? v.1127 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  956. Pour un franc étourdi. Là, là, répondez-nous. v.1129 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  957. Quelle est votre querelle ? v.1130 (Acte 4, scène 2, CLARICE)
  958. Je m'étais introduit tantôt chez Isabelle, v.1131 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  959. Que j'aime à la fureur, et qui m'aime encor plus ; v.1132 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  960. J'y passais pour un autre ; et Monsieur, là-dessus, v.1133 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  961. Est venu brusquement gâter tout le mystère, v.1134 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  962. Et m'a mal à propos fait connaître à la mère. v.1135 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  963. Parlez ; n'est-il pas vrai ? v.1136 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  964. Eh ! Ventrebleu, v.1137 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  965. C'est un étrange cas. Faut-il que la jeunesse v.1138 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  966. Apprenne maintenant à vivre à la vieillesse, v.1139 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  967. Plus étourdis cent fois que nos jeunes marquis ? v.1141 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  968. Je n'y connais plus rien. Dans le siècle où nous sommes, v.1142 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  969. Il faut fuir dans les bois, et renoncer aux hommes. v.1143 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  970. Quelle injustice, ô ciel ! On me vole, on me pille. v.1146 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  971. Cela n'est point dans l'ordre ; et l'on sait qu'une fille, v.1147 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  972. Et je sais qui t'oblige à parler de la sorte ; v.1150 (Acte 4, scène 2, CLARICE)
  973. C'est l'amour de mon bien. v.1151 (Acte 4, scène 2, CLARICE)
  974. Oui, le diable m'emporte. v.1151 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  975. Je prétends lui donner cinquante mille écus, v.1152 (Acte 4, scène 2, VALÈRE)
  976. Vous réservant, à vous, de mon bien le surplus ; v.1153 (Acte 4, scène 2, VAL?RE)
  977. Veux-tu que sur ce point je m'explique en bon frère ? v.1155 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  978. Tu sais bien qu'entre-nous nous parlons assez net. v.1156 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  979. Un hymen, quel qu'il soit, n'est point du tout ton fait. v.1157 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  980. Te voilà faite au tour, nul soin ne te travaille ; v.1158 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  981. Et le premier enfant te gâterait la taille. v.1159 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  982. Crois-moi, le mariage est un triste métier. v.1160 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  983. Le devoir d'une femme engage à mille choses ; v.1162 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  984. On trouve mainte épine où l'on cherchait des roses : v.1163 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  985. Le plaisir de l'hymen est terrestre et grossier. v.1164 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  986. Parlons à coeur ouvert, et confessons la dette. v.1166 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  987. Je suis un peu coquet, tu n'es pas mal coquette : v.1167 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  988. Notre mère l'était, dit-on, en son vivant ; v.1168 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  989. Nous chassons tous de race, et le mal n'est pas grand. v.1169 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  990. Si quelque amant venait frapper ta fantaisie, v.1170 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  991. Tu pourrais avec lui faire quelque folie. v.1171 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  992. Que diable ! Tu réponds toujours la même prose. v.1174 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  993. Mais tu me dis aussi toujours la même chose. v.1175 (Acte 4, scène 3, CLARICE)
  994. La Madame Grognac est pire qu'un dragon ; v.1177 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  995. Qu'elle veut dès ce soir finir avec Léandre. v.1179 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  996. Elle m'a commandé de lui faire venir un notaire. v.1180 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  997. Bon ! Bon ! Il faut la prévenir. v.1181 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  998. Ah ! Vous voilà, Madame ? Eh ! Dites-moi, de grâce, v.1182 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  999. Au cabinet encor venez-vous prendre place ? v.1183 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1000. Quelque nouvel amant, en dépit des jaloux, v.1184 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1001. Vous donne-t-il ici quelque autre rendez-vous ? v.1185 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1002. Votre soeur ! Peste, quelle égrillarde ! v.1187 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1003. Pour faire une réponse aux termes d'un billet, v.1188 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1004. Léandre a bien voulu m'ouvrir son cabinet, v.1189 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1005. Où j'ai trouvé d'abord Isabelle enfermée. v.1190 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1006. Isabelle ! v.1191 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  1007. Et Lisette. v.1191 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1008. Avant le mariage on me fait de ces tours ! v.1192 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  1009. L'augure est vraiment bon pour nos futurs amours ! v.1193 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  1010. Ici mal à propos votre esprit se gendarme ; v.1194 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1011. Le mal est donc bien grand pour faire un tel vacarme ! v.1195 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1012. Ne vous souvient-il plus du maître italien, v.1196 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1013. Eh bien ! Pour éviter le retour de la dame, v.1198 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1014. Clarice est arrivée en ce même réduit v.1201 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1015. Pour écrire une lettre ; et voilà le mystère. v.1202 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1016. L'une écrit une lettre, et l'autre fuit sa mère. v.1203 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1017. C'est prendre son parti. L'asile est vraiment bon ! v.1205 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1018. Lisette, tu remets le calme dans mon âme ; v.1206 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1019. Mon soupçon se dissipe, et fait place à ma flamme. v.1207 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1020. Mais Léandre aujourd'hui triomphe encor de moi. v.1209 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1021. Je prends comme je dois tes conseils là-dessus ; v.1212 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1022. Mais l'avis ne vaut pas cinquante mille écus. v.1213 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
  1023. Voilà ce que me vaut ta légère cervelle. v.1214 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  1024. Le maudit instrument qu'une langue femelle ! v.1215 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  1025. De ses soupçons jaloux pourquoi la guéris-tu ? v.1216 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  1026. Comment ! De ma maîtresse effleurer la vertu ! v.1217 (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  1027. J'entends venir quelqu'un. Adieu, je me retire. v.1218 (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  1028. C'est Léandre ; tant mieux, j'ai deux mots à lui dire. v.1219 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1029. Peut-être elle pourra revenir en ces lieux. v.1221 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1030. Je sais que vous voulez devenir mon beau-frère ; v.1222 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1031. C'est fort bien fait à vous : ma soeur a de quoi plaire ; v.1223 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1032. Elle est riche en vertus ; pour en argent comptant, v.1224 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1033. Je crois, sans la flatter, qu'elle ne l'est pas tant. v.1225 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1034. Quand mon père mourut, il nous laissa, pour vivre, v.1226 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1035. C'est, comme vous voyez, peu de bien que cela. v.1228 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1036. Et n'avez-vous jamais eu que ce père-là ? v.1229 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1037. Que cette soeur, Monsieur, j'ai voulu dire. v.1230 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1038. L'erreur est pardonnable ; il ne faut point tant rire. v.1231 (Acte 4, scène 6, CARLIN)
  1039. Vous n'avez qu'un défaut qui partout vous décèle ; v.1234 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1040. Dans le fond cependant c'est une bagatelle ; v.1235 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1041. Et tout le monde dit que cette léthargie v.1238 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1042. Fait insulte au bon sens, et vise à la folie. v.1239 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1043. Tous les hommes, Monsieur, sont différemment fous ; v.1241 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1044. Chacun a sa folie, et j'ai grâce à vous rendre v.1242 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1045. On parle volontiers ; mais un homme d'esprit v.1248 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1046. De louange et d'encens les hommes sont avares ; v.1250 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1047. Ils font rarement grâce aux vertus les plus rares ; v.1251 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1048. Au lieu qu'avec plaisir, d'une langue sans frein, v.1252 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1049. De leurs traits médisants ils chargent le prochain. v.1253 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1050. Je suis toujours en garde, et n'ai pas voulu croire v.1254 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1051. Cent bruits semés de vous, fâcheux à votre gloire. v.1255 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1052. Que peut-on, s'il vous plaît, Monsieur, dire de moi ? v.1256 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1053. On n'insultera pas ma naissance, je crois. v.1257 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1054. Nul dans l'univers ne peut dire, je gage, v.1258 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1055. Que dans l'occasion je manque de courage. v.1259 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1056. Peut-on m'accuser d'être fourbe, flatteur, v.1260 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1057. Fat, insolent, ingrat, suffisant, imposteur ? v.1261 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1058. Qui de ces vices-là seulement vous soupçonne : v.1263 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1059. Qu'en discours vous prenez un peu trop de licence ; v.1266 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1060. Que vous parlez toujours avant que de penser ; v.1268 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1061. Vous passez en hiver les nuits au clair de lune, v.1271 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1062. À souffler dans vos doigts, et prendre vos ébats v.1272 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1063. Sur la porte d'Iris, qui ne vous connaît pas ; v.1273 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1064. Et qu'il faut que toujours quelqu'un vous accompagne, v.1275 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1065. Pour pouvoir vous montrer votre chemin la nuit, v.1276 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1066. Et même quelquefois vous reporter au lit. v.1277 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1067. Enfin, que sais-je, moi ? L'on charge ma mémoire v.1278 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
  1068. Adieu, Carlin, adieu. v.1282 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  1069. Monsieur de la musique, v.1282 (Acte 4, scène 6, CARLIN)
  1070. Vous avez fort bien fait de lui river son clou. v.1284 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1071. C'est bien à faire à lui de vous appeler fou ; v.1285 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1072. Et vous deviez encor lui mieux laver la tête. v.1286 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1073. Tu t'imagines bien que Clarice en courroux v.1288 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1074. Se livre tout entière à ses transports jaloux, v.1289 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1075. Et m'accable des noms d'ingrat et d'infidèle. v.1290 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1076. D'une autre part aussi que peut dire Isabelle ? v.1291 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1077. Vous avez tort. Faut-il que chaque instant du jour v.1292 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1078. Votre distraction nous fasse quelque tour ? v.1293 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1079. Vous avez de l'esprit et de la politesse ; v.1294 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1080. Je ne ressemble point aux hommes de notre âge, v.1302 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1081. Qui masquent en tout temps leur coeur et leur visage. v.1303 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1082. Fait la sincérité de mon intention. v.1305 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1083. Dans le fond de mon coeur d'indigne menterie ; v.1307 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1084. Je suis, sans réfléchir, mon premier mouvement ; v.1309 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1085. Un esprit naturel me conduit et m'anime : v.1310 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1086. Ce n'est pas un grand mal. Pour être bel-esprit, v.1312 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1087. Il faut avec mépris écouter ce qu'on dit, v.1313 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1088. Rêver dans un fauteuil, répondre en coq-à-l'ânes, v.1314 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1089. Et voir tous les mortels ainsi que des profanes. v.1315 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1090. Un cerveau faible, étroit, qui ne tient qu'une chose, v.1318 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1091. Peut répondre en tout temps à ce qu'on lui propose ; v.1319 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1092. Mais celui qui comprend toujours plus d'un objet v.1320 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1093. Peut bien être excusé s'il est un peu distrait. v.1321 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1094. Que je remette ici chaque chose en sa place, v.1323 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1095. Il n'est pas encor temps que je m'aille coucher. v.1324 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1096. C'est le moindre défaut qu'on puisse reprocher. v.1325 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1097. Est-il juste, après tout, que l'on s'assujettisse v.1326 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1098. À répondre à cent sots selon leur sot caprice ? v.1327 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1099. Ce qu'on pense vaut mieux cent fois que leurs discours. v.1328 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1100. J'irais de ma pensée interrompre le cours, v.1329 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1101. Pour un jeune étourdi qui me rompt les oreilles v.1330 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1102. De ses travaux fameux d'amour et de bouteilles ; v.1331 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1103. Pour un plaisant qui vient de son bruit m'enivrer, v.1332 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1104. Qui croit me faire rire, et qui me fait pleurer ; v.1333 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1105. Pour un fastidieux qui n'a pour l'ordinaire, v.1334 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1106. Ni le don de parler, ni l'esprit de se taire ! v.1335 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1107. Carlin, remettant son justaucorps. v.1336 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1108. Mais voyez, s'il vous plaît, quelle distraction ! v.1337 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1109. Je crains pour mon amour quelque altération. v.1338 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1110. La belle est en courroux ; toute mon innocence v.1339 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1111. Comme ordinairement j'en use en pareil cas. v.1342 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1112. Il faudrait qu'une lettre, écrite d'un beau style, v.1343 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1113. Pût vous rendre près d'elle un accès plus facile. v.1344 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1114. Mandez-lui que tantôt ce que vous avez fait v.1345 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1115. Si la lettre, Carlin, a l'effet que j'espère. v.1347 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1116. Une lettre, Monsieur, remet bien une affaire ; v.1348 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1117. Et trois ou quatre mots, en hâte barbouillés, v.1349 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1118. Font souvent embrasser des amants bien brouillés. v.1350 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1119. En cette occasion, Carlin, je te veux croire. v.1351 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1120. Va vite me chercher la table et l'écritoire. v.1352 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
  1121. Je vais, je cours, je vole, et je reviens à vous. v.1353 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
  1122. Je veux la rassurer de ses soupçons jaloux, v.1354 (Acte 4, scène 8, LÉANDRE)
  1123. Dissiper son erreur. Oui, charmante Clarice, v.1355 (Acte 4, scène 8, L?ANDRE)
  1124. Vous verrez que mon coeur, dépouillé d'artifice, v.1356 (Acte 4, scène 8, L?ANDRE)
  1125. Ne brûle que pour vous d'un véritable feu ; v.1357 (Acte 4, scène 8, L?ANDRE)
  1126. Et ma main, sur-le-champ, en va signer l'aveu. v.1358 (Acte 4, scène 8, L?ANDRE)
  1127. Tenez, monsieur, voilà... v.1359 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1128. Pour écrire un billet tu m'apportes un livre ! v.1360 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1129. Ah ! Vous avez raison. On hurle avec les loups ; v.1361 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1130. Votre absence d'esprit est une maladie v.1363 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1131. Les valets sont fâcheux, et font tout à rebours. v.1366 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1132. Si pour vous d'Apollon les trésors sont ouverts, v.1369 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1133. En sonnet, en ballade, en ode, en élégie. v.1371 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1134. Le sexe aime les vers. v.1372 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1135. Quelque mauvais génie v.1372 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1136. Des plumes que je prends vient empêcher l'effet. v.1373 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1137. Je le crois bien, Monsieur ; car voilà le cornet, v.1374 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1138. Et dans le poudrier vous trempiez votre plume. v.1375 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1139. L'écriture est un art bien utile aux amants ! v.1377 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1140. Promesse d'épouser, plainte, douceur, rupture, v.1379 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1141. Tout cela se trafique avec l'écriture. v.1380 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1142. Si le papier qui sert aux amoureux billets v.1381 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1143. Coûtait comme celui qu'on emploie au palais, v.1382 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1144. Cette ferme en un an produirait plus de rente v.1383 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1145. Que le papier timbré ne peut rendre en quarante. v.1384 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1146. Ma lettre est achevée... v.1385 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1147. Ah ! Perdez-vous l'esprit ? v.1385 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1148. Vous versez à grands flots l'encre sur votre écrit. v.1386 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1149. Quelle est donc, s'il vous plaît, cette façon de peindre ? v.1387 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1150. De mon esprit trop prompt c'est à moi de me plaindre. v.1388 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1151. Le bel écrit, ma foi, pour un traité de paix ! v.1389 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1152. On croira qu'un démon en a formé les traits ; v.1390 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1153. Les experts écrivains s'y donneront au diable : v.1391 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1154. Je tiens dès à présent la lettre indéchiffrable. v.1392 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1155. Il faut recommencer, le mal n'est pas bien grand. v.1393 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1156. Je ne plains point, Carlin, la peine que je prends. v.1394 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1157. C'est très bien fait. Mais moi, je plains fort Isabelle. v.1395 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1158. Isabelle ? v.1396 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1159. Ne me parle point d'elle. v.1396 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1160. Soit. Quand d'une cruelle on veut toucher le coeur, v.1397 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1161. C'est un style éloquent qu'un billet au porteur, v.1398 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1162. Qui vaut mieux qu'un discours rempli de fariboles. v.1399 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1163. Fais trève à tes paroles. v.1400 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1164. Quand une belle voit, comme par supplément, v.1401 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1165. Quatre doigts de papier plié bien proprement v.1402 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1166. Hors du corps de la lettre, et qu'avant sa lecture, v.1403 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1167. (Car c'est toujours par là que l'on fait l'ouverture) v.1404 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1168. On voit du coin de l'oeil sur ce petit papier... v.1405 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1169. « Monsieur, par la présente, il vous plaira payer v.1406 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1170. Deux mille écus comptant, aussitôt lettre vue, v.1407 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1171. À damoiselle, en blanc, d'elle valeur reçue... » v.1408 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1172. Et Dieu sait la valeur ! Un discours aussi rond v.1409 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1173. Fait taire lloquence et l'art de Cicéron. v.1410 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1174. Cela peut être vrai pour de serviles âmes v.1411 (Acte 4, scène 9, LÉANDRE)
  1175. Se mêlent du trafic. v.1413 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1176. J'ai fini. Je n'ai plus v.1413 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1177. Qu'à cacheter ma lettre, et mettre le dessus. v.1414 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1178. Le ciel en soit loué ! Me voilà hors de crise. v.1415 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1179. Je tremblais de vous voir faire quelque méprise. v.1416 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1180. Vous avez plus d'esprit que je ne l'eusse cru ; v.1417 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1181. Tu deviens insolent. v.1419 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1182. Tiens, porte de ce pas la lettre à son adresse. v.1420 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1183. De ton zèle empressé j'attends tout dans ce jour, v.1421 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
  1184. Pour vous servir plus vite en cette conjoncture, v.1423 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1185. Je m'en vais emprunter les ailes de mercure. v.1424 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
  1186. Allons nous acquitter de notre honnête emploi ; v.1425 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1187. « Pour Isabelle. » Oh diable ! Aurais-je la berlue ? v.1427 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1188. Quelque nuage épais m'obscurcit-il la vue ? v.1428 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1189. Mais non, j'ai, grâce au ciel, encore deux bons yeux. v.1429 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1190. Monsieur, monsieur... il est déjà loin de ces lieux. v.1430 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1191. Il me semble pourtant que, selon tout indice, v.1431 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1192. Le billet que je tiens doit aller à Clarice. v.1432 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1193. Mais le nom d'Isabelle est peint sur ce papier. v.1433 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1194. Ne me jouerait-il point un tour de son métier ? v.1434 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1195. Il peut se faire aussi qu'il instruise Isabelle v.1435 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1196. De l'état de son coeur, et qu'il rompe avec elle, v.1436 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1197. Lui donne en peu de mots son congé par écrit. v.1437 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1198. Oui, voilà ce que c'est, et le coeur me le dit. v.1438 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1199. Ah ! Qu'un maître est heureux quand un valet habile v.1439 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1200. A la conception et légère et facile ! v.1440 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1201. Il peut se fourvoyer sans rien appréhender ; v.1441 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1202. Et de tels serviteurs sont nés pour commander. v.1442 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
  1203. Croit-il que de mon coeur je sois embarrassée, v.1443 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1204. Et que de l'engager on ait eu la pensée. v.1444 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1205. Je ne dis pas cela. v.1445 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
  1206. Pense-t-il que l'on soit bien tenté de sa peau, v.1446 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  1207. Et de la tienne aussi ? v.1447 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  1208. Je ne l'ai pas trop rude. v.1447 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
  1209. Pour m'outrager encore, il a mis tant d'étude v.1448 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1210. À m'offrir un billet pour Clarice dicté ! v.1449 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1211. Le traître a fait le coup, je m'en suis bien douté. v.1450 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
  1212. Mon parti sur ce point est fort facile à prendre. v.1451 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1213. Mais, de grâce, un seul mot. v.1453 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
  1214. Sors d'ici, malheureux : v.1453 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  1215. Va-t'en porter ailleurs ton cartel amoureux. v.1454 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  1216. On ne traita jamais un courrier de la sorte. v.1455 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
  1217. Détalons. v.1456 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  1218. Gagneras-tu la porte ? v.1456 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  1219. Mais tu perds le respect ; je suis ambassadeur. v.1457 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
  1220. Sortiras-tu d'ici, postillon de malheur ? v.1458 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  1221. Il est enfin parti, malgré son éloquence. v.1459 (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  1222. Mais d'un autre côté le chevalier s'avance. v.1460 (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  1223. Eh bien ! La mère encor fait-elle le lutin ? v.1461 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1224. Vous savez son humeur. Ah ! Juste ciel ! Je tremble ; v.1463 (Acte 5, scène 3, ISABELLE)
  1225. Elle peut revenir et nous trouver ensemble. v.1464 (Acte 5, scène 3, ISABELLE)
  1226. Je vous prends en ces lieux sous ma protection. v.1466 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1227. N'êtes-vous pas ma femme ? Et pour hâter les choses, v.1467 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1228. J'ai dressé le contrat moi-même avec les clauses, v.1468 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1229. Dont mon oncle est porteur. v.1469 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1230. Puisque déjà par vous le contrat est dressé ; v.1470 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  1231. Et l'aveu de la mère est une bagatelle. v.1471 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  1232. Nous aurons de la peine à venir à bout d'elle. v.1472 (Acte 5, scène 3, ISABELLE)
  1233. Me jeter à ses pieds, lui dire mes alarmes, v.1475 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1234. Crier, gémir, pleurer ; car j'ai le don des larmes. v.1476 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1235. Lisette m'appuiera. Malgré son noir chagrin, v.1477 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1236. Nous la flatterons tant, qu'il faudra bien enfin v.1478 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1237. Qu'elle me cède un bien dont mon amour est digne. v.1479 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
  1238. Bon ! Bon ! Plus on la flatte, et plus elle égratigne ; v.1480 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  1239. Eh bien ! Ma chère soeur, quel soin ici t'amène ? v.1483 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
  1240. Et quelle intention est maintenant la tienne ? v.1484 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
  1241. J'espère qu'à la fin v.1485 (Acte 5, scène 4, CLARICE)
  1242. Mon oncle avec Léandre unira mon destin. v.1486 (Acte 5, scène 4, CLARICE)
  1243. Tant mieux. Mais puisque enfin vous épousez Léandre, v.1487 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1244. L'amitié, la raison m'obligent à vous rendre v.1488 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1245. Un billet amoureux qu'il m'écrit. Le voici. v.1489 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1246. De Léandre ? v.1490 (Acte 5, scène 4, CLARICE)
  1247. De lui. v.1490 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1248. Quelle fais-je ici ? v.1490 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
  1249. Un rival odieux aurait pu vous écrire ? v.1491 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
  1250. Suivez-moi seulement, et demeurez en paix. v.1493 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1251. Tenez, voilà la lettre, et le cas que j'en fais. v.1494 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1252. Il faut aller, madame, v.1495 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
  1253. Faire un dernier effort pour couronner ma flamme. v.1496 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
  1254. L'ai-je bien entendu ? Dois-je en croire mes yeux ? v.1497 (Acte 5, scène 5, CLARICE)
  1255. Mais je puis sur-le-champ m'éclaircir encor mieux. v.1498 (Acte 5, scène 5, CLARICE)
  1256. Lisons. « Pour Isabelle. » Ô ciel ! Je suis trahie. v.1499 (Acte 5, scène 5, CLARICE)
  1257. Mais je vois son valet. v.1501 (Acte 5, scène 5, CLARICE)
  1258. Ministre impertinent d'un maître malheureux. v.1502 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
  1259. À qui va cette lettre ? Est-ce pour Isabelle ? v.1503 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
  1260. Madame, c'est pour elle, et ce n'est pas pour elle. v.1504 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
  1261. Voyons. Demeure là ; ne crois pas m'échapper. v.1506 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
  1262. Viens çà, maraud ; réponds, parle. v.1507 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
  1263. « Je suis au désespoir, Mademoiselle, que l'aventure du cabinet vous ait donné quelque soupçon de ma fidélité. » (Acte 5, scène 6, CLARICE)
  1264. Cette lettre est pour nous la pomme de discorde. v.1508 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
  1265. Ouf, hai ! Je n'en puis plus ; vous serrez le sifflet. v.1509 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
  1266. Mais du moins, jusqu'au bout lisez donc le billet. v.1510 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
  1267. Que je lise, maraud ! Que veux-tu qu'il m'apprenne ? v.1511 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
  1268. De ses déloyautés ne suis-je pas certaine ? v.1512 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
  1269. Si mon maître est ingrat, puis-je mais de cela ? v.1513 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
  1270. Mais il vient ; vous pouvez l'étrangler : le voilà. v.1514 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
  1271. J'ai peine, en le voyant, à tenir ma colère. v.1515 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1272. Ne parlons pas trop haut, de peur de le distraire. v.1516 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1273. Vous voilà donc, Monsieur ! Cherchez-vous en ces lieux v.1517 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1274. Que ma rivale encor se présente à mes yeux ? v.1518 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1275. Ah ! Madame... à propos avez-vous lu ma lettre ? v.1519 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1276. Oui, traître ! Ma rivale a su me la remettre : v.1520 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1277. Je la tiens d'Isabelle ; et le cas qu'elle en fait v.1521 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1278. Peut me venger assez de ton lâche forfait. v.1522 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1279. Un autre que Carlin en vos mains l'a remise ? v.1523 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1280. Le maraud ! Je saurai châtier sa méprise ; v.1524 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1281. Je le rouerai de coups ; le coquin tous les jours v.1525 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1282. Lasse ma patience, et me fait de ces tours. v.1526 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1283. Je le vois. Viens çà, traître ; aux dépens de ta vie v.1527 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1284. Parle sans imposture. v.1532 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1285. Qu'as-tu fait de ma lettre ? Et quel affreux démon v.1533 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1286. Te pousse à me trahir d'une telle façon ? v.1534 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1287. Moi, Monsieur, vous trahir ! Je vous sers avec zèle ; v.1535 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1288. Je l'ai mise avec soin dans les mains d'Isabelle. v.1536 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1289. Et voilà pour ta mort l'arrêt tout prononcé. v.1537 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1290. Quelle faute, ai-je fait ? v.1538 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1291. Quelle faute insensé ! v.1538 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1292. Ne t'avais-je pas dit de la rendre à Clarice ? v.1540 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1293. À Clarice, Monsieur ? Je veux être pendu, v.1541 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1294. Si je me ressouviens de l'avoir entendu. v.1542 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1295. Mais le dessus écrit suffit pour te confondre. v.1543 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1296. Pour lui faire sentir son peu de jugement, v.1545 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1297. De grace prêtez-moi cette lettre un moment. v.1546 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1298. Bon ! C'est où je l'attends. v.1547 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1299. Viens, tête sans cervelle, v.1547 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1300. Lis avec moi, bourreau ; lis donc... « Pour Isabelle. » v.1548 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1301. Pouf ! Il faut l'avouer, vous avez, à mon gré, v.1549 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1302. La présence d'esprit au suprême degré. v.1550 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1303. Lis donc, bourreau, lis donc. v.1551 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1304. Pardonnez mon erreur en faveur de ma flamme : v.1552 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1305. Je réponds pour mon maître : il n'a point de malice ; v.1556 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1306. Et s'il n'était point fou, je veux dire distrait, v.1557 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1307. Mais si vous avez lu le dedans de ma lettre, v.1559 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1308. De ces soupçons cruels elle a dû vous remettre. v.1560 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1309. Ma curiosité m'en a fait lire assez ; v.1561 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1310. Je n'en ai que trop lu. v.1562 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1311. En changeant le dessus, nous changeons bien la thèse. v.1563 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1312. Vous avez le bras bon, soit dit par parenthèse. v.1564 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1313. « Je suis au désespoir que l'aventure du cabinet vous ait pu donner quelque soupçon de ma fidélité. (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1314. Votre rivale ne servira qu'à rendre votre triomphe plus parfait. (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1315. Monsieur, par la présente, il vous plaira payer à damoiselle, en blanc, d'elle valeur reçue, et dieu sait la valeur. » (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1316. Cela n'est point écrit. v.1566 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1317. Quoi ! Vos billets d'amour sont des lettres de change ? v.1568 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1318. C'est ce malheureux-là qui, pendant que j'écris, v.1570 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1319. M'embarrasse l'esprit de ses impertinences. v.1571 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1320. J'ai diablement d'esprit ; on écrit mes sentences. v.1572 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1321. « Oui, belle Clarice, je n'adore que vous, et fais tout mon bonheur de vous aimer le reste de ma vie. » (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1322. Vous trouvez maintenant les termes plus coulants ; v.1573 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1323. Et vous ne venez plus pour étrangler les gens. v.1574 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1324. Je respire. Ah ! Carlin, c'est une joie extrême v.1575 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1325. De trouver innocent un coupable qu'on aime ; v.1576 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1326. Et que, sans nul effort, on fait un prompt retour v.1577 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1327. Des mouvements jaloux aux transports de l'amour ! v.1578 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
  1328. Nul autre objet que vous ne règne dans mon âme. v.1580 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
  1329. C'est une vérité ; le plaisir qu'il reçoit v.1581 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1330. Fait qu'il ne vous croit pas où souvent il vous voit. v.1582 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1331. Voici monsieur votre oncle. À vos voeux tout conspire. v.1583 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
  1332. Que mon plaisir serait de pouvoir, en ce jour, v.1585 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
  1333. Je donne volontiers les mains à cette affaire. v.1588 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
  1334. Mais il faut du dédit encor vous délier, v.1589 (Acte 5, scène 8, VAL?RE)
  1335. Et procurer de plus l'hymen du chevalier. v.1590 (Acte 5, scène 8, VAL?RE)
  1336. Il me vient dans l'esprit un petit stratagème. v.1592 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1337. La vieille ne songeait, dans votre engagement, v.1593 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1338. Qu'au bien qu'on vous devait laisser par testament. v.1594 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1339. L'on peut dresser quelque machine, v.1595 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1340. Faire jouer sous main quelque secrète mine... v.1596 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1341. La mère ne sait point que je suis en ces lieux ; v.1598 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1342. Elle ne m'a point vu ; je puis aisément dire v.1599 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1343. Laissez-moi, l'affaire est dans le sac. v.1601 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1344. J'entends venir quelqu'un. C'est Madame Grognac. v.1602 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
  1345. Je vais tout préparer pour que la mine joue ; v.1603 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1346. Et vous, ne manquez pas de pousser à la roue. v.1604 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
  1347. Le dessein en est pris ; je ne vous quitte point v.1605 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  1348. Je prétends, malgré vous, devenir votre gendre : v.1607 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  1349. Je vous trouve plaisant ! Au gré de mes souhaits v.1610 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1350. Je ne pourrai donc pas disposer de ma fille ? v.1611 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1351. Monsieur, je ne veux point de fou dans ma famille. v.1612 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1352. Là, là... doucement. v.1613 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  1353. Un peu de naturel. v.1614 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  1354. Calmez ce courroux. v.1614 (Acte 5, scène 9, VALÈRE)
  1355. Vous, calmez, s'il vous plaît, votre langue indiscrète, v.1615 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1356. Monsieur sera mon gendre. Et pour me délivrer v.1617 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1357. J'ai mandé tout exprès en ces lieux un notaire. v.1619 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1358. Moi, je m'inscris en faux contre ce qu'il peut faire. v.1620 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  1359. Vous, Monsieur le distrait, v.1621 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1360. Vous êtes là debout planté comme un piquet. v.1622 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1361. Il ne répond point trop aux offres que vous faites. v.1623 (Acte 5, scène 9, VALÈRE)
  1362. Quand il ne voudrait point encor se marier, v.1625 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1363. Je n'aurai point recours à votre chevalier, v.1626 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1364. Un fat dont la conduite est tout impertinente. v.1627 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1365. Et qui lui fait danser quelquefois la courante. v.1628 (Acte 5, scène 9, VALÈRE)
  1366. Un petit libertin qui doit de tous côtés, v.1629 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
  1367. Passons les qualités. v.1630 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  1368. Cela ne rendra pas le contrat moins valide. v.1631 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  1369. Place, place au courrier qui vient à toute bride. v.1632 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1370. Ah ! Monsieur, vous voilà. Quelle fatalité ? v.1633 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1371. Votre oncle ici m'envoie... ouf ! Je suis éreinté ! ... v.1634 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1372. N'as-tu point de sa part quelque lettre à me rendre ? v.1636 (Acte 5, scène 10, LÉANDRE)
  1373. Non ; depuis qu'il est mort le défunt n'écrit plus. v.1637 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1374. C'est Carlin. v.1638 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  1375. Ah ! Monsieur, vos ris sont superflus ; v.1638 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1376. De vos pleurs bien plutôt lâchez ici la bonde, v.1639 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1377. En apprenant le coup le plus fatal du monde, v.1640 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1378. Et qui fera trembler les pâles héritiers v.1641 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1379. Jusque dans l'avenir de nos neveux derniers. v.1642 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1380. La volonté de l'homme est bien ambulatoire ! v.1644 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1381. Qu'il a fait appeler le notaire du lieu ; v.1646 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1382. Et n'écoutant alors qu'un aveugle caprice, v.1647 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1383. Bien informé d'ailleurs que vous aimiez Clarice, v.1648 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1384. Et que vous deveniez réfractaire à ses lois, v.1649 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1385. Refusant d'épouser celle dont il fit choix ; v.1650 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1386. Il a testamenté tout d'une autre manière ; v.1652 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1387. Et l'avare défunt, descendant au cercueil, v.1653 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1388. Ne vous a pas laissé de quoi porter le deuil. v.1654 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1389. Ah ! Juste ciel ! Qu'entends-je ? v.1655 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1390. Ô cruelle disgrâce ! v.1655 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1391. Nous voilà pour jamais réduits à la besace. v.1656 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1392. Le défunt a bien fait, et je l'en applaudis ; v.1657 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1393. Il devait, à mon sens, encore faire pis. v.1658 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1394. las ! Qu'aurait-il fait ? v.1659 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1395. Ta plainte m'importune. v.1659 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1396. Vous, Monsieur, vous pouvez chercher ailleurs fortune ; v.1660 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1397. Pour épouser ma fille il faut avoir du bien. v.1662 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1398. Mon neveu ne craint point la disgrâce cruelle v.1663 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
  1399. D'un pareil testament. S'il épouse Isabelle, v.1664 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
  1400. Je lui donne à présent mon bien après ma mort. v.1665 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
  1401. En faveur de l'amour faites, vous, cet effort. v.1666 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
  1402. Il est bien étourdi. v.1667 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1403. De l'être encore plus : si je vaux quelque chose, v.1668 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  1404. C'est par là que je vaux, et par ma belle humeur. v.1669 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  1405. Euh ! J'ai cette courante encore sur le coeur. v.1670 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1406. Signez donc ce papier... une plume, Lisette. v.1671 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
  1407. Voilà tout ce qu'il faut. v.1672 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
  1408. Qu'il deviendra plus sage, et que vous le signiez. v.1674 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1409. Vous, pour le prix d'une juste tendresse, v.1675 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
  1410. Il ne faut pas ici plus longtemps vous séduire ; v.1679 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
  1411. Inventé par Carlin pour tirer votre aveu. v.1682 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
  1412. Parle. v.1683 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1413. Le dénouement est bien prêt à se faire. v.1683 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1414. Ne nous as-tu pas dit que l'oncle, en sa colère, v.1684 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1415. À d'autres qu'à Léandre, avait laissé son bien ? v.1685 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1416. Ma foi, je le croyais. Mais, puisqu'il n'en est rien, v.1686 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1417. Le ciel en soit loué ! v.1687 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1418. Il ne faut point ici tant faire l'étonnée ; v.1688 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
  1419. Voulut vous enlever, vous le laissâtes faire : v.1691 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
  1420. Votre fille est encor plus sage que sa mère. v.1692 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
  1421. Taisez-vous, s'il vous plaît. v.1693 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1422. J'ai, si vous la grondez, un menuet tout prêt. v.1694 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  1423. Vous paierez le dédit, parbleu. v.1695 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
  1424. Puisque tout est signé, que la chose se fasse. v.1696 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
  1425. Pour apporter la paix et calmer votre esprit, v.1697 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
  1426. Je m'oblige pour vous à payer le dédit, v.1698 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
  1427. Et je donne de plus cette somme à ma nièce. v.1699 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
  1428. Que je ne donnerai pas cela pour sa dot. v.1702 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1429. Fasse qui le voudra les frais du mariage ; v.1703 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1430. Vous l'avez commencé, finissez votre ouvrage : v.1704 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1431. Et je prétends, de plus, qu'en formant ces liens, v.1705 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1432. On les sépare encore et de corps et de biens. v.1706 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
  1433. Rentrons, et sur-le-champ terminons cette affaire. v.1707 (Acte 5, scène 11, VALÈRE)
  1434. Allons, embrassez-vous, vous ne sauriez mieux faire ; v.1708 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  1435. Vous serez belles-soeurs. Mais, surtout, gardez-vous v.1709 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  1436. De prendre à l'avenir le même rendez-vous. v.1710 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  1437. Lorsque j'en donnerai, je serai plus secrète. v.1711 (Acte 5, scène 11, ISABELLE)
  1438. Une autre fois aussi je serai plus discrète. v.1712 (Acte 5, scène 11, CLARICE)
  1439. Toi, Carlin, à l'instant prépare ce qu'il faut v.1713 (Acte 5, scène 12, LEANDRE)
  1440. Pour aller voir mon oncle, et partir au plus tôt. v.1714 (Acte 5, scène 12, LEANDRE)
  1441. Laissez votre oncle en paix. Quel diantre de langage ! v.1715 (Acte 5, scène 12, CARLIN)
  1442. Vous n'y songez donc plus ? Vous êtes marié. v.1717 (Acte 5, scène 12, CARLIN)
  1443. Tu m'en fais souvenir, je l'avais oublié. v.1718 (Acte 5, scène 12, LEANDRE)
  1444. Ah ciel ! Un jour de noce oublier une femme ! v.1719 (Acte 5, scène 13, CARLIN)
  1445. Cette erreur me paraît un peu digne de blâme ; v.1720 (Acte 5, scène 13, CARLIN)
  1446. Pour le lendemain, passe ; et j'en vois aujourd'hui v.1721 (Acte 5, scène 13, CARLIN)
  1447. Qui voudraient bien pouvoir l'oublier comme lui. v.1722 (Acte 5, scène 13, CARLIN)

LE RETOUR IMPRÉVU (1700)

  1. Vous voilà ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  2. Parlons ensemble un peu sérieusement, je vous prie, mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
  3. Aussi sérieusement qu'il vous plaira, Madame Bertrand. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Savez-vous bien que je suis fort mécontente de la conduite et des manières de ma nièce ? (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  5. Que fait-elle de mal, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Elle ne fait rien que de mal ; et le pis que j'y trouve, c'est qu'elle garde auprès d'elle une coquine comme vous, qui ne lui donnez que de mauvais conseils, et qui la poussez dans un précipice où son penchant ne l'entraîne déjà que trop. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  7. Voilà un discours très sérieux au moins, madame ; et si je répondais aussi sérieusement, la fin de la conversation pourrait bien faire rire ; mais le respect que j'ai pour votre âge, et pour la tante de ma maîtresse, m'empêchera de vous répondre avec aigreur. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Vous avez bien de la modération ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  9. Il serait à souhaiter, madame, que vous en eussiez autant : vous ne seriez pas la première à scandaliser votre nièce, et à la décrier, comme vous faites, dans le monde, par des discours qui n'ont point d'autre fondement que le dérèglement de votre imagination. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Le dérèglement de mon imagination ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  11. C'est le dérèglement de vos actions qui me fait parler ; et il n'y a rien de plus horrible que la vie que vous faites. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
  12. Quelle vie faisons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  13. Quelle ? (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  14. Y a-t-il rien de plus scandaleux que la dépense que Lucile fait tous les jours ? (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
  15. Une fille qui n'a pas un sou de revenu ! (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
  16. C'est bien à elle d'avoir seule une grosse maison, des habits magnifiques ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  17. Est-il défendu de faire fortune ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  18. Et comment la fait-elle, cette fortune ? (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  19. Fort innocemment : elle boit, mange, chante, rit, joue, se promène ; les biens nous viennent en dormant, je vous assure. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  20. Et la réputation se perd de même. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  21. Elle verra ce qui lui arrivera ; elle n'aura pas un sou de mon bien. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
  22. Premièrement, ma fille unique ne veut plus être religieuse ; je m'en vais la marier : mon frère le chanoine, qui lui en veut depuis longtemps, la déshéritera ; car il est vindicatif. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
  23. Patience, patience ; elle ne sera pas toujours jeune. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
  24. Vraiment, c'est pour cela que nous songeons à profiter de la belle saison. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  25. Et tout le profit qui vous en demeurera, c'est que vous mourrez toutes deux à l'hôpital, et déshonorées encore, (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  26. Pour cela, non, madame ; un bon mariage va nous mettre à couvert de la prédiction. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  27. Elle va se marier ? (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  28. À la bonne heure, je ne m'en mêle point ; je la renonce pour ma nièce, et je ne prétends pas aider tromper personne. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  29. Je crois que ce sera quelque belle alliance ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
  30. Ce sera un mariage dans toutes les formes ; et quand il sera fait, vous serez trop heureuse de nous faire la cour, et d'être la tante de votre nièce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  31. Qui est cette vieille madame avec qui tu étais en conversation ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  32. Tu ne connais pas madame Bertrand, la tante de ma maîtresse ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  33. Si fait vraiment, je ne connais autre ; je ne l'avais pas bien envisagée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  34. C'est une femme fort à son aise, qui a de bonnes rentes sur la Ville, des maisons à Paris. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  35. Lucile est fort bien apparentée, au moins. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  36. Oui, mais elle n'en est pas plus riche. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  37. Il ne faut désespérer de rien ; cela peut venir. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  38. S'il lui mourait trois oncles, deux tantes, trois couples de cousins germains, deux paires de neveux et autant de nièces, elle se trouverait une fort grosse héritière. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  39. Comment diable ! (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  40. Mais sais-tu bien qu'en temps de peste, cette fille-là pourrait devenir un très gros parti ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  41. Le parti n'est pas mauvais dès à présent ; et la beauté... (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  42. Tu as raison, sa beauté lui tient lieu de tout, et mon maître est absolument déterminé à l'épouser. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  43. Et elle, absolument déterminée à épouser ton maître. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  44. Il y aura peut-être quelque tribulation à essuyer au retour de notre bon homme de père : mais il ne reviendra pas si tôt ; nous aurons le temps de nous préparer ; et mon maître ne sera pas malheureux, s'il n'a que ce chagrin-là de son mariage. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  45. Le mariage est sujet à de grandes révolutions. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  46. Tu es encore un plaisant visage, de croire que Clitandre puisse jamais se repentir d'avoir épousé Lucile, une fille que j'ai élevée ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  47. Une fille belle, jeune, et bien faite ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  48. Il n'y a pas là de quoi se rassurer. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  49. Une fille aisée à vivre ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  50. La plupart des filles ne le sont que trop. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  51. Une fille sage et vertueuse ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  52. Et c'est toi qui l'as élevée ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  53. Parle donc, maraud ; que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  54. Tiens, veux-tu que je te parle franchement ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  55. Cette alliance ne me plaît point du tout ; et je ne prévois pas que nous y trouvions notre compte ni I'un ni l'autre. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  56. Clitandre fait de la dépense, parce qu'il est amoureux : l'amour rend libéral ; le mariage corrige l'amour. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  57. Il est d'un naturel trop prodigue pour devenir jamais trop économe. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  58. A-t-il donné de bons ordres pour le régal d'aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  59. Trois garçons de la Guerbois viennent d'arriver avec tout leur attirail de cuisine ; Camel, le fameux Camel, marchait à leur tête. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  60. L'illustre Forel a envoyé six douzaines de bouteilles de vin de Champagne comme il n'y en a point : il l'a fait lui-même. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  61. Tant mieux ; j'aime la bonne chère. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  62. Bonjour, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  63. Que fait ta belle maîtresse ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  64. Elle est chez elle avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  65. Va, cours, ma chère Lisette, la prier de se rendre au plus tôt ici ; je n'ai d'heureux moments que ceux que je passe avec elle. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  66. Que vous êtes bien faits l'un pour l'autre ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  67. Elle s'ennuie à la mort quand elle ne vous voit point : elle ne tardera pas, je vous en réponds. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  68. Hé bien, monsieur, vous allez donc épouser ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  69. Vous voici, grâce au ciel, bientôt à la conclusion de votre amour, et à la fin de votre argent. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  70. Mais, s'il vous plaît, qu'allons-nous faire en attendant le retour de monsieur votre père, qui est en Espagne depuis un an pour les affaires de son commerce ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  71. Et que ferons-nous quand il sera revenu ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  72. Que tu es impertinent avec tes réflexions ! (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  73. Mon ami, jouissons du présent ; n'ayons point de regret au passé, et ne lisons point des choses fâcheuses dans l'avenir. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  74. N'as-tu pas reçu de l'argent pour moi ces jours passés ? (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  75. Il n'y a que trois semaines que j'ai touché une demi-année d'avance de ce fermier à qui vous avez donné quittance de l'année entière. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  76. J'ai reçu, l'autre semaine, dix-huit cents livres de ce curieux, pour ces deux grands tableaux dont votre père avait refusé deux mille écus quelque temps avant que de partir. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  77. J'ai encore eu deux cents louis d'or de ce fripier, pour cette tapisserie que monsieur votre père avait achetée, il y a deux ans, cinq mille francs, à un inventaire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  78. Voilà un petit rafraîchissement qui nous mènera quelque temps, et nous travaillerons ensuite sur nouveaux frais. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  79. Travaillez-y donc vous-même ; car pour moi je fais conscience d'être l'instrument et la cheville ouvrière de votre ruine ; c'est par mes soins que vous avez trouvé le moyen de dissiper plus de dix mille écus, sans compter douze ou quinze mille francs que vous devez encore à plusieurs quidams, usuriers ou notaires (c'est presque la même chose), qui nous vont tomber sur le corps au premier jour. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  80. Celui qui m'embarrasse le plus, c'est ce persécutant monsieur André ; et si, je ne lui dois que trois mille cinq cents livres. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  81. Il ne vous a prêté que cela ; mais vous avez fait le billet de deux mille écus. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  82. Il a, depuis quatre jours, obtenu contre vous une sentence des consuls ; et il ne serait pas plaisant que, le jour de la noce, il vous coucher au Châtelet. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  83. Quel expédient trouver ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  84. Nous avons fait argent de tout : les revenus sont touchés d'avance ; la maison de la ville est démeublée à faire pitié ; nous avons abattu les bois de la maison de campagne, sous prétexte d'avoir de la vue. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  85. Si mon père peut être encore cinq ou six mois sans revenir, j'aurai tout le temps de réparer, par mon économie, les premiers désordres de ma jeunesse. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  86. Et monsieur votre père, de son côté, ne travaille-t-il pas à reboucher tous ces trous-là ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  87. Il vaut mieux que vous fassiez toutes ces sottises-là de son vivant qu'après sa mort ; il ne serait plus en état d'y remédier. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  88. Tu as raison, Merlin. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  89. Allez, monsieur, vous n'avez pas tant de tort qu'on dirait bien. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  90. Monsieur votre père fera un gros profit pendant son voyage ; vous aurez fait une grosse dépense pendant son absence : quand il reviendra, de quoi aura-t-il à se plaindre ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  91. Ce sera comme s'il n'avait bougé de chez lui ; et, au pis aller, ce sera lui qui aura eu tort de voyager. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  92. Que tu parles aujourd'hui de bon sens, mon pauvre Merlin ! (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  93. Entre nous, ce n'est pas un grand génie que monsieur votre père ; je l'ai mené autrefois par le nez, comme vous savez ; je lui fais accroire ce que je veux : et quand il reviendrait présentement, je me sens encore assez de vigueur pour vous tirer des affaires les plus épineuses. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  94. Allons, monsieur, grande chère et bon feu ; le courage me revient. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  95. Combien serez-vous à table aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  96. Et votre bon ami le Marquis, soi-disant tel, qui vous aide à manger si généreusement votre bien, et qui n'est qu'un fat au bout du compte, y sera-t-il ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  97. Il me l'a promis. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  98. Mais voici la charmante Lucile et sa cousine. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  99. Les démarches que vous me faites faire, Clitandre, ne peuvent être justifiées que par le succès qu'elles vont avoir ; et je serais entièrement perdue dans le monde, si le mariage ne mettait fin à toutes les parties de plaisir où je me laisse engager tous les jours. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  100. Je n'ai jamais eu d'autres sentiments, belle Lucile ; et voilà votre amie qui peut vous en rendre témoignage. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  101. Je suis caution de la bonté de votre coeur, et vous touchez au moment de la justifier par vous-même. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  102. Mais moi qui n'entre pour rien dans l'aventure, et qui n'ai point en vue de conclusion, quel personnage est-ce que je fais dans tout ceci ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  103. On dira qu'on se fait pendre par compagnie ; et par compagnie, il ne tiendra qu'à vous de vous faire épouser : mon maître a tant d'amis ! (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  104. Prenez-en quelqu'un, Madame : plus on est de fous, plus on rit. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  105. Allons, déterminez-vous. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  106. Je me donne au diable, pendant que nous sommes en train, il me prend envie d'épouser Lisette aussi par compagnie, moi ; c'est une chose bien contagieuse que l'exemple. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  107. Je voudrais que le nôtre la pût engager à nous imiter ; et j'ai un jeune homme de mes amis qui s'est brouillé depuis quelques jours avec sa famille. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  108. Voilà le vrai moyen de le raccommoder. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  109. Le coeur vous en dit-il ? (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  110. Non ; ces sortes d'alliances-là ne me plaisent point. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  111. C'est bien fait ; il n'est rien tel que d'avoir tous deux la bride sur le cou. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  112. Vous m'attendez, c'est bien fait : je suis l'âme de vos parties, j'en conviens ; le premier mobile de vos plaisirs, je le sais. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  113. Le souper est-il prêt ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  114. Allons, de la gaîté ; je ne me suis jamais senti de si belle humeur ; et je vous défie de m'ennuyer. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  115. En vérité, monsieur le Marquis, vous vous êtes bien fait attendre. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  116. Cela serait beau, qu'un Marquis fût le premier au rendez-vous ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  117. On croirait qu'il n'aurait rien à faire. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  118. Je vous assure, mesdames, qu'à moins de voler, on ne peut pas faire plus de diligence : il n'y a pas, en vérité, trois quarts d'heure que je suis parti de Versailles. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  119. Vous connaissez ce cheval barbe et cette jument arabe que je mets ordinairement à ma chaise ; il n'y a pas deux meilleurs animaux pour un rendez-vous de vitesse. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  120. Quelle affaire si pressée ?... (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  121. Et un postillon... (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  122. Un postillon, qui n'est pas plus gros que le poing, et qui va comme le vent. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  123. Si nous n'avions pas, nous autres, de ces voitures volantes-là, nous manquerions ln moitié de nos occasions. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  124. Et depuis quand, monsieur le Marquis, vous mêlez- vous d'aller à Versailles ? (Acte 1, scène 6, LUCILE)
  125. Il me semble que vous faites ordinairement votre cour à Paris. (Acte 1, scène 6, LUCILE)
  126. Te voilà au comble des plaisirs ; tu vas nager dans les délices : tu sais l'intérêt que je prends à tout ce qui te touche. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  127. Quelle félicité, lorsque deux coeurs bien épris approchent du moment attendu... (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  128. là, qu'on se voit à la queue du roman. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  129. Mais, dis-moi, je te prie, as-tu passé, comme tu m'avais promis, chez ce joaillier, pour ces diamants ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  130. Et vous, la belle cousine, qu'est-ce ? Le coeur ne vous en dit-il point ? (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  131. Il faut que l'exemple vous encourage. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  132. Ne voulez-vous point, en vous mariant, payer vos dettes à l'amour et à la nature ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  133. Que cela est vilain d'être une grande inutile dans le monde ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  134. L'état de fille ne m'a point encore ennuyée. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  135. Ce sera quand il vous plaira, au moins, que nous ferons quelque marché de coeur ensemble : je suis fait pour les dames ; et les dames, sans vanité, sont aussi faites pour moi. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  136. Je veux être déshonoré, si je ne vous trouve fort à mon g é : je me sens même de la disposition à vous aimer un jour à l'adoration, à la fureur ; mais point de mariage au moins, point de mariage ; j'aime les amours sans conséquence : vous m'entendez bien ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  137. Vraiment, ce discours-là est assez clair ; il n'a pas besoin de commentaire. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  138. Monsieur_le_Marquis... (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  139. Il n'est pas connaissable depuis qu'il me hante, ce petit homme. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  140. Il est vrai que je n'ai pas mon pareil pour débourgeoiser un enfant de famille, le mettre dans le monde, le pousser dans le jeu, lui donner le bon goût pour les habits, les meubles, les équipages. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  141. Je le mène un peu raide ; mais ces petits messieurs-là ne sont-ils pas trop heureux qu'on leur inspire les manières de cour, et qu'on leur apprenne à se ruiner en deux ou trois ans ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  142. Avez-vous bien des écoliers ? (Acte 1, scène 6, LUCILE)
  143. À propos, où est Merlin ? (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  144. Je ne le vois point ici : c'est un joli garçon ; je l'aime ; je le trouve admirable pour faire une ressource, pour écarter les créanciers, amadouer des usuriers, persuader des marchands, démeubler une maison en un tour de main. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  145. Que ton père a eu de prévoyance, d'esprit, de jugement, de te laisser un gouverneur aussi sage, un économe aussi entendu ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  146. Ce coquin-là vaut vingt mille livres de rente, comme un sou, à un enfant de famille. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  147. Messieurs et mesdames, quand vous voudrez entrer, le souper est tout prêt. (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  148. Je vous disais bien que Merlin était un joli garçon. (Acte 1, scène 7, LE-MARQUIS)
  149. Je me sens en disposition louable de bien boire du vin ; vous allez voir si j'en tiens raisonnablement. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  150. Allons, mesdames, qui m'aime me suive. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  151. Les moments sont trop chers aux amants ; n'en perdons aucun. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  152. Voilà, Dieu merci, les affaires en bon train : nos amants sont en joie ; fasse le ciel que cela dure longtemps ! (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  153. Voilà, je crois, Jaquinet, le valet de notre bon homme. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  154. À la fin me voilà. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  155. Bonjour, Merlin ; soyez le bien retrouvé. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  156. Et vous le mal revenu. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  157. Tu vois, mon enfant, le mieux du inonde. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  158. À la fatigue près, nous avons fait un bon voyage. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  159. Tu n'es donc pas venu tout seul ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  160. La belle question ! (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  161. Vraiment non ; je suis arrivé avec mon maître ; et pendant qu'il est allé avec le carrosse de voiture faire visiter à la douane quelques ballots de marchandises, il m'a fait prendre les devants pour venir dire à monsieur son fils qu'il est de retour en parfaite santé. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  162. Voilà une nouvelle qui le réjouira fort. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  163. Qu'allons-nous faire ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  164. Il semble que tu ne me fais guère bonne mine ; et tu ne me parais pas trop content de notre arrivée. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  165. Je ne suis pas celui qu'elle chagrinera le plus. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  166. Et, dis-moi, le bon homme a-t-il affaire pour longtemps à cette douane ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  167. Non ; il sera ici dans un moment. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  168. Mais que diable as-tu donc ? (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  169. Parle. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  170. Le maudit vieillard ! (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  171. Revenir si mal à propos, et ne pas avertir qu'il revient, encore ! (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  172. Cela est bien traître ! (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  173. Te voilà bien intrigué ! (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  174. Ce retour imprévu ne dérangerait-il point un peu vos petites affaires ? (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  175. Non ; elles sont toutes dérangées, de par tous les diables. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  176. Va te reposer ; entre au logis, tu trouveras bonne compagnie : ne t'effarouche point, on te fera boire de bon vin de Champagne. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  177. Cela n'est pas bien difficile. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  178. Dis à mon maître que son père est de retour, mais qu'il ne s'embarrasse point : je vais l'attendre ici, et tâcher de faire en sorte que nous puissions... (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  179. Je me donne au diable, si je sais comment m'y prendre. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  180. Dis-lui qu'il se tienne en repos ; et toi, commence par t'enivrer, et tu t'iras coucher. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
  181. J'exécuterai tes ordres à merveille, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
  182. Allons, Merlin, de la vivacité, mon enfant, de la présence d'esprit, Ceci est violent : un père qui revient en impromptu d'un long voyage ; un fils dans la débauche, sa maison en désordre, pleine de cuisiniers ; les apprêts d'une noce prochaine ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  183. Il faut se tirer d'embarras pourtant. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  184. Le voici. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  185. Tenons-nous un peu à l'écart, et songeons d'abord aux moyens de l'empêcher d'entrer chez lui. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  186. Enfin, après bien des travaux et des dangers, voilà, grâce au ciel, mon voyage heureusement terminé ; je retrouve ma chère maison, et je crois que mon fils sera bien sensible au plaisir de me revoir en bonne santé. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  187. Nous le serions bien davantage à celui de te savoir encore bien loin d'ici. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  188. Les enfants ont bien de l'obligation aux pères qui se donnent tant de peine pour leur laisser du bien. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  189. Oui ; mais ils n'en ont guère à ceux qui reviennent si mal à propos. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  190. Je ne veux pas différer davantage à rentrer chez moi, et à donner à mon fils le plaisir que lui doit causer mon retour : je crois que le pauvre garçon mourra de joie en me voyant. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  191. Je le tiens déjà plus que demi-mort. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  192. Mais il faut l'aborder. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  193. Juste ciel ! (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  194. Suis-je bien éveillé ? (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  195. Je crois, si je ne me trompe, que voilà Merlin. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  196. C'est monsieur Géronte lui-même, ou c'est le diable sous sa figure. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  197. Sérieusement parlant, serait-ce vous, mon cher maître ? (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  198. Oui, c'est moi, Merlin. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  199. Vous voyez, monsieur, fort à votre service, comme un serviteur fidèle, gai, gaillard, et toujours prêt à vous obéir. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  200. Voilà qui est bien. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  201. Entrons au logis. (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
  202. Non ; je suis venu par le carrosse de Bordeaux, où mon vaisseau est heureusement abordé depuis quelques jours... (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  203. Quel visage ! (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  204. Quel embonpoint ! (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  205. Il faut que l'air du pays d'où vous venez soit merveilleux pour les gens de votre âge. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  206. Comment se porte mon fils ? (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  207. A-t-il eu grand soin de mes affaires ; et mes deniers ont-ils bien profité entre ses mains ? (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
  208. Pour cela, je vous en réponds ; il s'en est servi d'une manière... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  209. Vous ne sauriez comprendre comme ce jeune homme-là aime l'argent : il a mis vos affaires dans un état... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  210. dont vous serez étonné, sur ma parole. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  211. Que tu me fais de plaisir, Merlin, de m'apprendre une si bonne nouvelle ! (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  212. Je trouverai donc une grosse somme d'argent qu'il aura amassée ? (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
  213. Et non, vous dis-je : ce garçon-là est bien meilleur ménager que vous ne pensez ; il suit vos traces ; il fatigue son argent à outrance ; et sitôt qu'il a des pistoles, il les fait travailler jour et nuit. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  214. Voilà ce que c'est de donner aux enfants de bonnes leçons et de bons exemples à suivre. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  215. Je me meurs d'impatience de l'embrasser : allons, Merlin. (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
  216. Il n'est pas au logis, monsieur ; et si vous êtes si pressé de le voir... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  217. Bonjour, monsieur Merlin. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  218. Votre valet, monsieur André, votre valet. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  219. Voilà un coquin d'usurier qui prend bien son temps pour venir demander de l'argent. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  220. Savez-vous bien, monsieur Merlin, que je suis las de venir tous les jours sans trouver votre maître, et que, s'il ne me paie aujourd'hui, je le ferai coffrer demain, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  221. Nous voilà gâtés. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  222. Quelle affaire avez-vous donc ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  223. Je vous l'expliquerai tantôt : ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  224. Une affaire de deux mille écus qui me sont dûs par son maître, dont j'ai le billet, et, en vertu d'icelui, une bonne sentence par corps, que je vais faire mettre à exécution. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  225. Qu'est-ce que cela veut dire, Merlin ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  226. C'est un maraud qui le ferait comme il le dit. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  227. Clitandre vous doit deux mille écus ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  228. Oui, justement, Clitandre, un enfant de famille, dont le père est allé je ne sais où, et qui sera bien surpris, à son retour, quand il apprendra la vie que son fils mène pendant son absence. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  229. Cela va mal. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  230. Autant que le fils est joueur, dépensier et prodigue, autant le père, à ce qu'on dit, est un vilain, un ladre, un fesse-mathieu. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  231. Que voulez-vous dire avec votre ladre et votre fesse-mathieu ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  232. Ce n'est pas de vous dont je veux parler ; c'est du père de Clitandre, qui est un sot, un imbécile. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  233. Merlin... (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  234. Il vous dit vrai, monsieur ; Clitandre lui doit deux mille écus. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  235. Et tu dis qu'il a été d'une si bonne conduite ! (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  236. Oui, monsieur ; c'est un effet de sa bonne conduite de devoir cet argent-là. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  237. Emprunter deux mille écus d'un usurier ! (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  238. Car je vois bien, à la mine, que monsieur est du métier. (Acte 1, scène 12, G?RONTE)
  239. Oui, monsieur ; et je vous crois aussi de la profession. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  240. Comme les honnêtes gens se connaissent ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  241. Tu appelles cela l'effet d'une bonne conduite ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  242. Quand vous saurez le fond de cette affaire-là, vous serez charmé de monsieur votre fils ; il a acheté une maison de dix mille écus. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  243. Une maison de dix mille écus ! (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  244. Qui en vaut plus de quinze ; et comme il n'avait que vingt-quatre mille francs d'argent comptant, pour ne pas manquer un si bon marché, il a emprunté les deux mille écus en question de l'honnête fripon que vous voyez. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  245. Vous n'êtes plus si fâché que vous étiez, je gage ? (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  246. Oh çà, monsieur, ce Clitandre, qui vous doit de l'argent, est mon fils. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  247. J'en ai bien de la joie. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  248. Ne vous mettez point en peine de vos deux mille écus ; j'approuve l'emploi que mon fils en a fait. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
  249. Revenez demain, c'est de l'argent comptant. (Acte 1, scène 12, G?RONTE)
  250. Je suis votre valet. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
  251. Et, dis-moi un peu, dans quel endroit de la ville mon fils a-t-il acheté cette maison ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  252. Dans quel endroit ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  253. Il y a des quartiers meilleurs les uns que les autres ; celui-ci, par exemple... (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  254. Mais vraiment, c'est aussi dans celui-ci qu'il l'a achetée. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  255. Où cela ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  256. Tenez, voyez-vous bien cette maison couverte d'ardoise, dont les fenêtres sont reblanchies depuis peu ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  257. Ce n'est pas celle-là ; mais un peu plus loin, à gauche, là... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  258. Cette grande porte cochère qui est vis-à-vis de cette autre qui est vis-à-vis d'elle, là.... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  259. Je ne saurais voir cela d'ici. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  260. Ne serait-ce point la maison de madame Bertrand ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  261. Justement, de madame Bertrand ; la voilà : c'est une bonne acquisition, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  262. Mais pourquoi cette femme-là vend-elle ses héritages ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  263. Il lui est survenu un grand malheur ; elle est devenue folle. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  264. Elle est devenue folle ! (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  265. Sa famille l'a fait interdire ; et son fils, qui est un dissipateur, a donné sa maison pour moitié de ce qu'elle vaut. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  266. Je m'embourbe ici de plus en plus. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  267. Mais elle n'avait point de fils quand je suis parti. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  268. Elle n'en avait point ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  269. Il faut donc que ce soit sa fille. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  270. Mais je m'amuse ici trop longtemps ; fais-moi ouvrir la porte. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  271. Nous voilà dans la crise. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  272. Te voilà bien consterné ! (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  273. Serait-il arrivé quelque accident à mon fils ? (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  274. M'aurait-on volé pendant mon absence ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  275. Que lui dirai-je ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  276. Explique-toi donc ; parle. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  277. J'ai peine à retenir mes larmes. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  278. Le diable s'en est emparé, monsieur ; il nous a fallu déloger à mi-terme. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  279. Le diable s'est emparé de ma maison ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  280. Oui, monsieur : il y revient des lutins si lutinants... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  281. C'est ce qui a obligé votre fils à acheter cette autre maison ; nous ne pouvions plus demeurer dans celle-là. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  282. Tu te moques de moi ; cela n'est pas croyable. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  283. Il n'y a sorte de niches qu'ils ne m'aient faites ; tantôt ils me chatouillaient la plante des pieds, tantôt ils me faisaient la barbe avec un fer chaud ; et, toutes les nuits régulièrement, ils me donnaient des camouflets qui puaient le soufre... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  284. Point du tout, monsieur : qu'est-ce qu'il m'en reviendrait ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  285. Nous avons vu là-dessus les meilleures devineresses de Paris, la Duverger même ; il n'y a pas moyen de les faire déguerpir : ce diable-là est furieusement tenace ; c'est celui qui possède ordinairement les femmes, quand elles ont le diable nu corps. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  286. Et dis-moi, je te prie, n'ont-ils point été dans ma cave ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  287. las ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  288. Monsieur, ils ont fourragé partout. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  289. Je suis perdu ; j'ai caché en terre un sac de cuir où il y n vingt mille francs. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  290. Vingt mille francs ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  291. Il y a vingt mille francs dans votre maison ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  292. Tout autant, mon pauvre Merlin. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  293. Voilà ce que c'est ; les diables cherchent les trésors, comme vous savez. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  294. Et en quel endroit ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  295. Dans la cave. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  296. Dans la cave ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  297. Justement, c'est là où ils font leur sabbat. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  298. Si nous l'avions su plus tôt... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  299. Et de quel côté, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  300. À gauche en entrant, sous une grande pierre noire qui est à côté de la porte. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  301. Vingt mille francs ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  302. Vous deviez bien nous en avertir ; vous nous eussiez épargné bien de l'embarras. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  303. Oui ; l'endroit n'est pas difficile à trouver. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  304. Je le trouverai bien. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  305. Mais savez-vous bien, monsieur, que vous jouiez là à nous faire tordre le cou ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  306. Et toute la somme est-elle en or ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  307. Toute en louis vieux. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  308. Bon, elle en sera plus aisée à emporter. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  309. Oh çà, monsieur, puisque nous savons la cause du mal, il ne sera pas difficile d'y remédier ; je crois que nous en viendrons à bout : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
  310. J'ai peine à me persuader tout ce que tu me dis : cependant on fait tant de contes sur ces matières-là, que je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
  311. Je m'en vais au-devant de mes hardes, et je reviens sur mes pas, pour voir ce qu'il faut faire en cette occasion. (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  312. Qu'il y a de traverses dans la vie ! (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  313. On ne saurait avoir un peu de bien que les hommes ou le diable ne cherchent à vous l'attraper. (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
  314. Le diable n'aura pas celui-ci. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  315. Ah, mon pauvre Merlin ! (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  316. Est-il vrai que le père de ton maître est arrivé ? (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  317. Cela n'est que trop vrai : mais, pour nous en consoler, j'ai trouvé un trésor. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  318. Il y a dans la cave, en entrant, à gauche, sous une grande pierre noire, un sac de cuir qui contient vingt mille francs. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  319. Vingt mille francs ! (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  320. Oui, mon enfant ; je te dirai cela plus amplement : cours au sac, au sac ; c'est le plus pressé. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  321. Que le diable, t'emporte avec tes si et tes mais. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  322. J'entends monsieur Géronte qui revient sur ses pas : sauve-toi au plus vite. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  323. Nous voilà dans un joli petit embarras ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  324. Et vogue la galère ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  325. J'ai trouvé mes gens à deux pas d'ici, et je les ai fait demeurer, parce qu'il m'est venu en pensée de mettre mes ballots dans cette maison que mon fils a achetée. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
  326. Nouvel embarras ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  327. Je ne la remets pas bien ; viens-t'en m'y conduire toi-même. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
  328. Je le veux bien, monsieur ; mais... (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  329. Le diable ne s'est pas emparé de celle-1à ; mais madame Bertrand y loge encore. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  330. Elle y loge encore ! (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
  331. On est convenu qu'elle achèverait le terme ; et comme elle a l'esprit faible, elle se met dans une fureur épouvantable quand on lui parle de la vente de cette maison ; c'est là sa plus grande folie, voyez-vous. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  332. Je lui en parlerai d'une manière qui ne lui fera pas de peine. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
  333. Allons, viens. (Acte 1, scène 17, G?RONTE)
  334. Pour le coup, tout est perdu. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  335. Je veux absolument lui parler, te dis-je. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
  336. Hé bien, monsieur, parlez-lui donc ; la voilà qui vient heureusement ; mais souvenez-vous toujours qu'elle est folle. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
  337. Voilà monsieur Géronte de retour, je pense ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  338. Oui, madame, c'est lui-même ; mais il est revenu fou : son vaisseau a péri ; il a bu de l'eau salée un peu plus que de raison ; cela 1ui a tourné la cervelle. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
  339. Quel dommage ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  340. Le pauvre homme ! (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
  341. S'il s'avise de vous accoster par hasard, ne prenez pas garde à ce qu'il vous dira ; nous allons le faire enfermer. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
  342. Si vous lui parlez, ayez un peu d'égard à sa faiblesse ; songez qu'elle a le timbre un peu fêlé. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
  343. Laisse-moi faire. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  344. Il a quelque chose d'égaré dans la vue. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  345. Elle a les yeux hagards. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  346. Vous voilà donc de retour en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  347. J'ai bien du chagrin, en vérité, du malheur qui vous est arrivé. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  348. Il faut prendre patience. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  349. On dit qu'il revient des esprits dans ma maison ; il faudra bien qu'ils en délogent, quand ils seront las d'y demeurer. (Acte 1, scène 18, G?RONTE)
  350. Il ne faut pas le contredire ; cela redoublerait son mal. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  351. Je voudrais bien, madame Bertrand, mettre dans votre maison quelques ballots que j'ai rapportés de mon voyage. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  352. Il ne se souvient pas que son vaisseau a péri : quelle pitié ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  353. Je suis à votre service, et ma maison est plus à vous qu'à moi-même. (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
  354. Madame, je ne prétends point abuser de l'état où vous êtes. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  355. Mais vraiment, Merlin, cette femme-là n'est pas si folle que tu disais. (Acte 1, scène 18, G?RONTE)
  356. Elle a quelquefois de bons moments, mais cela ne dure pas. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
  357. Dites-moi, madame Bertrand, êtes-vous toujours aussi sage, aussi raisonnable qu'à présent ? (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  358. Mais si cela est, votre famille n'a point été en droit de vous faire interdire. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  359. Elle ne connaît pas son mal. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  360. Mais si vous n'êtes pas ordinairement plus fou qu'à présent, je trouve qu'on a grand tort de vous faire enfermer. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  361. Voilà la machine qui se détraque. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  362. Du moins vaut-il mieux que mon fils l'ait achetée qu'un autre, et que nous profitions du bon marché. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  363. Mon pauvre monsieur Géronte, ma maison n'est point vendue, et elle n'est point à vendre. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  364. La, la, ne vous chagrinez point ; je prétends que vous y ayez toujours votre appartement comme si elle était à vous, et que vous fussiez dans votre bon sens. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  365. Allez, vous êtes un vieux fou ; un vieux fou, à qui il ne faut point d'autre habitation que les Petites-Maisons ; les Petites-Maisons, mon ami. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  366. Oh, parbleu ! (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
  367. Puisque vous le prenez sur ce ton-là, vous sortirez de la maison ; elle m'appartient, et j'y ferai mettre mes ballots malgré vous. (Acte 1, scène 18, G?RONTE)
  368. Mais voyez cette vieille folle ! (Acte 1, scène 18, G?RONTE)
  369. À quoi pensez-vous de vous mettre en colère contre une femme qui a perdu l'esprit ? (Acte 1, scène 18, MERLIN)
  370. L'extravagant ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
  371. Hâtez-vous de le faire enfermer : il devient furieux, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
  372. Que veut donc dire tout ce tintamarre-là ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  373. Vient-on, s'il vous plaît, faire tapage à la porte d'un honnête homme, et scandaliser toute une populace ? (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
  374. Merlin, qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  375. Les diables de chez vous sont un peu ivrognes ; ils se plaisent dans la cave. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  376. Il y a ici quelque fourberie ; je ne donne point là-dedans. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  377. Il nous est revenu que le maître de ce logis vient d'arriver d'un long voyage : serait-ce vous par aventure ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  378. Je vous en félicite. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  379. C'est quelque chose de beau que les voyages, et cela façonne bien un jeune homme : il faut savoir comme monsieur votre fils s'est façonné pendant le vôtre ; les jolies manières... (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
  380. Ce garçon-là est bien généreux : il ne vous ressemble pas ; vous êtes un vilain, vous. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
  381. Ces lutins-là sont d'une insolence... (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  382. Nous avons eu bien du chagrin, bien du souci, bien de la tribulation de votre retour ; je veux dire, de votre absence : votre fils en a pensé mourir de douleur, en vérité ; il a pris toutes les choses de la vie en dégoût ; il s'est défait de toutes les vanités qui pouvaient l'attacher à la terre ; richesses, meubles, ajustements. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  383. Ce garçon-là vous aime, cela n'est pas croyable. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
  384. Il serait mort, je crois, de chagrin pendant votre absence, sans cet honnête monsieur-là. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  385. Que venez-vous de faire chez moi, monsieur, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  386. Ne le voyez-vous pas bien sans que je vous le dise ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  387. Votre fils est encore à table, qui se console de votre absence du mieux qu'il est possible. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
  388. Le fripon me ruine. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  389. Il faut aller... (Acte 1, scène 20, G?RONTE)
  390. Halte là, s'il vous plaît, je ne souffrirai pas que vous entriez là-dedans. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  391. Non ; les lieux ne sont pas disposés pour vous recevoir. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  392. Il serait beau, vraiment, qu'au retour d'un voyage, après une si longue absence, un fils qui sait vivre, et que j'ai façonné, eût l'impolitesse de recevoir son très cher et honoré père dans une maison où il n'y a que les quatre murailles ! (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  393. Que les quatre murailles ! (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  394. Et ma belle tapisserie, qui me coûtait près de deux mille écus, qu'est-elle devenue ? (Acte 1, scène 20, G?RONTE)
  395. Nous en avons eu dix-huit cents livres ; c'est bien vendre. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  396. Une tenture comme celle-là ! (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  397. Le sujet était lugubre ; elle représentait la brûlure de Troie : il y avait là-dedans un grand vilain cheval de bois qui n'avait ni bouche ni éperons : nous en avons fait un ami. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  398. N'aviez-vous pas aussi deux grands tableaux qui représentaient quelque chose ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  399. Oui vraiment ; ce sont deux originaux d'un fameux maître, qui représentent l'enlèvement des Sabines. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  400. Justement : nous nous en sommes aussi défaits, mais par délicatesse de conscience. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  401. Par délicatesse de conscience ! (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
  402. Un homme sage, vertueux, religieux comme monsieur Géronte ! (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
  403. Il y avait là une immodeste Sabine, décolletée, qui... (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
  404. Ces nudités-là sont scandaleuses pour la jeunesse. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
  405. Vraiment, je viens d'apprendre de jolies choses, monsieur Géronte ; et votre fils, à ce qu'on dit, engage ma nièce dans de belles affaires. (Acte 1, scène 21, MADAME-BERTRAND)
  406. Je ne sais ce que c'est que votre nièce ; mais mon fils est un coquin, madame Bertrand. (Acte 1, scène 21, GÉRONTE)
  407. Oui, un débauché, qui m'a donné de mauvais conseils, et qui est cause.... (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  408. Ne nous plaignons point les uns des autres, et ne parlons point mal des absents ; il ne faut point condamner les personnes sans les entendre. (Acte 1, scène 21, LE-MARQUIS)
  409. Il est constant que si.... (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
  410. vous prenez les choses du bon côté... (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
  411. quand vous serez content, tout le monde le sera... (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
  412. D'ailleurs, comme dans tout ceci il n'y a pas de votre faute, vous n'avez qu'à ne point faire de bruit, on n'aura pas le mot à vous dire. (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
  413. Allez au diable, avec votre galimatias. (Acte 1, scène 21, GÉRONTE)
  414. Mon sac et mes vingt mille francs qu'on emporte. (Acte 1, scène 22, GÉRONTE)
  415. C'est cette coquine de Lisette et ma nièce. (Acte 1, scène 22, MADAME-BERTRAND)
  416. Et mon fripon de fils ! (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
  417. Ah, misérable ! (Acte 1, scène 23, G?RONTE)
  418. Il ne faut pas, mon père, abuser plus longtemps de votre crédulité. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  419. Tout ceci est un effet du zèle et de l'imagination de Merlin, pour vous empêcher d'entrer chez vous, où j'étais avec Lucile dans le dessein de l'épouser. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  420. Je vous demande pardon de ma conduite passée : consentez à ce mariage, je vous prie : on vous rendra votre argent ; et je promets que vous serez content de moi dans la suite. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  421. Cela est vrai, monsieur. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  422. Lucile est ma nièce ; et si votre fils l'épouse, je lui donnerai un mariage dont vous serez content. (Acte 1, scène 23, MADAME-BERTRAND)
  423. Pouvez-vous donner quelque chose, et n'êtes-vous pas interdite ? (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
  424. Elle ne l'est que de ma façon. ? (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  425. La maison... (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
  426. Tout cela part de là. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  427. Ah, malheureux ! (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
  428. Qu'on me rende mon argent, je me sens assez d'humeur à consentir à ce que vous voulez ; c'est le moyen de vous empêcher de faire pis. (Acte 1, scène 23, G?RONTE)
  429. C'est bien dit ; cela me plaît. (Acte 1, scène 23, LE-MARQUIS)
  430. Touchez là, monsieur Géronte ; vous êtes un brave homme : je veux boire avec vous : allons nous remettre à table. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  431. Cela est heureux que vous soyez venu tout à propos pour être de la noce. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)

ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME (1694)

  1. Pour m'expliquer en termes plus clairs, j'ai avancé la dépense du voyage depuis notre garnison jusqu'à ce village-ci ; nous y avons déjà séjourné quinze jours sur mes crochets : je vous prie que nous comptions ensemble, et je vous demande mon congé. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  2. Oh, palsembleu ! (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  3. Puis-je le mieux prendre, monsieur ? (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  4. Vous venez d'être réformé ; il faut bien que vous réformiez votre train. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  5. Pasquin, quitter le service d'un officier, c'est se brouiller avec la fortune. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  6. Ma foi, monsieur, je me suis brouillé avec elle dès le jour que je suis entré chez vous : mais, Dieu merci, je suis au-dessus de la fortune ; je veux me retirer du monde. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  7. Le fat ! (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  8. Ô le fat ! (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  9. Oui, monsieur, j'ai fait depuis peu des réflexions morales sur la vanité des plaisirs mondains : je suis las d'être bien battu et mal nourri ; je suis las de passer la nuit à la porte d'un lansquenet, et le jour à vous détourner des grisettes ; je suis las enfin d'avoir de la condescendance pour vos débauches, et de m'enivrer au buffet, pendant que vous vous enivrez à table. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  10. Il faut faire une fin, monsieur. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  11. Je vais me rendre mari d'une certaine Lisette, qui est le bel esprit de ce village-ci. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  12. Les plus jolies filles de Poitou la consultent comme un oracle, parce qu'elle a fait ses études sous une coquette de Paris ; c'est là où elle est devenue amoureuse de moi. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  13. Je n'ai point encore trouvé en mon chemin cette Lisette si aimable ; j'en sais mauvais gré à mon étoile. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  14. Ce n'est pas votre étoile, monsieur ; c'est moi qui ai pris soin de vous cacher Lisette : je l'ai trouvée trop jolie pour vous la faire connaître. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  15. Mais cette digression vous fait oublier qu'il s'agit entre vous et moi d'une petite règle d'arithmétique. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  16. Il y a huit ans que je vous sers ; à vingt-cinq écus de gages, somme totale, six cents livres ; sur quoi j'ai reçu quelques coups de canne, coups de pied au cul ; partant reste toujours six cents livres, que je vous prie de me donner présentement. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  17. J'ai eu la patience de garder huit ans un coquin comme toi ! (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  18. Huit ans, un valet à pendre ! (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  19. Il y a du malheur à mon affaire. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  20. Vous avez été jusqu'à présent très content de mon service, et vous cessez de l'être dans le moment que je vous demande mes gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  21. Pasquin, ce n'est pas d'aujourd'hui que je suis la dupe de ma bonté. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  22. Vraiment, monsieur, ce n'est pas vous qui me chassez ; c'est moi qui vous demande mon congé, et les six cents livres. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  23. Tu ne sais ce qu'il te faut. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  24. La vie champêtre ne convient point à un intrigant, à un fourbe. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  25. Je sais bien que j'ai tous les talents pour faire fortune à la ville ; mais je borne mon ambition à Lisette, à qui j'apporte en mariage les six cents livres dont je vais vous donner quittance. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  26. Tu n'as que tes affaires en tête : parlons un peu des miennes. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  27. J'épouse demain la petite fermière Agathe. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  28. J'ai si bien fait, par mon manège, que le père est à présent aussi amoureux de moi que sa fille. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  29. Elle a dix mille écus, Pasquin. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  30. Vous n'avez que vos affaires en tête ; reparlons un peu des miennes. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  31. Agathe m'attend chez elle à quatre heures ; et, avant que d'y aller, j'ai à régler certaines choses avec le notaire. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  32. Monsieur, il n'y a que deux mots à mon affaire. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  33. Le notaire m'attend, Pasquin. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  34. Puisque tu veux absolument que nous finissions d'affaire ensemble... (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  35. Il faut faire un effort... (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  36. Quelque peine que cela me fasse... (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  37. Voici la quittance. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  38. Le scélérat ! (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  39. Je n'ai plus rien à ménager avec cet homme-là ; Lisette me sollicite de rompre son mariage avec Agathe. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  40. Allons voir ce qui en sera. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  41. Te voilà ! (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  42. Il y a une heure que je te cherche. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  43. Il ne s'agissait entre lui et moi que de deux articles. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  44. Je lui demandais mon congé et mes gages : il a partagé le différend par moitié ; il m'a donné mon congé, et me retient mes gages. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  45. Et tu gardes des mesures avec cet homme-là ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  46. Te feras-tu encore tirer l'oreille pour m'aider à rompre son mariage, en faveur de mon pauvre frère Colin à qui Agathe était promise ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  47. Il ne tient qu'à toi de rendre la joie à tout le village. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  48. Ce n'était que fêtes, danses et chansons préparées pour les noces de Colin et d'Agathe ; et depuis que ton officier réformé est venu nous enlever le coeur de cette jolie fermière, toute notre galanterie poitevine est en deuil. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  49. Je ne manque pas de bonne volonté ; mais je considère... (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  50. Et moi, je ne considère plus rien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  51. Colin est mon frère, et s'il n'épouse point Agathe par ton moyen, Lisette n'épousera point Pasquin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  52. Tu me mets bien librement le marché à la main ! (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  53. C'est que je ne suis pas comme la plupart de celles qui font de pareils marchés. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  54. Cà, que faut-il donc faire pour ce petit frère Colin ? (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  55. As-tu pris des mesures avec lui ? (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  56. Des mesures avec Colin ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  57. C'est un jeune amant à la franquette, qui n'est capable que de se trémousser à contretemps. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  58. Il va, il vient, il piétine, il peste contre son infidèle, et a toujours quelque raisonnement d'enfant qu'il veut qu'on écoute ; enfin, c'est un petit obstiné que j'ai été contrainte d'enfermer, afin qu'il me laissât en paix travailler à ses affaires. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  59. Je crois que le voilà encore. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  60. Petit lutin, tu seras toujours sur mes talons ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  61. J'ai sauté par la fenêtre de la salle où tu m'avais enfermé, pour te venir dire que tout le tripotage de veuve que tu veux faire pour attraper ce Dorante, par-ci, par-là, tant y a que tout ça ne vaut rien. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  62. Laissez opiner Colin ; il me paraît homme de tête. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
  63. Et va-t'en achever d'imaginer ; laisse-moi exécuter. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  64. C'est moi qui suis I'amoureux, une fois ; je veux parler tout mon soûl. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  65. Le petit mutin d'amoureux ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  66. Tenez, si Pasquin me dit que je n'ai pas pus d'esprit que toi, pour ce qui est d'Agathe, je veux bien m'en retourner dans la salle. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  67. Et pis, quand a sera là, je li dirai : Çà, gnia personne qui nous écoute ; n'est-y pas vrai, Agathe, qu'ou m'avez dit cent fois qu'ou m'aimiez ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
  68. A dira, Oui, Colin ; car ça est vrai. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  69. N'est-y pas vrai, li redirai-je, que quand vous me dites ça, je dis, moi, que les paroles étaient belles et bonnes, mais que ça ne tient guère, à moins qui n'y ait quelque chose, là, qui signifie qu'ou n'oseriez pus prendre d'autre mari .que moi ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
  70. Agathe dira : Oui, Colin. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  71. N'est-y pas vrai, ce li ferai-je encore, qu'un certain jour que l'épingle de votre collet était défaite, je le soulevis tout doucement, tout doucement ?... (Acte 1, scène 4, COLIN)
  72. Va donc plus vite ; j'aime l'expédition. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  73. Et nous serons cachés pour entendre tout cela ? (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
  74. Je ne barguignerai point à li faire tout dire ; car si a m'épouse, l'épousaille couvre tout ; et sinon, je sis bien aise qu'on sache que la récolte appartient à sti qui a défriché la terre. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  75. Donc, je dirai à Agathe : N'est-y pas vrai, quand j'eu entr'ouvart votre collet, que je pris dessous un papier dans votre sein, et que sur ce papier vous m'aviez fagoté en lacs d'amour votre nom parmi le mien, pour montrer ce que je devions être l'un à l'autre ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
  76. Et a dira : Oui, Colin. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
  77. A dira peut-être que c'est qu'a dormait ; mais je sais bien qu'a ne faisait que semblant ; car a se réveillit tout juste quand... (Acte 1, scène 4, COLIN)
  78. Quand elle aura tout dit... (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  79. Vous sortirez tous deux de votre cache, et vous li direz : Agathe, faut qu'ou vous mariez rien qu'avec Colin tout seul, ou nous allons dire partout qu'ous aimez deux hommes à la fois. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  80. Les femmes en font gloire. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  81. Faire gloire d'aimer un autre que sti avec qui on se marie ! (Acte 1, scène 4, COLIN)
  82. Non, gnia point de femme comme ça dans tout le monde. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  83. Colin n'a pas voyagé. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
  84. Colin imagine mieux que nous, mais nous exécuterons mieux que Colin. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
  85. Partant, condamné à retourner dans la salle jusqu'à ce que nous ayons besoin de lui. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
  86. Ne vlà-t-il pas qu'il dit comme Lisette à cause que... (Acte 1, scène 4, COLIN)
  87. la la. (Acte 1, scène 4, COLIN)
  88. Va donc, ou je ne me mêle plus de tes affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  89. Nous voilà délivrés de lui. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  90. Çà, il s'agit de guérir Agathe de l'entêtement où elle est pour ton maître. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  91. Quand l'amour s'est une fois emparé d'un coeur aussi simple que celui d'Agathe, il est difficile de l'en chasser ; il se trouve mieux logé là que chez une coquette. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  92. J'avoue que les grands airs de ton maître ont saisi la superficie de son imagination ; mais le fond du coeur est encore pour Colin. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  93. Il faut empêcher Agathe de sortir de chez elle, afin qu'elle ne vienne point rompre les mesures que nous avons prises. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  94. Nous lui avons fait venir des habits de Paris. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  95. Si j'allais lui dire que mon maître veut qu'elle les mette... (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  96. La coiffure seule suffit pour amuser une femme toute la journée. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  97. La voici qui vient ; songe à la renvoyer chez elle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  98. Il y a deux heures que je l'attends chez moi. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  99. C'est tout le contraire, Lisette. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  100. Dorante doit être aujourd'hui amoureux de moi à la folie ; car il m'a promis que son amour augmenterait tous les jours, et il m'aimait déjà bien hier. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  101. En une nuit, il arrive de grandes révolutions dans le coeur d'un Français. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  102. Oui, sur la fin de ce siècle-ci, les amants et les saisons se sont bien déréglés ; le chaud et le froid n'y dominent plus que par caprice. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  103. En Poitou nous avons une règle certaine ; c'est que le jour des noces, le thermomètre de la tendresse est à son plus haut degré ; mais le lendemain il descend bien bas. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  104. Vous voulez me persuader tous deux que Dorante sera inconstant ; mais il faudrait que je fusse folle pour craindre qu'il change. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  105. Quand Colin me disait tout simplement qu'il me serait fidèle, je le croyais ; et je ne croirais pas Dorante qui est gentilhomme, et qui fait des serments horribles qu'il m'aimera toujours ? (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  106. En amour, les serments d'un courtisan ne prouvent rien ; c'est le langage du pays. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  107. Si vous vouliez m'écouter une fois en votre vie, je vous ferais voir que Dorante... (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  108. Parlons d'autre chose, Lisette. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  109. Elle a raison. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  110. Parlons des beaux habits que mon maître vous a fait venir. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  111. À propos, mon maître voulait vous voir aujourd'hui parée. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  112. Je voudrais bien l'être aussi ; niais je ne sais pas lequel je dois mettre des deux habits. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  113. Dis-moi, Pasquin, lequel aimera-t-il mieux de l'innocente ou de la gourgandine ? (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  114. La gourgandine a toujours été du goût de mon maître. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  115. Il faut que les femmes de Paris aient bien de l'esprit pour inventer de si jolis noms. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  116. Malepeste ! (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  117. Leur imagination travaille beaucoup. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  118. Elles n'inventent point de modes qui ne servent à cacher quelque défaut. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  119. Falbala par haut pour celles qui n'ont point de hanches ; celles qui en ont trop le portent plus bas. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  120. Le col long et les gorges creuses ont donné lieu à la steinkerque ; et ainsi du reste. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  121. Ce qui m'embarrasse le plus, c'est la coiffure. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  122. Je ne pourrai jamais venir à bout d'arranger tant de machines sur ma tête ; il n'y a pas de place pour en mettre seulement la moitié. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  123. Quand il s'agit de placer des fadaises, la tête d'une femme a plus d'étendue qu'on ne pensé. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  124. Mais vous me faites souvenir que j'ai ici le livre instructif que la coiffeuse a envoyé de Paris. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  125. Il s'intitule : « Les Éléments de la toilette, ou le Système harmonique de la coiffure d'une femme. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  126. Que ce livre doit être joli ! (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  127. « La duchesse, le solitaire v.1 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  128. La fontange, le chou, v.2 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  129. Le tête-à-tête, la culbute, v.3 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  130. Le mousquetaire, le croissant, v.4 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  131. Le firmament, le dixième ciel, v.5 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  132. La palissade et la souris. » v.6 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  133. Voici le second tome. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  134. Pour le premier, il ne contient qu'une table alphabétique des principales pièces qui entrent dans la composition d'une commode, comme : (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  135. Cherche-moi l'endroit où le livre dit que se met la souris. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  136. J'ai un noeud de ruban qui s'appelle comme cela. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  137. « Coiffure pour raccourcir le visage. » v.7 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  138. C'est ici quelque part ; attendez... (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  139. Ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  140. « Petits tours blonds à boucles fringantes pour les fronts étroits et les nez longs. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  141. « Suppléments ingénieux qui donnent du relief aux joues plates. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  142. « Cornettes fuyantes pour faire sortir les yeux en avant. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  143. « La souris est un petit noeud de nompareille qui se place dans le bois. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  144. Nota qu'on appelle petit bois un paquet de cheveux hérissés, qui garnissent le pied de la futaie bouclée. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  145. Mais vous lirez cela à loisir. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  146. Allez vite arranger votre toilette ; je vous, enverrai mon maître sitôt qu'il aura fini une petite affaire. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  147. Qu'il ne me fasse pas attendre au moins. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  148. Adieu, Lisette. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
  149. On vient à bout de tout en ce monde, quand on sait prendre chacun par son faible ; les hommes par les femmes, les femmes par les habits. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  150. Çà, il faut à présent nous assurer de ton maître. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  151. Il est chez le notaire ; il faut qu'il repasse par ici ; pour aller chez Agathe, et je l'arrêterai pendant que tu iras te déguiser en veuve. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  152. Récapitulons un peu ce déguisement. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  153. Tu es bien sûr que ton maître n'a jamais vu la veuve ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  154. Sur la réputation qu'elle a dans Poitiers d'être fort riche, mon fanfaron s'est vanté qu'elle était amoureuse de lui. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  155. Pour se venger, elle a pris plaisir à se trouver masquée à deux ou trois assemblées où il était, de faire la passionnée ; en un mot, de se moquer de lui, trouvant toujours des excuses pour ne se point démasquer. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  156. C'est une gaillarde qui fait mille plaisanteries de cette nature pour égayer son veuvage. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  157. Puisque cela est ainsi, je contreferai la veuve comme si je l'étais. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  158. Tant pis ; car on ne saurait bien contrefaire la veuve, qu'on n'ait contrefait la femme mariée. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  159. L'habit est-il prêt ? (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  160. Voilà mon maître qui vient. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  161. Amuse-le pendant que je me déguiserai ; et après, tu iras avertir Agathe qu'elle vienne nous surprendre ; tu la feras écouter notre conversation. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  162. Laisse-moi faire. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  163. Comment lui tournerai-je la chose ? (Acte 1, scène 8, PASQUIN)
  164. Mais il ne faut pas tant de façon avec mon maître. (Acte 1, scène 8, PASQUIN)
  165. Un homme qui se croit aimé de toutes les femmes en est aisément la dupe. (Acte 1, scène 8, PASQUIN)
  166. Ce n'est plus de mes affaires que je veux vous parler à présent. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  167. Je meurs d'impatience de la voir. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  168. L'amour, Pasquin, l'amour ! (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  169. Quand on a le coeur pris... (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  170. Fait comme vous êtes, monsieur, je n'eusse jamais deviné que l'amour vous ferait perdre votre fortune. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  171. Que veux-tu dire par là ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  172. Que votre amour pour Agathe vous fait manquer cette veuve de cinquante mille écus. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  173. Ne t'ai-je pas dit que la sotte est devenue invisible à Poitiers ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  174. Apparemment elle voulait éprouver votre constance. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  175. L'heureux moment est venu ; elle est ici, monsieur. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  176. Est-il possible ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  177. Il n'y a rien de plus vrai ; et depuis que vous m'avez quitté... (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  178. Mais n'en parlons plus, vous avez le coeur pris pour Agathe. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  179. Amoureux comme vous êtes, vous ne voudriez pas rompre un mariage d'inclination pour vingt mille écus plus_ou_moins. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  180. Il faudra se faire violence. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  181. Avec vingt mille écus on achète un régiment, on est utile au prince ; tu sais qu'un gentilhomme doit se sacrifier pour les besoins de l'État. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  182. Entre nous, l'État n'a pas besoin de vous, puisqu'il vous a remercié de vos services à la tête de votre compagnie. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  183. Parlons de la veuve, Pasquin. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  184. La veuve est venue ce matin de Poitiers pour vos beaux yeux ; et depuis que vous m'avez quitté, on vient de m'offrir de sa part cent pistoles, si je puis livrer votre coeur. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  185. Je serai ravi de te faire gagner cent pistoles. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  186. En rabattant sur les gages. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  187. Çà, que faut-il faire, mon cher coeur ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  188. On est convenu avec moi que le hasard amènerait la veuve sous cet orme dans un quart_d_heure. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  189. J'ai promis que le même hasard vous y conduirait aussi. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  190. Il faut que vous vous promeniez, sans faire semblant de rien. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  191. Elle va venir, sans faire semblant de rien. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  192. Pour lors vous l'aborderez, vous, en faisant semblant de rien ; elle vous écoutera en faisant semblant de rien. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  193. Voilà comment se font les mariages des Tuileries. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  194. Parbleu, tu es un homme adorable ! (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  195. Çà, préparez-vous à aborder la veuve en petit maître. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  196. Cachez-vous un oeil avec votre chapeau, la main dans la ceinture, le coude en avant, le corps d'un côté et la tête de l'autre ; surtout, gardez-vous bien de vous promener sur une ligne droite, cela est trop bourgeois. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
  197. Ce maraud-là en sait presque autant que moi. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  198. Voici l'occasion monsieur, de faire profiter les talents que vous avez pour le grand art de la minauderie. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  199. Si vous pouviez vous souvenir de cette mine que vous fîtes l'autre jour à la comédie, là, une certaine mine qui perdit de réputation cette femme à qui vous n'aviez jamais parlé. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  200. Voici la veuve, monsieur ; faites semblant de rien ; hem, semblant de rien. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  201. N'y a-t-il rien de nouveau en Catalogne ? (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  202. Que dit-on de l'Allemagne ? (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  203. Vous avez reçu des lettres de Flandre. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  204. La promenade est bien déserte aujourd'hui. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  205. De quel côté vient le vent ? (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  206. La belle journée ! (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  207. Pasquin la veuve soupire. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  208. Apparemment, c'est pour le défunt. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  209. Il faut un peu la laisser ronger son frein. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  210. Elle est sensible aux bons airs. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  211. Vous avez raison ; votre geste est tout plein de mérite, et vous avez encore plus d'esprit de loin que de près. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  212. Si elle vous entendait chanter, elle serait charmée, monsieur. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  213. Ne savez-vous point par coeur quelque impromptu de l'opéra nouveau ? (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  214. Palsambleu l'Amour est un fat, v.8 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  215. L'Amour est un fat ; v.9 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  216. Il me fait soupirer, gémir, sentir l'absence v.11 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  217. Palsambleu l'Amour, etc. v.13 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  218. Il n'est point de belle en France v.14 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  219. Il m'enchaîne comme un forçat. v.17 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  220. Palsambleu l'Amour, etc. v.18 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  221. Vous êtes l'Amour, monsieur ! (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  222. C'est assez la faire languir. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  223. Ciel ! (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  224. Quelle aventure, Pasquin ! (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  225. Je crois que voilà mon aimable invisible dont je te parlais. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  226. C'est elle-même. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  227. Par quel bonheur, madame, vous trouve-t-on dans ce village ? (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  228. J'y venais chercher la solitude, et pleurer en liberté. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  229. Retirons-nous donc, monsieur : il est dangereux d'interrompre les larmes d'une veuve. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  230. La vue d'un joli homme fait rentrer la douleur en dedans. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  231. Je vous l'ai dit cent fois, charmante spirituelle, je suis le cavalier de France le plus spécifique pour la consolation des dames. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  232. Un cavalier fait comme vous ne saurait en consoler une, qu'il n'en afflige mille autres. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  233. Périssent de jalousie toutes les femmes du monde, pourvu que vous vouliez bien... (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  234. N'achevez pas, monsieur ; je crains que vous ne me fassiez des propositions que je ne pourrais entendre sans horreur ; car, enfin, il n'y a encore que huit ans que mon mari est mort. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  235. Vous allez rouvrir une plaie qui n'est pas encore bien refermée. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  236. Je sens que mon feu se rallume. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  237. las ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  238. Le pauvre défunt m'aimait tant ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  239. Elle parle du défunt ; vos affaires vont bien. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  240. Il m'a fait promettre, en mourant ... (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  241. Profitez du moment, monsieur : elle est femme ; et puisque sa parole baisse, il faut qu'elle soit bien faible. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  242. Elle bégaie, il est temps que je me retire. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  243. Nous sommes seuls, madame ; accordez-moi donc enfin ce que vous m'avez tant de fois refusé à Poitiers ; levez ce voile cruel... (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  244. Monsieur, l'affliction m'a si fort changée... (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  245. Je ne dors point ; la fatigue du carrosse, la chaleur, la poussière, le grand jour... (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  246. Vous me trouverez laide à faire peur. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  247. Vous le voulez ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  248. Puisqu'il faut vous l'avouer, dès la seconde fois que je vous vis, je formai le dessein de faire votre fortune ; mais je voulais vous éprouver. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  249. Ah, cruel ! (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  250. Fallait-il si tôt vous rebuter ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  251. C'est donc pour cela qu'il me faisait tant attendre ? (Acte 1, scène 12, AGATHE)
  252. Je l'avoue finalement ; à votre refus, j'avais baissé les yeux sur une petite fermière ; parce que je trouvais une somme d'argent pour nettoyer de gros biens que j'ai en direction : mais d'honneur je ne l'ai jamais regardée que comme un enfant, une poupée avec quoi on se joue ; et depuis les charmantes conversations de Poitiers, vous n'avez point désemparé mon coeur. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  253. Le traître ! (Acte 1, scène 13, AGATHE)
  254. Mais, avant toutes choses, il faut que vous disiez à Agathe, en ma présence, que vous ne l'avez jamais aimée. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  255. Nullement. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  256. Mais enfin, dire en face à une femme que je ne l'aime point, c'est l'assassiner : le coup est mortel, madame ; et je dois avoir des ménagements pour une pauvre petite créature, qui... (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  257. Qui, puisqu'il faut vous faire la confidence, a eu pour moi certaines faiblesses. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  258. Je suis galant homme. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  259. Comme il ment ! (Acte 1, scène 13, AGATHE)
  260. Je me laisse enlever, je vous épouse : faut-il d'autres marques de mon amour ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  261. Au moins, je vous ordonne d'aller tout présentement rompre l'engagement que vous avez avec le père. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  262. Pour cela, volontiers. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  263. Allez promptement, et revenez dans une demi-heure m'attendre sous cet orme. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  264. Sous l'orme, au moins. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  265. Il faut que je sache d'elle... (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  266. Mais me ferai-je connaître après ce qu'on lui vient de dire de moi ? (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  267. La jolie mignonne ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  268. Qu'elle est aimable ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  269. Me voulez-vous parler ? (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  270. Mais je crois vous avoir vue quelque part. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  271. N'êtes-vous pas la belle Agathe ? (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  272. Vous m'aviez enlevé mon amant ; mais je suis déjà vengée, puisqu'il vous a sacrifiée à moi. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  273. Le traître ! (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  274. Vous êtes bien fâchée, n'est-ce pas, de perdre un si joli petit homme ? (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  275. Je ne suis fâchée que de ce qu'il vous vient de dire des faussetés de moi. (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  276. Il dit que j'ai eu des faiblesses pour lui : ah ! (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  277. Ne le croyez pas au moins, madame ; c'est un méchant qui en dira tout autant de vous. (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  278. Est-ce que vous me soupçonnez de ce que ce menteur-là vous a dit ? (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  279. Dorante ne saurait mentir ; il est gentilhomme. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  280. Que je suis malheureuse ! (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  281. C'est Lisette ! (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  282. Je crois, comme je l'ai toujours cru, que vous êtes fort sage, et que Dorante est le plus grand scélérat ; mais je suis contente, vous avez tout entendu. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  283. Hé bien, que vous dit le coeur présentement ? (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  284. las ! (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  285. J'ai trahi Colin ! (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  286. Colin m'aime-t-il encore ? (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  287. Il fera tout comme s'il vous aimait ; et sitôt que vous lui aurez dit un mot, il ne songera plus qu'à se venger de Dorante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  288. Qu'il ne s'y joue pas : Dorante m'a dit qu'il était bien méchant. (Acte 1, scène 14, AGATHE)
  289. Il s'agit d'une vengeance qui servira de divertissement à toute notre petite société galante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  290. Il sera berné... qu'il ne manquera rien. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  291. Pasquin me vient de dire que tout allait bien, pourvu que je patientisse ; mais, quand je devrais tout gâter, je ne saurais plus me tenir en place ; je sis trop amoureux. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  292. Ah Colin ! (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  293. Colin ! (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  294. Ce n'est pas de vous au moins que je dis que je sis amoureux : il ferait beau var que j'aimisse encore eune... ingrate ! (Acte 1, scène 15, COLIN)
  295. Il est vrai. (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  296. infidèle. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  297. Oui, Colin. (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  298. las ! (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  299. Je n'aime pas trop à changer ; mais c'est que cela me vint malgré moi tout d'un coup, parce que je n'avais jamais vu d'homme fait comme Dorante. (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  300. Ne vous avais-je pas averti que je voulais aimer Dorante ? (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  301. Gnia pu moyen de retenir mon naturel. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  302. Baille-moi ta main. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  303. Ah Colin ! (Acte 1, scène 15, AGATHE)
  304. Vous allez user toute votre tendresse ; gardez-en un peu pour quand vous serez mariés, vous en aurez besoin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  305. Çà, Dorante va venir m'attendre sous l'orme ; nous avons résolu de nous moquer de lui. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  306. Pierrot, Nanette et Licas nous doivent aider ; ils sont là tout prêts. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  307. Les voici. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  308. Qui vous a donc avertis qu'il était temps ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  309. Nous avons vu de loin qu'elle se laissait baiser la main par Colin ; nous avons jugé... (Acte 1, scène 16, NANETTE)
  310. C'est signe qu'al' a retrouvé l'esprit qu'al' avait pardu. (Acte 1, scène 16, COLIN)
  311. las ! (Acte 1, scène 16, NANETTE)
  312. À qui est-ce de nous autres que cela n'arrive point ? (Acte 1, scène 16, NANETTE)
  313. Mais nous allons faire voir à ce petit coquet de Dorante qu'il ne sait pas son métier, puisqu'il donne le temps à une fille de faire des réflexions. (Acte 1, scène 16, NANETTE)
  314. Tous vos petits rôles de raillerie sont-ils prêts ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  315. Notre Licas et notre Pierrot feraient un opéra en deux heures. (Acte 1, scène 16, NANETTE)
  316. Oui, je vais vous donner votre rôle. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  317. Voici à peu près l'heure rendez-vous. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  318. J'ai bien fait de ne voir ni le père ni la fille : si la veuve m'allait manquer, je serais bien aise de retrouver Agathe. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  319. J'entends des villageois qui chantent ; laissons-les passer. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  320. Il est vrai que je t'ai aimé ; mais c'est justement pour cela que je ne t'aime plus. (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  321. Ce sont là nos règles. (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  322. Lorsque tu me promis, sous cet orme fatal, v.19 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
  323. Que je triompherais bientôt de mon rival, v.20 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
  324. Tu m'en voulus donner une preuve certaine. v.21 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
  325. Je ne serais plus à la peine v.23 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
  326. De te reprocher ton infidélité. v.24 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
  327. Il est vrai que ma franchise v.25 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  328. Mais j'ai passé l'écueil du dangereux moment. v.28 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  329. J'ai pensé faire la sottise : v.29 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  330. Tu seras le sot. v.31 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  331. Tu seras le sot. v.32 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  332. Tu seras le sot. v.33 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
  333. Ces poitevines sont galantes naturellement. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  334. Mais la veuve tarde beaucoup. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  335. Nous jouons de malheur. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
  336. Qu'y a-t-il donc ? (Acte 1, scène 20, DORANTE)
  337. La veuve est partie, monsieur ; une de ses tantes est venue l'enlever à ma barbe. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
  338. Tout ce que la pauvrette a pu faire, c'est de sortir la tête par la portière du carrosse, et de me faire signe de loin qu'elle ne laisserait pas de vous aimer toujours. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
  339. Se serait-elle moquée de moi ? (Acte 1, scène 20, DORANTE)
  340. Monsieur, j'ai sellé votre anglais ; le voilà attaché, à la porte : si vous voulez suivre le carrosse, il n'est pas encore bien loin. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
  341. Pasquin il faut aller au plus certain. (Acte 1, scène 20, DORANTE)
  342. Je vais trouver Agathe, et conclure avec elle. (Acte 1, scène 20, DORANTE)
  343. La voici justement. (Acte 1, scène 20, DORANTE)
  344. Je vais bien me moquer de lui. (Acte 1, scène 21, ATGATHE)
  345. Vous voilà, monsieur ; il faudra donc que je vous cherche toute la journée ? (Acte 1, scène 21, ATGATHE)
  346. Pardon, ma charmante ; j'ai eu une affaire indispensable. (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  347. N'est-ce point plutôt que vous m'auriez fait quelque infidélité ? (Acte 1, scène 21, AGATHE)
  348. Que dites-vous là cruelle, injuste, ingrate ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  349. J'atteste le ciel... (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  350. la la, ne jurez point. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
  351. Mais vous, qui parlez, est-ce aimer, que de pouvoir attendre jusqu'à demain ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  352. Hé bien, marions-nous tout à l'heure. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
  353. Dites donc au papa qu'il abrége les formalités : ces articles, ce contrat, me désespèrent. (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  354. La sotte coutume pour les amants qui sont bien pressés ! (Acte 1, scène 21, PASQUIN)
  355. Nous irons dans un moment trouver mon père ; et, s'il nous fait trop attendre, nous nous marierons tous deux tout seuls. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
  356. Attendez-moi sous l'orme, v.34 (Acte 1, scène 22, LE-CHOEUR)
  357. Vous m'attendrez longtemps. v.35 (Acte 1, scène 22, LE CHOEUR)
  358. C'est la noce d'un nommé Colin. (Acte 1, scène 23, AGATHE)
  359. Vous ne le connaissez pas ? (Acte 1, scène 23, AGATHE)
  360. Ils s'avancent, cédons-leur la place. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  361. Il faut que je sois de cette noce-là. (Acte 1, scène 24, AGATHE)
  362. Sitôt que la noce sera faite, nous nous marierons. (Acte 1, scène 24, AGATHE)
  363. Attendez-moi sous l'orme, v.36 (Acte 1, scène 24, LE-CHOEUR)
  364. Vous m'attendrez longtemps. v.37 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
  365. C'est le hasard, monsieur. (Acte 1, scène 24, PASQUIN)
  366. Vive la Poitevine ! v.39 (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  367. Prenez la fillette v.42 (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  368. Car elle est sujette v.44 (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  369. Souvent la plus tendre v.46 (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  370. En tout cas, il faut faire bonne contenance. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  371. L'argent ni l'équipage v.52 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  372. Malgré votre réforme, v.54 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  373. La veuve y pourvoira ; v.55 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  374. Attendez-la sous l'orme, v.56 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  375. Peut-être elle viendra. v.57 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  376. La fille de village v.59 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  377. Ne donne à l'officier v.60 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  378. C'est le droit du guerrier : v.62 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  379. Mais le contrat en forme, v.63 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  380. C'est le lot du fermier : v.64 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  381. Attendez-moi sous l'orme, v.65 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  382. Monsieur l'aventurier. v.66 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  383. Un jour notre goulu de chat v.67 (Acte 1, scène 24, COLIN)
  384. Tenait la souris sous la patte ; v.68 (Acte 1, scène 24, COLIN)
  385. Mais al' était pour li trop délicate, v.69 (Acte 1, scène 24, COLIN)
  386. Il la lâchit pour prendre un rat. v.70 (Acte 1, scène 24, COLIN)
  387. Voilà de mauvais plaisants, monsieur. (Acte 1, scène 24, PASQUIN)
  388. Votre cheval est sellé. (Acte 1, scène 24, PASQUIN)
  389. Tout bellement, ou nous ferons sonner le tocsin sur vous. (Acte 1, scène 24, PIERROT)
  390. Je viendrai saccager ce village-ci avec un régiment que j'achèterai exprès. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  391. Ce sera des deniers de la veuve ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  392. Attendez-moi sous l'orme, v.71 (Acte 1, scène 24, LE VILLAGE)
  393. Vous m'attendrez longtemps. v.72 (Acte 1, scène 24, LE VILLAGE)

LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX (1705)

  1. Honneur au seigneur Apollon. v.1 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  2. Par quelle agréable aventure v.3 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  3. Vous voit-on au sacré vallon ? v.4 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  4. Que je ne me tiens guère en place. v.6 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  5. J'ai tant de différents emplois, v.7 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  6. Du couchant jusqu'aux lieux où l'aurore étincelle, v.8 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  7. Que ce n'est pas chose nouvelle v.9 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  8. De me rencontrer quelquefois. v.10 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  9. Vous êtes le bras droit du grand dieu du tonnerre ; v.11 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  10. Votre peine est utile aux hommes comme aux dieux ; v.12 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  11. Et c'est par vos soins que la terre v.13 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  12. Entretient quelquefois commerce avec les cieux. v.14 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  13. Ce travail me lasse et m'ennuie, v.15 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  14. Lorsque je vois tant de dieux fainéants v.16 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  15. Qui ne songent là-haut qu'à respirer l'encens, v.17 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  16. Et qu'à se gonfler d'ambroisie. v.18 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  17. Vous vous plaignez à tort d'un trop pénible emploi. v.19 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  18. S'il vous fallait donc, comme moi, v.20 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  19. Éclairer la machine ronde, v.21 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  20. Rendre la nature féconde, v.22 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  21. Dans ce métier pénible et dangereux v.26 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  22. Vous auriez sujet de vous plaindre. v.27 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  23. Depuis que l'univers est sorti du chaos, v.28 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  24. Ai-je encor trouvé, moi, quelque jour de repos ? v.29 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  25. Quoi qu'il en soit, parlons sans feindre ; v.30 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  26. À vous servir je serai diligent. v.31 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  27. Le seigneur Jupiter, dont vous êtes l'agent, v.32 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  28. Pour goûter des plaisirs nouveaux, v.34 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  29. À quelque nymphe du Parnasse v.35 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  30. Voudrait-il en dire deux mots ? v.36 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  31. Vos muses, ailleurs destinées, v.37 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  32. Sont pour lui par trop surannées : v.38 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  33. Depuis trois ou quatre mille ans, v.39 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  34. Tous vos faiseurs de vers, mal avec la fortune, v.40 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  35. En ont tous épousé quelqu'une. v.41 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  36. Il faut à Jupiter des morceaux plus friands : v.42 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  37. La qualité n'est pas ce qui plus l'inquiète ; v.43 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  38. Lui fait souvent courir les champs. v.45 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  39. Que dit à cela son épouse ? v.46 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  40. Elle suit les transports de son humeur jalouse ; v.47 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  41. Mais le bon Jupiter ne s'en étonne pas, v.48 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  42. Et là-haut, c'est comme ici-bas ; v.49 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  43. Quand un époux a fait quelque intrigue nouvelle, v.50 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  44. La femme a beau crier, le mari va son train. v.51 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  45. Quand la dame, en revanche, a formé le dessein v.52 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  46. De se dédommager d'un époux infidèle, v.53 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  47. Et qu'un galant se rend patron v.54 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  48. De la femme et de la maison, v.55 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  49. L'époux a beau gronder, faire le ridicule, v.56 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  50. Il faut qu'il en passe par là, v.57 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  51. Et qu'il avale la pilule, v.58 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  52. Ainsi que Vulcain l'avala. v.59 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  53. Quelle est donc la raison nouvelle v.60 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  54. Qui près d'Apollon vous appelle ? v.61 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  55. Je vais vous le dire ; écoutez : v.62 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  56. Vous savez qu'au ciel et sur terre v.63 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  57. On me donne cent qualités. v.64 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  58. Je suis l'agent du dieu qui lance le tonnerre ; v.65 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  59. Je conduis les morts aux enfers. v.66 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  60. Mon pouvoir s'étend sur les mers. v.67 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  61. Je suis le dieu de lloquence. v.68 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  62. Ma planète préside aux fous, v.69 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  63. Aux marchands, ainsi qu'aux filous : v.70 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  64. Fort petite est la différence. v.71 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  65. Je donne aux chimistes la loi. v.72 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  66. Des pâles médecins la cohorte assassine v.73 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  67. M'appelle, suivant mon emploi, v.74 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  68. Le furet de la médecine : v.75 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  69. C'est celui de porter, je crois, les billets doux v.79 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  70. Et tant d'honnêtes gens exercent mon emploi, v.83 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  71. Que je leur laisse ma pratique ; v.84 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  72. Ils y sont presque tous aussi savants que moi. v.85 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  73. Mais venons donc au fait dont il est question. v.87 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  74. Les spectacles, la comédie, v.88 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  75. Me donnent, à Paris, quelque occupation ; v.89 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  76. Je les ai pris sous ma protection. v.90 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  77. Pour célébrer une fête publique, v.91 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  78. D'avoir quelque pièce comique v.93 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  79. Hé quoi ! Sans vous donner la peine v.95 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  80. De venir ici de si loin, v.96 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  81. N'est-il point là d'auteurs amoureux de la scène, v.97 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  82. Qui du théâtre encor puissent prendre le soin ? v.98 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  83. Depuis qu'un peu trop tôt la parque meurtrière v.99 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  84. Enleva le fameux Molière, v.100 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  85. Le censeur de son temps, l'amour des beaux esprits, v.101 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  86. La comédie en pleurs, et la scène déserte, v.102 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  87. Ont perdu presque tout leur prix : v.103 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  88. Depuis cette cruelle perte, v.104 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  89. Les plaisirs, les jeux et les ris, v.105 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  90. Avec ce rare auteur sont presque ensevelis. v.106 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  91. Il faut réparer le dommage v.107 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  92. Que le destin a fait au théâtre français, v.108 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  93. Et tirer du tombeau quelque personnage, v.109 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  94. Plaute fut, en son temps, les délices de Rome, v.111 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  95. Tel que Molière fut le charme de Paris ; v.112 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  96. Il tient ici son rang parmi les beaux esprits : v.113 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  97. Il faut consulter ce grand homme. v.114 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  98. Qu'on le fasse venir. v.115 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  99. Finissons là-dessus. v.116 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  100. Entre des dieux tels que nous sommes v.117 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  101. Il ne faut pas de longs discours. v.118 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  102. Laissons les compliments aux hommes ; v.119 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  103. Ils en sont les dupes toujours. v.120 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
  104. Pendant que tu vivais, je t'ai comblé de gloire, v.121 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  105. Autant que de son temps auteur le fut jamais ; v.122 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  106. J'ai fait graver ton nom au temple de Mémoire, v.123 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  107. Il est vrai. Mais enfin, quelque amour qui vous guide, v.125 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  108. Les dons qu'aux beaux esprits prodigue votre main v.126 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  109. N'ont rien de réel, de solide, v.127 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  110. Et n'ôtent pas toujours les soins du lendemain. v.128 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  111. Qui ne mâche chez vous qu'un laurier insipide v.129 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  112. Que mignon de votre excellence. v.135 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  113. Les faveurs qu'Apollon dispense aux beaux esprits ; v.137 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  114. Et mon avis n'est pas le vôtre. v.138 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  115. J'en pourrais mieux parler qu'un autre. v.139 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  116. Croiriez-vous que, sur mon déclin, v.140 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  117. Laissant le dieu des vers, que j'étais las de suivre, v.141 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  118. À tourner la meule au moulin ? v.144 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  119. Cet illustre poète v.145 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  120. Finir ses jours au moulin ! v.146 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  121. Si Plaute a fait en ce lieu sa retraite, v.147 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  122. Un poète aisément s'endort dans la mollesse. v.149 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  123. L'abondance souvent, unie à la paresse, v.150 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  124. Sèche sa veine et la tarit ; v.151 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  125. Mais la nécessité réveille son esprit. v.152 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  126. Enfin, quel qu'ait été votre sort domestique, v.153 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  127. Je viens, charmé de vos talents, v.154 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  128. De celles que dans Rome on vit de votre temps, v.156 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  129. Pour savoir si le goût antique v.157 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  130. J'en doute fort. Les caractères, v.159 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  131. Les esprits, les moeurs, les manières, v.160 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  132. En près de deux mille ans ont bien changé, je crois. v.161 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  133. Et, par exemple, dites-moi, v.162 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  134. À Paris aujourd'hui de quel goût sont les dames ? v.163 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  135. Mais... elles sont du goût des femmes. v.164 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  136. À Rome, de mon temps, libres dans leurs soupirs, v.165 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  137. Elles ne trouvaient point l'hymen un esclavage ; v.166 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  138. Et, faisant du divorce un légitime usage, v.167 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  139. Elles changeaient d'époux au gré de leurs désirs. v.168 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  140. Oh ! Ce n'est plus le temps. Une loi plus austère v.169 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  141. Elle ne peut avoir qu'un époux à la fois ; v.171 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  142. D'avoir autant d'amants qu'elles en peuvent faire. v.174 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  143. C'est un tempérament ; et, comme je le vois, v.175 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  144. L'usage adoucit bien la rigueur de la loi. v.176 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  145. Mais voit-on encor, par la ville, v.177 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  146. Une troupe lâche et stérile v.178 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  147. De fades et mauvais plaisants v.179 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  148. Qui chez les grands de Rome allaient chercher à vivre, v.180 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  149. Et qui ne cessaient de les suivre, v.181 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  150. Soit à la ville, soit aux champs ? v.182 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  151. De ces lâches flatteurs, des complaisants serviles, v.183 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  152. De ces importants inutiles, v.186 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  153. Qui tous les jours dans les maisons, v.187 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  154. À l'heure du dîner, font de sûres visites ? v.188 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  155. Non ; mais l'on y voit des Gascons v.189 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  156. Qui valent bien des parasites. v.190 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  157. Le goût étant changé, comme enfin je le vois, v.191 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  158. Une pièce de moi, je crois, ne plairait guère ; v.192 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  159. À moins qu'Apollon ne fit choix v.193 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  160. Qui pût accommoder le tout à sa manière, v.195 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  161. Porter la scène ailleurs, changer, faire et défaire : v.196 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  162. S'il pouvait réussir dans ce noble dessein, v.197 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  163. Je pourrais peut-être encor plaire. v.199 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  164. Les Ménechmes, qu'il dit avoir tiré de vous, v.203 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  165. Et qui fut applaudi dans Rome. v.204 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  166. Tout auteur que je sois, je ne suis point jaloux v.205 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  167. Que mon travail lui soit utile. v.206 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  168. Le sujet qu'il a pris v.207 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  169. Divertit autrefois un peuple difficile ; v.208 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  170. Et peut-être aura-t-il même sort à Paris. v.209 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
  171. Pour mettre la pièce en état. v.212 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  172. Et rendre au monde son éclat. v.214 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  173. Qu'elle paroisse sur la scène. v.218 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  174. D'avoir voulu vous divertir, v.222 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  175. Ayez pour mon travail quelque peu d'indulgence, v.223 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  176. Et vous n'aurez pas lieu de vous en repentir. v.224 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  177. Avocats babillards, insolents créanciers ; v.227 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  178. Et s'il est parmi vous quelqu'un v.229 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  179. Possédant femme ou maîtresse fidèle, v.230 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  180. Je n'emploierai jamais près d'elle, v.232 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  181. Pour corrompre son coeur et sa fidélité, v.233 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  182. Ni mon art, ni mon éloquence : v.234 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  183. Quelques moments de complaisance ; v.236 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  184. Je suis tout hors de moi. Maudit soit le valet ! v.238 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
  185. Pour me faire enrager il semble qu?il soit fait : v.239 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  186. Je ne puis plus longtemps souffrir sa négligence ; v.240 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  187. Tous les jours le coquin lasse ma patience. v.241 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  188. Il sait que je l'attends. v.242 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  189. Mais enfin je le vois. v.242 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  190. D'où viens-tu donc, maraud ? Dis, parle, réponds-moi. v.243 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  191. Un moment, s'il vous plaît, souffrez que je respire : v.245 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  192. Je suis tout essoufflé. v.246 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  193. Veux-tu donc tous les jours v.246 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  194. Quoi, maraud ! Pour aller jusques à la douane v.249 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  195. Retirer ma valise, il te faut tant de temps ? v.250 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  196. Ah, monsieur ! Ces commis sont de terribles gens ! v.251 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  197. Les Juifs, tout Juifs qu'ils sont, sont moins durs, moins arabes : v.252 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  198. Ils ne répondent point que par monosyllabes. v.253 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  199. Oui ; non ; paix ; quoi ? Monsieur... Je n'ai pas le loisir. v.254 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  200. Mais, monsieur... Revenez. Faites-moi le plaisir... v.255 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  201. Vous me rompez la tête ; allez. Enfin, les traîtres, v.256 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  202. Quand on a besoin d'eux, sont plus fiers que leurs maîtres. v.257 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  203. Quoi ! Tu serais resté jusqu'à l'heure qu'il est v.258 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  204. Toujours à la douane ? v.259 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  205. Oh ! Non pas, s'il vous plaît. v.259 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  206. Voyant que le commis qui gardait ma valise v.260 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  207. Las d'avoir pour objet un visage ennuyeux, v.262 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  208. Faudra-t-il que le vin te commande sans cesse ? v.264 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  209. Vous savez que chacun, monsieur, a sa faiblesse ; v.265 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  210. Mais le mauvais exemple, encor plus que le vin, v.266 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  211. Me retient, malgré moi, dans le mauvais chemin. v.267 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  212. Je fais de vains efforts, monsieur, pour l'éviter ; v.270 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  213. Monsieur, un long usage v.272 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  214. De parler librement me donne l'avantage. v.273 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  215. En pareil cas que moi vous vous êtes trouvé ; v.274 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  216. Assez souvent, d'un vin bien pris et mal cuvé, v.275 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  217. Je vous ai vu le chef plus lourd qu'à l'ordinaire ; v.276 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  218. J'ai même quelquefois prêté mon ministère v.277 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  219. Pour vous donner la main et vous conduire au lit : v.278 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  220. Nous devons nous prêter aux faiblesses des autres, v.280 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  221. Leur passer leurs défauts, comme ils passent les nôtres. v.281 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  222. Je te pardonnerais d'aimer un peu le vin, v.282 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  223. Si je te connaissais à ce seul vice enclin ; v.283 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  224. Mais ton maudit penchant à mille autres te porte : v.284 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  225. Tu ressens pour le jeu la pente la plus forte... v.285 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  226. Ah ! Si je joue un peu, c'est pour passer le temps. v.286 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  227. Quand vous percez les nuits dans certains noirs brelans, v.287 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  228. Je vous entends jurer au travers de la porte : v.288 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  229. Je jure comme vous quand le jeu me transporte ; v.289 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  230. Vous jurez dans la chambre, et moi sur l'escalier. v.291 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  231. Et si je suis coquet, c'est vous qui le premier, v.294 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  232. Consommé dans cet art, m'apprîtes le métier. v.295 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  233. Vous allez chaque jour, d'une ardeur vagabonde, v.296 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  234. Faisant rafle partout, de la brune à la blonde. v.297 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  235. Isabelle à présent vous retient sous sa loi ; v.298 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  236. Vous l'aimez, dites-vous : je ne sais pas pourquoi... v.299 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  237. Tu ne sais pas pourquoi ! Se peut-il qu'à ses charmes, v.300 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  238. À ses yeux tout divins on ne rende les armes ? v.301 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  239. Je la vis chez sa tante, où j'en fus enchanté ; v.302 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  240. Le trait qui me perça, mon coeur l'a rapporté. v.303 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  241. Toute folle qu'elle est, vous aviez I'âme atteinte. v.305 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  242. Nous ont plus d'une fois tiré de mauvais pas, v.307 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  243. J'y trouvais mon profit : vous cajoliez la tante, v.308 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  244. Et moi je pourchassais Finette la suivante. v.309 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  245. Que tu fais le docteur, et que tu n'es qu'un sot. v.311 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  246. Pour t'empêcher de dire encor quelque sottise, v.312 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  247. Finissons, et chez moi va porter ma valise. v.313 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  248. J'obéis : cependant, si je voulais parler, v.314 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  249. Sur un si beau sujet je pourrais m'étaler. v.315 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  250. Quand je veux, je parle mieux qu'un autre. v.316 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  251. Quelle est cette valise ? v.317 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  252. Hé parbleu, c'est la vôtre. v.317 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  253. De la mienne elle n'a ni l'air ni la façon. v.318 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  254. J'ai longtemps, comme vous, été dans le soupçon ; v.319 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  255. Mais de votre cachet la figure et l'empreinte, v.320 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  256. Et l'adresse bien mise, ont dissipé ma crainte. v.321 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  257. Lisez plutôt ces mots distinctement écrits : v.322 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  258. Il est vrai ; mais enfin, quoi que tu puisses dire, v.324 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  259. Enfin, ce n'est point là ma valise. v.326 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  260. Cependant à la vôtre elle ressemble fort. v.327 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  261. Tu m'auras fait ici quelque coup de ta tête. v.328 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  262. En revenant de Flandre, où par trop brusquement v.330 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  263. Et passant à Péronne, où fut le dernier gîte, v.332 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  264. Nous y prîmes la poste ; et, pour aller plus vite, v.333 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  265. Votre malle assez lourde, et qui nous arrêtait : v.335 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  266. J'obéis à votre ordre avec zèle et vitesse ; v.336 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  267. Je fis, par le commis, mettre dessus l'adresse : v.337 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  268. C'est de quoi, dans l'instant, je veux être éclairci. v.339 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  269. Ouvre vite, et voyons quel est tout ce mystère, v.340 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  270. Ouais ! La clef n'entre point. v.342 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  271. Puisque vous le voulez, je n'y résiste pas. v.343 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  272. Je ne vois là-dedans pas une de vos hardes. v.345 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  273. Comment donc, malheureux ! v.346 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  274. Et je ne crois pas, moi, que dans votre valise v.348 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  275. Et ces lettres, maraud, qui faisaient mon bonheur, v.350 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  276. l'aimable Isabelle exprimait son ardeur, v.351 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  277. Qui me les rendra ? Dis. v.352 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  278. Tenez, en voilà d'autres v.352 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  279. Qui vous consoleront d'avoir perdu les vôtres. v.353 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  280. Sais-tu que les railleurs et les mauvais plaisants v.354 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  281. D'ordinaire avec moi passent fort mal leur temps ? v.355 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  282. Mon dessein n'était pas de vous mettre en colère. v.356 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  283. Ce meuble de chicane appartient sûrement v.358 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  284. À quelque homme du Maine, ou quelque Bas-Normand. v.359 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  285. L'habit est vraiment leste, et des plus à la mode. v.360 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  286. Pour un surtout de chasse il me sera commode. v.361 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  287. Ô ciel ! v.362 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  288. Quel est l'excès de cet étonnement ? v.362 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  289. L'aventure ne peut se comprendre aisément. v.363 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  290. Qu'avez-vous donc, monsieur ? Est-ce quelque vertige v.364 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  291. Qui vous monte à la tête ? v.365 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  292. Elle tient du prodige ; v.365 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  293. Tu ne la croiras pas quand je te la dirai. v.366 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  294. Je suis né, tu le sais, assez près de Péronne, v.368 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  295. D'un sang dont la valeur ne le cède à personne. v.369 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  296. Et demeurant sans bien dès mes plus tendres ans, v.371 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  297. Las de passer mes jours dans le fond d?une terre, v.372 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  298. Je suivis à quinze ans le métier de la guerre. v.373 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  299. Un frère seul resta de toute la maison, v.374 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  300. Avec un oncle avare, et riche, disait-on. v.375 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  301. En différents pays j'ai brusqué la fortune, v.376 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  302. Sans que l'on ait de moi reçu nouvelle aucune ; v.377 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  303. Que depuis très longtemps mon frère me croit mort. v.379 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  304. Je le sais ; et de plus, je sais que votre mère v.380 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  305. Que vos airs dans les siens sont si reconnaissables, v.384 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  306. Que deux gouttes de lait ne sont pas plus semblables. v.385 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  307. Nous nous ressemblions, mais si parfaitement, v.386 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  308. Que les yeux les plus fins s'y trompaient aisément ; v.387 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  309. Vous m'avez dit cela déjà plus d'une fois. v.390 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  310. Mais que fait cette histoire au trouble où je vous vois ? v.391 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  311. Ce n'est pas sans raison que j'ai l'âme surprise, v.392 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  312. Valentin. À ce frère appartient la valise ; v.393 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  313. Et j'apprends, en lisant la lettre que je tiens, v.394 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  314. Que notre oncle est défunt, et qu'il laisse ses biens v.395 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  315. La nouvelle en effet a de quoi vous surprendre. v.397 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  316. Ceci mérite bien quelque réflexion. v.399 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  317. Robertin, c'est le nom d'un honnête notaire v.400 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  318. Qui travaillait pour nous du vivant de mon père. v.401 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  319. La date, le dessus, et le nom bien écrit, v.402 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  320. Mon frère, pour venir au gré de cette lettre, v.404 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  321. Comme moi, sa valise au coche aura fait mettre ; v.405 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  322. Et dans le même temps, ce rapport de grandeur, v.406 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  323. Et je conclus enfin, sans être fort habile, v.408 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  324. Que mon frère est déjà peut-être en cette ville. v.409 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  325. Je vous attends, monsieur, pour vous remettre « comptant les soixante mille écus que votre oncle vous a laissés par testament, et pour épouser mademoiselle Isabelle, dont je vous ai plusieurs fois parlé dans mes lettres : le parti vous convient fort, et son père Démophon souhaite cette affaire avec passion. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  326. Ne manquez donc point de vous rendre au plus tôt à Paris, et faites-moi la grâce de me croire votre très humble et très obéissant serviteur, (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  327. Cela pourrait bien être ; et je suis stupéfait v.410 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  328. Des effets surprenants que le hasard a faits. v.411 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  329. Il faut que justement je fasse une méprise, v.412 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  330. Nous trouvons en un jour un vieil oncle enterré, v.414 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  331. Qui laisse de grands biens dont il vous a frustré : v.415 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  332. Un frère qui reçoit tous ces biens qu'on lui laisse, v.416 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  333. Et qui vient enlever encor votre maîtresse. v.417 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  334. Voilà tout à la fois cinq ou six incidents v.418 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  335. Capables d'étourdir les plus habiles gens. v.419 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  336. Je conçois dans mon coeur un favorable augure. v.421 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  337. Soixante mille écus nous feraient grand besoin. v.422 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  338. Il faut, pour les avoir, employer notre soin. v.423 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  339. Ils sont à moi, du moins, tout autant qu'à mon frère ; v.424 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  340. Mais il faut déterrer le frère et le notaire. v.425 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  341. Vous connaissez mon zèle et mon empressement ; v.427 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  342. Et s'il est à Paris, j'ai des amis fidèles, v.428 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  343. Qui, dans une heure au plus, m'en diront des nouvelles. v.429 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  344. Je vais chez Araminte, elle sait mon retour ; v.430 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
  345. Il faudra feindre encor que je brûle d'amour. v.431 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  346. Elle n'a nul soupçon de ma nouvelle flamme. v.432 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  347. Tu sais le caractère et l'esprit de la dame : v.433 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  348. Elle est vieille, et jalouse à désoler les gens ; v.434 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  349. Enfin, c'est une folle, et qui veut qu'on la flatte : v.436 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  350. Quoiqu'un rayon d'espoir pour mon amour éclate, v.437 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  351. Incertain du succès, je la veux ménager. v.438 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  352. Retourne à la douane, au coche, au messager. v.439 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  353. Nous reverrons Ménechme aujourd'hui : quelle joie ! v.441 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  354. Je ne puis demeurer en place, ni chez moi. v.442 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  355. Pareil empressement doit l'agiter, je crois. v.443 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  356. Votre beauté surprend, ravit, enlève, enchante. v.445 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  357. Il semble que l'Amour, dans ce jour si charmant, v.446 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  358. Cette fille toujours eut le goût admirable. v.448 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  359. Ah ! Monsieur, vous voilà ! Quel destin favorable, v.449 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  360. Plus que je n'espérais, presse votre retour ? v.450 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  361. Et quel dieu près de moi vous ramène ? v.451 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  362. L'Amour. v.451 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  363. L'Amour ! Le pauvre enfant ! v.452 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  364. Votre aimable présence v.452 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  365. Me dédommage bien des chagrins de l'absence. v.453 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  366. Puissiez paraître ainsi plus jeune tous les jours. v.455 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  367. Fi donc, badin ! L'amour quelquefois, quoique absente, v.456 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  368. À votre souvenir me rendait-il présente ? v.457 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  369. Que je reçus de vous, quand vous prîtes le mien, v.459 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  370. Me consolait un peu d'une absence effroyable : v.460 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  371. Le mien a-t-il sur vous fait un effet semblable ? v.461 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  372. Votre image m'occupe et me suit en tous lieux ; v.462 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  373. La nuit même ne peut vous cacher à mes yeux. v.463 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  374. Et cette nuit encor, je rappelle mon songe, v.464 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  375. (Ô douce illusion d'un aimable mensonge !) v.465 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  376. Je me suis figuré, dans mon premier sommeil, v.466 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  377. Être dans un jardin, au lever du soleil, v.467 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  378. Que l'Aurore vermeille, avec ses doigts de roses, v.468 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  379. Avait semé de fleurs nouvellement écloses : v.469 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  380. Là, sur les bords charmants d'un superbe canal, v.470 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  381. Qui reçoit dans son sein un torrent de cristal, v.471 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  382. Où cent flots écumants, et tombant en cascades, v.472 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  383. Semblent être poussés par autant de Naïades ; v.473 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  384. Là, dis-je, reposant sur un lit de roseaux, v.474 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  385. Vous aviez de Vénus et l'habit et la mine : v.476 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  386. Cent mille Amours poussaient une conque marine, v.477 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  387. Et les zéphyrs badins, volant de toutes parts, v.478 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  388. Faisaient au gré des airs flotter des étendards. v.479 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  389. Ali, ciel ! Le joli rêve ! v.480 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  390. Et j'étais la Vénus flottant sur ce canal ? v.482 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  391. Oui, madame, vous-même, en propre original. v.483 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  392. L'esprit donc enchanté d'un si noble spectacle, v.484 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  393. Je me suis avancé près de vous sans obstacle. v.485 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  394. De grâce, dites-moi, parlant sincèrement, v.486 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  395. Sous l'habit de Vénus, avais-je l'air charmant, v.487 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  396. Le port noble et divin ? v.488 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  397. Le plus divin du monde : v.488 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  398. Vous sentiez la déesse une lieue à la ronde. v.489 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  399. M'étant donc avancé pour vous donner la main, v.490 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  400. Le jardin à mes yeux a disparu soudain ; v.491 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  401. Que l'art embellissait ainsi que la nature. v.493 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  402. Là, dans un plein repos, et couronné de fleurs, v.494 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  403. Je vous persuadais de mes vives douleurs. v.495 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  404. Vous vous laissiez toucher d'une bonté nouvelle, v.496 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  405. Et preniez de Vénus la douceur naturelle, v.497 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  406. Lorsque, par un malheur qui n'a point de pareil, v.498 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  407. Mon valet, en entrant, a causé mon réveil. v.499 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  408. Et voilà des valets I'ordinaire imprudence ! v.501 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  409. Toujours mal à propos ils viennent vous trouver. v.502 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  410. Mon songe n'est pas fait, et je veux l'achever. v.503 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  411. Pût donner à vos feux plus de réalité. v.507 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  412. Mais j?en crains le retour : dans le siècle où nous sommes, v.508 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  413. Le dégoût dans l'hymen est naturel aux hommes ; v.509 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  414. Et la possession souvent du premier jour v.510 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  415. Leur ôte tout le sel et le goût de l'amour. v.511 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  416. Je sens qu'il doit aller par-delà la mort même ; v.513 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  417. Et si, par un malheur que je n'ose prévoir, v.514 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  418. Votre mort... Ah, grands dieux ! Ciel affreux désespoir ! v.515 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  419. Mon âme, en y pensant, de douleur possédée... v.516 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  420. Rejetons loin de nous cette funeste idée ; v.517 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  421. Et, pour mieux célébrer le plaisir du retour, v.518 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  422. Je veux que nous dînions ensemble dans ce jour. v.519 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  423. Et vous augmenterez la bonne compagnie. v.521 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  424. Une affaire à présent m'arrache de ces lieux : v.523 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
  425. Pour revenir plus tôt, je pars en diligence. v.524 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  426. Allez. Je vous attends avec impatience. v.525 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
  427. L'amour qu'il a pour moi ne s'imagine pas : v.527 (Acte 2, scène 4, ARAMINTE)
  428. Mais, en revanche aussi, je l'aime à la folie. v.528 (Acte 2, scène 4, ARAMINTE)
  429. Comment le trouves-tu ? v.529 (Acte 2, scène 4, ARAMINTE)
  430. Sa figure est jolie. v.529 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  431. Son valet Valentin n'est pas mal fait aussi : v.530 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  432. Mais quelqu'un vient ici. v.531 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  433. Bonjour. J'allais chez vous pour vous parler d'affaire. v.533 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
  434. Votre nièce Isabelle est d'âge à marier ; v.535 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
  435. Et monsieur Robertin, dont je connais le zèle, v.536 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  436. A su me ménager un bon parti pour elle ; v.537 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  437. Possédant, qui plus est, soixante mille écus v.539 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  438. D'un oncle qui l'a fait unique légataire, v.540 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  439. Dont ledit Robertin est le dépositaire : v.541 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  440. Et j'apprends, par les mots du billet que voici, v.542 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  441. Étant pour la famille un fort grand avantage, v.545 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
  442. Et vous voyant déjà, ma soeur, sur le retour, v.546 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  443. N'ayant, comme je crois, nul penchant pour l'amour, v.547 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  444. Je me suis bien promis qu'en faveur de l'affaire, v.548 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  445. Vous gardant l'usufruit jusques à votre mort. v.550 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  446. Jusqu'à ma mort ! Vraiment ce projet me plaît fort ! v.551 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  447. Vous vous êtes promis, il faut vous dépromettre. v.552 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  448. L'âge, comme je crois, peut encor me permettre v.553 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  449. D'aspirer à l'hymen ; et d'avoir des enfants. v.554 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  450. Quels reproches ! v.556 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  451. las ! On n'est jamais trahi que par ses proches. v.557 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  452. À cause que madame a vécu quelque temps, v.558 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  453. On ne la croit plus jeune ! Il est de sottes gens ! v.559 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  454. Ma soeur, dans mon calcul je crois vous faire grâce ; v.560 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
  455. Vous êtes mon aînée ; ergo, dans un seul mot, v.562 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
  456. Et je sais fort bien, moi, que cela ne peut être. v.564 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  457. Ce que je puis vous dire en termes clairs et nets, v.566 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  458. C'est qu'il faut de mon bien vous passer pour jamais ; v.567 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  459. Que, malgré les complots qu'en votre âme vous faites, v.569 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  460. Je prétends enterrer, avec l'aide de Dieu, v.570 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  461. Les enfants que j'aurai, vous et ma nièce. Adieu. v.571 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  462. C'est moi qui vous le dis ; m'entendez-vous, mon frère ? v.572 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  463. Allons, Finette, allons. v.573 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  464. Le joli caractère ! v.573 (Acte 2, scène 6, DÉMOPHON)
  465. Monsieur, une autre fois, ou bien ne parlez pas, v.574 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  466. Ou prenez, s'il vous plaît, de meilleurs almanachs. v.575 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  467. Ma maîtresse est encor, malgré vous, jeune et belle ; v.576 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  468. Et tous les connaisseurs vous la soutiendront telle. v.577 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  469. Je jugeais à peu près quels seraient ses discours ; v.578 (Acte 2, scène 7, DÉMOPHON)
  470. Allons voir le notaire, et prenons des mesures v.580 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
  471. Pour rendre, s'il se peut, les affaires bien sûres. v.581 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
  472. Si l'homme en question est tel qu'on me l'a dit, v.582 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
  473. Terminons au plus tôt l'hymen dont il s'agit. v.583 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
  474. Vous m'en voyez, monsieur, encor tout hors d'haleine. v.585 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  475. J'avais couru Paris de l'un à l'autre bout, v.586 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  476. Au coche, au messager, la poste, et partout ; v.587 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  477. Où quelque créancier ne m'ait choqué la vue : v.589 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  478. À qui, depuis un an, nous devons cent louis... v.591 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  479. J'ai honte de devoir si longtemps cette somme : v.592 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
  480. Il me l'a, tu le sais, prêtée en galant homme ; v.593 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  481. De m'acquitter vers lui rien ne peut m'empêcher. v.595 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  482. Tant mieux. Ne sachant plus enfin quel parti prendre, v.596 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  483. À la douane encor j'ai bien voulu me rendre ; v.597 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  484. Là, j'ai vu votre frère au milieu des commis, v.598 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  485. Je l'ai connu de loin ; et cette ressemblance, v.600 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  486. Dont vous m'avez parlé, passe toute croyance : v.601 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  487. Le visage et les traits, l'air et le ton de voix, v.602 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  488. Ce n'est qu'un ; je m'y suis trompé plus d'une fois. v.603 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  489. Son esprit, il est vrai, n'est pas semblable au vôtre. v.604 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  490. Il est brusque, impoli ; son humeur est tout autre : v.605 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  491. On voit bien qu'il n'a pas goûté l'air de Paris ; v.606 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  492. Dans un provincial nourri sans politesse : v.609 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
  493. Et ce n'est qu'à Paris que l?on perd aujourd'hui v.610 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  494. Cet air sauvage et dur qui règne encore en lui. v.611 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  495. De loin, comme j'ai dit, j'observais sa querelle ; v.612 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  496. Et quand il est sorti, j'ai fait briller mon zèle ; v.613 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  497. J'ai flatté son esprit ; enfin, j'ai si bien fait, v.614 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  498. Qu'il veut, comme je crois, me prendre pour valet. v.615 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  499. Il s'est même informé pour une hôtellerie. v.616 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  500. Moi, dans les hauts projets dont mon âme est remplie, v.617 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  501. J'ai d'abord enseigné l'auberge que voici. v.618 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  502. Il doit dans un moment me venir joindre ici. v.619 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  503. Quels sont ces hauts projets dont ton âme est charmée ? v.620 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
  504. La Fortune aujourd'hui me paraît désarmée. v.621 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  505. Tantôt, chemin faisant, j'ai cru, sans me flatter, v.622 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  506. Que de la ressemblance on pourrait profiter, v.623 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  507. Pour obtenir plus tôt Isabelle du père, v.624 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  508. Et tirer, qui plus est, cet argent du notaire : v.625 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  509. Ce serait deux beaux coups à la fois ! v.626 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  510. Cela pourrait peut-être arriver aisément. v.627 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  511. À notre campagnard nous donnerions la tante ; v.628 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  512. Pour vous serait la nièce, et pour moi la suivante. v.629 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  513. Il faut premièrement quitter cette parure, v.632 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  514. Prendre d'un héritier l'habit et la figure, v.633 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  515. L'air entre triste et gai. Le deuil vous sied-il bien ? v.634 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  516. Faites bien le dolent à la première vue. v.637 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  517. Imposez au notaire, et soyez diligent, v.638 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  518. J'ai de tromper mon frère, au fond, quelque scrupule. v.640 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
  519. Quelle délicatesse et vaine et ridicule ! v.641 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  520. Après, à votre gré vous lui ferez sa part. v.643 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  521. S'il tenait cet argent, il se pourrait bien faire v.644 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  522. Qu'il n'aurait pas pour vous un si bon caractère. v.645 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  523. Si pour ce bien offert tu me vois quelque ardeur, v.646 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
  524. C'est pour mieux mériter Isabelle et son coeur. v.647 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  525. Je l'adore ; et je puis te dire, en confidence : v.648 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  526. Qu'elle ne me voit pas avec indifférence ; v.649 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  527. Pour l'obtenir de lui je n'ai fait aucun pas ; v.651 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  528. Et n'ayant pour tout bien que la cape et l'épée, v.652 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  529. Quelque raison encor m'arrête en ce moment. v.654 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  530. Quelle est-elle ? v.655 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  531. Bon ! Si l'on épousait autant qu'on le promet, v.658 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  532. On se marierait plus que la loi ne permet. v.659 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  533. Allons au fait. Pour mettre en état notre affaire, v.660 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  534. Il faut être vêtu comme l'est votre frère. v.661 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  535. Il porte le grand deuil ; son linge est effilé ; v.662 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  536. Un baudrier noué d'un crêpe tortillé ; v.663 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  537. Sa perruque de peu diffère de la vôtre, v.664 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  538. Allez vous encrêper sans perdre un seul instant. v.666 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  539. Pour dîner avec elle Araminte m'attend. v.667 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
  540. Il vient de ce côté, je ne me trompe pas ; v.670 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  541. Vous, de cet autre-ci marchez, doublez le pas. v.671 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  542. À la fin vous voilà, monsieur. Depuis longtemps, v.674 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  543. Pour tenir ma parole, ici je vous attends. v.675 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  544. Oui vraiment me voilà ; mais j'ai cru de ma vie v.676 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  545. Ne pouvoir arriver à votre hôtellerie. v.677 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  546. Quel pays ! Quel enfer ! J'ai fait cent mille tours ; v.678 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  547. On ne peut faire un pas que l?on ne trouve un piège : v.680 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  548. Partout quelque filou m'investit et m'assiége. v.681 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  549. Là, l'épée à la main, des archers malfaisants, v.682 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  550. Conduisant leur capture, insultent les passants. v.683 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  551. Un fiacre, me couvrant d'un déluge de boue, v.684 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  552. Contre le mur voisin m'écrase de sa roue. v.685 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  553. Et, voulant me sauver, des porteurs inhumains v.686 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  554. De leur maudit bâton me donnent dans les reins. v.687 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  555. Quel bruit confus ! Quels cris ! Je crois qu'en cette ville v.688 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  556. Le diable a pour jamais élu son domicile. v.689 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  557. Oh ! Paris est un lieu de tumulte et d'éclat. v.690 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  558. Un bois plein de voleurs est plus sûr. Ma valise, v.692 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  559. Contre la foi publique, en arrivant, m'est prise ; v.693 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  560. On la change en une autre, où ce qui fut dedans, v.694 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  561. À le bien estimer, ne vaut pas quinze francs : v.695 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  562. Des billets doux de femme y sont pour toutes hardes. v.696 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  563. Il faut en ce pays être un peu sur ses gardes. v.697 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  564. Je ne le vois que trop. Suffit, ce coup de main v.698 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  565. Me rendra désormais plus alerte et plus fin. v.699 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  566. Heureusement encor, laissant ma malle au coche, v.700 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  567. En toute occasion on voit les gens d'esprit. v.702 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  568. Je vous ai, dans ce lieu, fait préparer un lit, v.703 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  569. Dans un appartement fort propre et fort tranquille. v.704 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  570. Comptez-vous de rester longtemps en cette ville ? v.705 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  571. Le moins que je pourrai ; je n'ai pas trop sujet v.706 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  572. De me louer fort d'elle et d'être satisfait. v.707 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  573. Que l'on ne conclut pas en un jour, d'ordinaire. v.709 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  574. J'y viens pour prendre aussi soixante mille écus, v.710 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  575. Qu'un oncle que j'avais, et qu'enfin je n'ai plus, v.711 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  576. Attendu qu'il est mort, par grâce singulière, v.712 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  577. M?a laissé depuis peu, comme à son légataire. v.713 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  578. Tout est-il pour vous seul, monsieur ? v.714 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  579. La guerre m'a défait d'un frère heureusement. v.715 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  580. Depuis près de vingt ans, à la fleur de son âge, v.716 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  581. Il a de l'autre monde entrepris le voyage, v.717 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  582. Le ciel lui fasse paix, v.718 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  583. Et dans tous vos desseins vous donne un plein succès ! v.719 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  584. Vous pouvez m'employer, monsieur, à tout office : v.721 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  585. Ne sauriez-vous me dire où loge un certain homme, v.724 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  586. Un honnête bourgeois, que Démophon l?on nomme ? v.725 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
  587. Justement, c'est ainsi qu'il a nom. v.726 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
  588. Nous irons. Avez-vous avec lui quelque affaire ? v.728 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  589. Ali ! Vraiment, je le crois ; v.730 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  590. Il est de mes amis, et nous irons ensemble. v.732 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
  591. Mais j'aperçois Finette. Ah ! Juste ciel ! Je tremble v.733 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  592. Qu'elle ne vienne ici gâter ce que j'ai fait. v.734 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  593. Que diantre fais-tu là, planté comme un piquet ? v.735 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  594. Le dîner se morfond ; ma maîtresse s'ennuie. v.736 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  595. Ah ! Vous voilà, monsieur ! Vraiment j'en suis ravie ! v.737 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  596. J'allais, au-devant de vos pas, v.738 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  597. Ma maîtresse ne peut en deviner la cause. v.740 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  598. Mais qu'est-ce donc, monsieur ? Quelle métamorphose ! v.741 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  599. Pourquoi cet habit noir et ce lugubre accueil ? v.742 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  600. En peu de temps, vraiment, vous avez pris le deuil. v.743 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  601. Faut-il, pour un dîner, s'habiller de la sorte ? v.744 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  602. Je suis comme il me plaît. Les filles, en ces lieux, v.746 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  603. Ont l'abord familier, et l'esprit curieux. v.747 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  604. C'est l'humeur du pays ; et, sans beaucoup d'instance, v.748 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  605. Avec les étrangers elles font connaissance. v.749 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  606. Mon zèle de ces soins ne peut se dispenser : v.750 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  607. Et je dois l'imiter. v.753 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  608. Ne le savez-vous pas ? v.754 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  609. Vous en avez pourtant déjà fait quelque épreuve : v.756 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  610. Et, si vous en voulez de plus solide preuve, v.757 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  611. La proposition est, ma foi, fort honnête !, v.761 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  612. Voilà, sur ma parole, une agente d'amour. v.762 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  613. Elle en a bien la mine. v.763 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  614. Mille amants sont venus s'offrir à ma maîtresse ; v.764 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  615. Mais Ménechme est le seul qui flatte sa tendresse. v.765 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  616. D'où vous savez le mien. v.766 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  617. D'où je sais le vôtre ? v.767 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  618. Et plus de mille fois je vous ai vu chez nous. v.770 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  619. Vous servez chez elle ? v.771 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  620. Je ne m'y connais pas, ou bien, sur ma parole, v.772 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  621. Vous êtes là, ma mie, en très mauvaise école. v.773 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  622. Laissons ce badinage. En un mot, comme en cent, v.774 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  623. Ma maîtresse à dîner chez elle vous attend. v.775 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  624. Pour vous faire trouver meilleure compagnie, v.776 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  625. Elle a, dans ce repas, invité son amie, v.777 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  626. Belle et de bonne humeur, qui loge en son quartier. v.778 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  627. Votre maîtresse fait un fort joli métier ! v.779 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  628. Mais parle-moi donc, toi. Quelle vapeur nouvelle v.780 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  629. A pu, dans un moment, déranger sa cervelle ? v.781 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  630. Depuis un certain temps il est assez sujet v.782 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  631. À des distractions dont tu peux voir l'effet. v.783 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  632. Il me tient quelquefois un discours vain et vague, v.784 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  633. À tel point qu'on dirait souvent qu'il extravague. v.785 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
  634. Tantôt il paraissait assez sage ; et peut-on v.786 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  635. Voulez-vous, de bon sens, me dire une parole ? v.788 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  636. Mais vous-même, ma mie, êtes-vous ivre ou folle, v.789 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  637. De me baliverner avec vos contes bleus, v.790 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  638. Tous plus sots l'un que l'autre, à quoi l'on ne comprend v.794 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  639. Non plus qu'à de l'algèbre, ou bien à l'Alcoran ? v.795 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  640. Vous ne voulez donc pas être plus raisonnable, v.796 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  641. Ni dîner au logis ? v.797 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  642. Non, je me donne au diable. v.797 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
  643. Votre maîtresse ailleurs, en ses nobles projets, v.798 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  644. C'est un vilain emploi que celui d'intrigante ; v.801 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  645. Quelque malheur enfin vous en arrivera, v.802 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  646. Je vous en avertis, quittez ce métier-là. v.803 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
  647. Nous verrons si dans peu vous aurez l'insolence v.805 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  648. Je vais lui dire tout, sans oublier un mot. v.807 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  649. Adieu, digne valet d'un trop indigne maître : v.808 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  650. Je ne le connais plus, et ne sais où j'en suis. v.810 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  651. Quelle ville, bon Dieu ! Quel étrange pays ! v.811 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
  652. On me l'avait bien dit, que ces femmes coquettes, v.812 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
  653. Pour faire réussir leurs pratiques secrètes, v.813 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
  654. Pour leur dresser après quelque piège au besoin. v.815 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
  655. Au coche elle aura pu savoir comme on vous nomme, v.816 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
  656. Justement, c'est de là qu'elle a pu le savoir : v.818 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
  657. Mais contre leurs complots j'ai su me prévaloir ; v.819 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
  658. Et si de m'attraper quelqu'un se met en tête, v.820 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
  659. Il ne faut pas, ma foi, que ce soit une bête. v.821 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
  660. Ne restons pas, monsieur, en ce lieu plus longtemps : v.822 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
  661. Les femmes à Paris ont des attraits tentants, v.823 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
  662. les coeurs les plus fiers enfin se laissent prendre. v.824 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
  663. Votre conseil est bon ; entrons sans plus attendre. v.825 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
  664. Non, je ne croirai point ce que tu me dis là. v.826 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  665. Vous verrez si je mens : parlez-lui, le voilà. v.827 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  666. Vous témoignez, monsieur, bien de l'indifférence ! v.829 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  667. Le dîner vous attend ; et vous savez, je crois, v.830 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  668. Que je n'ai de plaisir que lorsque je vous vois. v.831 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  669. En vérité, Madame, il faut que je vous dise... v.832 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  670. Si d'ailleurs... Par ma foi je ne sais que répondre. v.837 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
  671. Le trouble où je vous vois, ce noir déguisement, v.838 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  672. Ne m'annoncent-ils point de triste événement ? v.839 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  673. Vous est-il survenu quelque mauvaise affaire ? v.840 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  674. Parlez, mon cher enfant. Daignez ne me rien taire. v.841 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  675. Tout mon bien est à vous, et ne l'épargnez pas. v.843 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  676. Tout le bien et le mal, les plaisirs et les peines, v.845 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  677. Il faut mettre nos maux et nos biens en commun ; v.847 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  678. Je vous suis obligé de vous voir si commune ; v.849 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  679. Mais je n'userai point de la communauté v.850 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
  680. Mais je ne comprends point quels discours sont les vôtres. v.852 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  681. Bon ! Madame, il m'en a tantôt tenu bien d'autres. v.853 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  682. Dans ses discours, parfois, il est impertinent. v.854 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
  683. J'ai quelque affaire ailleurs. v.856 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  684. Quel diantre de discours ! Passez, et laissez-nous. v.858 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  685. Hé bien ! Peut-on plus loin porter l'impertinence ? v.860 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  686. Ferme, monsieur ; ici poussez bien l'insolence : v.861 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  687. Je vous fais de la porte un masque sur le nez. v.863 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  688. Quand j'irai, je consens, pour punir ma folie, v.864 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  689. Que la porte sur moi se brise et m'estropie. v.865 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
  690. Vous feignez l'ignorer ; mais vous le savez bien. v.867 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  691. Quel reproche ! v.869 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  692. Et de quel coche ici me venez-vous parler ? v.870 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  693. Du coche le plus rude où mortel puisse aller ; v.871 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  694. Un autre, tel qu'il soit, cahote mieux son homme. v.873 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
  695. Finette, il perd l'esprit. v.874 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  696. Il ne perd pas beaucoup. v.874 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  697. Il faut assurément qu'il ait trop bu d'un coup : v.875 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  698. C'est le vin qui le porte à ces extravagances. v.876 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  699. Je suis las, à la fin, de tant d'impertinences. v.877 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  700. Des soins plus importants me mettent en souci : v.878 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
  701. C'est pour les terminer que l'on me voit ici, v.879 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
  702. Des créatures ! Ciel ! Quels termes sont-ce là ? v.882 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  703. Des créatures ! Nous ! Ah, madame ! Voilà v.883 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  704. Les deux plus grands fripons... Si vous m'en voulez croire, v.884 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  705. Frottons-les comme il faut, pour venger notre gloire. v.885 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  706. Doucement, s'il vous plaît ; modérez votre ardeur. v.886 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  707. J'aurai soin du valet ; n'épargnez pas le maître. v.888 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  708. Si l'on vous brutalise, est-ce ma faute à moi ? v.891 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
  709. Que je suis malheureuse ! Et quelle est ma faiblesse v.892 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  710. D'avoir à cet ingrat déclaré ma tendresse ! v.893 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  711. Finette, tu le sais ; rien ne te fut caché. v.894 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  712. Perfide ! Scélérat ! Ton coeur n'est point touché ? v.895 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  713. La, la, consolez-vous. Si cet amour extrême v.896 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
  714. Est venu promptement, il passera de même. v.897 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
  715. Va, n'attends plus de moi que haine et que rigueurs. v.898 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  716. Ah ! Maudit renégat, le plus méchant du monde ! v.900 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  717. Que le ciel te punisse, et l'enfer te confonde ! v.901 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  718. Si nous avions bien fait, nous t'aurions étranglé. v.902 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  719. Il faut assurément qu'on l'ait ensorcelé ; v.903 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  720. Et ce n'est plus lui-même. v.904 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  721. Choisissez mieux vos gens pour placer vos tendresses. v.905 (Acte 2, scène 6, MÉNESCHME)
  722. Mais voyez quelle rage et quel déchaînement ? v.906 (Acte 2, scène 7, MÉNESCHME)
  723. Le diable m'a tenté. J'ai trouvé la suivante v.908 (Acte 2, scène 7, M?NESCHME)
  724. Et l'on ne peut assez louer votre vertu. v.911 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
  725. Mais entrons au plus tôt dans cette hôtellerie, v.912 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
  726. Pour n'être plus en butte à quelque brusquerie. v.913 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
  727. Là, si vous me jugez digne de quelque emploi, v.914 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
  728. Je brûle cependant d'aller voir ma maîtresse : v.916 (Acte 2, scène 7, MÉNESCHME)
  729. Un désir curieux, plus que l'amour, me presse. v.917 (Acte 2, scène 7, M?NESCHME)
  730. Lorsque vous aurez fait un tour dans la maison, v.918 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
  731. Je vous y conduirai, si vous le trouvez bon. v.919 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
  732. Savoir en quel état les choses peuvent être ; v.921 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
  733. S'il agit de sa part ; s'il a bon air en deuil. v.922 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
  734. Courage, Valentin ; ferme ; bon pied, bon oeil. v.923 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
  735. Rien n'est plus surprenant ; et votre ressemblance v.924 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  736. Avec votre jumeau passe la vraisemblance. v.925 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  737. Vous et lui ce n'est qu'un : étant vêtu de deuil, v.926 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  738. Il n'est homme à présent dont vous ne trompiez l'oeil. v.927 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  739. Et moi, votre valet, j'ai peine à vous connaître. v.929 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  740. Je vous attache ici quelque signe certain. v.931 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  741. Je ne ris nullement : v.935 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  742. Et je pourrais fort bien, le premier, m'y méprendre. v.936 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  743. Le notaire à ces traits s'est déjà laissé prendre : v.937 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
  744. Il m'a reçu d'abord d'un accueil obligeant ; v.938 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
  745. Et dans une heure il doit me compter mon argent. v.939 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
  746. Quoi, monsieur ! Il vous doit compter toute la somme, v.940 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  747. Soixante mille écus ? v.941 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  748. L'honnête homme ! v.941 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  749. Pour vous, en ce lieu même, Araminte l'a pris, v.943 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  750. Et chez elle à dîner a voulu l'introduire. v.944 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  751. Lui, surpris, interdit, et ne sachant que dire, v.945 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  752. Croyant qu'elle tendait un piège à sa vertu, v.946 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  753. L'a brusquement traitée ; il s'est presque battu ; v.947 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  754. Et, si je n'avais pas apaisé la querelle, v.948 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  755. Il serait arrivé mort d'homme ou de femelle. v.949 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  756. Mais n'a-t-il point sur moi quelques soupçons naissants ? v.950 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
  757. Quel soupçon voulez-vous qu'il ait ? Depuis vingt ans v.951 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  758. Il vous croit trop bien mort ; et jamais, quoiqu'on ose, v.952 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  759. Il ne peut du vrai fait imaginer la cause. v.953 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  760. L'aventure est plaisante, et j'en ris à mon tour. v.954 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
  761. Mais voyons le beau-père, et servons notre amour. v.955 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
  762. Appelé Démophon ? v.957 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  763. Voilà mon maître ici fraîchement arrivé, v.959 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  764. À dessein d'épouser votre fille en personne. v.961 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  765. Vous fasse voir l'excès de mon contentement. v.963 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
  766. Souffrez aussi, monsieur, qu'une pareille joie v.964 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  767. Dans cet embrassement à vos yeux se déploie, v.965 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  768. Et que tout le respect ici vous soit rendu, v.966 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  769. Votre taille, votre air, votre esprit, tout m'enchante v.968 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
  770. Si votre oncle défunt, que je voyais souvent, v.970 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  771. Pour voir cette alliance était encor vivant. v.971 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  772. Ah, monsieur ! N'allez pas rappeler de sa cendre v.972 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  773. Un oncle que j'aimais d'une amitié bien tendre. v.973 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  774. Ce garçon vous dira l'excès de mes douleurs, v.974 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  775. Et combien, à sa mort, j'ai répandu de pleurs. v.975 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  776. Qu'à son âme le ciel fasse miséricorde ! v.976 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  777. Mais nous parler de lui, c'est toucher une corde v.977 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  778. Bien triste... et qui pourrait... Mais il était bien vieux. v.978 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  779. En diverses façons, suivant qu'on le veut prendre. v.981 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  780. Je dis qu'il était vieux pour son peu de santé ; v.982 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  781. Il se plaignait toujours de quelque infirmité. v.983 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  782. Il ne fut attaqué que de la maladie v.985 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
  783. Qui causa de sa mort le funeste accident. v.986 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  784. Il est vrai... cependant... v.987 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
  785. Ce discours peut rouvrir votre plaie ; v.988 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
  786. Prenons une matière et plus vive et plus gaie. v.989 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  787. Vous allez voir ma fille ; et j'ose me flatter v.990 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  788. Il faudra que pour moi le devoir sollicite ; v.992 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  789. Et du premier coup d'oeil vous saurez l'enchanter. v.995 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
  790. Je me connais en gens, croyez-en ma parole : v.996 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  791. Et, de plus, Isabelle est une cire molle v.997 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  792. Que je forme et pétris comme il mie prend plaisir. v.998 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  793. Et pour voir à mes lois combien elle défère, v.1001 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  794. Mettez-vous à l'écart, je m'en vais l'appeler ; v.1002 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  795. Et, sans être aperçu, vous l'entendrez parler. v.1003 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
  796. Laissez-moi seul ici ; va-t'en trouver mon frère : v.1004 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  797. Empêche-le surtout d'aller chez le notaire ; v.1005 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  798. C'est le point principal. v.1006 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  799. L'empêcher de venir ici voir sa maîtresse ; v.1008 (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  800. Ainsi je suis d'avis, quelque ardeur qui vous presse, v.1009 (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  801. Va vite ; je ne suis qu'un moment en ces lieux. v.1011 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  802. Isabelle, approchez. v.1012 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  803. Que voulez-vous, mon père ? v.1012 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  804. Vous dire quatre mots, et vous parler d'affaire. v.1013 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  805. Doit, pour vous épouser, arriver à l'instant. v.1015 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
  806. Ce parti vous est fort convenable ; v.1016 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  807. La naissance, le bien, tout m'en est agréable ; v.1017 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
  808. Et la personne aussi sera de votre goût. v.1018 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
  809. Et sans vouloir pour vous manquer d'obéissance, v.1021 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  810. D'où vous vient pour l'hymen ce brusque éloignement ? v.1023 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  811. Vous n'avez pas tenu toujours un tel langage. v.1024 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
  812. Il est vrai ; mais enfin l'esprit vient avec l'âge. v.1025 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  813. J'en connais les dangers. Aujourd'hui les époux v.1026 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  814. Sont tous, pour la plupart, inconstants ou jaloux ; v.1027 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  815. Ils veulent qu'une femme épouse leurs caprices : v.1028 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  816. Les plus parfaits sont ceux qui n'ont que peu de vices. v.1029 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  817. Celui-ci te plaira quand tu l'auras connu. v.1030 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  818. Tel qu'il soit, je le hais avant de l'avoir vu : v.1031 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  819. Il suffit que ce soit un homme de province ; v.1032 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  820. Madame, il ne faut pas si fort se déchaîner v.1034 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  821. Contre le malheureux que l'on veut vous donner : v.1035 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  822. Si vous le haïssez, il s'en peut trouver d'autres v.1036 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  823. De qui les sentiments différeront des vôtres. v.1037 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  824. Que vois-je ? Juste ciel ! Et quel étonnement ! v.1038 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  825. C'est Ménechme, grands dieux ! C'est lui, c'est mon amant. v.1039 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  826. Ait rendu son esprit à mes lois si contraire : v.1041 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  827. Mais je l'obligerai, si vous le souhaitez... v.1042 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
  828. Non ; ne contraignons point, monsieur, ses volontés : v.1043 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  829. J'aimerais mieux mourir, que d'obliger madame v.1044 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  830. À faire quelque effort qui contraignît son âme. v.1045 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  831. Regarde le parti qui t'était destiné ; v.1046 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  832. Dont l'esprit est égal au bien, à la naissance. v.1048 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
  833. Quoi ! C'est là le parti que vous me proposiez ? v.1050 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  834. Si votre sot dégoût et vos folles pensées v.1052 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  835. À ne vous point mentir, depuis que je l'ai vu, v.1054 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  836. Mon coeur n'est plus si fort contre lui prévenu. v.1055 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  837. Vous voyez ce que fait l'autorité d'un père. v.1056 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
  838. Vous n'avez plus pour moi cette haine sévère, v.1057 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  839. Et votre oeil sans dédain s'accoutume à me voir ? v.1058 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  840. Mon père me l'ordonne, et je suis mon devoir. v.1059 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
  841. Ah ! Te voilà donc, traître ! Avec quelle impudence v.1060 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  842. Oses-tu dans ces lieux soutenir ma présence ! v.1061 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  843. Ne crains-tu point l'effet de mon coeur irrité ? v.1063 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  844. Madame, je ne sais ce que vous voulez dire ; v.1064 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  845. Quel sujet auriez-vous de vous plaindre de moi ? v.1067 (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
  846. Tu feins de l'ignorer, âme double et traîtresse ! v.1068 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  847. Tu 'abusais, hélas ! d'une feinte tendresse : v.1069 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  848. Sans connaître le tien et toute sa noirceur. v.1071 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  849. Vous m'honorez vraiment par-delà mes mérites ; v.1072 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  850. Ma foi, ni moi non plus. Mais, dites-moi, ma soeur, v.1074 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
  851. À quoi tend ce discours ? Quelle bizarre humeur ? v.1075 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
  852. De plus, ma soeur aînée, et n'en est pas plus sage. v.1077 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
  853. Quel caprice nouveau, quel démon, dis-je, enfin, v.1078 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
  854. Vous oblige à venir, en faisant le lutin, v.1079 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
  855. Scandaliser ici monsieur, qui, de sa vie, v.1080 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
  856. Ne vous vit, ni connut, et n'en a nulle envie ? v.1081 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
  857. Il ne me connaît pas ! Vous êtes fou, je crois ! v.1082 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  858. Depuis plus de deux ans l'ingrat vit sous mes lois ; v.1083 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  859. Il a fait de mon bien un assez long usage : v.1084 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  860. Et si de ses malheurs je n'avais eu pitié, v.1086 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  861. Il aurait tout au long fait la campagne à pied. v.1087 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
  862. Je vous le disais bien, qu'elle était un peu folle. v.1088 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
  863. Elle y vise assez. v.1089 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  864. Oh ! J'en donne ma parole. v.1089 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
  865. Je ne veux pas ici m'exposer plus longtemps v.1090 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  866. À m'entendre tenir des discours insultants. v.1091 (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
  867. À madame à présent je quitte la partie ; v.1092 (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
  868. Je reviendrai sitôt qu?elle sera partie. v.1093 (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
  869. Ne vous arrêtez point à tout ce qu'elle dit ; v.1094 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
  870. Il faut s'accommoder à son bizarre esprit. v.1095 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
  871. Vous voudriez tous deux l'arracher de mes mains. v.1099 (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  872. Mais je veux l'épouser en dépit de la fille, v.1100 (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  873. Du père, des parents, de toute la famille, v.1101 (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  874. En dépit de lui-même, et de moi-même aussi. v.1102 (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  875. Quel vertigo l'agite et la conduit ici ? v.1103 (Acte 3, scène 7, DÉMOPHON)
  876. Toujours de plus en plus son cerveau se démonte. v.1104 (Acte 3, scène 7, D?MOPHON)
  877. Il est vrai que souvent pour elle j'en ai honte. v.1105 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
  878. Ne soit venue ici causer quelque malheur. v.1107 (Acte 3, scène 7, DÉMOPHON)
  879. Oui, monsieur, les voilà, la fille avec le père : v.1108 (Acte 3, scène 8, VALENTIN)
  880. Vous pouvez avec eux parler de votre affaire. v.1109 (Acte 3, scène 8, VALENTIN)
  881. Il faut, ma fille et moi, vous demander pardon. v.1111 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  882. Vous savez bien qu'il est, en femmes comme en filles, v.1112 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  883. Des esprits de travers dans toutes les familles. v.1113 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  884. Vous voilà promptement de retour ! v.1114 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  885. Je viens vous donner le bonjour, v.1115 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  886. Et par même moyen, amant tendre et fidèle, v.1116 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  887. Épouser une fille appelée Isabelle, v.1117 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  888. Dont vous êtes le père, à ce que chacun dit. v.1118 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  889. En peu de mots, voilà tout ce qui me conduit. v.1119 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  890. Je vous l'ai déjà dit, et je vous le répète, v.1120 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  891. Ma fille en est contente ; elle vous a fait voir v.1122 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  892. Qu'elle suit maintenant l'amour et le devoir. v.1123 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  893. Elle a senti d'abord un peu de répugnance ; v.1124 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  894. Mais, vous voyant, son coeur n'a plus fait de défense. v.1125 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  895. Nous nous sommes donc vus quelquefois ? v.1126 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  896. À l'instant, v.1126 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  897. Vous sortez d'avec elle, et paraissez content. v.1127 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  898. Moi ! Je sors d'avec elle ? v.1128 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  899. Nous avions, de vous voir, une allégresse extrême, v.1129 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  900. De notre conférence interrompre le cours. v.1131 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  901. Se peut-il que si tôt vous perdiez la mémoire ? v.1132 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
  902. Que j'ai vu votre fille ? En quel temps ? Comment ? Où ? v.1134 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  903. Tout à l'heure, en ces lieux. v.1135 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  904. Allez, vous êtes fou : v.1135 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  905. Quoi qu'il en soit enfin, à présent je la vois ; v.1138 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  906. Que ce soit la première ou la seconde fois, v.1139 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  907. Il importe fort peu pour notre mariage. v.1140 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  908. Cet homme, dans l'abord, me paraissait plus sage. v.1141 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  909. Quand l'esprit ne va pas de pair avec les charmes. v.1144 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  910. C'est à vous là-dessus à guérir mes alarmes : v.1145 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  911. J'en dirai mon avis quand vous aurez parlé. v.1146 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  912. Je ne le connais plus, son esprit s'est troublé. v.1147 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  913. J'aime les gens d'esprit plus que personne en France : v.1148 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  914. J'en ai du plus brillant, et le tout sans science. v.1149 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  915. Je trouve que l'étude est le parfait moyen v.1150 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  916. De gâter la jeunesse, et n'est utile à rien : v.1151 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  917. Aussi je n'ai jamais mis le nez dans un livre ; v.1152 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  918. Et quand un gentilhomme, en commençant à vivre, v.1153 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  919. Sait tirer en volant, boire, et signer son nom, v.1154 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  920. Il est aussi savant que défunt Cicéron. v.1155 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  921. Prendrez-vous une charge à la cour, à l'armée ? v.1156 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  922. La cour aurait pour moi d'assez puissants appas, v.1158 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  923. Si la sujétion ne me fatiguait pas. v.1159 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  924. La guerre me ferait d'ailleurs assez d'envie, v.1160 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  925. Si des gens bien versés en l'art d'astrologie v.1161 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  926. Or, comme les guerriers vont peu jusqu'à ce temps, v.1163 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  927. Quoique mon nom fameux put voler dans l'Europe, v.1164 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  928. Je veux, si je le puis, remplir mon horoscope. v.1165 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  929. Quel discours ! Quel travers ! Est-ce lui que j'entends ? v.1167 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  930. Qu'avez-vous, s'il vous plaît ? Vous paraissez surprise, v.1168 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  931. Comme si je disais ici quelque sottise. v.1169 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  932. Vous avez bien la mine, et soit dit entre nous, v.1170 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  933. De faire peu de cas des leçons d'un époux. v.1171 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  934. Je sais à quel devoir l'état de femme engage. v.1172 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  935. Pour le temps à venir ne me dit rien de bon : v.1175 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
  936. J'en tire un argument, sans être philosophe, v.1176 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  937. Que vous me réservez à quelque catastrophe. v.1177 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  938. Plaît-il ? Qu'en dites-vous ? v.1178 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
  939. Isabelle toujours doit se porter au bien. v.1179 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
  940. Ciel ! Peut-on me tenir de tels discours en face ? v.1180 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  941. Mon père, permettez que je quitte la place : v.1181 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  942. Monsieur me flatte trop ; ses tendres compliments v.1182 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  943. Me font connaître assez quels sont ses sentiments. v.1183 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  944. Mon gendre avait d'abord de plus belles manières. v.1184 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
  945. Les filles n'aiment pas les hommes si sincères. v.1185 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
  946. Vous ne les flattez pas. v.1186 (Acte 3, scène 9, VALENTIN)
  947. Oh ! Parbleu, je suis franc. v.1186 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
  948. C'est bien fait. Vous aurez, je crois, la complaisance v.1189 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
  949. De ne plus demeurer autre part que chez moi ? v.1190 (Acte 3, scène 9, D?MOPHON)
  950. Je reçois cette grâce ainsi que je le dois : v.1191 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
  951. Mais il faut... v.1192 (Acte 3, scène 9, M?NESCHME)
  952. Vous souffrir en une hôtellerie ! v.1192 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
  953. Laissez-moi, je vous prie, v.1193 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
  954. Pour quelque temps encor vivre à ma liberté. v.1194 (Acte 3, scène 9, M?NESCHME)
  955. Soit. Je vais travailler à l'hymen projeté. v.1195 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
  956. Mais le bien qu'il apporte est un grand avantage. v.1197 (Acte 3, scène 9, D?MOPHON)
  957. J'ai donc vu là l'objet dont je serai l'époux ? v.1198 (Acte 3, scène 10, MÉNESCHME)
  958. Oui, monsieur, le voilà. v.1199 (Acte 3, scène 10, VALENTIN)
  959. Mais, si vous souhaitez que je parle sans feinte, v.1200 (Acte 3, scène 10, VALENTIN)
  960. De ses perfections je n'ai pas l'âme atteinte : v.1201 (Acte 3, scène 10, VALENTIN)
  961. Ma foi, ni moi non plus. v.1202 (Acte 3, scène 10, MÉNESCHME)
  962. Quel surcroît d'embarras ! v.1202 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  963. C'est le marchand fripier qui nous rend sa visite. v.1204 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  964. De mon petit devoir humblement je m'acquitte v.1205 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  965. Et je viens des premiers vous donner le bonjour. v.1207 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  966. Car, dans notre maison, tout le monde vous aime, v.1209 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  967. Moi, ma fille, ma femme : elles tremblaient de peur v.1210 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  968. Qu'il ne vous arrivât quelque coup de malheur. v.1211 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  969. M'aimer sans m'avoir vu ! Voilà de bonnes âmes ! v.1212 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
  970. Nous le devons, monsieur, pour plus d'une raison : v.1214 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  971. Vous êtes dès longtemps ami de la maison. v.1215 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  972. Quel est cet homme-là ? v.1216 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
  973. Une espèce de fou d'un plaisant caractère, v.1217 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  974. Qui s'est mis dans l'esprit que tous les gens qu'il voit v.1218 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  975. Sont de ses débiteurs, et veut que cela soit : v.1219 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  976. C'est sa folie enfin : il n'aborde personne v.1220 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  977. Qu'un mémoire à la main ; et déjà je m'étonne v.1221 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  978. Qu'il ne vous ait point fait quelque sot compliment. v.1222 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  979. Sa folie est nouvelle et rare assurément. v.1223 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
  980. Votre bonne santé, plus que l'on ne peut croire, v.1224 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  981. De poursuites, d'exploits, il vous romprait la tête. v.1232 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  982. Oh ! Vous le savez bien. v.1234 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  983. Pourriez-vous oublier? v.1236 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  984. Le mal qui le possède ? v.1237 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  985. Oui, vraiment, je l'ignore. v.1237 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  986. Sa mémoire est perdue ; il ne se souvient plus, v.1238 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  987. Ni de ce qu'il a fait, ni des gens qu'il a vus. v.1239 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  988. Ainsi, de lui parler du passé c'est folie : v.1240 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  989. Son nom même, son nom, bien souvent il l'oublie. v.1241 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  990. Ciel ! Que me dites-vous ? Quel triste événement ! v.1242 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  991. Et comment se peut-il qu'à son âge... v.1243 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  992. On l'a mis, à la guerre, en une batterie v.1244 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  993. D'où le canon tirait avec tant de furie, v.1245 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  994. Qu'il s'est fait dans sa tête une commotion v.1246 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  995. Qui de son souvenir empêche l'action. v.1247 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  996. De son faible cerveau... la membrane trop tendre... v.1248 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  997. Oh ! L'effet du canon ne saurait se comprendre. v.1249 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  998. Je plains bien le malheur qui vous est survenu ; v.1250 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  999. Mais je puis assurer que le tout m'est bien dû. v.1251 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  1000. Et vois que la raison est chez vous en déroute. v.1253 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
  1001. Qu'à votre régiment l'an passé je fournis. v.1255 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  1002. Mon régiment, à moi ? Cherchez ailleurs vos dettes ; v.1256 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
  1003. Et je n'ai pas le temps d'entendre vos sornettes : v.1257 (Acte 3, scène 11, M?NESCHME)
  1004. Mon nom est Coquelet, syndic et marguillier. v.1259 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  1005. Si vous avez perdu, par malheur, la mémoire, v.1260 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  1006. Les articles sont tous contenus au mémoire. v.1261 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  1007. Tiens, voilà ton mémoire, et comme j'en fais cas. v.1262 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
  1008. Déchirer un billet !... Le jeter à la face !... v.1264 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  1009. Plaignez l'état où le sort l'a réduit. v.1267 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  1010. C'est un crime effroyable et digne des galères. v.1269 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  1011. Laissez-moi lui couper le nez. v.1270 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
  1012. Laissez-le aller : v.1270 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  1013. Que feriez-vous, monsieur, du nez d'un marguillier ? v.1271 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  1014. Vous causerez ici quelque accident funeste. v.1272 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  1015. Partez, monsieur, partez. Voulez-vous de nouveau, v.1274 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  1016. Par vos cris redoublés, ébranler son cerveau ? v.1275 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
  1017. Oui, je pars : mais peut-être, avant qu'il soit une heure, v.1276 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
  1018. Je lui ferai changer de ton et de demeure. v.1277 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
  1019. Contre un fou fallait-il vous fâcher ? v.1278 (Acte 3, scène 12, VALENTIN)
  1020. De quoi s'avise-t-il de me venir chercher v.1279 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
  1021. Pour être le plastron de ses impertinences ? v.1280 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
  1022. Qu'il prenne un autre champ pour ses extravagances. v.1281 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
  1023. Allons chez mon notaire, et ne différons plus. v.1282 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
  1024. Il n'est pas chez lui, mais bientôt il doit s'y rendre : v.1284 (Acte 3, scène 12, VALENTIN)
  1025. Dans peu, pour l'aller voir, je reviendrai vous prendre. v.1285 (Acte 3, scène 12, VALENTIN)
  1026. Certain devoir pressant m'appelle à quatre pas. v.1286 (Acte 3, scène 12, VALENTIN)
  1027. Je vous attendrai donc. Allez, ne tardez pas. v.1287 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
  1028. Je m'en vais un moment tranquilliser ma bile. v.1288 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
  1029. Tout est devenu fou, je crois, dans cette ville. v.1289 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
  1030. Ma foi, de tous les gens que j'ai vus aujourd'hui, v.1290 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
  1031. Je n'ai trouvé que moi de raisonnable, et lui. v.1291 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
  1032. Je prétends l'observer autour de cette place. v.1292 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
  1033. Le poisson, de lui-même, entre dans notre nasse : v.1293 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
  1034. Servir utilement la Fortune et l'Amour. v.1295 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
  1035. Personne du logis n'est sorti dans la rue : v.1297 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1036. Mon maître a tout le temps de toucher son argent. v.1298 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1037. Je reviens en ce lieu, ministre diligent, v.1299 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1038. De crainte que notre homme, allant chez le notaire, v.1300 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1039. Ne fasse encor trop tôt découvrir le mystère. v.1301 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1040. Déjà d'un créancier il m'a débarrassé. v.1302 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1041. Je ris, lorsque je pense à ce qui s'est passé : v.1303 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1042. Je les ai mis aux mains d'une ardeur assez vive. v.1304 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1043. Parbleu, vive les gens pleins d'imaginative ! v.1305 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
  1044. Se sent, en la voyant, brûler de nouveaux feux, v.1307 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1045. En attendant qu'il vienne, v.1308 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1046. Porte ailleurs tes présents ; ne me parle jamais. v.1311 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1047. Ton maître m'a traitée avec tant d'insolence, v.1312 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1048. Qu'il faut sur le valet que j'en prenne vengeance. v.1313 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1049. M'appeler créature ! v.1314 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1050. Ah ! Cela ne vaut rien. v.1314 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1051. Il est dur quelquefois et brutal comme un chien. v.1315 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1052. J'ai de ses vilains mots l'oreille encor blessée ; v.1316 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1053. Et ma maîtresse en est si fort scandalisée, v.1317 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1054. Que, rompant avec lui désormais tout à fait, v.1318 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1055. Je viens lui demander et lettres et portrait. v.1319 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1056. Pour les lettres, d'accord ; c'est un dépôt stérile, v.1320 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1057. Dont la garde, à mon sens, est assez inutile : v.1321 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1058. Mais pour le portrait d'or, attendu le métal, v.1322 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1059. Le cas, à mon avis, ne paraît pas égal. v.1323 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1060. Quand le besoin d'argent nous presse et nous harcèle, v.1324 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1061. Tu sais, ma pauvre enfant, qu'on troque la vaisselle. v.1325 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1062. Mais, depuis quelque temps, un oncle, un honnête homme, v.1328 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1063. (À peine pouvons-nous dire comme il se nomme) v.1329 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1064. A bien voulu descendre aux ténébreux manoirs, v.1330 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1065. Soixante mille écus d'argent sec et liquide v.1332 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1066. Ont mis notre fortune en un vol bien rapide. v.1333 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1067. Ah, ciel ! Que me dis-tu ? v.1334 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1068. Je dis la vérité. v.1334 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1069. Bon ! Nous avons appris le mal de ce bon homme, v.1336 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1070. La mort, le testament, et reçu notre somme, v.1337 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1071. Dans le temps que tu mets à me le demander. v.1338 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1072. Mon maître est diablement habile à succéder. v.1339 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1073. Oli ! Je n'en doute point. v.1340 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1074. Tu vois bien qu'il ferait une sottise extrême, v.1341 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1075. S'il se piquait encor d'avoir des feux constants : v.1342 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1076. Il faut bien, dans la vie, aller selon le temps. v.1343 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1077. Nous nous passerons bien d'amants tels que vous êtes. v.1344 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1078. À son exemple aussi je quitte les soubrettes : v.1345 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1079. Mon amour veut dompter des coeurs d'un plus haut rang : v.1346 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1080. Je prends un vol plus fier, et suis haussé d'un cran. v.1347 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1081. Et je vais me jeter, je crois, dans les affaires. v.1349 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1082. Dans les affaires, toi ? v.1350 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  1083. Devant qu'il soit deux ans, v.1350 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1084. Je veux que l'on me voie, avec des airs fendants, v.1351 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1085. Dans un char magnifique, allant à la campagne, v.1352 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1086. Ébranler les pavés sous six chevaux d'Espagne. v.1353 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1087. Un Suisse à barbe torse, et nombre de valets, v.1354 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1088. Intendants, cuisiniers, rempliront mon palais : v.1355 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1089. Mon buffet ne sera qu'or et que porcelaine ; v.1356 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1090. Le vin y coulera, comme l'eau dans la Seine : v.1357 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1091. Table ouverte à dîner ; et les jours libertins, v.1358 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1092. Quand je voudrai donner des soupers clandestins, v.1359 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1093. J'aurai, vers le rempart, quelque réduit commode, v.1360 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1094. Où je régalerai les beautés à la mode, v.1361 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1095. Un jour l'une, un jour l'autre ; et je veux, à ton tour, v.1362 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1096. Et devant qu'il soit peu, t'y régaler un jour. v.1363 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1097. Mais quelqu'un vient ici. v.1365 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
  1098. C'est Ménechme lui-même. v.1365 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1099. Vous m'avez, en ce lien, quelque temps attendu ; v.1367 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1100. Mais j'ai cherché longtemps un papier nécessaire, v.1368 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1101. Pour aller finir chez le notaire. v.1369 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1102. Ses lettres, ses bijoux. En nous rendant les nôtres, v.1372 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1103. Elle m'a commandé de vous rendre les vôtres. v.1373 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1104. Les voilà. v.1374 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1105. Tout ceci doit-il durer longtemps v.1374 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1106. C'est l'usage parmi tous les honnêtes gens : v.1375 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1107. Quand il est survenu rupture ou brouillerie, v.1376 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1108. Et que de se revoir on n'a plus nulle envie, v.1377 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1109. On se rend l'un à l'autre et lettres et portraits. v.1378 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1110. C'est l'usage ? v.1379 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1111. Ce garçon vous dira que cela se pratique, v.1380 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1112. Lorsque de savoir vivre et de monde on se pique. v.1381 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1113. Pour moi, dans pareil cas, toujours j'en use ainsi. v.1382 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1114. M'ennuie étrangement, me lasse et me fatigue ; v.1384 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1115. Voilà votre portrait, et rendez-nous le nôtre. v.1388 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1116. Oui, sans doute, le vôtre, v.1389 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1117. Que ma maîtresse prit en vous donnant le sien. v.1390 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1118. Allez-vous dire encor que ce sont là des fables, v.1392 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1119. Et que rien n'est plus faux ? v.1393 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1120. Oui, de par tous les diables. v.1393 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1121. Je le dis, le soutiens, et je le soutiendrai. v.1394 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1122. Ah, l'abominable homme ! v.1397 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1123. Il n'est plus temps de feindre ; v.1397 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1124. Si vous l'avez reçu, dites-le sans façon : v.1398 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1125. C'est pousser assez loin votre discrétion. v.1399 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1126. Je ne sais ce que c'est, ou l'enfer me confonde. v.1400 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1127. Non, à moins que le diable, à me nuire obstiné, v.1402 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1128. Ne l'ait peint de sa main, et ne vous l?ait donné. v.1403 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1129. Quelle audace ! Quel front ! Mais je veux le confondre. v.1404 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1130. Voyons à ce témoin ce qu'il pourra répondre. v.1405 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1131. Comment diable ! C'est moi ! Qui l'eût pensé ! Jamais ? v.1407 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1132. Mettons l'original auprès de la copie. v.1409 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1133. Par ma foi, c'est vous-même ; et vous voilà parlant : v.1410 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1134. Jamais peintre ne fit portrait si ressemblant. v.1411 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1135. Il entre là-dessous quelque sorcellerie ; v.1412 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1136. Ou du moins j'entrevois quelque friponnerie. v.1413 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1137. Vous verrez qu'en venant par le coche, à leurs frais, v.1414 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1138. Ces deux coquines-là m'auront fait peindre exprès v.1415 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1139. Pour me jouer ici de quelque stratagème. v.1416 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1140. Finissons, s'il vous plaît. v.1417 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1141. Allez apprendre ailleurs à connaître vos gens, v.1418 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1142. Et ne me rompez point la tête plus longtemps. v.1419 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1143. Rendez donc le portrait. v.1420 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1144. Je ne sais ce que c'est. Passe vite, et me laisse. v.1421 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1145. Savez-vous bien qu'avant de partir de ces lieux, v.1422 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1146. Je pourrais bien, monsieur, vous arracher les yeux ? v.1423 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1147. Pour éviter, monsieur, de plus longue querelle, v.1424 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1148. Rendez-lui son portrait, et vous défaites d'elle. v.1425 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1149. Les enfers déchaînés seraient cent fois plus doux. v.1427 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1150. Mais, quand elle serait mille fois plus diablesse, v.1428 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
  1151. Je ne la connais point, elle, ni sa maîtresse. v.1429 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
  1152. Quoi qu'il dise, l'amour le tient, encore au coeur : v.1430 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1153. Je vais le ramener un peu par la douceur. v.1431 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
  1154. Mais si l'on manque après à me faire raison, v.1434 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1155. Je reviens, et je mets le feu dans la maison. v.1435 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  1156. Mais peut-on sur les gens être tant acharnée ? v.1436 (Acte 4, scène 4, MÉNESCHME)
  1157. Pour me persécuter l'enfer l'a déchaînée. v.1437 (Acte 4, scène 4, M?NESCHME)
  1158. Quand on est, comme vous, jeune, aimable et bien fait, v.1438 (Acte 4, scène 4, VALENTIN)
  1159. À ces petits malheurs on est souvent sujet. v.1439 (Acte 4, scène 4, VALENTIN)
  1160. Entre amants, tel dépit n'est qu'une bagatelle ; v.1440 (Acte 4, scène 4, VALENTIN)
  1161. Je veux, dès aujourd'hui, vous remettre avec elle. v.1441 (Acte 4, scène 4, VALENTIN)
  1162. Mais je vois le Marquis ; il tourne ici ses pas. v.1442 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1163. Les cent louis nous vont donner de l'embarras. v.1443 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1164. Hé ! Cadédis, mon cher, quelle heureuse fortune ! v.1444 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1165. Qué jé t'embrasse... encore... et millé fois pour une. v.1445 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1166. Quelqué contentément j'aie à té révoir, v.1446 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1167. Lé jour mé scandalise, et voudrais contré quatre, v.1448 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1168. Pour terminer mon sort, trouver seul à mé battre. v.1449 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1169. Mais je n'ai pas le temps de me battre avec vous. v.1451 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1170. Un coup dé pistolet mé sérait coup dé grâce. v.1452 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1171. Jé voudrais que quelqu'un m'écrasât sur la place. v.1453 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1172. Quel est ce Gascon-là ? v.1454 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1173. Sans doute, et des plus chers. v.1455 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1174. Jamais je ne le vis. v.1455 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1175. Jé sors d'uné maison, qué la terre engloutisse, v.1456 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1176. Et qu'avec elle encor la nature périsse ! v.1457 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1177. D'un maudit lansquénet lé caprice outrageant v.1459 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1178. M'oblige à té prier dé vouloir bien mé rendre v.1460 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1179. Cent louis qué dé moi lé bésoin té fit prendre. v.1461 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1180. En l'état où jé suis, on doit tout pardonner. v.1463 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1181. Me prêter cent louis, ne m'ayant jamais vu ? v.1467 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1182. Quel est donc cé discours ? Il mé passe. À l'entendre... v.1468 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1183. Le vôtre est-il pour moi plus facile à comprendre ? v.1469 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1184. Vous né mé dévez pas cent louis ? v.1470 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1185. Vous les avez prêtés à quelque autre qu'à moi. v.1471 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1186. Il né vous souvient pas qu'allant en Allémagne, v.1472 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1187. Étant vide d'argent pour fairé la campagne, v.1473 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1188. Sans âne, ni mulet, prêt à demeurer là... v.1474 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1189. Jé né mé souviens pas d'un mot dé tout cela. v.1475 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1190. Et qué, sans déplacer, jé vous ouvris ma bourse ? v.1477 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1191. À moi ? J'aurais perdu le sens et la raison, v.1478 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1192. De prétendre emprunter de l'argent d'un Gascon. v.1479 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
  1193. Il était avec vous, jé rémets son visage. v.1481 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1194. Viens çà, bélître ; parle ; oseras-tu nier v.1482 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1195. Cé qué son mauvais coeur tâche en vain d'oublier ? v.1483 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1196. Parle, ou ma main dé fureur possédée... v.1484 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1197. Il m?en vient dans l'esprit quelque confuse idée v.1485 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1198. Quelqué confuse idée ? Oh ! Moi, j'en suis certain. v.1486 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1199. Çà, monsieur, mon argent, ou l'épée à la main. v.1487 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1200. Quoi ! Pour ne vouloir pas vous donner cent pistoles, v.1488 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1201. Il faut que je me batte ? v.1489 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
  1202. Un peu ; trêve aux paroles, v.1489 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1203. Il mé faut des effets ; vite, dépêchcz-vous. v.1490 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1204. Je ne suis point pressé ; de grâce, expliquons-nous. v.1491 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1205. Point d'explication, la chose est assez claire. v.1492 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1206. Mais, monsieur, il faut mé satisfaire. v.1493 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1207. Quand on mé doit, voilà lé sergent qué jé porte. v.1496 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1208. Juste ciel ! Quel brutal ! Si faut-il que j'en sorte. v.1497 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1209. Combien vous est-il dû ? v.1498 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
  1210. L'avez-vous oublié ? v.1498 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1211. Cent louis. v.1499 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1212. Cent louis ! J'en paierai la moitié. v.1499 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1213. Qué jé dévienne atome, ou qu'à l'instant jé meure, v.1500 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1214. Si vous né mé payez lé tout dans un quart_d_heure. v.1501 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1215. Il nous tuera tous deux. Quand vous ne serez plus, v.1502 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1216. De quoi vous serviront quarante mille écus ? v.1503 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1217. Lui n'a plus rien à perdre. v.1504 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1218. Il est pourtant bien rude... v.1505 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1219. Qué dé réflexions, et qué d'incertitude ! v.1505 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1220. Il me faut plus de temps pour me mettre en courroux. v.1507 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
  1221. Je n'ai pas cent louis, mais en voilà soixante. v.1508 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
  1222. Tirez-moi de ses mains ; faites qu'il se contente. v.1509 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
  1223. Je me battrais en diable, et nous verrions beau jeu. v.1511 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
  1224. Voilà plus de moitié, monsieur, de votre dette ; v.1512 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1225. Demain on vous fera votre somme complète. v.1513 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
  1226. Mais cette occasion mé prouve lé contraire ; v.1516 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
  1227. Né m'approchez jamais qué dé loin... Plus d'affaire. v.1517 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1228. Jé serais dégradé dé noblesse chez nous, v.1518 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1229. Si j'étais accosté d'un lâche tel qué vous. v.1519 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
  1230. Je lui conseille encor de me chanter injure. v.1520 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
  1231. Où suis-je ? Quel pays ! Quelle race parjure ! v.1521 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
  1232. Pour me faire enrager, tous semblent s'être unis. v.1523 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
  1233. Je n'en connais aucun ; et tous, à les entendre, v.1524 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
  1234. Sont mes meilleurs amis, et viennent me surprendre. v.1525 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
  1235. Allons voir mon notaire, et sortons, si je puis, v.1526 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
  1236. Vous ne voulez donc pas que je vous y conduise ? v.1528 (Acte 4, scène 6, VALENTIN)
  1237. Je vous suis obligé des services rendus : v.1530 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
  1238. À tout autre qu'à moi je ne me fierai plus ; v.1531 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
  1239. D'être d'intelligence à me tromper moi-même. v.1533 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
  1240. Le pauvre diable en a, par ma foi, tout son soûl ; v.1534 (Acte 4, scène 7, VALENTIN)
  1241. Il faudra qu'il décampe, ou qu'il devienne fou ; v.1535 (Acte 4, scène 7, VALENTIN)
  1242. Pour peu de temps encor qu'en ces lieux il habite, v.1536 (Acte 4, scène 7, VALENTIN)
  1243. Ah ! Mon cher Valentin, tu me vois hors de moi ; v.1538 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  1244. Mon bonheur est si grand qu'à peine je le crois. v.1539 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  1245. Des billets que je tiens la force et l'énergie ; v.1541 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  1246. Tous billets au porteur, des meilleurs de Paris ; v.1542 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  1247. L'un de trois mille écus ; l'autre de neuf, de six, v.1543 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  1248. Quelle aubaine ! Le bien vous vient de toutes parts. v.1546 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1249. De grâce, laissez-moi promener mes regards v.1547 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1250. Sur ces billets moulés, dont l'usage est utile. v.1548 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1251. La belle impression ! Les beaux noms ! Le beau style ! v.1549 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1252. Ce sont là les billets qu'il faut négocier, v.1550 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1253. Et non pas vos poulets, vos chiffons de papier, v.1551 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1254. l'amour se distille en de fades paroles, v.1552 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1255. Et qui ne sont partout pleins que de fariboles. v.1553 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1256. Va, j'en connais le prix tout aussi bien que toi ; v.1554 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  1257. Mais jusqu'ici l'usage en fut peu fait pour moi : v.1555 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  1258. J'espère à l'avenir m'en servir comme un autre. v.1556 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  1259. Vous ignorez encor quel bonheur est le vôtre ; v.1557 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1260. Le Marquis, qui jadis nous prêta cent louis, v.1559 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1261. Est venu brusquement lui demander la somme. v.1560 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1262. Mais lui, sourd aux raisons qu'il a pu lui donner, v.1562 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1263. A voulu sur-le-champ le faire dégainer. v.1563 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1264. Notre jumeau prudent n'en a voulu rien faire ; v.1564 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1265. Et, mettant à profit mon conseil salutaire, v.1565 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1266. Il en a délivré plus de moitié comptant, v.1566 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1267. Que le Marquis a pris toujours en rabattant. v.1567 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1268. Je lui suis obligé d'avoir payé mes dettes. v.1568 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  1269. Vos obligations ne sont pas si parfaites ; v.1569 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1270. Car avec Isabelle il vous a mis fort mal. v.1570 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1271. Il l'a vue ? v.1571 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  1272. Oui vraiment. Il est un peu brutal, v.1571 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1273. Ainsi que j'ai tantôt eu l'honneur de vous dire : v.1572 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1274. Il a sur son chapitre étendu sa satire, v.1573 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1275. Qu'on met sur votre compte, et que l'on croit de vous. v.1575 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1276. Isabelle est sortie à tel point courroucée... v.1576 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
  1277. Il faut de cette erreur détromper sa pensée. v.1577 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  1278. Mais je la vois paraître. Où tournez-vous vos pas, v.1578 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  1279. Voilà le quiproquo. v.1580 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1280. Lui dire que pour vous ma tendresse est éteinte. v.1581 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1281. Aimez-la, j'y consens ; je fais voeu désormais v.1582 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1282. Pour le prix de l'ardeur la plus vive, v.1584 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1283. Si brutal que l'on soit, qu'on puisse avoir l'audace v.1588 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1284. Vous saurez qu'en ces lieux... v.1590 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  1285. Paix donc, point tant de pétulance. v.1601 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1286. Je ne dirai plus rien, si vous parlez toujours. v.1602 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1287. L'homme qui vous a fait d'impertinents discours, v.1603 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1288. C'est lui, sans être lui : ce n'est que son image, v.1604 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1289. De taille, de façon, de nom, et de visage ; v.1605 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1290. Et quoique l'un soit l'autre, ils diffèrent entre eux ; v.1606 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1291. Tous les deux ne font qu'un, et cependant font deux. v.1607 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1292. Ainsi, c'est l'autre lui, vêtu de ses dépouilles, v.1608 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1293. Le portrait de monsieur, qui vous a chanté pouilles. v.1609 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1294. De quels contes en l'air me fais-tu l'embarras ? v.1610 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1295. Sans l'entendre parler, ne vous emportez pas. v.1611 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  1296. La chose, j'en conviens, ne paraît pas trop claire : v.1612 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1297. Mais sachez que monsieur en ces lieux a son frère, v.1613 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1298. Frère jumeau, semblable et d'habit et de traits, v.1614 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1299. Dont la langue à tantôt sur vous lancé ses traits. v.1615 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1300. Vous l'avez pris pour lui ; mais quoiqu'il soit semblable v.1616 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1301. L'autre est un faux brutal, voici le véritable. v.1617 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1302. Quelque étrange que soit ce surprenant récit, v.1618 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1303. Je me plais à le croire ; il flatte mon esprit. v.1619 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1304. L'amour rend ma méprise et juste et pardonnable. v.1620 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1305. Ce courroux à mes yeux vous rend plus adorable. v.1621 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  1306. Je me méprends aussi : transporté de plaisirs, v.1623 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  1307. Je pousse un peu trop loin mes tendres entreprises. v.1624 (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  1308. Mais, d'une et d'autre part, oublions nos méprises. v.1625 (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  1309. Pour ne vous plus tromper, regardez ce signal ; v.1626 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1310. Il doit, dans l'embarras, vous servir de fanal. v.1627 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1311. Mais n'allez pas tantôt, par-devant le notaire, v.1628 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1312. Épouser l'un pour l'autre, et prendre le contraire : v.1629 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1313. Vous apprendrez par là quel est le vrai des deux. v.1630 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1314. Mon coeur me le dira bien plutôt que mes yeux. v.1631 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
  1315. Quoi qu'aujourd'hui le ciel fasse pour ma fortune, v.1632 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  1316. Trêve de compliments. Quand vous serez époux, v.1634 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1317. Il vous sera permis de tout dire entre vous. v.1635 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1318. La gloire en d'autres lieux vous et moi nous appelle. v.1636 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1319. Que madame à présent en paix rentre chez elle. v.1637 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1320. Comme il a commencé, mette l'affaire à fin. v.1639 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
  1321. Que l'on puisse trouver une âme encor si noire. v.1641 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1322. Lorsque je l'ai pressé de rendre le portrait, v.1642 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1323. Il a voulu me battre, et l'aurait, je crois, fait v.1643 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1324. Si son valet, plus doux, n'eût écarté l'orage. v.1644 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1325. Poursuivez votre pointe, et faites bien valoir v.1646 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1326. Les droits que la raison met en votre pouvoir. v.1647 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1327. Vous avez sa promesse, il faut qu'il l'accomplisse. v.1648 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1328. Si je ne le fais pas, que le ciel me punisse ! v.1649 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
  1329. Il n'est plus ici-bas de foi, de probité, v.1650 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1330. Plus de loi, plus d'honneur, plus de sincérité. v.1651 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1331. Les filles, en ce temps, si souvent attrapées, v.1652 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1332. Sur la foi des serments avoient été trompées ; v.1653 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1333. Et, voulant mettre un frein au dégoût des amants, v.1654 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1334. Se faisaient d'un écrit confirmer les serments ; v.1655 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1335. Mais que leur sert d'user de cette prévoyance v.1656 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1336. Si les écrits trompeurs n'ont pas plus de puissance ? v.1657 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1337. Je vois bien maintenant que, dans ce siècle ingrat, v.1658 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1338. Il ne faut se fier que sur un bon contrat. v.1659 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1339. Nous serons le jouet et les dupes des hommes. v.1661 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1340. Vit, j'ai bien résolu, dans mon coeur courroucé, v.1662 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
  1341. De venger, si je puis, tout le sexe offensé. v.1663 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
  1342. Quoi donc ! Il ne tiendra, pour engager le monde, v.1664 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1343. Qu'à venir étaler une perruque blonde ! v.1665 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1344. Une tête éventée, un petit freluquet, v.1666 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1345. Qui s'admire lui seul, et n'a que du caquet, v.1667 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1346. Parce qu'il a bon air, et qu'on a le coeur tendre, v.1668 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1347. Impunément viendra nous plaire et nous surprendre ; v.1669 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1348. Nous fera par écrit sa déclaration, v.1670 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1349. Sans en venir après à la conclusion ! v.1671 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1350. Non, c'est une noirceur qui crie au ciel vengeance. v.1672 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1351. Il faut de cet abus réprimer la licence ; v.1673 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1352. Il faudrait l'épouser pour le faire enrager. v.1675 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1353. Mais, s'il ne m'aime point, quel sera l'avantage v.1676 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
  1354. Cela fut bon du temps du monde adolescent : v.1679 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1355. Et j'en vois tous les jours qui ne font pas un crime v.1680 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1356. Il faut se marier : vous êtes dans un temps v.1682 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1357. les appas flétris s'effacent pour longtemps. v.1683 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1358. Ce conseil bienfaisant que mon zèle vous donne, v.1684 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1359. Je voudrais l'appliquer à ma propre personne ; v.1685 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1360. Et rester vieille fille est un mal plus affreux v.1686 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1361. Que tout ce que l'hymen a de plus dangereux. v.1687 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  1362. Le hasard justement en ce lieu vous amène ; v.1688 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
  1363. D'aller jusque chez vous il m'épargne la peine. v.1689 (Acte 5, scène 2, D?MOPHON)
  1364. Le hasard nous sert donc tous deux également, v.1690 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1365. Mon frère ; car chez vous j'allais pareillement. v.1691 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1366. Finissez, croyez-moi, n'allez pas davantage v.1696 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
  1367. Traverser mes desseins, et montrez-vous plus sage. v.1697 (Acte 5, scène 2, D?MOPHON)
  1368. Sans rime ni raison vous babillez toujours ; v.1698 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1369. Mais vous savez quel cas je fais de vos discours. v.1699 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1370. Ménechme m'appartient, et voilà la promesse v.1700 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1371. Qu'il me fit de sa main pour marquer sa tendresse. v.1701 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1372. Mais jusqu'où va, ma soeur, votre crédulité ? v.1702 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
  1373. Il est, vous dis-je, à moi ; je l'ai bien acheté. v.1703 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1374. Sans mentir, vous êtes fort plaisante v.1705 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1375. De vouloir m'enlever un coeur comme le sien, v.1706 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1376. Un procédé pareil est sot et malhonnête. v.1708 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1377. Ce sont ces yeux charmants qui les volent aux autres. v.1712 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
  1378. Mes yeux sont, pour le moins, aussi beaux que les vôtres ; v.1713 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1379. Et, lorsque nous voudrons les employer tous deux, v.1714 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
  1380. Oh ! Je suis à la fin bien las de vous entendre. v.1716 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
  1381. Vous n'amenez donc pas le notaire en ces lieux ? v.1718 (Acte 5, scène 3, DÉMOPHON)
  1382. J'ai cherché son logis en vain une heure ou deux, v.1719 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1383. Et je viens vous prier de m'y vouloir conduire, v.1720 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1384. Toujours quelque fâcheux a pris soin de me nuire. v.1721 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1385. Je l'attends, et je crois qu'il ne tardera pas. v.1722 (Acte 5, scène 3, DÉMOPHON)
  1386. L'un, du bout de la place accourant à grands pas, v.1723 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1387. Comme le plus chéri de mes amis fidèles, v.1724 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1388. Me vient de ma santé demander des nouvelles ; v.1725 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1389. Un autre, à toute force, et me serrant la main, v.1726 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1390. Celui-ci, m'arrêtant au détour d'une rue, v.1728 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1391. Me force à lui payer une dette inconnue : v.1729 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1392. Et de tous ces gens-là, me confonde l'enfer, v.1730 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1393. Si j'en connais aucun, non plus que Lucifer ! v.1731 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1394. Traître ! C'en est donc fait ; malgré ta foi donnée, v.1732 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
  1395. Malgré tous tes serments, malgré ton premier choix ! v.1734 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
  1396. Ah ! Nous y voilà donc encore une autre fois ! v.1735 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1397. Tu me quittes, perfide, ingrat, coeur infidèle ! v.1736 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
  1398. Tu te fais un plaisir de ma peine cruelle ! v.1737 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
  1399. Sans donner seulement une larme à ma mort ! v.1739 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
  1400. Cette femme est sur moi rudement endiablée ! v.1740 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1401. Il faut assurément qu'on l'ait ensorcelée. v.1741 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1402. Faudra-t-il que toujours je sois dans l'embarras v.1742 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1403. Cette pauvre innocente a-t-elle mérité v.1746 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  1404. Qu'elle expire en tes bras, que le diable l'emporte, v.1748 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1405. Et te puisse avec elle entraîner, que m'importe ? v.1749 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1406. Déjà, pour mon repos, il devrait l'avoir fait. v.1750 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1407. J'ai ta promesse en main ; voilà ta signature : v.1752 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
  1408. Je puis, par ce témoin, confondre l'imposture. v.1753 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
  1409. Elle est folle à tel point qu'on ne peut l'exprimer : v.1754 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1410. Travaillez au plus tôt à la faire enfermer. v.1755 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1411. Mais voilà votre nom « Ménechme. » En confidence, v.1756 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1412. Avez-vous avec elle eu quelque intelligence ? v.1757 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1413. C'est ma soeur, et je puis assoupir tout cela. v.1758 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1414. Moi ! Si j'ai jamais vu ces deux friponnes-là, v.1759 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1415. Pardonnez-moi le mot ; c'est votre soeur, n'importe : v.1760 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1416. Que Satan... Lucifer... v.1762 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1417. Esprit, démon, lutin, ombre, femme ou furie, v.1764 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
  1418. Qui que tu sois enfin, laisse-moi, je te prie. v.1765 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
  1419. Je vois avec plaisir toute la compagnie, v.1768 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1420. Dans un jour plein de joie, en ce lieu réunie. v.1769 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1421. Je crois que ma présence ici ne déplaît pas, v.1770 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1422. Surtout à la future : elle a beaucoup d'appas ; v.1771 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1423. Mais un époux bien fait, tel que l'Amour lui donne, v.1772 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1424. Malgré tous ses attraits, manquait à sa personne : v.1773 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1425. Elle n'a maintenant plus rien à désirer. v.1774 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1426. C'est ce qui met le comble au bonheur d'une femme. v.1776 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1427. De pareils sentiments n'entrent point dans mon âme. v.1777 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1428. Monsieur ne pense pas aussi ce qu'il vous dit. v.1778 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1429. Votre beauté le charme autant que votre esprit. v.1779 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1430. Je stipule, pour lui, que c'est un honnête homme. v.1780 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1431. Et dans lui l'on renomme v.1781 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1432. La franchise du coeur qu'il a par préciput. v.1782 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1433. C'est vous qui des vertus êtes le protocole ; v.1784 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1434. Et pour vous bien louer, je n'ai point de parole. v.1785 (Acte 5, scène 4, M?NESCHME)
  1435. Il nous faut procéder. v.1787 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1436. À ce bel hymen, moi, s'il vous plaît, je m'oppose ; v.1788 (Acte 5, scène 4, ARAMINTE)
  1437. Et j'en ai dans les mains une très juste cause. v.1789 (Acte 5, scène 4, ARAMINTE)
  1438. Ma soeur. Ne laissons pas d'aller notre chemin. v.1791 (Acte 5, scène 4, DÉMOPHON)
  1439. Voici donc le contrat... v.1792 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1440. Mais, monsieur le notaire, v.1792 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1441. Qui, plus que celle-là, me tient sans doute au coeur. v.1794 (Acte 5, scène 4, M?NESCHME)
  1442. Tout ce qui vous convient est toujours le meilleur. v.1795 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1443. Je n'aurais pas usé de tant de diligence, v.1796 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1444. De vouloir achever le contrat au plus tôt. v.1798 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1445. Vous ; oui, vous. Au logis où j'habite, v.1800 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1446. Vous m'avez fait l'honneur de me rendre visite : v.1801 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1447. Mais je l'ai bien payé. Soixante mille écus v.1802 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1448. N'ont pas rendu vos pas ni vos soins superflus. v.1803 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1449. Entendons-nous un peu. Que voulez-vous donc dire ? v.1804 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1450. Je ne ris nullement, et me fâche à la fin. v.1806 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1451. Ne vous nommez-vous pas, s'il vous plaît, Robertin ? v.1807 (Acte 5, scène 4, M?NESCHME)
  1452. Oui, l'on me nomme ainsi. v.1808 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1453. Et, de plus, honnête homme. v.1809 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1454. N'avez-vous pas chez vous soixante mille écus v.1810 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1455. Je les avais ; mais je ne les ai plus. v.1811 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1456. C'est à vous que j'ai remis la somme, v.1813 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1457. En bon argent comptant, ou billets au porteur, v.1814 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1458. Dont j'ai votre quittance ; et c'est là le meilleur. v.1815 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1459. Quoi ! Monsieur, vous auriez le front et I'insolence... v.1816 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1460. Quoi ! Monsieur, vous auriez l'audace et l'impudence,... v.1817 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1461. De dire que j'ai pris soixante mille écus ? v.1818 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1462. De nier hardiment de les avoir reçus ? v.1819 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1463. Voilà, je le confesse, un homme abominable. v.1820 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
  1464. Voilà, je vous l'avoue, un fourbe détestable. v.1821 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
  1465. Monsieur pourrait-il bien avoir l'âme assez noire,... v.1824 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
  1466. Oui, c'est un scélérat, qui du crime fait gloire. v.1825 (Acte 5, scène 4, ARAMINTE)
  1467. Faites-lui son procès ; et, s'il en est besoin, v.1826 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  1468. Je servirai toujours contre lui de témoin. v.1827 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  1469. Hé ! Qu'est-ce donc, messieurs ? Voilà bien du grabuge ! v.1828 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1470. Il ne m'a point quitté, je m'en rapporte à lui. v.1830 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
  1471. Qu'il parle. Ai-je reçu quelque argent aujourd'hui v.1831 (Acte 5, scène 5, M?NESCHME)
  1472. De monsieur que voilà ? v.1832 (Acte 5, scène 5, M?NESCHME)
  1473. Sans doute, en belle espèce. v.1832 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1474. Soixante mille écus, que votre oncle vous laisse, v.1833 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1475. Vous ont été comptés en argent ou valeur. v.1834 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1476. Ah, maudit faux témoin ! Malheureux imposteur ! v.1835 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
  1477. Oui, je soutiens que la somme v.1836 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1478. A tantôt été mise entre les mains d'un homme v.1837 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1479. Semblable à vous d'habit, de mine, de hauteur, v.1838 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1480. Qui prétend épouser la fille de monsieur ; v.1839 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1481. Il s'appelle Ménechme, il est de Picardie ; v.1840 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1482. Et, si vous le niez, c'est une perfidie. v.1841 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1483. Je lèverai la main de tout ce que j'ai dit. v.1842 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
  1484. Vous voyez s'il se peut un plus méchant esprit, v.1843 (Acte 5, scène 5, ROBERTIN)
  1485. Plus noir, plus scélérat. Hélas ! Qu'alliez-vous faire ? v.1844 (Acte 5, scène 5, ROBERTIN)
  1486. Je vous embarquais là dans une belle affaire ! v.1845 (Acte 5, scène 5, ROBERTIN)
  1487. Mais je vois à présent que vous ne valez rien. v.1847 (Acte 5, scène 5, DÉMOPHON)
  1488. Après ce qu'il m'a fait, il n'est point d'injustice, v.1848 (Acte 5, scène 5, ARAMINTE)
  1489. De crimes, de noirceurs dont il ne soit complice. v.1849 (Acte 5, scène 5, ARAMINTE)
  1490. Traître ! Te voilà donc à la fin confondu ! v.1850 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  1491. Sans autre procédure, il faut qu'il soit pendu. v.1851 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  1492. Non, je ne pense pas que l'enfer soit capable v.1852 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
  1493. De vomir sur la terre, en sa rage exécrable, v.1853 (Acte 5, scène 5, M?NESCHME)
  1494. Et... je ne puis parler, tant je suis en courroux. v.1855 (Acte 5, scène 5, M?NESCHME)
  1495. Pour découvrir le fond d'un surprenant mystère. v.1857 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1496. Quel prodige en ces lieux ! v.1858 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1497. Quelle aventure, ô ciel ! Dois-je en croire mes yeux ? v.1859 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
  1498. Madame, je ne sais si j'ai le regard trouble, v.1860 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
  1499. Si c'est quelque vapeur ; mais enfin je vois double. v.1861 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
  1500. Quel objet se présente, et que me fait-on voir ? v.1862 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1501. Je m'appelle Ménechme, et c'est me faire injure. v.1865 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1502. Voilà, sur ma parole, encor quelque fripon ! v.1866 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1503. Et de quel droit, monsieur, me volez-vous mon nom ? v.1867 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
  1504. Je ne m'avise point d'aller prendre le vôtre. v.1868 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
  1505. Pour moi, dès le berceau, je n'en ai point eu d'autre. v.1869 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1506. Le mien, tant qu'il vécut, porta ce nom aussi. v.1871 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1507. En accouchant de moi l'on vit mourir ma mère. v.1872 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1508. La mienne est morte aussi de la même manière. v.1873 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1509. Et moi pareillement. v.1874 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1510. Et dont, depuis quinze ans, je n'ai nouvelle aucune. v.1876 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1511. Du mien, depuis ce temps, j'ignore la fortune. v.1877 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1512. Ce frère, étant jumeau, dans tout me ressemblait. v.1878 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1513. Le mien est mon image, et qui me voit, le voit. v.1879 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1514. Mais vous qui me parlez, n'êtes-vous point ce frère ? v.1880 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1515. C'est vous qui l'avez dit : voilà tout le mystère. v.1881 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1516. Est-il possible ? Ô ciel ! v.1882 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1517. Mon frère, est-ce bien vous ? Quelle heureuse rencontre ! v.1884 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1518. Se peut-il qu'à mes yeux la fortune vous montre ? v.1885 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1519. En tout ceci, madame, il n'y va rien du nôtre ; v.1888 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
  1520. Quoi qu'il puisse arriver, nous aurons l'un ou l'autre. v.1889 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
  1521. L'incident que je vois, certes, n'est pas commun. v.1890 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
  1522. Il te faut un époux ; en voilà deux pour un : v.1891 (Acte 5, scène 6, D?MOPHON)
  1523. Choisis le bon pour toi, ma fille, et te contente. v.1892 (Acte 5, scène 6, D?MOPHON)
  1524. Puisque vous m'accordez le choix qui se présente, v.1893 (Acte 5, scène 6, ISABELLE)
  1525. Portée également de l'une et l'autre part, v.1894 (Acte 5, scène 6, ISABELLE)
  1526. Je prends monsieur : il faut en courir le hasard. v.1895 (Acte 5, scène 6, ISABELLE)
  1527. Il semble, à vous entendre, v.1896 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1528. Puisque chacun ici prend ce qui lui convient, v.1898 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
  1529. Moi, je vous prends tous deux. Je veux que l'on m'instruise v.1900 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1530. En quelles mains enfin cette somme est remise. v.1901 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1531. L'un de vous a touché soixante mille écus. v.1902 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1532. N'en soyez point en peine, et je les ai reçus. v.1903 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1533. C'est moi qui, pour la mienne, ayant pris sa valise, v.1904 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1534. Ai su me prévaloir d'une heureuse méprise. v.1905 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1535. C'est lui qui, pour un legs, vient d'arriver ici : v.1906 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1536. C'est moi qui, dans l'ardeur d'une feinte tendresse, v.1908 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1537. Et c'est moi qui, depuis, brûlant des plus beaux feux, v.1910 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1538. À l'aimable Isabelle ai porté tous mes voeux. v.1911 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1539. Vous m'avez donc trahi, vous, monsieur le notaire ? v.1912 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1540. Je n'ai rien fait de mal dans toute cette affaire, v.1913 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1541. Et j'ai du testateur suivi l'intention. v.1914 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1542. Il laisse à son neveu cette succession : v.1915 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1543. Monsieur l'est comme vous ; vous n'avez rien à dire. v.1916 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
  1544. Aux arrêts du destin, mon frère, il faut souscrire. v.1917 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1545. Mais vous aurez bientôt tout lieu d'être content, v.1918 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1546. Pourvu que, sans éclat, vous vouliez à l'instant, v.1919 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1547. En épousant madame, acquitter ma parole. v.1920 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1548. Comment donc ! Voulez-vous que j'épouse une folle ? v.1921 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1549. Et de quel droit, monsieur, me faites-vous la loi ? v.1922 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
  1550. Je vous trouve plaisant de disposer de moi ! v.1923 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
  1551. Suivez tous deux l'avis d'un homme qui vous aime. v.1924 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1552. Vous vouliez m'épouser, c'est un autre moi-même. v.1925 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1553. Et, pour vous faire voir quelle est mon amitié, v.1926 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1554. De la succession recevez la moitié : v.1927 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1555. Que trente mille écus facilitent l'affaire. v.1928 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  1556. A ce dernier trait-là je reconnais mon frère. v.1929 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
  1557. Çà, ma reine, épousons, malgré notre discord. v.1930 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
  1558. Nous nous sommes tous deux chanté pouilles à tort, v.1931 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
  1559. Moi vous nommant friponne, et vous m'appelant traître. v.1932 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
  1560. Nous n'avions pas, pour lors, l'honneur de nous connaître. v.1933 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
  1561. Bien d'autres, avant nous, en formant ce lien, v.1934 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
  1562. Moi, quand ce ne serait que pour la ressemblance, v.1936 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
  1563. Je voudrais l'épouser, sans tant de résistance. v.1937 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
  1564. Je le ferais exprès pour vous punir tous trois. v.1939 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
  1565. Vous n'avez, je le vois, que mon bien seul en vue ; v.1940 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
  1566. Oui, je l'épouserai, pour me venger de vous, v.1942 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
  1567. Lui donner tout mon bien, et vous désoler tous. v.1943 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
  1568. Vous, acceptez ma fille, v.1944 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
  1569. Puisqu'un coup du hasard vous met dans ma famille. v.1945 (Acte 5, scène 6, D?MOPHON)
  1570. Je voulais un Ménechme : en lui donnant la main, v.1946 (Acte 5, scène 6, D?MOPHON)
  1571. Dans l'excès du bonheur que le destin m'envoie, v.1948 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  1572. De faire une folie. v.1953 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
  1573. J'en fais une cent fois bien plus grande que toi ; v.1954 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
  1574. Et je ne laisse pas de te donner ma foi. v.1955 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
  1575. Messieurs, j'ai réussi dans l'hymen qui s'apprête ; v.1956 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
  1576. De myrte et de laurier je vais ceindre ma tête : v.1957 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
  1577. Mais si je méritais vos applaudissements, v.1958 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
  1578. Ce jour mettrait le comble à mes contentements. v.1959 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)

LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES. (1690)

  1. Y a-t-il là quelqu´un ? (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  2. Le souper est-il prêt ? (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  3. La peste soit de l´auberge ! (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  4. Qu'avez-vous donc, monsieur le Baron ? (Acte 1, scène 1, NIVELET)
  5. Oui, morbleu ! (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  6. Je le suis, et j'ai raison de l'être. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  7. Je sors présentement de l'hôtel de Bourgogne, et j'en suis si outré, que si je trouvais à présent un comédien italien, la moindre chose qu'il lui en coûterait , ce serait une oreille. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  8. Je n'en suis guère plus content que vous. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  9. Tenez, voilà tout ce que j'ai pu sauver de mon manteau ; j'ai laissé le reste au parterre. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  10. Rien ne prouve mieux la dépravation du goût du siècle, que l'affluence des femmes, des carrosses et des chevaux qui vont à cette comédie. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  11. C'est une maladie qui gagne la Cour. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  12. Franchement, vous autres gens d'épée, vous avez quelque sujet de la fronder : il me semble que parfois on vous donne sur la crête. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
  13. Et oui ; les robins y sont fort flattés. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  14. L'amour par articles ; c'est un endroit bien appétissant pour les femmes. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  15. Ma foi, s'il y a quelque chose de passable, c'est quand le Vicomte dépouille cette innocente jusqu'à un jonc d´or qu'elle a au doigt. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
  16. Ces couleurs ne crayonnent pas mal les gens d'épée, qui pendant un quartier d'hiver vous sucent une femme jusqu'au dernier bijou. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
  17. Où est le mal, s'il vous plaît, à un officier qui part pour l'armée, de plumer une femme ? (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  18. Dans le fond, on n'a en vue que le service du roi. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
  19. Hé bien, Claudine, parviendrons-nous à souper ? (Acte 1, scène 2, NIVELET)
  20. On n'attend plus que cette Comtesse avec sa cousine, qui sont allées à ces bateleurs d'Italiens. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  21. Elles devraient être revenues ; il y a deux heures que tout est fait. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  22. Je crois que cette peste de pièce-là me fera devenir folle. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  23. L'auberge est tous les soirs en déroute, et nos messieurs ne reviennent plus qu'à neuf heures. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  24. Ces visages de comédiens ne sauraient-ils jouer dès le matin ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  25. La la, Claudine, tout doucement ; ne te fâche pas. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  26. La friponne ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  27. Si tu voulais un peu m'aimer. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  28. Çà donc, vous plaît-il de vous tenir ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  29. La belle Claudine est bien pie-grièche aujourd'hui ! (Acte 1, scène 2, NIVELET)
  30. Je vous aurais bordé le visage d'une assiette, plus vite... (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  31. Ces frelampiers-là sont toujours à lanterner autour d'une fille. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  32. Claudine, tu es bien loup-garou ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  33. Je suis ce que je suis ; ce ne sont pas là vos affaires : je n'ai jamais vu une diantre de maison comme celle-ci. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  34. Enfin, si ma tante m'avait crue, je n'aurais jamais demeuré dans une auberge ; mais puisqu'on m'y a forcée, m'y voilà ; j'enrage pourtant assez. (Acte 1, scène 2, NIVELET)
  35. Mais encore, qu'as-tu donc, Claudine ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  36. Je suis toujours par voie et par chemin, pour aller quérir les drogues à cette grande halbreda de Comtesse. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  37. Il y a sans cesse à refaire autour d'elle : tantôt c'est du blanc ; tantôt c'est du rouge ; tantôt c'est un gros bourgeon qu'il faut raboter ; et que sais-je ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  38. Cent mille brimborions. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  39. Tant y a qu'il y a toujours quelque chose à calfeutrer sur son visage. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  40. Tu as un peu de peine, Claudine ; mais aussi tu gagnes bien de l'argent, et je m'assure que tu te fais un beau magot. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  41. Il est vrai ; voilà un gros venez-y-voir ! (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  42. Depuis dix-huit mois avoir amassé quinze écus ; voilà-t-il pas un gros butin ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  43. Et si, là-dessus il me faudra un habit à Pâques. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  44. Tu ferais bien mieux d'acheter un bon mari de cet argent-là ; cela est bien meilleur pour une fille. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  45. Voilà encore un plaisant fretin que des hommes ! (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  46. Les rues en seraient pavées, que je ne voudrais pas en ramasser un ; et puis, en cas de mari, comme vous savez, pour quinze écus on ne peut pas avoir grand'chose... (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  47. À la fin, voilà notre diable de Comtesse. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  48. Monsieur, je n'en puis plus ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  49. En l'état où je suis ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  50. De l'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  51. Coupez mon lacet. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  52. Ma pauvre cousine, vous ne crèverez pas toute seule. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  53. Je suis route disloquée. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  54. Si ma sage-femme était là, je n'en ferais pas à deux fois ; mon pauvre monsieur le Baron, ron, ron, ron ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  55. Claudine ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  56. Et vous, mademoiselle, où le mal vous tient-il ? (Acte 1, scène 3, NIVELET)
  57. Monsieur le procureur fiscal, je suis confisquée, hé, hé, lié ! (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  58. Ma foi, Monsieur Nivelet, si nous n'y prenons garde, voilà deux femmes qui vont nous crever dans la main. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  59. Nous venons de cette damnée pièce, où l'on est deux heures à entrer, et trois heures à sortir, et, qui pis est, hé, hé !... (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  60. La la, madame, deux jours de relais emporteront cela. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  61. Monsieur Nivelet, vous qui savez la procédure, à telle fin que de raison, il faut faire assigner les comédiens en garantie de couche. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  62. Si ma cousine allait avorter ! (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  63. Si la justice s'en mêle, il faudra bien que l'on me rende ce que l'on m'a pris. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  64. Étiez-vous auprès de quelque insolent ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  65. C'était bien un filou qui m'a pris ma bourse, où il y avait dix louis, hi, hi, hi ! (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  66. Si l'on ne vous a pris que cela, patience. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  67. Allons, courage, madame, le souper raccommodera tout. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  68. La comédie m'a dégoûtée pour six semaines. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  69. Claudine, courez vite chez le médecin, demander une potion pour rassurer une femme qui a pensé accoucher dans la presse. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  70. Claudine, tu lui demanderas aussi s'il n'a rien pour faire retrouver ce qu'une fille a perdu à la comédie. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  71. Je m'en vais chez notre apothicaire ; il a de toutes ces drogues-là. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  72. Monsieur Nivelet, il faut appeler du secours. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  73. Françoise, Eustache, la maîtresse ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  74. Pour vous, mademoiselle, tenez-vous en repos dans ce fauteuil, en attendant qu'on serve. (Acte 1, scène 3, NIVELET)
  75. Je vais à la cuisine faire hâter le souper. (Acte 1, scène 3, NIVELET)
  76. Et moi, je suis si soûl de la comédie, que je m'en vais me mettre au lit sans boire et sans manger, et, qui pis est, je m´en sortirai, ou le diable m'entraîne, que lorsque l'on aura renvoyé tous ces gueux de comédiens-là en Italie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  77. La détestable pièce ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  78. Ali, ma pauvre bourse ! (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
  79. Holà, quelqu'un ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  80. De la chandelle, du feu, une bassinoire. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  81. Ah, mademoiselle ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  82. Je crois qu'il ne me reste de vie que pour faire mon testament. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  83. Comment, monsieur le Marquis ! (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  84. Ma foi, mademoiselle, il ne me reste présentement pas grand'chose ; je n'ai qu'un parement de manche, le cuir de mes poches, et quelques lambeaux de chemise. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  85. Voyez comme me voilà ajusté ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  86. Un justaucorps neuf tout marbré de cambouis depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  87. D'où vient donc tout ce délabrement-là ? (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  88. Avoir résisté trois semaines à la tentation, et m'être laissé aller comme un coquin ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  89. Ventrebleu ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  90. J'enrage du meilleur de mon âme. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  91. Est-ce quelque rival qui vous a houspillé ? (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  92. Voilà d'ordinaire le succès des bonnes fortunes. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  93. Que maudits soient la bonne fortune, Arlequin, sa clique, et la curiosité qui m'a pris aujourd'hui ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  94. J'ai levé le nez tantôt au coin d'une rue ; j'ai vu un papier rouge, j'ai demandé à mon laquais, qui lit ordinairement pour moi, ce que c'était : le brutal m'est venu dire que c'était encore cette comédie dont tant de femmes m'avaient rompu la tête. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  95. C'est une chose qui crie vengeance que le mauvais goût de Paris, et l'âpreté que l'on a en ce pays-ci pour les sottises. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  96. Je suis sûre que si l'on jouait cette comédie-là en province, en trente ans il n'y aurait pas un chat. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  97. Paris n'est-il pas le magasin de l´impertinence ? (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  98. Il ne faut que les fesses d'un singe pour mettre tous les badauds en campagne. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  99. Pour moi, je crois qu'il faudra que je retourne encore plus de vingt fois à cette comédie-là pour y trouver le mot pour rire. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  100. Monsieur_le_Marquis, vous me feriez bien plus de plaisir d'y retrouver ma bourse. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  101. L'impertinente scène que celle de ce Docteur qui recommande le silence, et qui parle toujours ! (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  102. Ce qui me console de mon argent, c'est qu'il faut que Colombine crève sous ce rôle-là ; elle n'a pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  103. Ah, mademoiselle ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  104. Désabusez-vous de cela ; jamais femme n'est morte de trop parler. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  105. Et que dites-vous, s'il vous plaît, de ce fat de Vicomte, avec ses boutons à jouer à la boule, et cette valise en forme de manchon ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  106. Je dis qu'il est tout aussi sot que son rôle. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  107. J'enrage quand je vois le parterre s'efflanquer de rire à des sottises qui n'ont pas le sens commun. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  108. Il faut avouer que l'auteur est un brutal parrain, d'avoir nommé Bergamotte le héros de la pièce ; encore pour du tabac, je lui pardonnerais. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  109. Il y a comme cela cent endroits dans la pièce qui me font presque vomir. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  110. On ne laisse pas de s'égosiller de rire ; comme, par exemple, le tuyau d'orgue, la fille de hasard, le cheval de louage, et cette autre innocente qui va dire à son père que si son apothicaire ne lui donne que quarante-cinq ans, c'est qu'il ne le voit que par derrière. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  111. Quelle grossièreté, d´aller mettre le derrière d'un vieillard sur la scène ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  112. À la fin, je ne sais ce que l'on n´y verra point. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  113. Ne parlons plus de cela. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  114. Mais où diable vous étiez-vous nichée? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  115. Car j'ai feuilleté toutes les loges pour vous trouver. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  116. Apparemment, à cause de la presse, vous vous serez mise au parterre. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  117. las ! (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  118. Nous avons été trop heureuses de voir la comédie de chez le limonadier. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  119. M'avez-vous vu serpenter sur le théâtre ? (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  120. Ma foi, je ne fais pas mal la roue quand je me donne au public. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  121. Je ne vous ai point vu, car il y avait tant de monde... (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  122. Mais je ne comprends pas quel plaisir prennent certaines personnes à être toujours derrière les acteurs. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  123. C'est le bel air, et les gens de qualité ne voient plus la comédie que par le dos. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  124. De quelque côté que l'on voie cette damnée pièce-là, elle est affreuse par tous les endroits. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  125. Avez-vous remarqué, quand les tableaux ont paru, comme je me suis tenu ferme au milieu du théâtre, en dépit des sifflets ? (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  126. Voilà, morbleu ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  127. Ce qui s'appelle faire bouquer le parterre. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  128. Pourquoi un homme de qualité comme vous veut-il se brouiller avec tout un parterre ? (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  129. Écoutez, c'est un dangereux ennemi ; je le craindrais plus avec ses sifflets, que bien des marquis avec leurs épées. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
  130. Un homme qui a séance sur le théâtre ne fait point de comparaison avec des gens qui entendent la comédie debout. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
  131. Mais voilà le souper. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  132. Allons, messieurs, ne voulez-vous point laver ? (Acte 1, scène 5, CLAUDINE)
  133. Quand je suis grosse, je ne lave jamais ; cela m'enrhume. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  134. Je vous jetterai l'aiguière par le nez. (Acte 1, scène 5, CLAUDINE)
  135. Cela est passé ; je suis raffermie. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  136. Ma foi, madame, ne nous faites plus de ces frayeurs-là ; l'ai cru que vous nous serviriez votre enfant sur table. (Acte 1, scène 5, NIVELET)
  137. Pour moi, je ne saurais manger ; j'ai fait cinq ou six repas aujourd'hui, dont le moindre a duré quatre heures. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
  138. Il n'y avait point de temps à perdre. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
  139. Diable ! (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  140. Comme il sent son avoine ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  141. Pour l'ordinaire, Mademoiselle, je suis assez ponctuel au repas ; mais, pour ce soir, deux mille carrosses m'ont barré depuis l´hôtel de Bourgogne jusqu'ici. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  142. C'est-à-dire que vous venez de la Comédie italienne ; car c'est la rage de Paris. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
  143. Oh çà, dites-nous-en quelque chose : il n'y a point d'homme qui raconte si bien que vous. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
  144. Ah, mademoiselle ! (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  145. Je fais gloire d'obéir à vos ordres ; mais il est bien difficile de parler et de souper tout ensemble, et j'ai grand'faim. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  146. Les habiles gens trouvent du temps pour tout. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  147. Quand j'étais bel esprit, cadédis, j'étais quelquefois quatre jours sans souper. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  148. Et moi, quand j'étais Gascon, lorsque l'on me donnait un repas, c'était pour toute ma semaine. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  149. Dites-nous donc quelque chose, monsieur. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  150. Il n'y a que deux mots. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  151. Le sujet de la pièce, c'est qu'il y a deux filles, dont l'une est cadette. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  152. À cette heure, ces deux filles,... parce que leur père, Monsieur Brocantin, est un curieux... (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  153. Cela fait que la petite voudrait bien être mariée. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  154. Vous voilà dans le fil de l'histoire. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
  155. Cette fille donc, c'est l'aînée, ne veut point d'un médecin nommé Monsieur Bassinet. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  156. Or, il y a là-dedans un garçon qu'on appelle Pierrot ; et puis il survient un Vicomte avec un singe, qui est le plus beau rôle de la pièce. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  157. C'est à dire que le singe épouse Monsieur Brocantin. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  158. Monsieur Brocantin, c'est le père des filles : mais il y a là un nommé Octave qui est un drôle ;... avec cela, deux filous... (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  159. Octave, c'est le prévôt qui poursuit les filous. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  160. Ce n'est point cela. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  161. Qui diable vous parle de prévôt ? (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  162. Vous n'avez donc pas été à cette comédie-là ? (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  163. Je suis toujours dans les coulisses à badiner avec les actrices ; mais j'ai envoyé mes porteurs au parterre, qui m'ont dit que la pièce ne valait pas le diable. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  164. On peut les en croire, car ce sont, ma foi, les meilleurs porteurs de Paris. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  165. Et moi, je vous dis qu'elle est fort bonne. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  166. Au commencement, il y a trois robes de chambre qui font le sujet de la comédie ; et comme, çà, à la fin, le prince des Curieux fait le dénouement, avec un perroquet ; et je vous soutiens que voilà le sujet de droit fil. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  167. Il faut que monsieur Bonaventure n'en ait vu que le quart. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
  168. À vous dire le vrai, les gens de qualité qui comblaient le théâtre m'en ont caché deux actes : mais je n'y ai rien perdu ; leurs airs et leurs façons valent bien la comédie. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  169. Allons, fille, le fruit. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  170. Vous vous racquitterez sur le dessert. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
  171. Je suis votre serviteur, Mademoiselle ; je ne me coucherai pas bredouille ; il me faut de la viande. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  172. Cela est juste. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
  173. Tenez, allez-vous mettre au lit avec cela. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  174. Est-ce que vous me prenez pour un chien, beau Marquis de balle affamé ? (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  175. Il n'y a que deux jours qu'il est ici ; il faut voir comme l'auberge est amaigrie ! (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
  176. L'ami, les épaules vous démangent. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)

LA CRITIQUE DU LÉGATAIRE (1708)

  1. Messieurs, nous aurons l'honneur de vous donner demain la tragédie de... et, le jour suivant, vous aurez encore une représentation du Légataire. (Acte 1, scène 1, LE-COMÉDIEN)
  2. Holà, ho, monsieur l'annonceur ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  3. Un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  4. Ventrebleu ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  5. N'êtes-vous point las de nous donner toujours la même pièce ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  6. Est-ce qu'il n'y a pas assez longtemps que vous nous fatiguez de votre Légataire ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  7. Monsieur, nous ne nous lassons jamais des pièces, tant qu'elles nous donnent de l'argent. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  8. Je suis las de voir ce Poisson avec son bredouillement et son item. Ma foi, c'est un mauvais plaisant ; tu vaux mieux que lui. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  9. C'est le public qui détermine le sort des ouvrages d'esprit, et le nôtre ; et, lorsque nous le voyons venir en foule à quelque comédie nouvelle, nous jugeons que la pièce est bonne, et nous n'en voulons point d'autre garant. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  10. Palsambleu, voilà un beau garant que le public ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  11. Le public ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  12. Le public ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  13. C'est bien à lui que je m'en rapporte ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  14. À qui donc, monsieur, voulez-vous vous en rapporter ? (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  15. À moi, morbleu, à moi : il y a plus de sens, de raison et d'esprit dans cette tête-là qu'il n'y en a sur votre théâtre, dans vos loges, et dans votre parterre, quand ces trois ordres seraient réunis ensemble. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  16. Je ne doute point, monsieur, de votre capacité ; mais j'ai toujours ouï dire que le goût général devait l'emporter sur le particulier. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  17. Cette maxime est bonne pour les sots ; mais non pas pour moi. Je ne me laisse jamais entraîner au torrent : je fais tête au parterre ; et quand il approuve quelque endroit, c'est justement celui que je condamne. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  18. Je vous dirai, monsieur, que nous autres comédiens nous sommes d'un sentiment bien contraire : c'est de ce tribunal-là que nous attendons nos arrêts ; et, quand il a prononcé, nous n'appelons point de ses décisions. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  19. Et moi, morbleu, j'en appelle comme d'abus ; j'en appelle au bon sens ; j'en appelle à la postérité ; et le siècle à venir me fera raison du mauvais goût de celui-ci. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  20. Quelque succès qu'ait notre pièce, nous n'espérons pas, monsieur, qu'elle passe aux siècles futurs : il nous suffit qu'elle plaise présentement à quantité de gens d'esprit, et que la peine de nos acteurs ne soit pas infructueuse. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  21. Si j'étais de vous autres comédiens, j'aimerais mieux tirer la langue d'un pied de long que de représenter de pareilles sottises : mourez de faim, morbleu, mourez de faim avec constance plutôt que de vous enrichir avec une aussi mauvaise pièce : et qu'est ce que c'est encore que cette Critique dont vous nous menacez ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  22. Je vous dirai, monsieur, par avance, que ce n'est qu'une bagatelle ; deux ou trois scènes qu'on a ajoutées pour donner à la comédie une juste longueur, et pour vous amuser jusqu'à l'heure du souper. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  23. Cela sera-t-il bon ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  24. C'est ce que je ne vous dirai pas : le public en jugera. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  25. Le public ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
  26. Le public ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  27. Ils n'ont autre chose à vous dire, le public ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  28. Le public ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  29. Monsieur, je vous laisse avec lui : tâchez à le faire convenir qu'il a tort ; mais ne lui exposez que de bonnes raisons : il ne se paie pas de mauvais discours, je vous en avertis, et il a souvent imposé silence à des gens qui avaient autant d'esprit que vous. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
  30. Je lui parlerais fort bien, si je me trouvais tête à tête avec lui ; mais la partie n'est pas égale : il faut remettre l'affaire à une autre fois, et voir si ces messieurs voudront me rendre ma place. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
  31. Holà, quelqu'un de mes gens ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  32. N'ai-je là personne ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  33. Monsieur_le_Marquis, sortons d'ici. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  34. Remuez-vous donc, Monsieur Boniface ; vous voilà comme une idole : faites donc avancer mon équipage. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  35. Sitôt que votre carrosse sera devant la porte, on viendra vous avertir ; mais vous en avez encore pour un quart_d_heure tout au moins. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  36. Il faudra que je demeure ici encore un quart_d_heure ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  37. On m'attend au Marais pour faire une reprise de lansquenet ; je vais souper proche les Incurables ; nous devons courir le bal toute la nuit ; et, sur les huit heures du matin, il faut que je me trouve à un réveillon à la porte Saint-Bernard. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  38. Voilà, madame, bien de l'ouvrage à faire en fort peu de temps. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  39. Ma vivacité fournira à tout ; et si vous ne voulez pas me suivre, voilà Monsieur Boniface qui ne m'abandonnera point dans l'occasion : c'est un jeune poète que je produis dans le monde, un bel esprit qui fait des vers pour moi quand j'en ai besoin : je l'ai amené à la comédie pour m'en dire son sentiment. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  40. Il me sert de chaperon ; il a une mine sans conséquence : que voulez-vous qu'une femme fasse d'un visage comme le sien ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  41. Je prétends bien qu'il vienne au bal avec moi. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  42. Mais, avant tout, tirez-moi de la foule, monsieur le Marquis, tirez-moi de la foule. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  43. Mon carrosse, en arrivant, a été une heure dans la rue Dauphine sans pouvoir avancer ni reculer ; le voilà présentement dans le même embarras. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  44. Cela est étrange, que dans une ville policée comme Paris les rues ne soient pas libres, et que messieurs les comédiens empêchent la circulation des voitures. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  45. Cela crie vengeance. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  46. Parbleu, Monsieur Boniface, je suis bien aise de vous rencontrer dans les foyers. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  47. Monsieur Boniface a cent fois plus d'esprit qu'il ne paraît. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  48. J'aime les gens dont la mine promet peu et tient beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  49. Il a l'air d'un cuistre ; mais je puis vous assurer qu'il n'est pas un sot. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  50. On voit bien, madame la Comtesse, que vous vous connaissez en physionomie. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  51. C'est une source d'imagination vive, hardie, échauffée ; rien ne l'arrête, rien ne l'embarrasse : je lui trouve un fonds de science qui m'étonne, une fécondité qui m'épouvante. Croiriez-vous, monsieur le Marquis, qu'il a fait vingt-cinq comédies, et, pour le moins, autant de tragédies ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  52. Les comédiens n'en veulent jouer aucune : mais ce qu'il y a de beau, c'est que ses comédies font pleurer, et que ses tragédies font rire à gorge déployée. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  53. C'est attraper le fin de l'art. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  54. Madame_la_Comtesse est, à son ordinaire, vive et pétulante ; il faut qu'elle se divertisse toujours aux dépens de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  55. Allons, Monsieur Boniface, faites-nous part de vos lumières ; et dites-nous, je vous prie, votre avis sur la pièce que nous venons de voir. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  56. Parlez, parlez, Monsieur Boniface ; mais soyez court : votre récit commence déjà à m'ennuyer : je n'aime point les grands parleurs ; c'est le défaut des gens de votre métier. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  57. Je rencontrai dernièrement un auteur dans la rue, qui fit à toute force arrêter mon carrosse ; il me fatigua de ses vers pendant une heure entière ; il en récita au laquais, au cocher, aux chevaux ; et, si un autre carrosse ne fût survenu, qui lui serra les côtes de fort près, et lui fit quitter prise, je crois qu'il parlerait encore, ou qu'il serait devenu lui-même la catastrophe de sa tragédie. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  58. Je ne suis encore qu'un jeune candidat dans la république des lettres, un nourrisson des Muses ; mais je soutiens que la pièce est vicieuse a capite ad calcem, c'est-à-dire de la tête aux pieds. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  59. Que dis-tu à cela, Marquis ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  60. Les Muses n'ont-elles pas fait là une belle nourriture ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  61. Nous avons un peu lu notre Poétique d'Aristote ; et nous savons la différence de l'épopée avec le poème dramatique, qui vient du grec ???à ?ò ??ã?, id est, agere. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  62. Il faut avouer que cette langue grecque est admirable : il faut que vous me l'appreniez, Monsieur Boniface... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  63. Je parlerais grec, je parlerais grec, monsieur le Marquis ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  64. Mais cela serait tout à fait plaisant. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  65. Oui, madame, cela serait tout à fait plaisant et nouveau. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  66. Je ne m'arrête point à la diction, je laisse cette critique aux esprits subalternes ; c'est à l'analyse, à la conduite, à la texture d'une pièce que je m'attache ; et, par là, je vous prouverai que celle-ci est impertinente. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  67. Voilà qui est fort. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  68. N'est-il pas vrai qu'il s'agit dans cette pièce d'un testament qui fait le noeud et le dénouement de toute l'intrigue ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  69. Ne tombez-vous pas d'accord que c'est un valet ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  70. Oui, c'est Crispin. Il nie réjouit parfois ; j'aime à le voir. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  71. Or est-il que le code Justinien, titre douze, paragrapho primo de testamentis, nous apprend que ceux qui sont sous la puissance d'autrui ne peuvent pas tester. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  72. Le valet est sous la puissance de son maître ; ergo je soutiens que le valet n'a pu faire de testament ; et, de là, je conclus que la pièce est détestable. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  73. Belle conclusion ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  74. Voilà ce qui s'appelle saper un ouvrage par les fondements, raisonner juste, et décider comme j'aurais fait. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  75. C'est un gouffre de science. Mon_Dieu, que j'aurais envie de l'embrasser ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  76. Mais la pudeur m'en empêche. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  77. Pour vous consoler, Monsieur Boniface, baisez ma main. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  78. Te voilà, Marquis, confondu, écrasé, anéanti. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  79. Ce n'est pas, ma foi, que vous ne m'en donniez tous deux une ample matière. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  80. Qu'avons-nous affaire ici d'épopée, et de tous les grands mots grecs et latins dont Monsieur Boniface fait une parade fastueuse ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  81. Ce sont tous termes de l'art, qui sont cités fort à propos ; l'épopée, le code, le Justinien, le paragrapho. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  82. Je voudrais avoir trouvé une douzaine de ces mots, et les avoir une pistole pièce. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  83. Apprenez, monsieur le jurisprudent hors de saison, qu'il n'est point question, dans une comédie, du droit romain ni de Justinien : il s'agit de divertir les gens d'esprit avec art ; et je vous soutiens, moi, que la conduite de cette pièce est très sensée. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  84. Le premier acte expose le sujet ; le second fait le noeud ; dans le troisième commence l'action ; elle continue dans les suivants : tout concourt à l'événement ; l'embarras croît jusqu'à la dernière scène ; le dénouement est tiré des entrailles du sujet. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  85. Tous les acteurs sont contents, et les spectateurs seraient bien difficiles s'ils ne l'étaient pas, puisqu'il me paraît qu'ils ont été divertis dans les règles. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  86. Pour moi, je n'entends point vos règles de comédie : mais mon frère le Chevalier, qui a bon goût, et qui est presque aussi sage que moi, m'a dit qu'elle ne valait rien ; il ne l'a pourtant point encore vue. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  87. C'est le moyen d'en juger bien sainement. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  88. Il n'a cependant manqué aucune représentation. La première, il ne vit rien ; la seconde, il n'entendit pas un mot ; la troisième, il ne vit ni n'entendit ; et, toutes les autres fois, il était dans les foyers occupé devant le miroir à rajuster sa personne, ranimer sa perruque, se renouveler de bonne mine, pour être en état de donner la main quelque femme de qualité, et la conduire avec succès dans son carrosse. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  89. Je ne m'étonne pas s'il en parle si bien. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  90. Pour moi, ne trouvant plus de place dans les premières loges, je l'ai vue la première fois dans l'amphithéâtre, où je me trouvai entourée de cinq ou six jeunes seigneurs qui ne cessèrent de folâtrer autour de moi : jamais jolie femme ne fut plus lutinée ; et, si la pièce n'avait promptement fini, je ne sais, en vérité, ce qu'il en serait arrivé. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  91. Vous avez bien raison, madame la Comtesse, de pester ; vous n'avez jamais tant couru de risque en vos jours qu'à cette comédie. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  92. Pour moi, j'étais dans le parterre à la première représentation ; il ne m'en a jamais tant coûté pour voir une mauvaise comédie : une moitié de mon justaucorps fut emportée par la foule, et j'eus bien de la peine à sauver l'autre au milieu des flots de laquais qui m'inondèrent de cire en sortant, et me brûlèrent tout un côté de ma perruque. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  93. Les auteurs qui ont des habits aussi mûrs que le vôtre, Monsieur Boniface, ne doivent point se trouver dans le parterre à une première représentation. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  94. Madame_la_Comtesse a raison. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  95. Vous êtes là un tas de mauvais poètes cantonnés par peloton (je ne parle pas de ceux qui sont avoués d'Apollon, dont on doit respecter les avis) ; vous êtes là, dis-je, comme des âmes en peine, tout prêts à donner l'alarme dans votre quartier, et à sonner le tocsin sur un mot qui ne vous plaira pas. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  96. Sont-ce deux ou trois termes hasardés, négligés ou mal interprétés qui doivent décider d'un ouvrage de deux mille vers ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  97. Tu te rends, Marquis ; tu fléchis ; tu demandes quartier. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  98. Courage, Monsieur Boniface ; remettez-vous ; l'ennemi plie ; tenez bon, quand il devrait aujourd'hui vous en coûter votre manteau. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  99. C'est le plus bel esprit du siècle ; il a voix délibérative aux cafés ; et c'est lui qui fait un livre qui aura pour titre : le Diable partisan, ou l'Abrégé des soupirs auprès des cruelles. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  100. Mais enfin, vous conviendrez que la pièce est... (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  101. Horrible, détestable, archidétestable ; et qu'il n'y a que les entr'actes qui la soutiennent. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  102. Que voulez-vous dire avec vos entr'actes ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  103. Il me semble qu'il n'y en a point. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
  104. Il n'y en a point ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  105. Comment appelez-vous donc ces pirouettes, ces caracoles, ces chaudes embrassades qui se font sur le théâtre pendant qu'on mouche les chandelles ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  106. Voilà ce qui s'appelle des scènes d'action et de mouvement des plus comiques. Place au théâtre ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  107. Haut les bras ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  108. Demandez plutôt au parterre, je suis sûr qu'il sera de mon avis. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  109. Mais je perds ici bien du temps. Mon cher Monsieur Boniface, voyez, je vous prie, si mon carrosse n'est point à la porte : de moment en moment je sens que je m'exténue ; je fonds, je péris, je deviens nulle. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  110. Allez toujours devant, j'y serai aussitôt que vous ; ayez soin seulement que nous buvions bien frais, et que le rôt soit cuit à propos. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  111. Bonjour, mon cher monsieur Bredouille ; que j'ai de joie de vous rencontrer ici ! (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  112. Madame, vous voyez devant vous l'homme de France qui fait la meilleure chère, et qui a cinquante bonnes mille livres de rente. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  113. Je ne connais autre que monsieur Bredouille ; j'ai été vingt fois à sa maison de campagne : c'est lui qui a inventé les poulardes aux huîtres, les poulets aux oeufs, et les cervelles aux olives. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  114. Si je n'étais pas retenue, je lui proposerais de nous donner ce soir à souper, pour nous dédommager de la mauvaise comédie que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  115. Qu'appelez-vous mauvaise comédie ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  116. Je la trouve excellente : je ne me suis jamais tant diverti ; et monsieur Clistorel m'a guéri de toute la mauvaise humeur que j'y avais apportée. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
  117. D'où venait ton chagrin, mon gros bredouilleux ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  118. Quelque quartaut de ta cave a-t-il échappé à ses cerceaux ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  119. Et pleures-tu, par avance, le malheur qui nous menace de ne point avoir de glace pendant l'été ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  120. Mon cuisinier avait, à dîner, manqué sa soupe ; ses entrées ne valaient pas le diable, et le coquin avait laissé brûler un faisan qu'on m'avait envoyé de mes terres. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  121. Je n'ai pas laissé d'y rire tout mon soûl, tout mon soûl. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
  122. Tu as pu rire de pareilles sottises ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  123. Si je te faisais l'anatomie de cette pièce-là, tu tomberais dans un dégoût qui t'ôterait l'appétit pendant tout le carnaval. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  124. Ne me la faites donc pas ; il n'est point ici question d'anatomie. Est-ce que le testament ne vous a pas réjouie ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  125. Il y a là deux item qui valent chacun une comédie. Et cette veuve, morbleu, cette veuve, n'est-elle pas à manger ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
  126. Ce Poisson est plaisant, il me divertit : j'aime à rire, moi ; cela me fait faire digestion. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
  127. Et c'est justement la scène de la veuve qui m'a donné un dégoût pour la pièce ; j'ai une antipathie extrême pour cet habit ; et si mon mari mourait aujourd'hui je me remarierais demain pour n'être pas obligée de me représenter sous un si lugubre équipage. Je crois que je ne ferais pas mal dès à présent de choisir quelqu'un pour lui succéder. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  128. Et que dites-vous, s'il vous plaît, de ce gentilhomme normand, monsieur Alexandre Choupille, de l'enfant posthume, du Clistorel, et de la servante qui ne veut pas être interloquée ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  129. Hé bien 1 interloquée, interloquée ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  130. Où est donc le grand mal ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
  131. N'ai-je pas été interloqué, moi qui vous parle, dans un procès que j'ai avec un de mes fermiers ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
  132. Pour moi, je n'y entends point tant de façon ; quand une chose me plaît, je ne vais point m'alambiquer l'esprit pour savoir pourquoi elle me plaît. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  133. Monsieur parle de fort bon sens. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  134. Madame_la_Comtesse, par exemple, je ne la détaille point par le menu ; il suffit qu'elle me plaise en gros : je n'examine point si elle a les yeux petits, le nez rentrant, la taille renforcée ; elle me plaît, je n'en veux point davantage. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  135. Monsieur Bredouille a raison ; car, voyez-vous, une femme est comme une comédie : il y a de l'intrigue, du dénouement. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  136. Monsieur Bredouille, par exemple, je n'examine point s'il est gros ou menu, gras ou maigre ; il a de bon vin, on le va voir : en faut-il davantage ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  137. N'est-il pas vrai, Marquis ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  138. Oui, rien n'est plus clair que ce raisonnement-là. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  139. Je vais souper à la Place Royale, où nous devons attaquer un aloyau dans les formes ; et je serais au désespoir que la scène commençât sans moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
  140. C'est très bien fait, monsieur Bredouille ; ne manquez pas d'en couper une douzaine de tranches à mon intention, et de boire autant de rasades à ma santé. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  141. Voilà un plaisant original ! (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  142. Il me semble que j'aperçois monsieur Clistorel. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  143. Il n'est pas encore déshabillé ; il faut l'appeler pour nous en divertir. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  144. Holà, ho, monsieur Clistorel ! (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  145. Les comédiens sont bien plaisants, de jouer sur leur théâtre un corps aussi illustre que celui des apothicaires ; et ce petit myrmidon de Clistorel bien impertinent de s'attaquer à un homme comme moi ! (Acte 1, scène 7, CLISTOREL)
  146. Que voulez-vous donc dire ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  147. N'êtes-vous pas monsieur Clistorel ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  148. Je crois qu'en voilà encore un autre : je m'imaginais qu'il fût unique en son espèce. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  149. Holà, ho, monsieur Clistorel ! (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  150. C'est donc vous, mon petit ami, qui empruntez mon nom et ma personne pour les mettre dans vos comédies ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  151. La plaisante figure pour un doyen ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  152. Parbleu, figure vous-même ; je serais bien fâché que la mienne fût aussi ridicule que la vôtre. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  153. Et moi, je serais au désespoir de vous ressembler : ne voilà-t-il pas un petit gentilhomme bien tourné ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  154. Depuis deux cents ans nous tenons boutique d'apothicaire, de père en fils, dans le faubourg Saint-Germain. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  155. Oui : l'on dit que c'est vous qui recrépissez toutes les vieilles du quartier. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  156. Je puis me vanter qu'il n 'y a point d'homme en France qui ait plus raccommodé de visages que moi. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  157. Je croyais qu'un visage n'était pas de la compétence d'un apothicaire. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  158. Il faudra donc, monsieur Clistorel, que vous préludiez quelque jour sur le mien. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  159. Je suis jeune encore, comme vous voyez ; mais quand j'ai bu du vin de Champagne, j'ai le lendemain le coloris obscur, les nuances brouillées, et des erreurs au teint, qui me vieillissent de dix années. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  160. Il a remis sur pied des teints aussi désespérés que le vôtre. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  161. Je puis l'assurer que mon visage ne lui fera point d'affront, et qu'il en aura de l'honneur. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  162. Pourquoi donc, mon petit comédien, connaissant mon mérite, êtes-vous assez impudent pour me jouer en plein théâtre ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  163. Nous y jouons bien tous les jours les médecins, qui valent bien les apothicaires. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  164. Savez-vous que personne n'approche de plus près que nous les princes et les grands seigneurs ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  165. Vous ne les voyez que par derrière ; mais nous leur parlons face à face. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  166. Je suis apothicaire, et médecin quand il le faut. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  167. Je joue, moi, dans le comique et dans le sérieux. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  168. J'ai joué, en campagne, les rois et les empereurs. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  169. Vous jouez dans le sérieux ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  170. Un pygmée, un extrait d'homme comme vous représenterait Achille, Agamemnon, Mithridate ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  171. Marquis, que dis-tu de ce héros-là ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  172. Ne voilà-t-il pas un Mithridate bien fourni pour faire fuir des légions romaines ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  173. Je vous prie, monsieur Clistorel le sérieux, de nous dire seulement deux vers, pour voir comment vous vous y prenez. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  174. Et vous aurez pour vous, malgré les envieux, v.1 (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  175. Et Lisette, et Crispin, et l'enfer, et les dieux. v.2 (Acte 1, scène 8, CLISTOREL COMEDIEN)
  176. Il faut dire la vérité : voilà une belle taille pour faire un empereur ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  177. Voilà un plaisant visage pour avoir fait quatorze enfants à sa femme ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  178. Cela est faux, je lui en ai fait dix-neuf. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  179. Tant mieux, pourvu qu'ils soient tous de votre façon. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  180. Apprenez que, sur l'honneur, madame Clistorel n'a jamais fait de quiproquo. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
  181. Elle ne vous ressemble donc pas ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
  182. Monsieur l'apothicaire, monsieur le comédien, monsieur Clistorel, monsieur Mithridate... (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  183. Doucement, messieurs, doucement : je ne souffrirai point qu'il arrive de malheur, et que deux Clistorels se coupent la gorge en ma présence. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  184. Vous, monsieur Clistorel l'apothicaire, retournez dans votre boutique, et vous, monsieur Clistorel le comédien, je veux que vous me meniez au bal, et que nous dansions ensemble le rigaudon, la chasse, les cotillons, la jalousie, et toutes les autres danses nouvelles, où j'excelle assurément ; et je puis me vanter qu'il n'y a point de femme qui se trémousse dans un bal avec plus de noblesse, de cadence, de vivacité, de légèreté et de pétulance. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  185. Madame, votre carrosse est à la porte, et vous descendrez quand il vous plaira. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BONIFACE)
  186. Il a bien fait de venir ; j'allais me jeter dans le premier venu. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  187. Allons, monsieur Clistorel, donnez-moi la main. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  188. Hé bien, morbleu ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  189. Voilà ce qui s'appelle une comédie dans les règles ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  190. Cela vaut mieux que l'autre ; et je vous jure que l'on ne la jouera point que je n'y revienne. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  191. Je conseille à l'assemblée d'en faire autant. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)

LE LÉGATAIRE UNIVERSEL (1704)

  1. Bonjour, belle Lisette. v.1 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  2. Mon maître, toujours plein du soin qui l'inquiète, v.2 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  3. M'envoie à ton lever, zélé collatéral, v.3 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  4. Savoir comment son oncle a passé la nuit. v.4 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  5. Mal. v.4 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Le bon homme, chargé de fluxions, d'années, v.5 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  7. Lutte depuis longtemps contre les destinées, v.6 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  8. Et pare de la mort le trait fatal en vain ; v.7 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  9. Il n'évitera pas celui du médecin. v.8 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  10. Il garde le dernier ; et ce corps cacochyme v.9 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  11. Est à son art fatal dévoué pour victime. v.10 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  12. Nous prévoyons dans peu qu'un petit ou grand deuil v.11 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  13. Étendra de son long Géronte en un cercueil. v.12 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  14. Si mon maître pouvait être fait légataire, v.13 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  15. Je ferais de bon coeur les frais du luminaire. v.14 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  16. Un remède par moi lui vient d'être donné, v.15 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  17. Tel que l'apothicaire en avait ordonné. v.16 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  18. J'ai cru que ce serait le dernier de sa vie ; v.17 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  19. Il est tombé sur moi deux fois en léthargie- v.18 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  20. De ses bouillons de bouche, et des postérieurs, v.19 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  21. De ma main il les trouve meilleurs : v.20 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  22. J'entends ce métier-là mieux que fille de France. v.22 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  23. Peste, le beau talent ! Tu te fais bien payer, v.23 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  24. Je crois, de tous les soins qu'il te fait employer. v.24 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  25. Il ne me donne rien ; mais j'ai, pour récompense, v.25 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  26. Le droit de lui parler avec toute licence. v.26 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  27. Je lui dis, à son nez, des mots assez piquants : v.27 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  28. Voilà tous les profits que j'ai depuis cinq ans. v.28 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  29. C'est le plus ladre vert qu'on ait vu de la vie. v.29 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  30. Je ne puis t'exprimer où va sa vilenie. v.30 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  31. Il trouve tous les jours, dans son fécond cerveau, v.31 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  32. Quelque trait d'avarice admirable et nouveau. v.32 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  33. Il a pour médecin pris un apothicaire v.33 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  34. Pas plus haut que ma jambe, et de taille sommaire : v.34 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  35. Il croit qu'étant petit, il lui faut moins d'argent ; v.35 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  36. Et qu'attendu sa taille, il ne paiera pas tant. v.36 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  37. S'il est court, il fera de très longues parties. v.37 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  38. Ainsi je renouvelle avec soin mon ardeur. v.40 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  39. Il fait son testament ? v.41 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  40. Y voir aussi coucher le mien en lettres d'or. v.44 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  41. Tout beau, l'ami, tout beau ! L'on dirait, à t'entendre, v.45 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  42. Qu'à la succession tu peux aussi prétendre. v.46 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  43. Déjà ne sont-ils pas assez de concurrents, v.47 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  44. Sans t'aller mettre encore au rang des aspirants ? v.48 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  45. Il a tant d'héritiers, le bon seigneur Géronte, v.49 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  46. Il en a tant et tant, que parfois j'en ai honte : v.50 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  47. Des oncles, des neveux, des nièces, des cousins, v.51 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  48. J'en comptai l'autre jour, en lignes paternelles, v.53 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  49. Cent sept mâles vivants : juge encor des femelles. v.54 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  50. Oui ! Mais mon maître aspire à la plus grosse part : v.55 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  51. Je suis un peu parent, et tiens à la famille. v.57 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  52. Ma première femme était assez gentille, v.58 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  53. Je crois, comme toujours il fut aimé des dames, v.61 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  54. Que nous pourrions bien être alliés par les femmes ; v.62 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  55. Et de monsieur Géronte il s'en faudrait bien peu v.63 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  56. Que par là je ne fusse un arrière-neveu. v.64 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  57. Ou pour neveu, suivant la mode de Bretagne. v.66 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  58. Mais, raillerie à part, nous avons grand besoin v.67 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  59. Si mon maître, primo, n'est nommé légataire, v.69 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  60. Le reste de ses jours il fera maigre chère. v.70 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  61. Secundo, quoiqu'il soit diablement amoureux, v.71 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  62. Et de le marier à sa fille Isabelle, v.73 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  63. Veut qu'un bon testament, bien sûr et bien fidèle, v.74 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  64. Fasse ledit neveu légataire de tout. v.75 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  65. Mais ce qui doit le plus être de notre goût, v.76 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  66. C'est qu'Éraste nous fait trois cents livres de rente, v.77 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  67. Ce don, de notre hymen formera les liens. v.79 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  68. Que j'emploie à prouver qu'il est très nécessaire v.81 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  69. Que le susdit neveu soit nommé légataire ; v.82 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  70. Et je conclus enfin qu'il faut conjointement v.83 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  71. Comment diable ! Crispin, tu plaides comme un ange ! v.85 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  72. Je le crois. Mon talent te paraît-il étrange ? v.86 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  73. J'ai brillé dans l'étude avec assez d'honneur, v.87 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  74. Et l'on m'a vu trois ans clerc chez un procureur. v.88 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  75. Sa femme était jolie ; et, dans quelques affaires, v.89 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  76. Nous jugions à huis clos de petits commissaires. v.90 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  77. La boutique était bonne. Eh ! Pourquoi la quitter ? v.91 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  78. L'époux un peu jaloux m'en a fait déserter. v.92 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  79. Un procureur n'est pas un homme fort traitable : v.93 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  80. Sur sa femme il m'a fait des chicanes de diable. v.94 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  81. J'ai bataillé, ma foi, deux ans sans en sortir ; v.95 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  82. Mais je fus à la fin contraint de déguerpir. v.96 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
  83. Ah ! Te voilà, Lisette ! v.97 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  84. Hé bien ! Mon oncle est-il en état d'être vu ? v.99 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  85. Ah, monsieur ! Depuis hier il est encor déchu ; v.100 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  86. Les lettres de répit qu'il prend contre la mort v.103 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  87. Ne lui serviront guère, ou je me trompe fort. v.104 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  88. Ah, ciel ! Que dis-tu là ? v.105 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  89. C'est la vérité pure. v.105 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  90. Quel que soit mon espoir, je sens que la nature v.106 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  91. Je sentis autrefois les mêmes mouvements, v.108 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  92. Quand ma femme passa les rives du Cocyte v.109 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  93. Pour aller en bateau rendre aux défunts visite. v.110 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  94. J'en avais dans le coeur un plaisir plein d'appas, v.111 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  95. Comme tant de maris l'auraient en pareil cas ; v.112 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  96. Cependant la nature, excitant la tristesse, v.113 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  97. Faisait quelque conflit avecque l'allégresse, v.114 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  98. Qui par certains ressorts et mélanges confus, v.115 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  99. Combattaient tour à tour, et prenaient le dessus ; v.116 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  100. En sorte que l'espoir... la douleur légitime... v.117 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  101. L'amour... On sent cela bien mieux qu'on ne l'exprime. v.118 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  102. C'est que, tout à la fois, j'étais et triste et gai. v.120 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  103. Je ressens pour mon oncle une amitié sincère ; v.121 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  104. Je donne dans son sens en tout pour lui complaire ; v.122 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  105. Quoi qu'il dise ou qu'il fasse, ayant le droit ou non, v.123 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  106. Je conviens avec lui qu'il a toujours raison. v.124 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  107. Il faut que le vieillard soit mal dans ses affaires, v.125 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  108. Puisqu'il m'a commandé d'aller chez deux notaires. v.126 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  109. Deux notaires, hélas ! Cela me fend le coeur. v.127 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  110. C'est pour instrumenter avecque plus d'honneur. v.128 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  111. Hé ! Dis-moi, mon enfant, en pleine confidence, v.129 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  112. Puis-je, sans me flatter, former quelque espérance ? v.130 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  113. Elle est très bien fondée ; et, depuis quelques jours, v.131 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  114. Avec madame Argante il tient certains discours v.132 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  115. l'on parle tout bas de legs, de mariage : v.133 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  116. Je n'ai de leur dessein rien appris davantage. v.134 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  117. Votre maîtresse est mise aussi dans l'entretien. v.135 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  118. Pour moi, je crois qu'il veut vous laisser tout son bien, v.136 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  119. Et vous faire épouser Isabelle. v.137 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  120. Ah ! Lisette, v.137 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  121. Que tu flattes mes sens ! Que ma joie est parfaite ! v.138 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  122. Ce n'est point l'intérêt qui m'anime aujourd'hui ; v.139 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  123. Un dieu beaucoup plus fort et plus puissant que lui, v.140 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  124. L'Amour, parle en mon coeur : la charmante Isabelle v.141 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  125. Est de tous mes désirs une cause plus belle, v.142 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  126. Et pour le testament me fait faire des voeux... v.143 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  127. L'Amour et l'intérêt seront contents tous deux. v.144 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  128. Serait-il juste aussi qu'un si bel héritage v.145 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  129. De cent cohéritiers devînt le sot partage ? v.146 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  130. Verrais-je d'un oeil sec déchirer par lambeaux, v.147 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  131. Par tant de campagnards, de pieds-plats, de nigauds, v.148 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  132. Va, tranquillise-toi ; v.151 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  133. Si votre oncle vous fait le bien qu'il se propose, v.153 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  134. Sans trop vanter mes soins, j'en suis un peu la cause : v.154 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  135. Je lui dis tous les jours qu'il n'a point de neveux v.155 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  136. Plus doux, plus complaisants, ni plus respectueux ; v.156 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  137. Non par l'espoir du bien que vous pouvez attendre, v.157 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  138. Mais par un naturel et délicat et tendre. v.158 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  139. Que cette fille-là connaît bien votre coeur ! v.159 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  140. Je dois, dans peu de temps, contracter avec elle. v.161 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  141. Regardez-la, monsieur ; elle est et jeune et belle : v.162 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  142. N'allez pas en user comme de l'autre, non ! v.163 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  143. Monsieur Géronte vient, il faut changer de ton. v.164 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  144. Je n'ai point eu le temps d'aller chez les notaires. v.165 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  145. Toi, qui m'as trop longtemps parlé de tes affaires, v.166 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  146. Va vite, cours, dis-leur qu'ils soient prêts au besoin. v.167 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  147. L'un s'appelle Gaspard, et demeure à ce coin ; v.168 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  148. Et l'autre un peu plus bas, et se nomme Scrupule. v.169 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  149. Voilà pour un notaire un nom bien ridicule. v.170 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  150. Charmé de vous revoir en meilleure santé. v.172 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  151. Le Laquais apporte une chaise. v.173 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  152. Mon oncle en ce fauteuil sera plus à son aise. v.175 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  153. Le Laquais ôte la chaise, apporte un fauteuil, et sort. v.176 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  154. J'ai, cette nuit, été secoué comme il faut, v.177 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  155. Un pareil, à coup sûr, emporterait la place. v.179 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  156. Vous voilà beaucoup mieux ; et le ciel, par sa grâce, v.180 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  157. Pour vos jours en péril nous permet d'espérer. v.181 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  158. Il faut présentement songer à réparer v.182 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  159. Les désordres qu'a pu causer la maladie, v.183 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  160. Prendre de bons bouillons, de sûrs confortatifs, v.185 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  161. Nettoyer l'estomac par de bons purgatifs, v.186 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  162. Enfin ne vous laisser manquer de nulles choses. v.187 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  163. Mais il faut tant d'argent pour se faire soigner, v.189 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  164. Que, puisqu'il faut mourir, autant vaut l'épargner. v.190 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  165. Ce n'est qu'au poids de l'or qu'on achète leurs drogues. v.192 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  166. Mais je ferai les frais de votre maladie. v.196 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  167. La santé dans le monde étant le premier bien, v.197 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  168. De vos maux négligés vous guérirez sans doute. v.199 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  169. Tâchons à réparer vos forces, quoi qu'il coûte. v.200 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  170. La maison ne vaut pas la réparation. v.202 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  171. As-tu dit qu'on allât me chercher deux notaires ? v.204 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  172. Oui, monsieur, et dans peu vous les verrez ici. v.205 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  173. Je veux, en bon parent, vous les faire connaître. v.207 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  174. J'ai des collatéraux... v.209 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  175. Qui, d'un regard avide, et d'une dent de loup, v.210 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  176. Dans le fond de leur coeur dévorent par avance v.211 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  177. Une succession qui fait leur espérance. v.212 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  178. Ne me confondez pas, mon oncle, s'il vous plaît, v.213 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  179. Avec de tels parents. v.214 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  180. Je sais ce qu'il en est. v.214 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  181. Votre santé me touche, et me plaît davantage v.215 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  182. Que tout l'or qui pourrait me tomber en partage. v.216 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  183. D'un vain tas d'héritiers, et les faire enrager ; v.218 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  184. Choisir une personne honnête et qui me plaise, v.219 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  185. Pour lui laisser mon bien et la mettre à son aise. v.220 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  186. Vous devez là-dessus suivre votre désir. v.221 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  187. Non, je ne comprends pas de plus charmant plaisir v.222 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  188. Que de voir d'héritiers une troupe affligée, v.223 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  189. Le maintien interdit, et la mine allongée, v.224 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  190. Lire un long testament où, pâles, étonnés, v.225 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  191. On leur laisse un bonsoir avec un pied de nez. v.226 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  192. Pour voir au naturel leur tristesse profonde, v.227 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  193. Je reviendrais, je crois, exprès de l'autre monde. v.228 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  194. Par les maux que je sens, d'avoir longtemps vécu ; v.230 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  195. Quoiqu'un sable brûlant cause ma néphrétique, v.231 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  196. Que j'endure les maux d'une âcre sciatique, v.232 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  197. Qui, malgré le bâton que je porte en tout lieu, v.233 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  198. Fait souvent qu'en marchant je dissimule un peu ; v.234 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  199. Je suis plus vigoureux que l'on ne s'imagine, v.235 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  200. Il est de certains jours de barbe, où, sur ma foi, v.237 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  201. Vous ne paraissez pas plus malade que moi. v.238 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  202. Est-il vrai ? v.239 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  203. Dans vos yeux un certain éclat brille. v.239 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  204. J'ai toujours reconnu du bon dans cette fille. v.240 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  205. Avant qu'un prompt trépas m'en ôte le moyen. v.242 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  206. Oui : dans ses procédés elle est toute charmante. v.244 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  207. Et sa fille Isabelle, euh, la connais-tu ? v.245 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  208. C'est une fille sage, et qui charme d'abord. v.246 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  209. Tu conviens que le ciel a versé dans son âme v.247 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  210. Les qualités qu'on doit chercher en une femme ? v.248 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  211. Je ne vois point d'objet plus digne d'aucuns voeux, v.249 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  212. Ni de fille plus propre à rendre un homme heureux. v.250 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  213. Je m'en vais l'épouser. v.251 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  214. Vous, mon oncle ? v.251 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  215. J'en ai, je vous l'avoue, une allégresse extrême. v.252 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  216. Miséricorde ! Hélas ! Ah ciel ! Assiste-nous. v.253 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  217. De quelle malheureuse allez-vous être époux ? v.254 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  218. D'Isabelle, en ce jour ; et, par ce mariage, v.255 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  219. Je lui donne, à ma mort, tout mon bien en partage. v.256 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  220. Quoi ! Vous, vieux et cassé, fiévreux, épileptique, v.259 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  221. Paralytique, étique, asthmatique, hydropique, v.260 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  222. Vous voulez de l'hymen allumer le flambeau, v.261 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  223. Et ne faire qu'un saut de la noce au tombeau ! v.262 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  224. Je sais ce qu'il me faut : apprenez, je vous prie, v.263 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  225. Je prends une compagne, et de qui tous les jours v.265 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  226. Que me sert-il d'avoir une avide cohorte v.267 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  227. D'héritiers, qui toujours veille et dort à ma porte ; v.268 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  228. De gens qui, furetant les clefs du coffre-fort, v.269 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  229. Me détendront mon lit peut-être avant ma mort ? v.270 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  230. Une femme, au contraire, à son devoir fidèle, v.271 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  231. Par des soins conjugaux me marquera son zèle ; v.272 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  232. Et de son chaste amour recueillant tout le fruit, v.273 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  233. Mon oncle parle juste, et ne saurait mieux faire v.275 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  234. Une femme économe et pleine de raison, v.277 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  235. Prendra seule le soin de toute la maison. v.278 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  236. Ah ! Le joli garçon ! Aurais-je dû m'attendre v.279 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  237. Qu'il eût pris cette affaire ainsi qu'on lui voit prendre ? v.280 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
  238. Votre bien seul m'est cher. v.281 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  239. Quoi qu'il puisse- arriver, je te ferai du bien, v.282 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
  240. Mais quelqu'un vient ici. v.284 (Acte 1, scène 5, GÉRONTE)
  241. Et sa fille sont là. v.285 (Acte 1, scène 5, UN-LAQUAIS)
  242. Je vais les amener. v.285 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  243. On va vous les donner. v.286 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  244. Les voilà. v.287 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  245. Ne va pas leur parler, je te prie, v.287 (Acte 1, scène 6, GÉRONTE)
  246. Ni de mon lavement, ni de ma léthargie. v.288 (Acte 1, scène 6, G?RONTE)
  247. Elles ont toutes deux bon nez ; dans un moment v.289 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  248. Elles le sentiront de reste assurément. v.290 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  249. Nous avons, ce matin, appris de vos nouvelles, v.291 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  250. Qui nous ont mis pour vous en des peines mortelles. v.292 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
  251. Vous avez, ce dit-on, très mal passé la nuit. v.293 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
  252. Ils me voudraient déjà voir dans la sépulture : v.295 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  253. Mon oncle a le visage, ou du moins peu s'en faut, v.297 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  254. D'un galant de trente ans. v.298 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  255. Je serais bien malade, et plus qu'à l'agonie, v.299 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  256. Si des yeux aussi beaux ne me rendaient la vie. v.300 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  257. Ma fille, en ce moment vous voyez devant vous v.301 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  258. Celui que je vous ai destiné pour époux. v.302 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
  259. Oui, madame, c'est vous (pour le moins je m'en flatte) v.303 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  260. Vous êtes pour mon coeur comme un julep futur, v.305 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  261. Qui doit le nettoyer de ce qu'il a d'impur : v.306 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  262. Qui doit faire oublier et ses maux et son âge ; v.312 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  263. Et vous n'aurez pas lieu de vous en repentir. v.313 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
  264. Madame, le devoir m'y fera consentir ; v.314 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  265. Mais peut-être monsieur, par cette loi sévère, v.315 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  266. Ne trouvera-t-il pas en moi ce qu'il espère. v.316 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  267. Je sais ce que je suis, et le peu que je vaux, v.317 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  268. Pour être, comme il dit, un remède à ses maux ; v.318 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  269. Il se trompe bien fort, s'il prétend, sur ma mine, v.319 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  270. Devoir trouver en moi toute la médecine : v.320 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  271. Je connais bien mes yeux ; ils ne feront jamais v.321 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  272. Une si belle cure et de si grands effets. v.322 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  273. Au pouvoir de ces yeux je rends plus de justice. v.323 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  274. Au feu que je ressens si l'amour est propice, v.324 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  275. Avant qu'il soit neuf mois, sans trop me signaler, v.325 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  276. Tous mes collatéraux auront à qui parler : v.326 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  277. Dans le monde on saura, dans peu, de mes nouvelles. v.327 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  278. Ah ! Par ma foi, je crois qu'il en fera de belles. v.328 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  279. Si le diable vous tente et vous veut marier, v.329 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  280. Qu'il cherche un autre objet pour vous apparier. v.330 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  281. Je m'en rapporte à vous : madame est vive et belle ; v.331 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  282. Il lui faut un époux qui soit aussi vif qu'elle, v.332 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  283. Vous, vous êtes majeur, et depuis très longtemps. v.334 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  284. À votre âge, doit-on parler de mariages ? v.335 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  285. Employez le notaire à de meilleurs usages : v.336 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  286. C'est un bon testament, un testament, morbleu, v.337 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  287. Bien fait, bien cimenté, qui doit vous tenir lieu v.338 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  288. J'ai parlé, je me tais. v.341 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  289. Qui vous a donc si bien affilé le caquet ? v.342 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  290. La raison. v.343 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  291. De ses airs ne soyez point blessées : v.343 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  292. Elle me dit parfois librement ses pensées ; v.344 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  293. Je le souffre en faveur de quelques bons talents, v.345 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  294. Je ne sais ce que c'est que de flatter les gens. v.346 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  295. Vous avez très grand tort de parler de la sorte ; v.347 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  296. Il veut se marier ; et n'a-t-il pas raison v.349 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  297. D'avoir un héritier, s'il peut, de sa façon ? v.350 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  298. Quoi ! Refusera-t-il une aimable personne v.351 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  299. Que son heureux destin lui réserve et lui donne ? v.352 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  300. Ah ! Le ciel m'est témoin si je voudrais jamais v.353 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  301. De sort plus glorieux pour combler mes souhaits ! v.354 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  302. Vous me conseillez donc de conclure l'affaire ? v.355 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  303. Vos conseils amoureux et vos rares avis, v.357 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  304. Puisque vous le voulez, monsieur, seront suivis. v.358 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  305. Ma fille sait toujours obéir quand j'ordonne. v.359 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  306. Malgré sa répugnance et l'orgueil de ses sens, v.361 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  307. Doit suivre aveuglément le choix de ses parents ; v.362 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  308. Et mon oncle, après tout, n'a pas un si grand âge, v.363 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  309. Et soixante et huit ans, est-ce un si grand déclin, v.365 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
  310. Je ne les aurai qu'à la Saint-Jean prochain. v.366 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  311. Il a souffert le choc de deux apoplexies, v.367 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  312. Qui ne sont, par bonheur, que deux paralysies ; v.368 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  313. Et tous les médecins qui connaissent ses maux v.369 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  314. Ont juré Galien, qu'à son retour des eaux, v.370 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  315. Il n'aurait sûrement ni goutte sciatique, v.371 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  316. Ni gravelle, ni point, ni toux, ni néphrétique. v.372 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  317. Ils m'ont même assuré que, dans fort peu de temps, v.373 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  318. Je pourrais de mon chef avoir quelques enfants. v.374 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  319. Je ne suis médecin non plus qu'apothicaire, v.375 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  320. Lisette, le remède agit à certain point... v.377 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  321. Et dussiez-vous crever, ne le témoignez point. v.378 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  322. Mon oncle, qu'avez-vous ? Vous changez de visage. v.379 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  323. Ah ! Ah !... Madame, il faut que je vous dise adieu ; v.381 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  324. Certain devoir pressant m'appelle en certain lieu. v.382 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  325. De peur d'incommoder, nous vous cédons la place. v.383 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  326. Éraste, conduis-les. Excusez-moi, de grâce, v.384 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
  327. Si je ne puis rester plus longtemps avec vous. v.385 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
  328. Madame, vous voyez le pouvoir de vos coups : v.386 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  329. Un seul de vos regards, d'un mouvement facile, v.387 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  330. Agite plus d'humeurs, détache plus de bile, v.388 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  331. Opère plus en lui, dès la première fois, v.389 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  332. Que les médicaments qu'il prend depuis six mois. v.390 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  333. Ô pouvoir de l'amour ! v.391 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  334. Madame, accordez-moi l'honneur de vous conduire. v.392 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
  335. Moi, je vais là-dedans vaquer à mon emploi ; v.393 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  336. Le bon homme m'attend, et ne fait rien sans moi. v.394 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  337. Pour le premier début d'une noce conclue, v.395 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  338. Voilà, je vous l'avoue, une belle entrevue ! v.396 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  339. C'est trop nous retenir, laissez-nous donc partir. v.397 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  340. Je ne puis vous quitter ni vous laisser sortir v.398 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  341. Que vous ne me flattiez d'un rayon d'espérance. v.399 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  342. Je voudrais vous pouvoir donner la préférence. v.400 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  343. Pour conclure à mes yeux cet hymen projeté, v.402 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  344. Après m'avoir promis la charmante Isabelle ? v.403 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  345. Pourrai-je, sans mourir, me voir séparé d'elle ? v.404 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  346. Quand je vous la promis, vous me fîtes serment v.405 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  347. Que votre oncle, en faveur de cet engagement, v.406 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
  348. En épousant ma fille, il offre de le faire : v.408 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
  349. Assurément, monsieur, il sera mon époux. . v.410 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  350. Qu'une fille, malgré la répugnance extrême v.412 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  351. Qu'elle trouvait à prendre un parti présenté, v.413 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  352. Devait de ses parents suivre la volonté ? v.414 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  353. Pour rompre ses projets, je flattais son caprice ? v.416 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  354. Il est certains esprits qu'il faut prendre de biais, v.417 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  355. Mon oncle est ainsi fait. L'intérêt peut-il faire v.419 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  356. Que vous sacrifiiez une fille si chère ? v.420 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  357. Mais le bien qu'il lui fait... v.421 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  358. Que les choses iront ainsi que je l'espère, v.424 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  359. Et qu'il fera pour moi quelque heureux testament. v.425 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  360. S'il le fait, ma fille est à vous absolument. v.426 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  361. Je vais d'un mot d'écrit lui mander que son âge, v.427 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
  362. Que sa frêle santé répugne au mariage ; v.428 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
  363. Que l'affaire est rompue, et qu'il n'y pense pas. v.430 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
  364. Que mon sort est heureux ! Qu'il est digne d'envie ! v.432 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  365. Mais Lisette s'avance, et j'entends quelque bruit. v.433 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  366. Comment mon oncle est-il ? v.434 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  367. Le voilà qui me suit. v.434 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  368. Je vous laisse avec lui ; pour moi, je me retire. v.435 (Acte 2, scène 3, MADAME-ARGANTE)
  369. Mais, avant de partir, je vais là-bas écrire. v.436 (Acte 2, scène 3, MADAME ARGANTE)
  370. Le prix que j'en attends vous répond de mon coeur. v.438 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  371. Eh bien ! Vous souffrirez que votre oncle, à son âge, v.439 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  372. Qu'il vous frustre d'un bien que vous devez avoir ! v.441 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  373. las ! Ma pauvre enfant, j'en suis au désespoir. v.442 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  374. Mais l'affaire n'est pas encore consommée, v.443 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  375. Et son feu pourrait bien s'en aller en fumée. v.444 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  376. La mère, en ma faveur, change de volonté, v.445 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  377. Remercier mon oncle, et lui faire comprendre v.447 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  378. Qu'il est un peu trop vieux pour en faire son gendre. v.448 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  379. Je veux dans le complot entrer conjointement. v.449 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  380. Et que deviendrait donc enfin le testament v.450 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  381. Sur lequel nous fondons toutes nos espérances, v.451 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  382. Et qui doit cimenter un jour nos alliances, v.452 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  383. Et faire le bonheur d'Éraste et de Crispin ? v.453 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  384. Il faut, par notre esprit, faire notre destin, v.454 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  385. Et rompre absolument l'hymen qu'il prétend faire. v.455 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  386. Et qui lui lavera la tête comme il faut. v.458 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  387. Je ne veux pas rester dans une nonchalance v.459 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  388. Qu'il faut laisser aux sots. Mais Géronte s'avance. v.460 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  389. Ma colique m'a pris assez mal à propos ; v.461 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  390. Je n'ai senti jamais à la fois tant de maux. v.462 (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  391. N'ont-elles point été justement irritées v.463 (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  392. De ce que je les ai si brusquement quittées ? v.464 (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  393. On sait que d'un malade on doit excuser tout. v.465 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  394. Monsieur a fait pour vous les honneurs jusqu'au bout : v.466 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  395. Vous n'avez pas là fait un beau préliminaire. v.468 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  396. Mon oncle fera mieux une seconde fois : v.469 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  397. Suffit qu'en épousant il ait fait un bon choix. v.470 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  398. Il est vrai. Cependant j'ai quelque répugnance v.471 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  399. De songer, à mon âge, à faire une alliance : v.472 (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  400. On n'est pas aujourd'hui scrupuleux sur ce point. v.474 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  401. Monsieur acquittera la parole donnée. v.475 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  402. Le sort en est jeté, suivons ma destinée. v.476 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  403. Je voudrais inventer quelque petit cadeau v.477 (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  404. Des habits, du repas qu'il faut que l'on apprête : v.480 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  405. Il faut que l'abondance, avec soin répandue, v.483 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  406. Il faut entendre aussi ronfler les violons ; v.485 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  407. Et je veux avec vous danser les cotillons. v.486 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  408. Je valais, dans mon temps, mon prix tout comme un autre. v.487 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  409. Cela fait que bien peu vous valez dans le nôtre. v.488 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  410. M'a dit de vous donner le billet que voici. v.490 (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
  411. Pour ma santé, sans doute, elles sont inquiètes. v.491 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
  412. Lisons. Va me chercher, Lisette, mes lunettes. v.492 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
  413. Cela vaut-il le soin de vous tant préparer ? v.493 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  414. Donnez-moi le billet, je vais le déchiffrer. v.494 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  415. Depuis notre entrevue, monsieur, j'ai fait réflexion sur le mariage proposé, et je trouve qu'il ne convient ni à l'un ni à l'autre ; ainsi vous trouverez bon, s'il vous plaît, qu'en vous rendant votre parole, je retire la mienne, et que je sois votre très humble et très obéissante servante, (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  416. Et plus bas, v.495 (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  417. Vous pouvez maintenant, sans que l'on vous punisse, v.495 (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  418. Vous retirer chez vous, et quitter le service ; v.496 (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  419. Voilà votre congé bien signé. v.497 (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  420. Que dis-tu de cela ? v.498 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
  421. Mais, sans vous arrêter à cet écrit frivole, v.499 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  422. Il faut les obliger à tenir leur parole. v.500 (Acte 2, scène 5, ?RASTE)
  423. Et d'un plaisir soudain tous mes sens sont ravis. v.502 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
  424. Je me précipitais dans ce péril extrême : v.504 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
  425. Un sort à cet hymen m'entraînait malgré moi, v.505 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
  426. Et point du tout l'amour. v.506 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
  427. Sans jurer, je le crois. v.506 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  428. Que diantre voulez-vous que l'amour aille faire v.507 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  429. Ira-t-il se loger avec des fluxions, v.509 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  430. Attends un peu là-bas, et que rien ne te presse ; v.511 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
  431. Je vais faire, à l'instant, réponse à ta maîtresse. v.512 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
  432. De l'hymen tout d'un coup me voilà départi. v.514 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
  433. Il faut chanter, monsieur, votre nom par la ville. v.515 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  434. Voilà ce qui s'appelle une action virile. v.516 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  435. C'était témérité, dans l'âge où vous voilà, v.517 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  436. Malsain, fiévreux, goutteux, et pis que tout cela, v.518 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  437. De prendre femme, et faire, en un jour si célèbre, v.519 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  438. Du flambeau de l'hymen une torche funèbre. v.520 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  439. Mais tu louais tantôt mon dessein et mes feux. v.521 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
  440. Puisque je suis tranquille, et qu'un conseil plus sage v.523 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
  441. Je veux mettre ordre au bien que j'ai reçu du ciel, v.525 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  442. Et faire en ta faveur un legs universel v.526 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  443. Le mot de testament ; il semble m'annoncer, v.530 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  444. Avant qu'il soit longtemps, le sort qui doit le suivre, v.531 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  445. Et le malheur auquel je ne pourrai survivre : v.532 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  446. Je frémis, quand je pense à ce moment cruel. v.533 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  447. Tant mieux ; c'est un effet de ton bon naturel. v.534 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
  448. Je veux donc te nommer mon légataire unique. v.535 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  449. J'ai deux parents encor pour qui le sang s'explique : v.536 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  450. L'un est fils de mon frère, et tu sais bien son nom, v.537 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  451. Gentilhomme normand, assez gueux, ce dit-on ; v.538 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  452. Et l'autre est une veuve avec peu de richesse, v.539 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  453. La fille de ma soeur, par conséquent ma nièce, v.540 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  454. Qui jadis dans le Maine épousa, quoique vieux, v.541 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  455. Je veux donc, en faveur de l'amitié sincère v.543 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  456. Qu'autrefois je portais à leur père, à leur mère, v.544 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  457. Leur laisser à chacun vingt mille écus comptant, v.545 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  458. Vingt mille écus ! Le legs serait exorbitant. v.546 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  459. Jouiront, pour plaider, d'un bien comme cela ! v.549 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  460. Fi ! C'est trop des trois quarts pour ces deux cancres-là. v.550 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  461. Je ne les vis jamais ; ce que je puis vous dire, v.551 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
  462. C'est qu'ils se sont tous deux avisés de m'écrire v.552 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  463. Qu'ils voulaient à Paris venir dans peu de temps, v.553 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  464. Je crois que tu n'es pas fâché que je leur laisse v.555 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  465. De quoi vivre à leur aise, et soutenir noblesse. v.556 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  466. Tout ce que vous ferez, je le trouverai bien. v.558 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  467. Et moi, je trouve mal cette dernière clause ; v.559 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  468. Et de tout mon pouvoir à ce legs je m'oppose. v.560 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  469. Mais vous ne songez pas que le laquais attend. v.561 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  470. Je vais l'expédier, et reviens à l'instant. v.562 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
  471. Avez-vous oublié qu'une paralysie v.563 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  472. Il est vrai : mon neveu viendra m'accompagner ; v.566 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
  473. Et je vais lui dicter une lettre d'un style v.567 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  474. Qui de madame Argante émouvra la bile ; v.568 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
  475. Vous obéir, monsieur, est ma suprême loi. v.570 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  476. Nos affaires vont prendre une face nouvelle, v.571 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  477. Et la fortune enfin nous rit et nous appelle. v.572 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  478. Ah ! Te voilà, Crispin ! Et d'où diantre viens-tu ? v.573 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  479. Ma foi, pour te servir j'ai diablement couru ; v.574 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  480. Ces notaires sont gens d'approche difficile. v.575 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  481. L'un n'était pas chez lui, l'autre était par la ville. v.576 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  482. Je les ai déterrés où l'on m'avait instruit, v.577 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  483. Dans un jardin, à table, en un petit réduit, v.578 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  484. Je crois qu'ils passaient là quelque acte à la sourdine. v.580 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  485. Mais dans une heure au plus ils seront ici. v.581 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  486. Sais-tu pourquoi Géronte ici les mandait ? v.582 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  487. Oh, diable ! v.583 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  488. À son âge, il voudrait nous faire un tour semblable ! v.584 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  489. Pour Isabelle, un trait décoché par l'Amour v.585 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  490. Et, frustrant des neveux l'espérance uniforme, v.587 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  491. Lui-même il voulait faire un héritier en forme : v.588 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  492. Mais le ciel, par bonheur, en ordonne autrement ; v.589 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  493. Il pense maintenant à faire un testament v.590 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  494. Où ton maître sera nommé son légataire. v.591 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  495. Pour lui, comme pour nous, il ne pouvait mieux faire. v.592 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  496. La nouvelle est trop bonne ; il faut qu'en sa faveur v.593 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  497. En te congratulant... L'amour qui m'intéresse... v.596 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  498. La nouvelle est charmante, et vaut seule un trésor. v.597 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  499. Il faut, ma chère enfant, que je t'embrasse encor. v.598 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  500. Dans tes emportements sois sage et plus modeste. v.599 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  501. Excuse si la joie emporte un peu le geste. v.600 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  502. Mais, comme en ce bas monde il n'est nuls biens parfaits, v.601 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  503. Il met au testament une fâcheuse clause. v.603 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  504. Hé, dis-moi, mon enfant, quelle est-elle ? v.604 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  505. Il dispose v.604 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  506. De son argent comptant quarante mille écus v.605 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  507. Pour deux parents lointains, et qu'il n'a jamais vus. v.606 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  508. Quarante mille écus d'argent sec et liquide ! v.607 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  509. De la succession voilà le plus solide. v.608 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  510. C'est de l'argent comptant dont je fais plus de cas. v.609 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  511. Vous en aurez menti, cela ne sera pas, v.610 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  512. C'est moi qui vous le dis, mon cher monsieur Géronte ; v.611 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  513. L'un est un Bas-Normand v.613 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  514. Gentilhomme, natif d'entre Falaise et Caen : v.614 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  515. L'autre est une baronne et veuve sans douaire, v.615 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  516. Qui dans le Maine fait sa demeure ordinaire, v.616 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  517. Plaideuse s'il en fut, comme on m'a dit souvent, v.617 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  518. C'est tirer du métier toute la quintessence. v.619 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  519. Puisque pour les procès elle a si bonne chance, v.620 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  520. Il faut lui faire perdre encore celui-ci. v.621 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  521. L'un et l'autre bientôt arriveront ici. v.622 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  522. Il faut, mon cher Crispin, tirer de ta cervelle, v.623 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  523. Comme d'un arsenal, quelque ruse nouvelle v.624 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  524. Qui déporte Géronte à leur faire ce legs. v.625 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  525. A-t-il vu quelquefois ces deux parents ? v.626 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  526. Il a su seulement, par une lettre écrite, v.627 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  527. Qu'ils viendraient à Paris pour lui rendre visite. v.628 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  528. Mon visage chez vous n'est-il point trop connu ? v.629 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  529. Géronte, tu le sais, ne t'a presque point vu : v.630 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  530. Qu'il n'a de ta figure encore nulle idée. v.632 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  531. Bon. Mon maître sait-il ce dangereux projet, v.633 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  532. L'intention de l'oncle, et le tort qu'on lui fait ? v.634 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  533. Il ne le sait que trop : dans son coeur il enrage, v.635 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  534. Et voudrait que quelqu'un détournât cet orage. v.636 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  535. Je serai ce quelqu'un, je te le promets bien. v.637 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  536. De la succession les parents n'auront rien ; v.638 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  537. Et je veux que Géronte à tel point les haïsse, v.639 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  538. Qu'ils soient déshérités ; de plus, qu'il les maudisse, v.640 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  539. Eux et leurs descendants à perpétuité, v.641 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  540. Et tous les rejetons de leur postérité. v.642 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  541. Va, demeure tranquille ; v.643 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  542. Le prix qui m'est promis me rendra tout facile : v.644 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  543. Tu m'as l'air d'être un peu libertin. v.646 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  544. Tu dois de tous côtés, et tu devras longtemps. v.649 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  545. J'ai cela de commun avec d'honnêtes gens. v.650 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  546. Le testament de l'oncle acquittera mes dettes ; v.652 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  547. Et tel n'y pense pas qui doit payer pour moi. v.653 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  548. Va m'attendre là-bas : dans peu j'irai t'instruire v.655 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  549. De ce que pour ton rôle il faudra faire et dire. v.656 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  550. Va, va, je sais déjà tout mon rôle par coeur ; v.657 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  551. Les gens d'esprit n'ont point besoin de précepteur. v.658 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
  552. Je parle en cet écrit comme il faut à la mère : v.659 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
  553. Je voudrais que quelqu'un me contât la manière v.660 (Acte 2, scène 9, G?RONTE)
  554. Dont elle recevra mon petit compliment ; v.661 (Acte 2, scène 9, G?RONTE)
  555. Je crois qu'elle sera surprise assurément. v.662 (Acte 2, scène 9, G?RONTE)
  556. Si vous voulez, monsieur, me charger de la lettre, v.663 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
  557. Moi-même entre ses mains je promets de la mettre, v.664 (Acte 2, scène 9, ?RASTE)
  558. Et de vous rapporter ce qu'elle m'aura dit, v.665 (Acte 2, scène 9, ?RASTE)
  559. Et ce qu'elle aura fait en lisant votre écrit. v.666 (Acte 2, scène 9, ?RASTE)
  560. Cela sera-t-il bien que toi-même on te voie ? v.667 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
  561. Vous ne sauriez, monsieur, me donner plus de joie. v.668 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
  562. Dis-leur de bouche encor qu'elles ne pensent pas v.669 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
  563. À renouer l'hymen dont je fais peu de cas... v.670 (Acte 2, scène 9, G?RONTE)
  564. De vos intentions je sais tout le mystère. v.671 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
  565. Que je vais à l'instant te nommer légataire. v.672 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
  566. Je connais leur esprit, v.673 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
  567. Elles en crèveront toutes deux de dépit. v.674 (Acte 2, scène 9, ?RASTE)
  568. Demeurez en repos ; je sais ce qu'il faut dire, v.675 (Acte 2, scène 9, ?RASTE)
  569. Je me sens de moitié plus léger et plus sain. v.678 (Acte 2, scène 10, GÉRONTE)
  570. Mais j'aperçois quelqu'un. v.680 (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  571. Monsieur Clistorel. v.681 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  572. Ah ! Dieu vous garde en ces lieux ! v.681 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
  573. Je suis, quand je vous vois, plus vif et plus joyeux. v.682 (Acte 2, scène 11, G?RONTE)
  574. J'ai raison de l'être. v.684 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  575. Qui vous a mis si fort la bile en mouvement ? v.685 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
  576. Qui me l'a mise ? v.686 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  577. Je viens, vraiment, d'apprendre une belle nouvelle, v.687 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  578. Eh ! Monsieur, quelle est-elle ? v.688 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
  579. N'avez-vous point de honte, à l'âge où vous voilà, v.689 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  580. De faire extravagance égale à celle-là ? v.690 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  581. De quoi s'agit-il donc ? v.691 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
  582. Il vous faudrait encore, v.691 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  583. Malgré vos cheveux gris, quelques grains d'hellébore. v.692 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  584. On m'a dit par la ville, et c'est un fait certain, v.693 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  585. Que de vous marier vous formez le dessein. v.694 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  586. Quoi ! Ce n'est que cela ? v.695 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  587. Comment donc ! Dans la vie, v.695 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  588. Peut-on faire jamais de plus haute folie ? v.696 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  589. Et quand cela serait : pourquoi vous récrier, v.697 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
  590. Vraiment, c'est bien de même ! Avez-vous le courage v.699 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  591. Et la mâle vigueur requise en mariage ? v.700 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  592. Je vous trouve plaisant ! Et vous avez raison v.701 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  593. De faire avecque moi quelque comparaison ! v.702 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  594. Madame Clistorel (Dieu veuille avoir son âme !) ; v.704 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  595. Et, si dans mes travaux la mort ne me surprend, v.705 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  596. J'espère à la seconde en faire encore autant. v.706 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  597. J'ai lu dans Hippocrate, il n'importe en quel lieu, v.709 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  598. Un aphorisme sûr ; il n'est point de milieu : v.710 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  599. « Tout vieillard qui prend fille alerte et trop fringante, v.711 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  600. De son propre couteau sur ses jours il attente. » v.712 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  601. Virgo libidinosa senem jugulat. (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  602. Quoi ! Monsieur Clistorel, vous savez du latin ! v.713 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  603. Moi ! Le ciel m'en préserve ! Et ce sont tous des ânes, v.715 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  604. Ou du moins les trois quarts : ils m'ont fait cent chicanes v.716 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  605. Au procès qu'ils nous ont sottement intenté ; v.717 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  606. Moi seul j'ai fait bouquer toute la Faculté. v.718 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  607. Ils voulaient obliger tous les apothicaires v.719 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  608. À faire et mettre en place eux-mêmes leurs clystères, v.720 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  609. Fi donc ! Ces médecins sont de plaisantes gens ! v.722 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  610. Il m'aurait fait beau voir, avecque des lunettes, v.723 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  611. C'était, à soixante ans, nous mettre à l'ABC. v.725 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  612. Voyez, pour tout un coros quel affront c'eût été ! v.726 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  613. D'avoir jusques au bout soutenu la gageure. v.728 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
  614. J'étais bien résolu, plutôt que de plier, v.729 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  615. Leur dessein, en effet, était bien ridicule. v.731 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  616. Je suis, quand je m'y mets, plus têtu qu'une mule. v.732 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  617. C'est bien fait. Ces messieurs voulaient vous offenser : v.733 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
  618. Ce que vous m'avez fait ? Vous voulez prendre femme, v.735 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  619. Pour crever ; et moi seul j'en aurai tout le blâme. v.736 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  620. Prendre une femme, vous ! Allez, vous êtes fou. v.737 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  621. Il vaudrait mieux qu'on vous tordît le cou. v.738 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  622. De bon catholicon... v.741 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  623. De bon sel polychreste extrait et raffiné... v.742 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  624. Quelque bon lavement fort et diurétique : v.744 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  625. Voilà ce qu'il vous faut : mais une femme !... v.745 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  626. S'il lui fallait... v.747 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  627. Dans un péril extrême, v.747 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  628. Le moindre lénitif, ou le moindre apozème, v.748 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  629. Une goutte de miel, ou de décoction... v.749 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  630. Je le verrais crever comme un vieux mousqueton. v.750 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  631. Ô le beau jouvenceau, pour entrer en ménage ! v.751 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  632. Mais, monsieur Clistorel... v.752 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  633. Le plaisant mariage ! v.752 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  634. Le beau petit mignon ! v.753 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  635. Non, non, je ne veux plus de commerce avec vous. v.754 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
  636. Que le diable t'emporte ! v.755 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  637. Non, je ne vis jamais animal de la sorte : v.756 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  638. À le bien mesurer, il n'est pas, que je crois, v.757 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  639. Plus haut que sa seringue, et glapit comme trois. v.758 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  640. Ces petits avortons ont tous l'humeur mutine. v.759 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  641. Il ne reviendra plus ; son départ me chagrine. v.760 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
  642. Pour un, vous en aurez mille tout à la fois. v.761 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  643. Un de mes bons amis, dont il faut faire choix, v.762 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  644. M'a promis qu'à bon prix il ferait votre affaire ; v.764 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  645. Et qu'il aurait pour vous quelque sirop à part, v.765 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  646. Casse, séné, rhubarbe, et le tout de hasard, v.766 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  647. Qui fera plus d'effet et de meilleur ouvrage, v.767 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  648. Fais-le-moi donc venir. v.769 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
  649. Allons nous reposer. Lisette, suis mes pas. v.770 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
  650. Ce monsieur Clistorel m'a tout ému la bile. v.771 (Acte 2, scène 12, G?RONTE)
  651. Souvenez-vous toujours, quand vous serez tranquille, v.772 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
  652. Je t'en ferai, pourvu qu'il ne m'en coûte rien. v.774 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
  653. Qu'est-ce que ce délai me prédit et m'annonce ? v.776 (Acte 3, scène 1, GÉRONTE)
  654. Et pourquoi, s'il vous plaît, vous inquiéter tant ? v.777 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  655. Vous n'avez jamais fait rien de plus héroïque v.779 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  656. Et monsieur Clistorel a fort bonne raison. v.782 (Acte 3, scène 1, GÉRONTE)
  657. C'était, la pierre au cou, la tête la première, v.783 (Acte 3, scène 1, G?RONTE)
  658. M'aller précipiter au fond de la rivière. v.784 (Acte 3, scène 1, G?RONTE)
  659. Bon ! C'était cent fois pis encor que tout cela. v.785 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  660. Holà, quelqu'un, holà ! v.786 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  661. Tout est-il mort ici, laquais, valet, servante ? v.787 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  662. Le diable puisse-t-il emporter la maison ! v.789 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  663. Eh ! Qui diantre chez nous heurte de la façon ? v.790 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  664. Que voulez-vous, monsieur ? Quel démon vous agite ? v.791 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  665. Vient-on chez un malade ainsi rendre visite ? v.792 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  666. Dieu me pardonne ! C'est Crispin ; c'est lui, ma foi ! v.793 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  667. Bonjour, bonjour, la fille. On m'a dit par la ville v.795 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  668. Qu'un Géronte en ce lieu tenait son domicile ; v.796 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  669. Pourrait-on lui parler ? v.797 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  670. Pourquoi non ? Le voilà. v.797 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  671. Parbleu, j'en suis bien aise. Ah, monsieur ! Touchez là. v.798 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  672. Je suis votre valet, ou le diable m'emporte. v.799 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  673. Touchez là derechef. Le plaisir me transporte v.800 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  674. Au point que je ne puis assez vous le montrer. v.801 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  675. Vous paraissez surpris autant qu'on le peut être. v.803 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  676. Je le crois. v.806 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  677. Mais feu monsieur mon père, Alexandre Choupille, v.807 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  678. Gentilhomme normand, prit pour femme une fille v.808 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  679. Mon père se fâcha de cette diligence ; v.811 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  680. Mais un ami sensé lui dit, en confidence, v.812 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  681. Qu'il est vrai que ma mère, en faisant ses enfants, v.813 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  682. N'observait pas encore assez l'ordre des temps ; v.814 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  683. Mais qu'aux femmes l'erreur n'était pas inouïe, v.815 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  684. Et qu'elle ne manquait qu'à la chronologie. v.816 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  685. À la chronologie ! v.817 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  686. Ne peut pas calculer comme un homme aurait fait. v.818 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  687. Or donc cette femelle, à concevoir si prompte, v.819 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  688. Qu'à tout considérer quelquefois j'en ai honte, v.820 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  689. M'a fait votre neveu, puisqu'elle est votre soeur. v.822 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  690. Apprenez, mon neveu, si par hasard vous l'êtes, v.823 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  691. Ma soeur fut sage ; et nul ne peut lui reprocher v.825 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  692. Que jamais sur l'honneur on l'ait pu voir broncher. v.826 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  693. Je le crois : cependant, tant qu'elle fut vivante, v.827 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  694. On tient que sa vertu fut un peu chancelante. v.828 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  695. Quoi qu'il en soit enfin, légitime ou bâtard, v.829 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  696. Je suis votre neveu, quoi qu'en dise l'envie ; v.831 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  697. De plus, votre héritier, venant de Normandie v.832 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  698. Exprès pour recueillir votre succession. v.833 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  699. C'est bien fait ; et je loue assez l'intention. v.834 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  700. Quand vous en allez-vous ? v.835 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  701. Cela dépend du temps que vous avez à vivre. v.836 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  702. Mon oncle, soyez sûr que je ne partirai v.837 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  703. Qu'après vous avoir vu, bien cloué, bien muré, v.838 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  704. Vous avez un neveu, monsieur, ne vous déplaise, v.840 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  705. Qui dit ses sentiments en pleine liberté. v.841 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  706. À te dire le vrai, j'en suis épouvanté. v.842 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  707. Je suis persuadé, de l'humeur dont vous êtes, v.843 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  708. Que la succession sera des plus complètes, v.844 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  709. Que je vais manier de l'or à pleine main ; v.845 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  710. Car vous êtes, dit-on, un avare, un vilain. v.846 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  711. Vous vous feriez fesser dans la place publique. v.848 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  712. Vous avez, dit-on même, acquis, en plus d'un lieu, v.849 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  713. Le titre d'usurier et de fesse-mathieu. v.850 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  714. Savez-vous, mon neveu, qui tenez ce langage, v.851 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  715. Que, si de mes deux bras j'avais encor l'usage, v.852 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  716. Je vous ferais sortir par la fenêtre. v.853 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  717. Oui, vous ; et, dans l'instant, sortez. v.854 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  718. Je vous trouve plaisant de parler de la sorte ! v.855 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  719. C'est à vous de sortir et de passer la porte. v.856 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  720. La maison m'appartient : ce que je puis souffrir, v.857 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  721. C'est de vous y laisser encor vivre et mourir. v.858 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  722. Ah, ciel ! Quel garnement ! v.859 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  723. Allons, ma mie, v.859 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  724. Au bel appartement mène-moi, je te prie. v.860 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  725. Est-il voisin du tien ? Je te trouve à mon gré ; v.861 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  726. Et nous pourrons, la nuit, converser de plain-pied. v.862 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  727. Bonne chère, grand feu : que la cave enfoncée v.863 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  728. Nous fournisse, à pleins brocs, une liqueur aisée : v.864 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  729. Fais main basse sur tout ; le bon homme a bon clos, v.865 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  730. Et l'on peut hardiment le ronger jusqu'aux os. v.866 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  731. Mon oncle, pour ce soir il me faut, je vous prie, v.867 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  732. Cent louis neufs comptant, en avance d'hoirie ; v.868 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  733. Sinon, demain matin, si vous le trouvez bon, v.869 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  734. Je mettrai, de ma main, le feu dans la maison. v.870 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  735. Grands dieux ! Vit-on jamais insolence semblable ? v.871 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  736. Ce n'est pas un neveu, monsieur ; mais c'est un diable. v.872 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  737. Pour le faire sortir employez la douceur. v.873 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  738. Vous venez tourmenter un oncle à l'agonie ; v.875 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  739. En repos laissez-moi finir ma triste vie, v.876 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  740. L'impitoyable mort s'obstine à me poursuivre ; v.879 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  741. Et je n'ai, tout au plus, que quatre jours à vivre. v.880 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  742. Je vous en donne six ; mais après, ventrebleu, v.881 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  743. N'allez pas me manquer de parole, ou dans peu v.882 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  744. Je vous fais enterrer mort ou vif. Je vous laisse. v.883 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  745. Mon oncle, encore un coup, tenez votre promesse, v.884 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  746. Ou je tiendrai la mienne. v.885 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
  747. Ah ! Quel homme voilà ! v.885 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  748. Quel neveu vos parents vous ont-ils donné là ? v.886 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  749. Pour élever son fils dans un air si sauvage : v.888 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  750. C'est un fieffé brutal, un homme des plus fous. v.889 (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  751. Cependant, à le voir, il a quelque air de vous : v.890 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  752. Dans ses yeux, dans ses traits, un je ne sais quoi brille ; v.891 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  753. Enfin, on s'aperçoit qu'il tient de la famille. v.892 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  754. Par ma foi, s'il en tient, il lui fait peu d'honneur. v.893 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  755. Ah ! Le vilain parent ! v.894 (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  756. Et vous auriez le coeur v.894 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  757. De laisser votre bien, une si belle somme, v.895 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  758. Vingt mille écus comptant, à ce beau gentilhomme ? v.896 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  759. Moi, lui laisser mon bien ! J'aimerais mieux cent fois v.897 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  760. L'enterrer pour jamais. v.898 (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  761. Que monsieur le neveu, si j'en crois mon présage, v.899 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  762. Et que le pauvre diable, arrivé d'aujourd'hui, v.901 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  763. Aurait aussi bien fait de demeurer chez lui. v.902 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  764. Si c'est sur mon bien seul qu'il fonde sa cuisine, v.903 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  765. Je t'assure déjà qu'il mourra de famine, v.904 (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  766. Et qu'il n'aura pas lieu de rire à mes dépens. v.905 (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  767. C'est fort bien fait : il faut apprendre à vivre aux gens. v.906 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  768. Voilà comme sont faits tous ces neveux avides, v.907 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  769. Qui ne peuvent cacher leurs naturels perfides : v.908 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  770. Quand ils n'assomment pas un oncle assez âgé, v.909 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  771. Ils prétendent encor qu'il leur est obligé. v.910 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  772. Mais Éraste revient, et nous allons apprendre v.911 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  773. Un malheureux neveu m'est tombé sur les bras. v.914 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  774. Il vient de m'accoster là-bas tout hors d'haleine, v.915 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  775. Et m'a dit en deux mots le sujet qui l'amène. v.916 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  776. Je les trouve étonnants. v.917 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  777. Il peste, il jure, il veut mettre le feu céans. v.918 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  778. Pour réprimer l'excès de son impertinence ; v.920 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  779. Lisette en est témoin. v.921 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  780. Ah ! Le mauvais pendard, v.921 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  781. À qui monsieur voulait de son bien faire part ! v.922 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  782. J'ai bien changé d'avis : je te donne parole v.923 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  783. Qu'il n'aura de mon bien jamais la moindre obole. v.924 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  784. Votre lettre a produit un effet qui m'enchante. v.927 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  785. D'un faux air de mépris voulant couvrir leur jeu, v.929 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  786. Elles me paraissaient s'en soucier fort peu : v.930 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  787. Mais quand je leur ai dit que vous vouliez me faire v.931 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  788. Aujourd'hui de vos biens unique légataire, v.932 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  789. (Car vous m'avez prescrit de parler sur ce ton...) v.933 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  790. Oui, je te l'ai promis ; c'est mon intention. v.934 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  791. Elles ont toutes deux témoigné des surprises v.935 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  792. Dont elles ne seront de six mois bien remises. v.936 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  793. C'est que madame Argante, aimant votre famille, v.939 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  794. M'a proposé, tout franc, de me donner sa fille, v.940 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  795. La parole donnée et d'une et d'autre part. v.942 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  796. Et qu'as-tu su répondre à ces belles pensées ? v.943 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  797. Que je ne voulais point aller sur vos brisées, v.944 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  798. Et de plus, obtenu votre consentement. v.946 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  799. Que mon exemple ici serve à te rendre sage. v.948 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  800. Il est tel qu'il le faut, et j'y donne ma voix. v.950 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  801. Il convient à monsieur de suivre cette envie, v.951 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  802. Non à vous, qui devez renoncer à la vie. v.952 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  803. A la vie ! Et pourquoi ? Suis-je mort, s'il vous plaît ? v.953 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  804. Je ne sais pas, monsieur, au vrai ce qu'il en est ; v.954 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  805. Mais tout le monde croit, à votre air triste et sombre, v.955 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  806. Qu'errant près du tombeau, vous n'êtes plus qu'une ombre, v.956 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  807. Avec de tels discours et ton air d'insolence, v.959 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  808. Tu pourrais, à la fin, lasser ma patience. v.960 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
  809. Je ne sais point, monsieur, farder la vérité, v.961 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  810. Et dis ce que je pense avecque liberté. v.962 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  811. Une dame, là-bas, monsieur, avec sa suite, v.963 (Acte 3, scène 5, LE LAQUAIS)
  812. Qui porte le grand deuil, vient vous rendre visite, v.964 (Acte 3, scène 5, LE LAQUAIS)
  813. La ferai-je monter ? v.966 (Acte 3, scène 5, LE LAQUAIS)
  814. Non, je te le défends. v.966 (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  815. Gardez-vous bien, monsieur, d'en user de la sorte ; v.967 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  816. Et vous ne devez pas lui refuser la porte. v.968 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  817. Va-t'en la faire entrer. v.969 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  818. La nièce aura l'esprit mieux fait que le neveu. v.970 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  819. Entre tant de parents, ce serait bien le diable v.971 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  820. S'il ne s'en trouvait pas quelqu'un de raisonnable. v.972 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  821. Permettez, s'il vous plaît, que cet embrassement v.973 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  822. Je vois un oncle enfin, mais un oncle que j'aime, v.975 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  823. Et que j'honore aussi cent fois plus que moi-même. v.976 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  824. Monsieur, c'est là Crispin. v.977 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  825. C'est lui, je le sais bien ; v.977 (Acte 3, scène 7, ÉRASTE)
  826. Nous avons eu là-bas un moment d'entretien. v.978 (Acte 3, scène 7, ?RASTE)
  827. Elle a de la douceur et de la politesse. v.979 (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  828. Qu'on donne promptement un fauteuil à ma nièce. v.980 (Acte 3, scène 7, G?RONTE)
  829. Ne bougez, s'il vous plaît ; le respect m'interdit. v.981 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  830. Un fauteuil près mon oncle ! Un tabouret suffit. v.982 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
  831. Je suis assez content déjà de la parente. v.983 (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  832. Elle sait vraiment vivre, et sa taille est charmante. v.984 (Acte 3, scène 7, ÉRASTE)
  833. Je n'avais autrefois que cela de grosseur ; v.986 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  834. Mais vous savez l'effet d'un fécond mariage, v.987 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  835. Cela gâte la taille, et furieusement. v.989 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  836. Vous passeriez encor pour fille assurément. v.990 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  837. À vingt ans mon mari m'a laissé mère et veuve. v.992 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  838. Et faite comme on est, ayant quelques appas, v.994 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  839. On aurait pu trouver à convoler de reste ; v.995 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  840. Mais du pauvre défunt la mémoire funeste v.996 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  841. M'oblige à dévorer en secret mes ennuis. v.997 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  842. J'ai bien de fâcheux jours, et de plus dures nuits : v.998 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  843. Mais d'un veuvage affreux les tristes insomnies v.999 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  844. Et je veux chez les morts emporter, si je peux, v.1001 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  845. Un coeur qui ne brûla que de ses premiers feux. v.1002 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  846. On ne poussa jamais plus loin la foi promise. v.1003 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  847. Voilà des sentiments dignes d'une Artémise. v.1004 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
  848. Votre époux, vous laissant mère et veuve à vingt ans, v.1005 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  849. Ne vous a pas laissé, je crois, beaucoup d'enfants. v.1006 (Acte 3, scène 8, G?RONTE)
  850. Rien que neuf ; mais, le coeur tout gonflé d'amertume, v.1007 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  851. Deux ans après ! Voyez quelle fidélité ! v.1009 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  852. On ne le croira pas dans la postérité. v.1010 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  853. Quel sujet si pressant vous fait quitter le Maine ? v.1012 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  854. Le désir de vous voir est mon premier objet ; v.1013 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  855. De plus, certain procès qu'on m'a sottement fait, v.1014 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  856. Pour certain four banal sis en mon territoire. v.1015 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  857. Je propose d'abord un bon déclinatoire ; v.1016 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  858. On passe outre : je forme empêchement formel ; v.1017 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  859. Et, sans nuire à mon droit, j'anticipe l'appel. v.1018 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  860. La cause est au bailliage ainsi revendiquée : v.1019 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  861. On plaide, et je me trouve enfin interloquée ! v.1020 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  862. Interloquée ! Ah, ciel ! Quel affront est-ce là ! v.1021 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  863. Et vous avez souffert qu'on vous interloquât ! v.1022 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  864. Une femme d'honneur se voir interloquée ! v.1023 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  865. C'est ce qu'il vous plaira ; v.1025 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  866. Mais juge, de ses jours, ne m'interloquera : v.1026 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  867. Le mot est immodeste, et le terme m'en choque ; v.1027 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  868. Et je ne veux jamais souffrir qu'on m'interloque. v.1028 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  869. Elle est folle, et souvent il lui prend des accès... v.1029 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  870. Elle ne parle pas si bien que vous procès v.1030 (Acte 3, scène 8, G?RONTE)
  871. Ce procès n'est pas seul le sujet qui m'amène, v.1031 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  872. Et qui m'a fait quitter si brusquement le Maine. v.1032 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  873. Que vous étiez un homme atteint de plus d'un vice, v.1035 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  874. Comment donc ? Quel caprice ! v.1036 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  875. Qui hantiez certains lieux et le jour et la nuit, v.1037 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  876. l'honnêteté souffre et la pudeur gémit... v.1038 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  877. Est-ce à moi, s'il vous plaît, que ce discours s'adresse ? v.1039 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  878. Oui, mon oncle, à vous-même. A-t-il rien qui vous blesse, v.1040 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  879. Puisqu'il est copié d'après la vérité ? v.1041 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  880. Que, depuis très longtemps, avec mademoiselle, v.1043 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  881. Vous meniez une vie indigne et criminelle, v.1044 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  882. Et que vous en aviez déjà plusieurs enfants. v.1045 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  883. Avec moi ! Juste ciel ! Voyez les médisants ! v.1046 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  884. De quoi se mêlent-ils ? Est-ce là leur affaire ? v.1047 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  885. Je ne sais qui retient l'effet de ma colère. v.1048 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  886. Ainsi, sur le rapport de mille honnêtes gens, v.1049 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  887. Nous avons fait, monsieur, assembler vos parents ; v.1050 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  888. Nous avons résolu, d'une commune voix, v.1053 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  889. De vous faire interdire, en observant les lois. v.1054 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  890. Ah ciel ! Quelle famille ! v.1055 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  891. Nous savons votre vie avecque cette fille, v.1056 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  892. Et voulons empêcher qu'il ne vous soit permis v.1057 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  893. Remettre le pied il ne vous prenne envie ; v.1060 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  894. Comment ! Battre une veuve et la violenter ! v.1062 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  895. Voilà, je vous avoue, une grande coquine. v.1064 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  896. Quoi ! Contre votre sang vous osez blasphémer ! v.1065 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  897. Cela peut bien aller à vous faire enfermer. v.1066 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  898. Ne faites point le fière ; v.1067 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  899. On peut aussi vous mettre à la Salpétrière. v.1068 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  900. À la Salpêtrière ! v.1069 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  901. Il faut développer le fond de ce mystère. v.1071 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  902. Que l'on m'aille à l'instant chercher un commissaire. v.1072 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
  903. Un commissaire à moi ! Suis-je donc, s'il vous plaît, v.1073 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
  904. Et dans peu nous saurons, avec un tel tumulte, v.1075 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  905. Si l'on vient chez les gens ainsi leur faire insulte. v.1076 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
  906. Vous, mon oncle, rentrez dans votre appartement ; v.1077 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
  907. Ouf ! Ce jour-ci sera le dernier de ma vie. v.1079 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  908. Misérable ! Tu mets un oncle à l'agonie ! v.1080 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  909. La mauvaise famille et du Maine et de Caen ! v.1081 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  910. Oui, tous ces parents-là méritent le carcan. v.1082 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  911. Est-il bien vrai, Crispin ? Et ton ardeur sincère.... v.1083 (Acte 3, scène 9, ÉRASTE)
  912. Je l'attends de pied ferme. v.1085 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  913. Ah ! Juste ciel ! C'est toi. v.1085 (Acte 3, scène 9, ÉRASTE)
  914. Oui, ventrebleu, c'est moi. v.1086 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  915. Vous venez de me faire une rude algarade. v.1087 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  916. Ta pudeur a souffert d'une telle incartade. v.1088 (Acte 3, scène 9, ÉRASTE)
  917. L'ardeur de vous servir m'a donné cet habit ; v.1089 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  918. Avec de certains mots j'ai conjuré l'orage : v.1091 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  919. Ici de deux parents j'ai fait le personnage ; v.1092 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  920. Et j'ai dit, en leur nom, de telles duretés, v.1093 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  921. Qu'ils seront, par ma foi, tous deux déshérités. v.1094 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  922. Si vous m'aviez vu tantôt faire merveille, v.1095 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  923. En noble campagnard, le plumet sur l'oreille, v.1096 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  924. Avec un feutre gris, longue brette au côté, v.1097 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  925. Mais il faut dire vrai, cette coiffe m'inspire v.1099 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  926. Plus d'intrépidité que je ne puis vous dire : v.1100 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  927. Avec cet attirail, j'ai vingt fois moins de peur ; v.1101 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  928. L'adresse et l'artifice ont passé dans mon coeur. v.1102 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
  929. Enfin de ses neveux l'oncle se désabuse ; v.1104 (Acte 3, scène 9, ÉRASTE)
  930. Il fait un testament qui doit combler mes voeux. v.1105 (Acte 3, scène 9, ?RASTE)
  931. Est-il dans l'univers un mortel plus heureux ? v.1106 (Acte 3, scène 9, ?RASTE)
  932. Ah, monsieur ! Apprenez un accident terrible ; v.1107 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  933. Ah ciel ! Est-il possible ? v.1108 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
  934. Quoi ! L'oncle de monsieur serait défunt ? v.1109 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  935. las ! v.1109 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  936. Il ne vaut guère mieux, tant le pauvre homme est bas. v.1110 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  937. Il s'est mis sur son lit sans force et sans haleine ; v.1112 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  938. Et, raidissant les bras, la suffocation v.1113 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  939. A tout d'un coup coupé la respiration ; v.1114 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  940. Enfin il est tombé, malgré mon assistance, v.1115 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  941. Sans voix, sans sentiment, sans pouls, sans connaissance. v.1116 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  942. Où tu l'as mis, Crispin, qui causera sa mort. v.1118 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
  943. Moi, monsieur ! De sa mort je ne suis point la cause ; v.1119 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  944. Et le défunt, tout franc, a fort mal pris la chose. v.1120 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  945. Pourquoi se saisit-il si fort pour des discours ? v.1121 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  946. J'en voulais à son bien, et non pas à ses jours. v.1122 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  947. Il tombe assez souvent dans une léthargie v.1124 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
  948. Qui ressemble au trépas, et nous alarme fort. v.1125 (Acte 3, scène 10, ?RASTE)
  949. Ah, monsieur ! Pour le coup, il est à moitié mort ; v.1126 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  950. Et moi, qui m'y connais, je dis qu'il faut qu'il meure, v.1127 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  951. Et qu'il ne peut jamais aller encore une heure. v.1128 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  952. Ah ! Juste ciel ! Crispin, quel triste événement ! v.1129 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
  953. Non oncle mourra donc sans faire un testament ; v.1130 (Acte 3, scène 10, ?RASTE)
  954. Et je serai frustré, par cette mort cruelle, v.1131 (Acte 3, scène 10, ?RASTE)
  955. De l'espoir d'obtenir la charmante Isabelle ! v.1132 (Acte 3, scène 10, ?RASTE)
  956. Fortune, je sens bien l'effet de ton courroux ! v.1133 (Acte 3, scène 10, ?RASTE)
  957. C'est à moi de pleurer, et je perds plus que vous. v.1134 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  958. Allons, mes chers enfants, il faut agir de tête, v.1135 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  959. Et présenter un front digne de la tempête : v.1136 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  960. Il n'est pas temps ici de répandre des pleurs ; v.1137 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  961. Faisons voir un courage au-dessus des malheurs. v.1138 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  962. Que nous sert le courage, et que pouvons-nous faire ? v.1139 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
  963. Il faut premièrement, d'une ardeur salutaire, v.1140 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  964. Courir au coffre-fort, sonder les cabinets, v.1141 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  965. Démeubler la maison, s'emparer des effets. v.1142 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  966. Lisette, quelque temps tiens la bouche cousue, v.1143 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  967. Si tu peux : va fermer la porte de la rue ; v.1144 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  968. Empare-toi des clefs, de peur d'invasion. v.1145 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  969. Que l'ardeur du butin et d'un riche pillage v.1147 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  970. N'emporte pas trop loin votre bouillant courage ; v.1148 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  971. Surtout, dans l'action, gardons le jugement. v.1149 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  972. Le sort conspire en vain contre le testament : v.1150 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  973. Plutôt que tant de bien passe en des mains profanes, v.1151 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  974. De Géronte défunt j'évoquerai les mânes ; v.1152 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  975. Et vous aurez pour vous, malgré les envieux, v.1153 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  976. Et Lisette, et Crispin, et l'enfer, et les dieux. v.1154 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
  977. Mon oncle ne saurait reprendre connaissance : v.1156 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
  978. L'art et les médecins sont ici superflus ; v.1157 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  979. Le pauvre homme n'a pas à vivre une heure au plus. v.1158 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  980. Le legs universel qu'il prétendait me faire, v.1159 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  981. Lisette et moi, monsieur, pour finir nos projets, v.1161 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  982. Nous comptions bien aussi sur quelque petit legs. v.1162 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  983. Quoiqu'un cruel destin, à nos désirs contraire, v.1163 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
  984. Épuise contre nous les traits de sa colère, v.1164 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  985. Quarante mille écus que je tiens dans mes mains, v.1166 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  986. Triste et fatal débris d'un malheureux naufrage, v.1167 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  987. Seront mis, si je veux, à l'abri de orage. v.1168 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  988. Voilà tous bons billets que j'ai trouvés sur lui. v.1169 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  989. Ce petit lénitif, en attendant le reste, v.1171 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  990. Pourra nous consoler d'un coup aussi funeste. v.1172 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  991. Il est vrai, cher Crispin ; mais enfin tu sais bien. v.1173 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
  992. Que cela ne fait pas presque le quart du bien v.1174 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  993. Qu'en la succession mes soins pouvaient prétendre, v.1175 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  994. Et que le testament me donnait lieu d'attendre : v.1176 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  995. Offraient bien à mon coeur de plus charmants appas. v.1178 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  996. Non que l'ardeur du gain et la soif des richesses v.1179 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  997. Me fissent ressentir leurs indignes faiblesses ; v.1180 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  998. C'est d'un plus noble feu dont mon coeur est épris. v.1181 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  999. Je devais épouser Isabelle à ce prix : v.1182 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  1000. Que je puis de sa mère obtenir les suffrages ; v.1184 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  1001. Un bien dont dépendait le bonheur de mes jours. v.1186 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  1002. J'entre dans vos raisons ; elles sont très plausibles : v.1187 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1003. Mais ce sont de ces coups imprévus et terribles, v.1188 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1004. Dont tout l'esprit humain demeure confondu, v.1189 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1005. Et qui mettent à bout la plus mâle vertu. v.1190 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1006. Pour marquer au vieillard sa dernière demeure, v.1191 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1007. Et le tout se serait passé bien à propos. v.1194 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1008. Faudra-t-il qu'un espoir fondé sur la justice, v.1195 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
  1009. En stériles regrets passe et s'évanouisse ? v.1196 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  1010. Ne saurais-tu, Crispin, parer ce coup fatal, v.1197 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  1011. Et trouver promptement un remède à mon mal ? v.1198 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  1012. C'est dans les grands dangers qu'on voit un grand courage. v.1200 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
  1013. Un autre, en pareil cas, serait aussi stérile. v.1203 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1014. S'il fallait, par hasard, d'un coup de main habile, v.1204 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1015. Où vous seriez traité peu favorablement, v.1206 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1016. Peut-être je pourrais, par quelque coup d'adresse, v.1207 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1017. Exercer mon talent et montrer ma prouesse : v.1208 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1018. Mais en faire trouver alors qu'il n'en est point, v.1209 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1019. Le diable avec sa clique, et réduit à ce point, v.1210 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1020. Fort inutilement s'y casserait la tête ; v.1211 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1021. Et cependant, monsieur, le diable n'est pas bête. v.1212 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  1022. Les Notaires, monsieur, viennent là-bas d'entrer ; v.1214 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1023. Je les ai mis tous deux dans cette salle basse. v.1215 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1024. Voyez ; que voulez-vous, s'il vous plaît, qu'on en fasse ? v.1216 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1025. Savent-ils que mon oncle a perdu connaissance, v.1219 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  1026. Et qu'il ne peut parler ? v.1220 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  1027. las ! v.1221 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  1028. las ! v.1221 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1029. Juste ciel ! v.1221 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  1030. Tout ce qu'il vous plaira. v.1222 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1031. Quoi ! Les renverrons-nous ? v.1223 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  1032. Eh ! Qu'en voulez-vous faire ? v.1223 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1033. Qu'en pouvons-nous tirer qui nous soit salutaire ? v.1224 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1034. Je vais donc leur marquer qu'ils n'ont qu'à s'en aller. v.1225 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1035. Attends encore un peu. Je me sens accabler. v.1226 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  1036. Je vous suivrai de près, et la douleur me tue. v.1228 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1037. Moi ! Je n'irai pas loin. Faut-il nous voir, tous trois, v.1229 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1038. Comme d'un coup de foudre, écraser à la fois ? v.1230 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1039. Attendez... Il me vient... Le dessein est bizarre ; v.1231 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1040. Il pourrait par hasard... J'entrevois... Je m'égare, v.1232 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1041. Et je ne vois plus rien que par confusion. v.1233 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1042. Peste soit l'animal, avec sa vision ! v.1234 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1043. Allons, mon cher Crispin, tâche à voir quelque chose. v.1236 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1044. Laisse-moi donc rêver... Oui-da... Non... Si, pourtant... v.1237 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1045. Les Notaires là-bas sont dans l'impatience : v.1239 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1046. Tout ici ne dépend que de la diligence. v.1240 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1047. Il est vrai ; mais enfin j'accouche d'un dessein v.1241 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1048. Qui passera l'effort de tout esprit humain. v.1242 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1049. Toi, qui parais dans tout si légère et si vive, v.1243 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1050. Voyons ton bel esprit. v.1245 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1051. Je t'en laisse l'emploi. v.1245 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1052. L'amour doit ranimer ton adresse passée. v.1247 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1053. Paix... Silence... Il me vient un surcroît de pensée. v.1248 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1054. J'y suis, ventrebleu ! v.1249 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1055. Dans un fauteuil assis... v.1249 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1056. Ne troublez pas l'enthousiasme où je suis. v.1250 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1057. Un grand bonnet fourré jusque sur les oreilles ; v.1251 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1058. Les volets bien fermés... v.1252 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1059. C'est penser à merveilles. v.1252 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1060. Vous serez légataire, et je vous le promets. v.1254 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1061. Allons, Lisette, allons, ranimons notre zèle ; v.1255 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1062. L'amour à ce projet nous guide et nous appelle. v.1256 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1063. Va de l'oncle défunt me chercher quelque habit, v.1257 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1064. Sa robe de malade, et son bonnet de nuit : v.1258 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1065. Les dépouilles du mort feront notre victoire., v.1259 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  1066. Je veux en élever un trophée à ta gloire, v.1260 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  1067. Je veux te rendre heureux le reste de ta vie. v.1264 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  1068. Je serais légataire ! Et, par même moyen, v.1265 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  1069. J'épouserais l'objet qui fait seul tout mon bien ! v.1266 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  1070. S'empare de mes sens, m'alarme et m'inquiète : v.1268 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
  1071. Si la Justice vient à connaître du fait, v.1269 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
  1072. Elle est un peu brutale, et saisit au collet. v.1270 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
  1073. Il faut faire un faux seing ; et ma main alarmée v.1271 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
  1074. Ton trouble est mal fondé : depuis deux ou trois mois v.1273 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  1075. Ainsi sa signature, ailleurs si nécessaire, v.1275 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  1076. Et tu déclareras que tu ne peux signer. v.1277 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  1077. À de bonnes raisons je me laisse gagner ; v.1278 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
  1078. L'ardeur dont j'ai besoin pour un si grand ouvrage. v.1280 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
  1079. Du bon homme Géronte, en gros comme en détail, v.1281 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1080. Comme tu l'as requis, voilà tout l'attirail. v.1282 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1081. Ne perdons point de temps, que l'on m'habille en hâte. v.1283 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1082. Monsieur, mettez la main, s'il vous plaît, à la pâte. v.1284 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1083. La robe ; dépêchons, passez-la dans mes bras. v.1285 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1084. Ah ! Le mauvais valet ! Chaussez chacun un bas. v.1286 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1085. Çà, le mouchoir de cou. Mets-moi vite ce casque. v.1287 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1086. Les pantoufles. Fort bien. L'équipage est fantasque. v.1288 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1087. Oui, voilà le défunt ; dissipons notre ennui. v.1289 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1088. Géronte n'est point mort, puisqu'il revit en lui : v.1290 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1089. Voilà son air, ses traits ; et l'on doit s'y méprendre. v.1291 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1090. Mais, avec son habit, si son mal m'allait prendre ? v.1292 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1091. Ne crains rien, arme-toi de résolution. v.1293 (Acte 4, scène 4, ÉRASTE)
  1092. Je ne sais si la peur est un peu laxative, v.1295 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1093. Ou si cet habit a la vertu purgative. v.1296 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1094. Dont aux jours de remède il était entouré. v.1298 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1095. Tu peux, quand tu voudras, appeler les Notaires ; v.1299 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1096. Me voilà maintenant en habits mortuaires. v.1300 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
  1097. Je vais dans un moment les amener ici. v.1301 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  1098. Vous, monsieur, s'il vous plaît, fermez porte et fenêtre ; v.1303 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
  1099. Un éclat indiscret peut me faire connaître. v.1304 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
  1100. Avancez cette table. Approchez ce fauteuil. v.1305 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
  1101. Ce jour mal condamné me blesse encore l'oeil. v.1306 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
  1102. Tirez bien les rideaux, que rien ne nous trahisse. v.1307 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
  1103. Fasse un heureux destin réussir l'artifice ! v.1308 (Acte 4, scène 5, ÉRASTE)
  1104. Malgré moi j'obéis à la nécessité. v.1310 (Acte 4, scène 5, ?RASTE)
  1105. Songeons à la cérémonie ; v.1311 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
  1106. Et ne me quittez pas, monsieur, à l'agonie. v.1312 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
  1107. Un dieu, dont le pouvoir sert d'excuse aux amants, v.1313 (Acte 4, scène 5, ÉRASTE)
  1108. Saura me disculper de ces emportements. v.1314 (Acte 4, scène 5, ?RASTE)
  1109. Voilà les deux notaires, v.1315 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1110. Messieurs, je suis ravi, quoiqu'à l'extrémité, v.1317 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1111. De vous voir tous les deux en parfaite santé. v.1318 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1112. Je voudrais bien encore être à l'âge où vous êtes ; v.1319 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1113. Cela ne vous doit point chagriner un moment ; v.1322 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1114. Jamais d'un testateur n'a raccourci la vie ; v.1324 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1115. Au contraire, monsieur, la consolation v.1325 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1116. D'avoir fait de ses biens la distribution, v.1326 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1117. Certaine quiétude et douce et balsamique, v.1328 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1118. Qui, se communiquant après dans tous les sens, v.1329 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1119. Rétablit la santé dans quantité de gens. v.1330 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1120. Que le ciel veuille donc me traiter de la sorte ! v.1331 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1121. Messieurs, asseyez-vous. Toi, va fermer la porte. v.1332 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1122. Il serait à propos que monsieur prît la peine v.1335 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
  1123. D'aller, avec madame, en la chambre prochaine. v.1336 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
  1124. Moi, je ne puis quitter monsieur un seul moment. v.1337 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1125. Mon oncle, sur ce point, dira son sentiment. v.1338 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1126. Je puis leur confier mes volontés secrètes, v.1340 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1127. Et leur montrer l'excès de mon affection. v.1341 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1128. L'intitulé sera tel que l'on doit le faire, v.1343 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1129. Et l'on le réduira dans le style ordinaire. v.1344 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1130. Dites-nous maintenant tout ce qu'il vous plaira. v.1346 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
  1131. Fort bien. Où voulez-vous, monsieur, qu'on vous enterre ? v.1351 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1132. À dire vrai, messieurs, il ne m'importe guère. v.1352 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1133. De quelque procureur chicaneur et mauvais ; v.1354 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1134. Il ne manquerait pas de me faire querelle ; v.1355 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1135. Ce serait tous les jours procédure nouvelle, v.1356 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1136. Tout se fera, monsieur, selon votre désir. v.1358 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1137. J'aurai soin du convoi, de la pompe funèbre, v.1359 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
  1138. Et n'épargnerai rien pour la rendre célèbre. v.1360 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
  1139. Il fait trop cher mourir, ce serait conscience. v.1363 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1140. Jamais, de mon vivant, je n'aimai la dépense ; v.1364 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1141. Le pauvre malheureux meurt comme il a vécu. v.1366 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1142. C'est à vous maintenant, s'il vous de nous dire v.1367 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
  1143. Les legs qu'au testament vous voulez faire écrire. v.1368 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
  1144. C'est à quoi nous allons nous employer dans peu. v.1369 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1145. Que j'aime tendrement, pour mon seul légataire, v.1371 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1146. Unique, universel. v.1372 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1147. Ô douleur trop amère ! v.1372 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1148. Lui laissant tout mon bien, meubles, propres, acquêts, v.1373 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1149. Vaisselle, argent comptant, contrats, maisons, billets ; v.1374 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1150. S'il s'en trouvait aucuns au jour de mon décès. v.1378 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1151. Ce discours me fend l'âme. Hélas ! Mon pauvre maître ! v.1379 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1152. Il faudra donc vous voir pour jamais disparaître ! v.1380 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1153. Les biens que vous m'offrez n'ont pour moi nuls appas, v.1381 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1154. S'il faut les acheter avec votre trépas. v.1382 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
  1155. Item. Je donne et lègue à Lisette présente... v.1383 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1156. Qui depuis cinq ans me tient lieu de servante, v.1384 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1157. Pour épouser Crispin en légitime noeud, v.1385 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1158. Soutiens-la, mon neveu. v.1386 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1159. Et pour récompenser l'affection, le zèle v.1387 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1160. Que de tout temps, pour moi, je reconnus en elle... v.1388 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1161. Le bon maître, grands dieux ! Que je vais perdre là ! v.1389 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1162. Deux mille écus comptant en espèce. v.1390 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1163. Deux mille écus ! Je crois que le pendard se moque. v.1391 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1164. Je n'y puis résister, la douleur me suffoque. v.1392 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1165. Lesquels deux mille écus, v.1393 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1166. Du plus clair de mon bien seront pris et perçus. v.1394 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1167. Le ciel vous fasse paix d'avoir de moi mémoire, v.1395 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1168. Et vous paie au centuple une oeuvre méritoire ! v.1396 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1169. Il m'avait bien promis de ne pas m'oublier. v.1397 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1170. Le fripon m'a joué d'un tour de son métier. v.1398 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1171. Je crois que voilà tout ce que vous voulez dire. v.1399 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
  1172. Item. Je laisse et lègue à Crispin... v.1401 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1173. Je crois qu'il perd l'esprit. Quel est donc son dessein ? v.1402 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1174. Pour les bons et loyaux services... v.1403 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1175. Ah, le traître ! v.1403 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1176. Qu'il a toujours rendus, et doit rendre à son maître... v.1404 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1177. Vous ne connaissez pas, mon oncle, ce Crispin : v.1405 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1178. C'est un mauvais valet, ivrogne, libertin, v.1406 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
  1179. Méritant peu le bien que vous voulez lui faire. v.1407 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
  1180. Je connais ce Crispin, mille fois mieux que vous : v.1409 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1181. Je lui veux donc léguer, en dépit des jaloux... v.1410 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1182. Le chien ! v.1411 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1183. Ah ! Quelle trahison ! v.1413 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1184. Le présent malhonnête, et que ce soit trop peu ? v.1414 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1185. Oui, sans laquelle clause v.1415 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1186. Le testament sera nul, et pour cause. v.1416 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1187. Pour un valet, mon oncle, a-t-on fait un tel legs ? v.1417 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1188. Et je n'ai point l'esprit si faible et si débile. v.1419 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1189. Si vous me fâchez, j'en laisserai deux mille. v.1420 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1190. Ne l'obstinez point, je connais son esprit. v.1421 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1191. Il le ferait, monsieur, tout comme il vous le dit. v.1422 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  1192. Je n'aurai de parler une si juste envie. v.1424 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1193. N'aurais-je point encor quelqu'un de mes amis v.1425 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1194. Le scélérat encor rit de ma retenue ; v.1427 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1195. Il ne me laissera plus rien, s'il continue. v.1428 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
  1196. Le ciel en soit béni ! v.1429 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1197. Voilà le testament heureusement fini. v.1430 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
  1198. Vous plaît-il de signer ? v.1431 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
  1199. Mais j'en suis empêché par la paralysie v.1432 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1200. Qui depuis quelques mois me tient sur le bras droit. v.1433 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1201. Et ledit testateur déclare, en cet endroit, v.1434 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
  1202. Que de signer son nom il est dans l'impuissance, v.1435 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
  1203. De ce l'interpellant au gré de l'ordonnance. v.1436 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
  1204. M'en voilà délivré ; mais je suis tout en eau. v.1438 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1205. Vous n'avez plus besoin de notre ministère ? v.1439 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1206. Laissez-moi, s'il vous plaît, l'acte qu'on vient de faire. v.1440 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1207. Vous nous ferez plaisir ; mon oncle vous en prie, v.1444 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
  1208. C'est maintenant, monsieur, ce qui presse le moins. v.1446 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
  1209. Lisette, conduis-les. v.1447 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  1210. Ai-je tenu parole ? v.1447 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1211. Et, dans l'occasion, sais-je jouer mon rôle, v.1448 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1212. Dis-moi donc, malheureux ! As-tu perdu l'esprit, v.1450 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1213. De faire un testament qui m'est si dommageable ? v.1451 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  1214. De laisser à Lisette une somme semblable ? v.1452 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  1215. Deux mille écus comptant ! v.1453 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1216. Il faut, en pareil cas, que chacun soit content. v.1454 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1217. Pouvais-je moins laisser à cette pauvre fille ? v.1455 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1218. Elle est un peu de la famille : v.1456 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1219. Votre oncle, si l'on croit le lardon scandaleux, v.1457 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1220. Et j'ai dû lui laisser, un peu de subsistance, v.1459 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1221. Pour l'acquit de son âme et de ma conscience. v.1460 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1222. De pension, à toi payables tous les ans, v.1462 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1223. Que tu t'es fait léguer avec tant de prudence, v.1463 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  1224. Est-ce encor pour l'acquit de cette conscience ? v.1464 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  1225. Il ne faut point, monsieur, s'estomaquer si fort : v.1465 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1226. Puisque le testament que nous venons de faire, v.1467 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1227. Où je vous institue unique légataire, v.1468 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1228. Ne peut avoir l'honneur d'obtenir votre aveu, v.1469 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1229. Il faut le déchirer et le jeter au feu. v.1470 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1230. M'en préserve le ciel ! v.1471 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1231. Laissons la chose au point où votre oncle l'a mise. v.1472 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1232. Ce serait cent fois pis ; j'en mourrais de douleur. v.1473 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1233. Il s'élève, aussi bien, dans le fond de mon coeur v.1474 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1234. Qui furieusement sur l'estomac me pèse. v.1476 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1235. Rentrons, Crispin ; je tremble, et suis persuadé v.1477 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1236. Que nous allons trouver mon oncle décédé, v.1478 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  1237. Ou que, dans ce moment, pour le moins il expire. v.1479 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  1238. las ! Il était temps, ma foi, de faire écrire. v.1480 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1239. Le laurier dont tu viens de couronner ton front v.1481 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1240. Il faut donc, s'il vous plaît, m'avancer une année v.1483 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1241. Vous ne sauriez me faire un plus charmant plaisir. v.1485 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  1242. C'est ce que nous verrons avec plus de loisir. v.1486 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  1243. Miséricorde ! Ah, ciel ! Je me meurs : je suis morte. v.1487 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1244. Qu'as-tu donc, mon enfant, à crier de la sorte ? v.1488 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
  1245. J'étouffe. Ouf, ouf, la peur m'empêche de parler. v.1489 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1246. Quel vertigo soudain a donc pu te troubler ? v.1490 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
  1247. Parle donc, si tu veux. v.1491 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
  1248. las ! Mon cher monsieur, je dis ce que j'ai vu. v.1494 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1249. Après avoir conduit ces messieurs dans la rue, v.1495 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1250. la mort du bon homme est déjà répandue, v.1496 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1251. Où même le crieur a voulu, malgré moi, v.1497 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1252. Faire entrer, avec lui, l'attirail d'un convoi ; v.1498 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1253. De la chambre, où gisait votre oncle sans escorte, v.1499 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1254. Il m'a semblé d'abord entendre ouvrir la porte ; v.1500 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1255. Et, montant l'escalier, j'ai trouvé nez pour nez, v.1501 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1256. De la crainte d'un mort ton âme possédée v.1503 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
  1257. C'est lui, vous dis-je ; il parle... Ah ! v.1505 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1258. Excuse, mon enfant, je te prenais pour lui. v.1506 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1259. Enfin criant, courant, sans détourner la vue, v.1507 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1260. Essoufflée et tremblante, ici je suis venue v.1508 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1261. Vous dire que le mal de votre oncle en ces lieux v.1509 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1262. N'est qu'une léthargie, et qu'il n'en est que mieux. v.1510 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1263. Avec quelle constance, au branle de sa roue, v.1511 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
  1264. La fortune ennemie et me berce et me joue ! v.1512 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
  1265. Ô trop flatteur espoir ! Projets si bien conçus, v.1513 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  1266. Voilà donc le défunt que le sort nous renvoie ! v.1515 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
  1267. Et l'avare Achéron lâche encore sa proie ! v.1516 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
  1268. Vous le voulez, grands dieux ! Ma constance est à bout. v.1517 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
  1269. Un seul revers te rend faible et pusillanime ! v.1520 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
  1270. Offrons-nous aux dangers ; viens signaler ta foi : v.1522 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
  1271. Quelque coup de hasard nous tirera d'affaire. v.1523 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
  1272. Allons-nous abuser encor quelque notaire ? v.1524 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
  1273. Je vais, sans perdre temps, remettre ces billets v.1525 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
  1274. Dans les mains d'Isabelle : ils feront leurs effets ; v.1526 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
  1275. Vous, rentrez chez mon oncle, et prenez bien le soin v.1529 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
  1276. D'appeler le secours dont il aura besoin. v.1530 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
  1277. Pour retourner plus tôt, je pars en diligence, v.1531 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
  1278. Ne me voilà pas mal avec mon testament ! v.1533 (Acte 4, scène 9, CRISPIN)
  1279. Et mes deux mille écus pour prix de mon service ? v.1535 (Acte 4, scène 9, LISETTE)
  1280. Juste ciel ! Sauve-moi des mains de la justice ! v.1536 (Acte 4, scène 9, CRISPIN)
  1281. Quel est votre dessein, et que voulez-vous faire ? v.1539 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  1282. Puis-je de ces billets être dépositaire ? v.1540 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1283. On me soupçonnerait d'avoir prêté les mains v.1541 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1284. Maintenant que votre oncle a pu, malgré son âge, v.1543 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1285. Reprendre de ses sens heureusement l'usage, v.1544 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1286. Le parti le meilleur, sans user de délais, v.1545 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1287. Est de lui reporter vous-même ses billets. v.1546 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1288. Les nobles sentiments qui règnent dans votre âme : v.1548 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
  1289. Mais gardez ces billets quelques moments, de grâce ; v.1551 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1290. Le ciel m'inspirera ce qu'il faut que je fasse. v.1552 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1291. Je le prends à témoin, si, dans ce que j'ai fait, v.1553 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1292. L'amour n'a pas été mon principal objet. v.1554 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1293. las ! Pour mériter la charmante Isabelle, v.1555 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1294. J'ai peut-être un peu trop fait éclater mon zèle ; v.1556 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1295. Puisque pour notre hymen j'ai l'aveu de ma mère, v.1559 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1296. Les biens dont vous pouvez hériter chaque jour v.1561 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1297. N'ont point du tout pour vous déterminé l'amour : v.1562 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1298. Votre personne seule est le bien qui me flatte ; v.1563 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1299. Et tous les vains brillants dont la fortune éclate v.1564 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1300. Ne sauraient éblouir un coeur comme le mien. v.1565 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1301. Si je l'obtiens ce coeur, non, je ne veux plus rien. v.1566 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
  1302. Tous ces beaux sentiments sont fort bons dans un livre. v.1567 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  1303. L'amour seul, tel qu'il soit, ne donne point à vivre : v.1568 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1304. Et je vous apprends, moi, que l'on ne s'aime bien, v.1569 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1305. Mon oncle maintenant, par sa convalescence, v.1571 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
  1306. Fait revivre en mon coeur la joie et l'espérance ; v.1572 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1307. Et je vais l'exciter à faire un testament. v.1573 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1308. Ces billets détournés ne peuvent-ils point faire v.1575 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
  1309. Qu'il prenne à vos désirs un sentiment contraire ? v.1576 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
  1310. Et voilà la raison qui me fait hasarder v.1577 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
  1311. À vouloir quelque temps encore les garder. v.1578 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1312. Il accordera tout, sans trop de résistance. v.1580 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1313. Il faut, mademoiselle, en ce péril offert, v.1581 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1314. Voilà tous bons billets qu'il faut, s'il vous plaît, prendre. v.1583 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
  1315. N'en rougissez point, ce n'est que pour les rendre. v.1584 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
  1316. De ces billets surpris on me croira complice : v.1587 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  1317. Mais j'entends quelque bruit. v.1589 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
  1318. À qui donc en as-tu ? Te voilà hors de toi. v.1590 (Acte 5, scène 2, ÉRASTE)
  1319. Allons, monsieur, allons ; en homme de courage, v.1591 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
  1320. Il faut ici, ma foi, soutenir l'abordage. v.1592 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
  1321. Ô ciel ! En ce moment, v.1593 (Acte 5, scène 2, ÉRASTE)
  1322. J'ai de la peine encore à m'offrir à sa vue : v.1595 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
  1323. Laissons évaporer un peu sa bile émue ; v.1596 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
  1324. Et quand il sera temps, tous unanimement v.1597 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
  1325. Nous viendrons travailler ensemble au dénouement. v.1598 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
  1326. Pour toi, reste ici ; vois l'humeur dont il peut être, v.1599 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
  1327. Et tu m'informeras s'il est temps de paraître. v.1600 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
  1328. Nous voilà, grâce au ciel, dans un grand embarras. v.1601 (Acte 5, scène 3, CRISPIN)
  1329. Dieu veuille nous tirer d'un aussi mauvais pas ! v.1602 (Acte 5, scène 3, CRISPIN)
  1330. Je ne puis revenir encor de ma faiblesse : v.1603 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
  1331. Je ne sais où je suis : l'éclat du jour me blesse ; v.1604 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
  1332. Et mon faible cerveau, de ce choc ébranlé, v.1605 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
  1333. Par de sombres vapeurs est encor tout troublé. v.1606 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
  1334. Ai-je été bien longtemps dans cette léthargie ? v.1607 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
  1335. Pas tant que nous croyions. Mais votre maladie v.1608 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  1336. Qu'il n'est pas bien aisé, dans le fond, de décrire : v.1611 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  1337. Demandez à Crispin, il pourra vous le dire. v.1612 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  1338. Lorsque de votre mal vous ressentiez l'effet, v.1614 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1339. La peine que j'ai prise, et les soins nécessaires v.1615 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1340. Ah ! Le pauvre garçon, je crois, n'est plus en vie. v.1620 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1341. Que dis-tu là ? Comment ! v.1621 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
  1342. Il s'est saisi si fort, v.1621 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1343. Quand il a vu vos yeux tourner droit à la mort, v.1622 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1344. Que, n'écoutant plus rien que sa douleur amère, v.1623 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1345. Il s'est allé jeter... v.1624 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1346. Où donc ? Dans la rivière ? v.1624 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
  1347. Non, monsieur, sur son lit, où, baigné de ses pleurs, v.1625 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1348. L'infortuné garçon gémit de ses malheurs. v.1626 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1349. Va donc lui redonner et le calme et la joie ; v.1627 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
  1350. Et dis-lui, de ma part, que le ciel lui renvoie v.1628 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
  1351. Un oncle toujours plein de tendresse pour lui, v.1629 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
  1352. Lui montrer des effets de sa reconnaissance. v.1631 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
  1353. S'il n'est pas encor mort, en toute diligence v.1632 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1354. Je vous l'amène ici. v.1633 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
  1355. J'ai donc, Lisette, été plus mal que je ne crois ? v.1634 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
  1356. Il faut donc, expliquer ma volonté dernière, v.1636 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
  1357. Les Notaires sont-ils venus ? v.1638 (Acte 5, scène 5, G?RONTE)
  1358. Qu'on aille de nouveau les chercher ? Et leur dire v.1639 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
  1359. Que dans le même instant je veux les faire écrire. v.1640 (Acte 5, scène 5, G?RONTE)
  1360. Ils reviendront dans peu. v.1641 (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  1361. Le ciel vous l'a rendu. v.1641 (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  1362. las ! À ce bonheur me serais-je attendu ? v.1642 (Acte 5, scène 6, ÉRASTE)
  1363. Je revois mon cher oncle ; et le ciel, par sa grâce, v.1643 (Acte 5, scène 6, ?RASTE)
  1364. Sensible à mes douleurs, permet que je l'embrasse ! v.1644 (Acte 5, scène 6, ?RASTE)
  1365. Après l'avoir cru mort, il paraît à mes yeux ! v.1645 (Acte 5, scène 6, ?RASTE)
  1366. las ! Mon cher neveu, je n'en suis guère mieux : v.1646 (Acte 5, scène 6, GÉRONTE)
  1367. Mais je rends grâce au ciel de prolonger ma vie, v.1647 (Acte 5, scène 6, G?RONTE)
  1368. Pour pouvoir maintenant exécuter l'envie v.1648 (Acte 5, scène 6, G?RONTE)
  1369. Ce garçon-là, monsieur, vous aime tendrement. v.1650 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
  1370. Si vous aviez pu voir les syncopes, les crises v.1651 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
  1371. Dont, par la sympathie, il sentait les reprises, v.1652 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
  1372. Il vous aurait percé le coeur de part en part. v.1653 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
  1373. Enfin le ciel a pris pitié de nos misères. v.1655 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
  1374. Mais j'aperçois quelqu'un. C'est un des deux Notaires. v.1656 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1375. Bonjour, monsieur Scrupule. v.1657 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1376. Ah! Me voilà perdu ! v.1657 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1377. Ici depuis longtemps vous êtes attendu. v.1658 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1378. Vous jouissiez déjà d'une santé meilleure. v.1660 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1379. Vous sentiriez bientôt quelque soulagement. v.1662 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1380. Le corps se porte mieux lorsque l'esprit se trouve v.1663 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1381. Tous les jours je l'éprouve. v.1664 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1382. Voici donc le papier que, selon vos desseins, v.1665 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1383. Quel papier, s'il vous plaît ? Pour quoi ? Pour quelle affaire ? v.1667 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1384. Crispin, le coeur me bat. v.1670 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1385. Eh ! Parbleu, vous rêvez, monsieur ; c'est pour le faire v.1671 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1386. Vous nous l'avez dicté plein de sens et raison. v.1674 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1387. Le repentir si tôt saisirait-il votre âme ? v.1675 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1388. Ils peuvent là-dessus dire ce qu'ils ont vu. v.1677 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1389. Juste ciel ! v.1678 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1390. Me voilà confondu ! v.1678 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1391. Est-il vrai, mon neveu ? Parle, je t'en conjure. v.1680 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1392. Ah ! Ne me parlez point, monsieur, de testament ; v.1681 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
  1393. C'est m'arracher le coeur trop tyranniquement. v.1682 (Acte 5, scène 7, ?RASTE)
  1394. Lisette, parle donc. v.1683 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1395. Crispin, parle en ma place ; v.1683 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1396. Je pourrais là-dessus vous rendre satisfait ; v.1685 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1397. Nul ne sait mieux que moi la vérité du fait. v.1686 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1398. Qu'on vous l'ait vu tantôt absolument écrire ; v.1688 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1399. Mais je suis très certain qu'au lieu où vous voilà, v.1689 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1400. Un homme, à peu près mis comme vous êtes là ; v.1690 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1401. Assis dans un fauteuil auprès de deux notaires, v.1691 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1402. A dicté mot à mot ses volontés dernières. v.1692 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1403. Rien n'est plus véritable, et vous pouvez m'en croire. v.1695 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1404. Il faut donc que mon mal m'ait ôté la mémoire ; v.1696 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1405. Et c'est ma léthargie. v.1697 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1406. Oui, c'est elle en effet. v.1697 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1407. N'en doutez nullement ; et, pour prouver le fait, v.1698 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1408. Ne vous souvient-il pas que, pour certaine affaire, v.1699 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1409. Vous m'avez dit tantôt d'aller chez le notaire ? v.1700 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1410. Qu'il est arrivé dans votre cabinet ; v.1701 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1411. Qu'il a pris aussitôt sa plume et son cornet, v.1702 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1412. Et que vous lui dictiez à votre fantaisie ? v.1703 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1413. C'est votre léthargie. v.1704 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1414. Ne vous souvient-il pas, monsieur, bien nettement, v.1705 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1415. Qu'il est venu tantôt certain neveu normand, v.1706 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1416. Et certaine baronne, avec un grand tumulte v.1707 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1417. Et des airs insolents, chez vous vous faire insulte ? v.1708 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1418. Que pour vous venger de leur emportement, v.1709 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1419. Vous m'avez promis place en votre testament, v.1710 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1420. Ou quelque bonne rente au moins pendant ma vie ? v.1711 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1421. C'est votre léthargie. v.1712 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1422. Je crois qu'ils ont raison, et mon mal est réel. v.1713 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1423. Ne vous souvient-il pas que monsieur Clistorel... v.1714 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1424. Il faut bien qu'il soit vrai, puisque chacun le dit. v.1718 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1425. Ah ! Voilà bien le diable. v.1720 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1426. Il faut donc vous le lire. v.1720 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1427. Fut présent devant nous, dont les noms sont au bas, v.1721 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1428. Maître Mathieu Géronte, en son fauteuil à bras, v.1722 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1429. Par le geste et maintien qu'il nous a fait paraître ; v.1724 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1430. Quoique de corps malade, ayant sain jugement ; v.1725 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1431. Lequel, après avoir réfléchi mûrement v.1726 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1432. Que tout est ici-bas fragile et transitoire... v.1727 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1433. Ah ! Quel coeur de rocher, et quelle âme assez noire v.1728 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1434. las ! Je ne saurais arrêter mes sanglots. v.1730 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1435. En les voyant pleurer, mon âme est attendrie. v.1731 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1436. La, la, consolez-vous ; je suis encore en vie. v.1732 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1437. Ne voulant pas aussi décéder intestat... v.1734 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1438. Intestat !... Ce mot me perce l'âme. v.1735 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1439. Ne voulant pas aussi décéder intestat... v.1738 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1440. Mais laissez-moi donc lire ; v.1739 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1441. Si vous pleurez toujours, je ne pourrai rien dire. v.1740 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1442. Son susdit testament, en la forme qui suit. v.1742 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1443. De tout ce préambule et de cette légende, v.1743 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1444. S'il m'en souvient d'un mot, je veux bien qu'on me pende. v.1744 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1445. C'est votre léthargie. v.1745 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1446. Ce que c'est que de nous ! Moi, cela me confond. v.1746 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1447. Voici l'aveu que vous en faites : v.1748 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1448. Excusez-moi, monsieur, c'est votre léthargie. v.1752 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1449. Je ne sais pas au vrai si vous les lui devez ; v.1753 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1450. Mais il me les a, lui, mille fois demandés. v.1754 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1451. C'est un maraud qu'il faut envoyer en galère. v.1755 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1452. Quand ils y seraient tous, on ne les plaindrait guère. v.1756 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1453. Je fais mon légataire unique, universel, v.1757 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1454. Se peut-il ? Juste ciel ! v.1758 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
  1455. S'il s'en trouvait aucuns au jour de mon décès. v.1762 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1456. C'est style de notaire. v.1763 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1457. Oui, je voulais nommer Éraste légataire. v.1764 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1458. À cet article-la, je vois présentement v.1765 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1459. Que j'ai bien pu dicter le présent testament. v.1766 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1460. Item. Je donne et lègue, en espèce sonnante, v.1767 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1461. Pour épouser Crispin en légitime noeud, v.1769 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1462. Deux mille écus. v.1770 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1463. Je me sens suffoquer par la reconnaissance, v.1772 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1464. Parle donc. v.1773 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1465. Qu'est-ce à dire cela ? v.1773 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1466. Je ne suis point l'auteur de ces sottises-là. v.1774 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1467. Deux mille écus comptant ! v.1775 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1468. Une fille nubile, exposée au malheur, v.1777 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1469. Lui refuseriez-vous cette petite grâce ? v.1779 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1470. Comment ! Six mille francs ! Quinze ou vingt écus, passe. v.1780 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1471. Les maris aujourd'hui, monsieur, sont si courus ! v.1781 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1472. Et que peut-on, hélas ! avoir pour vingt écus ? v.1782 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  1473. On a ce que l'on peut, entendez-vous, ma mie ? v.1783 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1474. Il en est à tout prix. Achevez, je vous prie. v.1784 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1475. Item. Je donne et lègue... v.1785 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1476. Et l'on va me jeter... v.1786 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1477. Pour tous les obligeants, bons et loyaux services v.1787 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1478. Qu'il rend à mon neveu dans divers exercices, v.1788 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1479. Et qu'il peut bien encor lui rendre à l'avenir... v.1789 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1480. Où donc ce beau discours doit-il enfin venir v.1790 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1481. Oui, je vous le promets, monsieur, à deux genoux, v.1793 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1482. Voilà ce qui s'appelle un vraiment honnête homme ! v.1795 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1483. Si généreusement me laisser cette somme ! v.1796 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1484. Non ferai-je, parbleu ! Que veut dire ceci ? v.1797 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1485. Monsieur, de tous ces legs je veux être éclairci. v.1798 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1486. Quel éclaircissement voulez-vous qu'on vous donne ? v.1799 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
  1487. Et je n'écris jamais que ce que l'on m'ordonne. v.1800 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
  1488. Quoi ! Moi, j'aurais légué, sans aucune raison, v.1801 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1489. Qu'Éraste aurait chassé s'il m'avait voulu croire ! v.1803 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1490. Voulez-vous, démentant un généreux effort, v.1805 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1491. Ne m'a-t-on point vole mes billets dans mes poches ? v.1807 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1492. Je tremble du malheur dont je sens les approches ; v.1808 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1493. Je n'ose me fouiller, v.1809 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1494. Quel funeste embarras ! v.1809 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
  1495. Vous les cherchez en vain, vous ne les avez pas. v.1810 (Acte 5, scène 7, ?RASTE)
  1496. Où sont-ils donc ? Réponds. v.1811 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1497. Tantôt, pour Isabelle, v.1811 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
  1498. Je les ai, par votre ordre exprès, portés chez elle. v.1812 (Acte 5, scène 7, ?RASTE)
  1499. C'est votre léthargie. v.1814 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
  1500. Qu'on me fasse raison. Quelles friponneries ! v.1815 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
  1501. Je suis las, à la fin, de tant de léthargies. v.1816 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1502. Cours chez elle ; dis-lui que, quand j'ai fait ce don, v.1817 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1503. J'avais perdu l'esprit, le sens, et la raison. v.1818 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
  1504. Ne vous alarmez point, je viens pour vous les rendre. v.1819 (Acte 5, scène 8, ISABELLE)
  1505. Ô ciel ! v.1820 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1506. Mais sous des lois que nous osons prétendre. v.1820 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  1507. Et quelles sont ces lois ? v.1821 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1508. Je vous prie humblement v.1821 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  1509. De vouloir approuver le présent testament. v.1822 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  1510. Mais tu n'y penses pas. Veux-tu donc que je laisse v.1823 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1511. À cette chambrière un legs de cette espèce ? v.1824 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1512. Songez à l'intérêt que le ciel vous en rend : v.1825 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
  1513. Et plus le legs est gros, plus le mérite est grand. v.1826 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
  1514. De plus, ce legs ne peut en rien vous faire tort. v.1829 (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
  1515. Il est vrai qu'il n'en doit jouir qu'après ma mort. v.1830 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1516. Ce n'est pas encor tout : regardez cette belle ; v.1831 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  1517. Vous savez ce qu'un coeur peut ressentir pour elle ; v.1832 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  1518. Vous avez éprouvé le pouvoir de ses coups : v.1833 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  1519. Et je vous la demande en qualité de femme. v.1835 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  1520. Je n'ai fait voir ma flamme v.1836 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  1521. Que, lorsqu'en écoutant un sentiment plus sain, v.1837 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  1522. Nous verrons : mais, avant de conclure l'affaire, v.1840 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1523. Je veux voir mes billets en entier. v.1841 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1524. Les voilà : v.1841 (Acte 5, scène 8, ISABELLE)
  1525. Tels que je les reçus, je les rends. v.1842 (Acte 5, scène 8, ISABELLE)
  1526. Halte-là. v.1842 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
  1527. Si tu ne me les rends, je vous ferai tous pendre. v.1844 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1528. Voulez-vous aujourd'hui nous désespérer tous ? v.1846 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  1529. La tendresse m'accueille. v.1847 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1530. Dites-moi, n'a-t-on rien distrait du portefeuille ? v.1848 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1531. Non, monsieur, je vous jure ; il est en son entier, v.1849 (Acte 5, scène 8, ISABELLE)
  1532. Hé bien ! S'il est ainsi, par-devant le notaire, v.1851 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1533. Pour avoir mes billets, je consens à tout faire ; v.1852 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1534. Je ratifie en tout le présent testament, v.1853 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1535. Et donne à votre hymen un plein consentement. v.1854 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1536. Mes billets ? v.1855 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1537. Les voilà. v.1855 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
  1538. Quelle action de grâce !... v.1855 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  1539. De vos remerciements volontiers je me passe. v.1856 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
  1540. Mais, surtout, au plus tôt procréez des enfants v.1858 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1541. Qui puissent hériter de vous en droite ligne ; v.1859 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1542. De tous collatéraux l'engeance est trop maligne. v.1860 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1543. Et nièces que le diable amène ici du Mans ; v.1862 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1544. Fléaux plus dangereux, animaux plus funestes v.1863 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1545. Que ne fusent jamais les guerres ni les pestes. v.1864 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
  1546. Laissons-le dans l'erreur, nous sommes héritiers. v.1865 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
  1547. Lisette, sur mon front viens ceindre des lauriers : v.1866 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
  1548. Mais n'y mets rien de plus pendant le mariage. v.1867 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
  1549. Messieurs, j'ai, grâce au ciel, mis ma barque à bon port. v.1869 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
  1550. Je nomme, à mes désirs, un ample légataire ; v.1871 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
  1551. Je renonce à mon legs, si vous n'applaudissez. v.1874 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)

LE DIVORCE (1688)

  1. Que diable, messieurs, ne sauriez-vous mieux prendre votre temps pour être malades ? (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Cela est de la dernière impertinence, de se trouver mal quand il faut gagner de l'argent. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Que voulez-vous que je fasse de tout ce monde-là ? (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Messieurs, ce que je vais vous dire vous déplaira peut-être ; mais, en vérité, j'en suis plus fâché que vous, et personne n'y perd tant que moi. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
  5. Nous ne pouvons pas jouer la comédie aujourd'hui ; voilà notre portier qui vient de se trouver mal, et Pantalon, qui devait faire un rôle de Patrocle, est indisposé. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
  6. On va vous rendre votre argent à la porte. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
  7. Vous voyez, messieurs, que nous ne suivons pas les mauvais exemples, et que nous rendons l'argent, quoique la comédie soit commencée. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
  8. Terminez vos regrets, que votre douleur cesse ; v.1 (Prologue, scène 2, MERCURE)
  9. Et vient pour empêcher que tu rendes l'argent. v.3 (Prologue, scène 2, MERCURE)
  10. Je le vois qui descend. v.4 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  11. Qu'un changement favorable v.5 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  12. Nous arrête dans ces lieux, v.6 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  13. Pour voir un spectacle aimable ; v.7 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  14. C'est l'ordre irrévocable v.8 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  15. Arlequin. (Prologue, scène 3, JUPITER)
  16. Je descends exprès des cieux pour voir une répétition de la pièce nouvelle qu'il y a si longtemps que tu promets. (Prologue, scène 3, JUPITER)
  17. On dit que l'on y sépare un mari d'avec sa femme ; et comme Junon est une carogne qui me fait enrager, je pourrai bien en faire venir la mode là-haut. (Prologue, scène 3, JUPITER)
  18. Mais, Monsieur Jupiter, quelle apparence ? (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  19. Nous ne la savons pas encore : il va venir un débordement de sifflets de tous les diables. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  20. Ne te mets pas en peine ; j'ai fait provision de quantité de foudres de poche ; et le premier siffleur qui branlera, par la mort ! (Prologue, scène 3, JUPITER)
  21. Je lui brûlerai la moustache. (Prologue, scène 3, JUPITER)
  22. Tout doucement, Monsieur Jupiter ; ne choquons point le parterre, s'il vous plaît ; nous en avons besoin : cela ne se gouverne pas comme votre tête. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  23. Messieurs, puisque Jupiter l'ordonne, et que d'ailleurs... l'occasion... de la faveur... votre bonté... votre argent... qu'on a de la peine à rendre ; ... vous voyez bien, messieurs, que nous vous allons donner "Le Divorce". (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  24. Je vais me placer aux troisièmes loges pour mieux voir. (Prologue, scène 3, JUPITER)
  25. Monsieur Jupiter, un gentilhomme comme vous aux troisièmes loges ? (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  26. Je me suis amusé, en venant, à jouer à la boule aux petits-carreaux, contre quatre procureurs qui ne m'ont laissé que trente sous. (Prologue, scène 3, JUPITER)
  27. Où diable vous êtes-vous fourré là ? (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  28. Ces messieurs-là savent aussi bien rouler le bois que ruiner une famille. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  29. Monsieur Jupiter, si vous vouliez me laisser votre monture, je la ferais mettre à la daube : aussi bien les dieux de l'opéra, qui sont bien montés quand ils viennent, s'en retournent toujours à pied. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  30. Ô déplorable coup du sort ! v.10 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  31. Ô malheur ! v.11 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  32. Je frémis ; parle. v.11 (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
  33. Patrocle est mort. v.12 (Prologue, scène 3, MERCURE)
  34. Je le sais bien ; j'étais la chambre de madme votre soeur quand son mari, monsieur Sotinet, mon maître et votre beau-frère, la surprit comme elle vous écrivait la dernière lettre que vous avec reçue d'elle, où elle vous mande de venir au plus tôt à Paris, afiun de prendre des mesures avec vous pour se mettre à couvert du chagrin que son vieux mari lui fait tous les jours. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  35. T'assicurio, Mezzetino, ch'il matrimonio di mia sorella con Sotinetto non è stato mai mio gusto ; e se ne fossi stato creduto, egli non si sarreba mai conchiuso. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
  36. Al fato non vi è rimedio. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
  37. Cela est vrai, ce qui est fait est fait. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  38. Mais quand on ne peut pas changer sa condition, et qu'elle est mauvaise, il faut tâcher de l'adoucir autant qu'il est possible. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  39. Ma per addolcir la stato de mia sorella, io non veda altro mezzo, ch'une bonissima separazione. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
  40. D'accord ; et c'est à quoi il faudrait songer, si vous aviez de ce qui se touche. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  41. Mais malheureusement mais vous êtes gueux comme un rat, et il y a longtemps que votre noblesse serait tombée par terre, si la roture ne l'avait soutenue. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  42. Mais laissez-moi faire : si votre soeur consent à la séparation, je m'engage, moi, de faire toruver tout l'argent qu'il faudra pour l'obtenir ; et si , je veux que ce soit mon maître qui le fournisse. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  43. J'ai une dent contre lui, pour certains coups de bâton qu'il me donna une fois, à cause qu'il me surprit à la cave avec la servante du logis. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  44. E che cosa facevi in cantina con la serva ? (Acte 1, scène 1, AURELIO)
  45. Je lui aidais à mettre un muid de vin en perce. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  46. Orsù, vado a trovar mia sorella ; farò il possibile per resolverla a separarsi da suo marito. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
  47. Tu pensa in tanto a quelle vieni di promettermi. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
  48. Que je pense de jolis tours pour délivrer ma maîtresse des mains de son vieux mari ! (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  49. Mais la difficulté est de trouver des gens qui les éxecutent. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  50. Si mon cher ami Arlequin était encore au monde, c'est là justement l'homme qu'il ma faudrait ; mais le pauvre garçon s'est avisé de se faire pendre, et ... (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
  51. Oui, Messieurs, étranger, étranger, arrivé tout-à-l'heure dans cette ville ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  52. Le diable emporte toute la race badaudique ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  53. Je n'ai jamais vu de gens plus curieux, ni plus insolents ; ils crient après moi, il a chié au lit, il a chié au lit, comme si j'étais un masque. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  54. Il me semble... (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  55. Que j'ai vu cet homme-là pendu quelque part. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  56. D'avoir vu cette tête-là sur un autre corps. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  57. Arl... (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  58. Arlequin. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  59. Mais ce manteau-là m'appartient. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  60. Je l'ai trouvé à terre. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  61. Je parlais tout-à-l'heure de toi. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  62. Tu arrives fort à propos pour rendre service à Monsieur Aurélio, dans une affaire de conséquence. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  63. Qui ? Monsieur Aurélio, mon ancien maître ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  64. Celui qui a tant de noblesse, et qui n'a jamais le sou ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  65. Lui-même : il est aussi gueux à présent comme il était du temps que tu le servais. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  66. Tant pis ; car je ne suis pas aussi sot que je l'ai été, moi ; et je ne m'emploierai jamais pour qui que ce soit, qu'auparavant je ne sois assuré de la récompense. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  67. Va, va, le seigneur Aurélio est honnête homme. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  68. Sers-le bien, et ne te mets point en peine ; tes gages te seront bien payés ; et si l'affaire que j'ai en tête réussit, je te réponds d'une bonne récompense. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  69. Mais tire-moi d'un doute : il a couru un bruit que tu avais été pendu, et je te croyais déjà bien sec. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  70. Point du tout ; je me porte le mieux du monde : il est vrai que j'ai eu quelque petite indisposition, et que j'ai été sur le point de mourir de la courte haleine ; mais je m'en suis bien guéri. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  71. Conte-moi donc ta maladie. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  72. Tu sais bien que j'ai toujours aimé les grandes choses : dès le temps même que nous avions l'honneur de servir ensemble le roi sur ses galères... (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  73. Ne parlons point de cela ; je sais que tu as toujours été homme d'esprit. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  74. Je n'eus pas plus tôt quitté la rame, que je me jetai malheureusement dans les médailles. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  75. Comment, dans les médailles ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  76. Dans les antiques ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  77. Non, dans les médailles ; c'est-à-dire que quand je n'avais rien à faire, pour me désennuyer, je m'amusais à mettre le portrait du roi sur des pièces de cuivre, que je couvrais d'argent, et que je donnais à mes amis pour du pain, du vin, de la viande, et autres choses nécessaires : mais comme il y a toujours des envieux dans le monde (voyez, je vous prie, comme on empoisonne les plus belles actions de la vie !), on fut dire à la justice que je me mêlais de faire de la fausse-monnaie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  78. Quelle apparence ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  79. D'abord la justice m'envoya prier de lui aller parler. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  80. Qui envoya-t-elle ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  81. Nenni, diable ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  82. C'étaient tous gens de distinction et qualifiés. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  83. Ils avaient des épées, des plumets bleus, des mousquetons. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  84. Ces messieurs montèrent donc dans ma chambre, et, le plus honnêtement du monde, me prièrent, de la part de la justice, de lui aller parler tout-à-l'heure ; qu'il y avait un carrosse à la porte, qui m'attendait. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  85. Et moi, j'eus beau dire que j'avais affaire, que je ne pouvais pas sortir, que j'irais une autre fois, il me fut impossible de résister aux honnêtetés et aux empressements de ces messieurs-là. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  86. Aux honnêtetés des pousse-culs. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  87. Oh, pour cela, rien n'est plus vrai ; je n'ai jamais vu de gens plus honnêtes. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  88. L'un m'avait pris par un bras, aussi m'avait fait l'autre, en me disant le plus obligeamment du monde : "Oh ! Puisque nous avons été assez heureux que de vous trouver, vous ne nous échapperez pas, et nous aurons le plaisir de vous emmener avec nous" ; et à force de civilités, ils m'entraînèrent dans leur carrosse, et me conduisirent à la justice. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  89. D'abord que je fus arrivé, on me présenta à cinq ou six visages vénérables, qui étaient assis sur des fleurs-de-lis. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  90. Et ces messieurs ne vous prièrent-ils point de vous asseoir ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  91. Celui qui était au milieu d'eux me dit : n'est-ce point vous, monsieur, qui vous mêlez de médailles ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  92. À quoi je répondis fort modestement : oui, monsieur, pour vous rendre mes très humbles services. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  93. Vous êtes un honnête homme, ajouta-t-il ; tout-à-l'heure nous allons parler à vous ; asseyez-vous toujours en attendant. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  94. Dans un fauteuil ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  95. Ces messieurs donc, après s'être parlé à l'oreille, me demandèrent encore si véritablement c'était moi qui avais cet heureux talent ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  96. Je leur répliquai qu'oui, que je leur demandais excuse si je ne faisais pas aussi bien que je l'aurais souhaité ; mais que j'avais grande envie de travailler, et qu'avec le temps, j'espérais devenir plus habile. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  97. Et eux parurent fort contents de votre déclaration ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  98. Vous l'avez dit. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  99. Je remarquai que mon discours les avait réjouis ; mais cela n'empêcha pas qu'ils ne me condamnassent sur l'heure à être pendu et étranglé à la Croix Du Trahoir. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  100. Quel malheur ! (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  101. Quand j'entendis qu'on m'allait pendre, je commençai à crier : mais, messieurs, vous n'y pensez pas. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  102. Je ne suis qu'un jeune homme qui ne fais que d'entrer dans le monde ; et d'ailleurs, je n'ai pas l'âge compétent pour être pendu. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  103. C'était une bonne raison celle-là. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  104. Aussi y eurent-ils beaucoup d'égard ; et, pour faire les choses dans l'ordre, ils me firent expédier une dispense d'âge. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  105. Me voilà donc dans la charrette. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  106. Je ne disais mot ; mais j'enrageais comme tous les diables. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  107. Nous arrivons enfin à la Croix Du Trahoir, au pied de cette fatale colonne qui devait être le non-plus-ultrà de ma vie, et qu'on appelle vulgairement la potence. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  108. Comme j'étais fort fatigué du voyage, j'avais soif, je demandai à boire : on me proposa si je voulais de la bière. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  109. Je dis que non, et que cela pourrait par la suite me donner la gravelle ; je priai seulement les archers de me laisser boire à la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  110. On se range en haie ; je m'approche de la fontaine ; je donne un coup d'oeil autour de moi, et zest, je m'élance la tête en avant dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  111. Les archers, surpris, courent à moi, et me tirent par les pieds ; et moi je m'enfonce toujours avec les mains, de manière que j'entrai tout entier dans le tuyau de la fontaine, et il ne resta aux archers que mes souliers pour les pendre. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  112. Du robinet de la fontaine, je descendis dans la Seine ; de là, je fus à la nage jusqu'au Havre-de-Grace ; au Havre-de-Grace, je m'embarquai pour les Indes, d'où me voilà présentement de retour ; et voici mon histoire achevée. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  113. Il ne me reste qu'une difficulté, qui est de savoir comment, gros comme tu es, tu as pu te fourrer dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  114. Va, va, mon ami, quand on est près d'être pendu, on est diablement mince. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  115. Va m'attendre au Petit Trianon ; dans un moment je suis à toi, et je te ménerai chez Monsieur Aurélio. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  116. Mais d'où vient que tu n'enfonces point tes pieds jusqu'au fond de tes bottes, et que tu marches sur la tige ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
  117. Je le fais exprès pour épargner les semelles. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  118. Je tire bon augure de l'affaire de Monsieur Aurélio, et la fortune ne nous a pas renvoyé Arlequin pour rien. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
  119. Mon maître m'a ordonné tantôt de lui amener un barbier : il ne faut pas manquer cette occasion pour lui voler sa bourse ; elle servira à mettre nos affaires en train. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
  120. Allons trouver Arlequin. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
  121. Oui, monsieur ; vous me dites d'empêcher que madame n'entre dans la maison, et de lui fermer la porte au nez. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  122. Animal, c'est tout le contraire : je te dis de ne laisser entrer personne pour voir ma femme, et de fermer la porte au nez de tous ceux qui se présenteront. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
  123. Mais, à propos, vous êtes donc jaloux ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  124. Ce ne sont pas là tes affaires. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
  125. Cela est plaisant ! (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  126. De quoi diable vous êtes-vous avisé de vous marier à l'âge que vous avez ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  127. Impertinent, tes épaules te démangent bien. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
  128. Il y a là-dedans un barbier. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  129. Fais-le entrer. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
  130. Monsieur, je suis ravi de vous voir ; faites-moi, s'il vous plaît, la barbe, le plus promptement que vous pourrez. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  131. Que cela ne vous étonne pas : j'ai bien été trois mois entiers après une barbe, et tandis que je rasais d'un côté, le poil revenait de l'autre : mais présentement je suis plus habile ; vous allez voir. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  132. Ma foi, je vous demande pardon : l'empressement de vous raser m'a fait prendre mon manteau pour votre linge à barbe. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  133. Allons, toi, donne-moi le linge, vite. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  134. Qui est cet homme-là ! (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  135. C'est maître Jacques, celui qui accommode mes outils. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  136. Venez, maître Jacques, repassez-moi ce rasoir pour faire la barbe à monsieur. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  137. La bourse est de ce côté-ci ; ne la manque pas. (Acte 1, scène 5, MEZZETIN)
  138. Voilà un plaisant homme ! (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  139. Allons, allons, monsieur, je n'ai point de temps à perdre. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  140. Mettez-vous là. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  141. Que diable faites-vous là ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  142. Me prenez-vous pour un cheval ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  143. Point du tout, monsieur ; mais c'est qu'il y a des gens qui sont terriblement rétifs sous le fer, et avec cet instrument-là, on leur couperait la gorge, qu'ils ne diraient mot. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  144. Vraiment, je le crois bien. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  145. Qu'est-ce que cela ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  146. Qu'est-ce donc que cela signifie ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  147. Que de babil ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  148. Tenez-vous donc, si vous voulez ; croyez-vous que je n'aie que vous à raser ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  149. Allez tout doucement ; vous m'écorchez tout vif. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  150. C'est que vous avez le cuir si dur, que vous ébréchez tous mes rasoirs. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  151. On m'étrangle ! (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  152. La peste m'étouffe, si vous branlez, je vous coupe la gorge. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  153. Quel homme êtes-vous donc ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  154. Il faut filer doux ; ce coquin-là le ferait comme il le dit : il a une mauvaise physionomie. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  155. Dis-moi, mon ami, de quel pays es-tu ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  156. Limousin, monsieur, pour vous rendre service. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  157. Limousin ! (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  158. Et y a-t-il des barbiers de ce pays-là ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  159. Je croyais qu'il n'y en avait que de gascons. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  160. Je crois aussi être le premier de mon pays qui ait embrassé le parti de la savonnette. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  161. J'étais auparavant tailleur de pierres ; et comme on disait que j'avais beaucoup de légèreté dans la main, je crus que je serais plus propre à ce métier-ci. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  162. Et de tailleur de pierres, je me suis fait tailleur de barbes. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  163. Il me semble que vous avez la main gauche bien plus légère que la droite. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  164. Ce sont de petits talents qu'on reçoit de la nature, et dont un honnête homme ne doit pas se glorifier. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  165. Tant, que je n'y saurais suffire. C'est moi qui fais la barbe et les cheveux à tous les limousins qui viennent ici travailler, et j'ai une pension de la ville pour faire tous les quinze jours le crin au cheval de bronze. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  166. Vous trouvez-vous mal ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  167. Point, point ; voilà qui est passé. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  168. Mais vous avez quelque chose ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  169. Pour le coup, je n'y puis plus tenir. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  170. Une colique épouvantable qui me prend... (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  171. Je suis à vous tout-à-l'heure. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  172. Je n'ai jamais vu un pareil original... (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  173. Mais vous voilà ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  174. Avez-vous déjà été à la garde-robe ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  175. Point du tout, Monsieur ; cela n'en valait pas la peine : j'ai changé d'avis, et j'ai mieux aimé insulter la doublure de ma culotte que de vous faire attendre plus longtemps. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  176. Je vous trouve bien hardi de vous approcher de moi en l'état où vous êtes. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  177. Qu'appelez-vous, monsieur, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  178. Chacun ne fait-il pas de sa culotte ce qu'il lui plaît ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  179. Sortez, insolent ! (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  180. Si je faisais bien, je vous ferais jeter par les fenêtres. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
  181. Comment, mardi, par les fenêtres ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  182. Est-ce ainsi qu'on insulte un officier public ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  183. Colombine, quel bruit épouvantable ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  184. Quelle rumeur ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  185. Mais il faut qu'on ait perdu l'esprit, de faire un tintamarre semblable dans mon antichambre ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  186. Quelle brutalité de m'éveiller à l'heure qu'il est ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  187. Non, je ne crois pas qu'il soit encore midi ; il n'y a pas trois heures que je suis rentrée. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  188. Je crois, Colombine, que je suis faite d'une jolie manière. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  189. L'horreur ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  190. Quelle extinction de teint ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  191. Là, là ; consolez-vous, madame ; vous avez des yeux à défrayer tout un visage. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  192. Il ne tiendra qu'à vous de l'avoir comme il vous plaira. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  193. Que ne me laissez-vous faire ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  194. Je ne veux qu'une petite couche de rouge pour réparer de trente méchantes nuits la plus obstinée. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  195. Fi, Colombine, avec ton rouge ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  196. Crois-tu que je puisse me résoudre à donner tous les jours un habit neuf à mes appas ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  197. J'ai une conscience si délicate, que je me reprocherais les conquêtes qui ne se seraient pas faites de bonne guerre, et je crois que je mourrais de honte d'avoir dix années de plus que mon visage. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  198. Bon, bon, mademoiselle, vous avez là un plaisant scrupule ; la beauté que l'on achète n'est-elle pas à soi ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  199. Qu'importe que vos joues portent les couleurs d'un marchand ou les vôtres, pourvu que cela vous fasse honneur ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  200. Pour moi, je trouve quelques femmes d'aujourd'hui d'un parfaitement bon goût ; de toute l'année elles en ont fait un carnaval perpétuel ; elles peuvent aller au bal à coup sûr, sans crainte d'être connues. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  201. Les femmes ne sont-elles pas assez déguisées sans se masquer encore ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  202. Et pourquoi veulent-elles peindre leur peu de sincérité jusque sur leur visage ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  203. Pour moi, je ne suis point de ce nombre-là ; j'aime mieux qu'on me trouve un peu moins jolie, et être un peu plus vraie. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  204. Par ma foi, voilà une belle délicatesse de sentiments. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  205. Il n'y a plus que le rouge qui se met à la toilette qui marque la pudeur des femmes d'aujourd'hui ; elles ne rougiraient jamais sans cela. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  206. Et que serait-ce donc, madame, s'il vous fallait peler avec de certaines eaux, comme la dernière maîtresse que je servais, qui changeait tous les six mois de peau. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  207. Tu te moques, Colombine : est-ce que tu as vu cela ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  208. Si je l'ai vu ? C'étoit moi qui faisois l'opération ; elle me faisait prendre la peau de son front, que je tirais de toute ma force ; elle criait comme un beau diable, et moi je riais comme une folle ; il me semblait habiller un levraut : mais ce qui est de meilleur, c'est qu'elle portait toujours sur elle, dans une boîte, la peau de son dernier visage calcinée, et disait qu'il n'y avait rien de si bon pour les élevures et les bourgeons. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  209. Tu veux t'égayer, Colombine. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  210. Mademoiselle, voilà un homme qui demande à vous parler. (Acte 1, scène 6, UN-LAQUAIS)
  211. Qu'on le fasse entrer. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  212. Je crois, mademoiselle, que vous n'avez pas l'honneur de me connaître ; mais quand vous saurez que je m'appelle Monsieur De La Gavotte, sieur de Trotenville, vous devinerez aisément que je suis maître à danser. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  213. Votre nom, monsieur, est assez connu dans Paris ; et j'espère devenir une bonne écolière, ayant pour maître le plus habile homme du métier. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  214. Vous mettez ma modestie hors de cadence ; et quand on n'a, comme moi, qu'un mérite léger et cabriolant, pour peu qu'on llève par des louanges un peu fortes, il court risque, en tombant, de se casser le cou. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  215. Que Monsieur De Trotenville a d'esprit ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  216. Il est vrai que voilà une pensée qui est tout-à-fait bien mise en oeuvre ; c'est un brillant. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  217. Pour de l'esprit, mademoiselle, les gens de notre profession en regorgent. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  218. Nous sommes tous les jours parmi tout ce qu'il y a de gens de qualité. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  219. Je sors présentement de chez la femme d'un élu, où je me suis fait admirer par mon esprit ; j'ai deviné une énigme du Mercure galant. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  220. Vous savez, madame, que c'est là présentement la pierre de touche du bel-esprit. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  221. Par ma foi, les beaux esprits sont donc bien communs ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  222. Car la moitié du Mercure n'est remplie que des noms de ceux qui les devinent. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  223. Pour vous, monsieur, vous n'avez pas besoin que l'on imprime le vôtre, pour faire connoître votre mérite au public ; on sait assez que vous êtes l'honneur de l'escarpin. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  224. Mais je vous prie de me dire pourquoi vous avez un si petit cheval. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  225. J'avais autrefois un carrosse à un cheval ; mais mes amis m'ont conseillé de changer de voiture, afin de ne pas causer une erreur dans le public, qui prend souvent, dans cet équipage-là, un maître à danser pour un lévrier d'Hippocrate. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  226. Vous devriez bien avoir un carrosse à deux chevaux : depuis que l'on ne joue plus, il y a tant de chevaliers qui en ont à vendre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  227. Je ne donnerais pas ce petit cheval-là pour les deux meilleurs chevaux de Paris ; c'est un diable pour aller. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  228. Toutes les fois que je veux aller à la Bastille, il m'emmène à Vincennes. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  229. Nous appelons ces petits animaux-là, parmi nous, un tendre engagement. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  230. Qu'est-ce que cela veut dire, un tendre engagement ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  231. Est-ce que vous ne savez pas " qu'un tendre engagement va plus loin qu'on ne pense ? " (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  232. On voit bien que monsieur sait son opéra, et qu'il en est. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  233. Moi, de l'opéra ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  234. Vous dis-je : j'en ai été autrefois ; mais il m'a fallu plus de vingt lavements et autant de médecines pour me purifier du mauvais air que j'y avais respiré. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  235. Vous me surprenez, monsieur : j'avais toujours cru que l'opéra était le lieu du monde où l'on prenait le meilleur air. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  236. Monsieur De Trotenville a beau dire, il voudrait y être rentré, comme tous ceux qui en sont sortis : c'est un Pérou ; il n'y a pas jusqu'aux violons qui n'aient des justaucorps bleus galonnés. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  237. Je veux que le premier entrechat que je ferai me coupe le cou, si jamais j'y mets le pied ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  238. Quand on me donnerait un tiers dans l'opéra, je n'y rentrerois pas. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  239. Pour quelques... quelques femmes, que l'on achète bien, de par tous les diables ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  240. J'irais prostituer ma gloire, et figurer avec le premier venu ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  241. Nous sommes glorieux comme tous les diables dans notre profession. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  242. Voulez-vous que je vous parle franchement ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  243. L'opéra n'est plus bon que pour les filles. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  244. Il n'y a pas aussi une meilleure condition au monde. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  245. Je ne conçois pas l'entêtement des jeunes gens. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  246. C'est une fureur, mademoiselle, et toutes les coquettes s'en plaignent hautement, et disent que l'opéra leur enlève les meilleures pratiques, et qu'elles sont ruinées de fond en comble. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  247. Je le crois bien : ces personnes-là ont grande raison ; et si j'étais d'elles, je leur ferais rendre jusqu'à la moindre petite faveur qu'elles auraient reçue. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  248. Là, là, donnez-vous patience ; on leur fera peut-être tout rendre : mais cependant elles usent en toute rigueur de leurs privilèges ; et un amant qui n'exprime son amour qu'avec des fontanges et des bas de soie, se morfond dix ans derrière leur porte. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  249. Mon_Dieu, que voilà un joli habit ! (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  250. Vous vous moquez ; c'est une guenille. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  251. Que peut-on avoir pour cinquante ou soixante pistoles ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  252. Je voudrais que vous vissiez ma garde-robe ; elle est des plus magnifiques, et si, sans vanité, elle ne me coûte guère. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  253. Ho bien, monsieur, nous la verrons une autre fois ; mais présentement je vous prie de danser un menuet avec moi. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  254. Oui-dà, très volontiers : allons. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  255. Qui est cet homme-là qui est avec vous ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  256. Tel que vous le voyez, il n'y a point d'homme au monde qui gourmande une chanterelle comme lui ; il ferait danser, s'il l'avait entrepris, tous les invalides et leur hôtel. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  257. Vous allez voir. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  258. Ne voulez-vous point que j'aie l'honneur de danser avec vous ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  259. Pour aujourd'hui, monsieur, il n'y a pas moyen ; je suis d'une fatigue, cela ne se conçoit pas. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  260. C'est bon pour les maîtres à danser fantassins. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  261. On me donne une marque chaque visite ; et je veux vous montrer quel a été le travail de cette semaine. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  262. Qu'on m'apporte ma valise. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  263. Vous allez voir. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  264. Allez donc. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  265. Vous avez été plus de vingt ans à faire toutes ces leçons-là. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  266. C'est le travail d'une semaine ; et si, ce que je vous montre-là, c'est de l'argent comptant. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  267. Je n'ai qu'à aller chez le premier banquier, je suis sûr de toucher un demi-louis d'or de chaque billet. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  268. Un demi-louis d'or pour une leçon ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  269. On ne donnait autrefois aux meilleurs maîtres qu'un écu par mois. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  270. Il est vrai ; mais dans ce temps-là les maîtres à danser n'étaient pas obligés d'être dorés dessus et dessous, comme à présent ; et une paire de galoches était la voiture qui les menait par toute la ville. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  271. Mais présentement on ne nous regarde pas, si nous n'avons le cheval et le laquais. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  272. Mademoiselle, voilà votre maître à chanter, Monsieur Amilaré-Bécarre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  273. Ne vous en allez pas, monsieur, je vous prie. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  274. Je veux que vous entendiez chanter cet homme-là ; c'est un italien. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  275. Très volontiers, madame ; cela me fera bien du plaisir : car tel que vous me voyez, je suis à deux mains, et je chante aussi bien que je danse. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
  276. Voilà un visage bien baroque ! (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  277. Les musiciens italiens sont de plaisants originaux. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  278. Ne dirait-on pas que ce serait là un siamois échappé d'un écran ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  279. Comment vous appelez-vous, monsieur ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  280. Voilà bien des noms : il faut, monsieur, que vous ayez bien des pères. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  281. C'est un calendrier que cet homme-là. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  282. Je suis ravi, messieurs, que vous vous trouviez ensemble. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  283. L'on n'est pas malheureux, quand on peut unir deux illustres. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  284. Je vous prie, monsieur, de vouloir bien chanter un air. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  285. Je, je, je, je, le, le veux bien. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  286. C'est là un maître à chanter ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  287. Monsieur, que dites-vous de ce chant-là ? (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  288. Voilà une voix d'un assez beau métal ; cela n'est pas mal. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  289. Comment pas mal ! (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  290. Il faut se jeter par les fenêtres, quand on a entendu chanter ainsi. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  291. Tout doucement, s'il vous plaît ; je ne sais point faire de ces cabrioles-là. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  292. Voyez-vous, mademoiselle, je ne suis point de ces gens qui louent à plein tuyau. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  293. Un homme comme moi, qui a été toute sa vie nourri de dièses et de bémols, est diablement délicat en musique. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  294. Monsieur apparemment n'aime pas l'italien ; mais j'ai fait depuis peu un petit duo en français, que je veux chanter avec lui, et je suis sûr qu'il ne lui déplaira pas. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  295. Qu'est-ce donc, s'il vous plaît, que tous ces pieds de mouche qui sont au commencement des lignes ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  296. Ce sont des dièses, pour montrer que c'est un a mi la ré bécarre. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  297. Je ne compose jamais que sur ce ton, et c'est pour cela que j'en porte le nom. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  298. Vous composez donc toujours sur ce ton-là ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  299. Monsieur, voilà un autre air en D la ré sol. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  300. La rissole vous-même. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  301. Je vous trouve bien admirable de me donner des sobriquets. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  302. Voilà un homme qui est bien fâcheux ! (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  303. Je vous dis, monsieur, que cet air-là est en d la ré sol, et qu'il n'est pas si difficile que l'autre. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  304. Qui n'est pas si difficile que l'autre ! (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  305. Croyez-vous, mon ami, que la musique m'embarrasse ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  306. Je vous trouve plaisant. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  307. Je ne dis pas cela... (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  308. Allons. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  309. Cupidon ne sait plus de quel bois faire flèche. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  310. Cela ne vaut pas le diable. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  311. Voilà un air bien puant. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  312. Allons, monsieur, tout de bon : cu, cu, cu... (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  313. Chantez donc juste, si vous voulez. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  314. Est-ce que je ne vois pas bien qu'il faut marquer là une dissonance, et que l'octave s'entrechoquant avec l'unisson, vient à former un dièse bémol. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  315. Monsieur, avec votre permission, si les musiciens n'en savent pas plus que vous, ce sont de grands ânes. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
  316. Plaît-il, mon ami ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  317. Savez-vous que vous êtes un sot par nature, par bémol et par bécarre ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  318. Je vous apprendrai à insulter ainsi la croche française. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  319. Par la mort ! (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  320. Par le sang ! ... (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  321. Mesdames, je vous donne le bonsoir. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
  322. De la manière qu'il s'y prenait, je croyais qu'il allait tout tuer. (Acte 1, scène 9, COLOMBINE)
  323. Je vous dis encore une fois que nous nous brouillerons, si vous ne me tenez parole. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  324. J'ai fait le barbier ; j'ai volé la bourse ; il y avait cent louis d'or dedans ; vous m'en avez promis dix : je prétends les avoir, ou je ne me mêle plus de rien. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  325. Je te les ai promis, et tu les auras ; et de plus, je te promets de te faire épouser Colombine ; mais il faut faire encore une petite fourberie. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  326. Pour épouser Colombine, j'en ferais cinquante, des fourberies. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  327. Tiens-toi un peu en repos, et laisse-moi rêver au moyen de t'introduire chez Monsieur Sotinet, pour rendre cette lettre à Isabelle. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  328. J'aurai Colombine, au moins. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  329. Oui, vous dis-je, vous l'aurez. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  330. Et Colombine m'aura-t-elle aussi ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  331. Eh morbleu, oui ! (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  332. Vous l'aurez, et elle vous aura. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  333. Laissez-moi en repos. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  334. Je l'aurai, je ne l'aurai pas ; je l'aurai, je ne l'aurai pas ; je l'aurai, je ne l'aurai pas : je ne l'aurai pas. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  335. Pourquoi pleurez-vous ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  336. Je n'aurai pas Colombine : hi, hi, hi ! (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  337. Qui est-ce qui vous a dit cela ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  338. C'est la boutonomancie. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  339. Que le diable t'emporte, toi et la boutonomancie ! (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  340. Laisse-moi songer en repos. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  341. Je t'assure, encore une fois, que tu auras Colombine, le colombier, les pigeons, et tout ce qui a relation à elle. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  342. Console-toi donc, et ne m'interromps pas davantage. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  343. Voilà Colombine. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  344. Et voici Arlequin. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  345. Arlequin dit : bonjour, ma colombelle. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  346. Colombine répond : bonjour, mon pigeonneau... (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  347. Adieu, ma belle... (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  348. Adieu, vilain magot. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  349. Je répétais le compliment de noce. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  350. Pour vous empêcher de complimenter davantage, venez çà. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  351. Si vous ôtez vos mains de là, vous n'épouserez point Colombine. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  352. Que vous plaît-il ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  353. Y aura-t-il des violons à ma noce ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  354. Oui, il y aura des violons, des vielles, et de toutes sortes d'instruments. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  355. Que vous plaît-il ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  356. Et y dansera-t-on, à la noce ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  357. On dansera à ma noce, et je danserai avec Colombine ! (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  358. Quel plaisir ! (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  359. Oh ! Pour le coup, c'en est trop. Couchez-vous, vite. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  360. Imaginez-vous que vous êtes dans un lit, et que vous dormez. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  361. Je suis dans un lit ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  362. Oui, dans un lit, et Colombine est couchée avec vous. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  363. À la fin, il faudra que je change de nom. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  364. Que voulez-vous ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  365. Fermez les rideaux du lit, de peur du vent. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  366. Quelle patience ! (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  367. Qu'est-ce qu'il y a, double enragé chien ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  368. Donnez-moi le pot-de-chambre. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  369. Tiens, voilà le pot-de-chambre ; puisses-tu pisser la parole ! (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  370. Ma chère Colombine, que je t'embrasse, mon petit coeur, m'amour. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  371. Si je prends un bâton, je te romprai bras et jambes à la fin. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  372. Lève tes pieds. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  373. Si tu remues à présent, ou que tu parles, nous allons voir beau jeu. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  374. J'habillerai Arlequin en chevalier ; il ira heurter à la porte de Sotinet : d'abord, voilà Colombine... (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
  375. Colombine ! (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  376. Et où est-ce qu'elle est ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  377. Madame, je vous déclare, pour la dernière fois, que je ne veux plus voir tout ce train-là dans ma maison. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  378. Je ne sais plus qui y est maître. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  379. Que ne payez-vous les gens à qui vous devez ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  380. Et pourquoi faut-il que j'aie tous les jours la tête rompue de vos folles dépenses, qui me mènent à l'hôpital ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  381. Vraiment, je vous trouve plaisant ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  382. Et depuis quand les maris prennent-ils ces hauteurs-là avec leurs femmes ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  383. Sachez, s'il vous plaît, monsieur, qu'un homme comme vous, qui a épousé une fille de qualité comme moi, est trop heureux quand elle veut bien s'abaisser à porter son nom. Mon mérite n'est-il pas bien soutenu d'avoir pour piédestal le nom de Monsieur Sotinet ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  384. Quelle mortification ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  385. Je sens un soulèvement de coeur, quand j'entends seulement prononcer le nom de Monsieur Sotinet. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  386. N'est-ce pas la mode ? (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  387. Je connais un homme qui s'appelle Monsieur Josset, et sa femme se fait appeler la Marquise de Bas-Aloi. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  388. Taisez-vous, impertinente ; on ne vous parle pas. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  389. Est-ce à vous à mettre là votre nez ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  390. Vous n'êtes pas plus sage que votre maîtresse. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  391. Pourquoi voulez-vous qu'elle se taise, quand elle a raison ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  392. Ne sait-on pas assez dans le monde l'honneur que je vous ai fait, quand je vous ai épousé ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  393. Mais vous devez vous mettre en tête que je vous ai plutôt pris pour mon homme d'affaires que pour mon mari ; et je vous prie de ne plus vous mêler de ma conduite. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  394. Madame parle comme un oracle ; toutes les paroles qu'elle dit sont des sentences que toutes les femmes devraient apprendre par coeur. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  395. Vous devriez mourir de honte de la vie que vous menez. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  396. On n'entend parler d'autre chose que de votre jeu et de vos dépenses. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  397. Nous demeurons dans la même maison, et il y a huit jours que je ne vous ai rencontrée. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  398. Vous vous allez promener quand je me couche, et vous ne vous couchez que quand je me lève. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  399. Colombine, ne te souviens-tu point de ce petit air que m'apprit hier monsieur le marquis ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  400. Je l'ai oublié. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  401. Non, madame ; mais, si vous voulez, je vais vous en chanter un que je viens d'apprendre. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  402. La, la, la. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  403. Il y a longtemps que je suis las de tes impertinences. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  404. C'est toi qui me la gâtes, et un grand traîneur d'épée qui ne bouge d'ici. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  405. Mais j'empêcherai bien que cela ne dure, et je veux que tu sortes tout présentement de chez moi. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  406. Allons, qu'on déniche tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  407. Est-ce que je ne suis pas le maître ici ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  408. Je ne pourrai pas mettre dehors une coquine de servante quand il me plaira ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  409. Je ne dis pas cela. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  410. Il m'est impossible ; je sens pour vous une tendresse... (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  411. Allez, cela n'est guère bien de n'avoir pas plus de naturel pour des gens qui vous affectionnent. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  412. La bonne bête ! (Acte 2, scène 2, SOTINET)
  413. Savez-vous que je ne m'accommode point de tous vos dialogues. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  414. Je vous prie, monsieur, de vous en aller dans votre appartement, et de me laisser en repos dans le mien. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  415. Sitôt que je suis un moment avec vous, mes vapeurs me prennent d'une violence épouvantable. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  416. Colombine, je n'en puis plus. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  417. De l'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  418. Hé ! Monsieur, retirez-vous ; voilà madame qui trépasse, et je la garantis morte, si vous ne décampez tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
  419. Là, là, revenez ; il est parti : cela vaut bien mieux qu'une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  420. Madame, je ne sais pas ce que vous faites de cet homme-là ; mais je sais bien, moi, ce que j'en ferais, si j'étais à votre place. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  421. Quel moyen de vivre avec lui ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  422. Il a toute la journée le gosier ouvert pour faire enrager tout le monde. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  423. À te dire vrai, Colombine, je suis bien lasse de la vie que je mène. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  424. C'est un homme qui n'est jamais dans la route de la raison ; il a des travers d'esprit qui me désolent. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  425. Je suis mariée ; c'est un mal sans remède. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  426. Toute ma consolation est que nous nous ferons bien enrager tous deux. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  427. Voilà une belle affaire ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  428. Est-ce là ce qui vous embarrasse ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  429. On se démarie aussi facilement qu'on se marie ; et je savais toujours bien, moi, que tôt ou tard il en fallait venir là ; il n'y avait pas de raison autrement. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  430. Il ne tiendra donc qu'à faire impunément enrager les femmes, sous prétexte qu'elles sont douces et qu'elles n'aiment pas le bruit ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  431. Vous en aurez menti, messieurs les maris ; et quand il n'y auroit que moi, j'y brûlerai mes livres, ou cela sera autrement. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  432. Donnez-moi la conduite de cette affaire-là ; vous verrez comme je m'y prendrai. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  433. Colombine, je voudrais bien n'en point venir là : je fais même tout ce que je puis pour avoir quelque estime pour Monsieur Sotinet ; mais je ne saurais en venir à bout. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  434. Je voudrais, Colombine, que tu fusses mariée ; tu verrais si c'est une chose si aisée que d'aimer un mari. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  435. Est-ce que je ne le sais pas bien ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  436. N'allez pas aussi vous mettre en tête de le vouloir faire ; vous y perdriez vos peines et votre temps. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  437. Je dois aller passer l'après-dînée chez la marquise : viens achever de m'habiller dans mon cabinet. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  438. Mais, madame, qui est-ce qui entre là ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
  439. Un dévoiement, madame, causé à ma bourse par les fréquentes crudités d'une fortune indigeste, m'a obligé d'avoir recours au remède astringent d'un petit billet payable au porteur, que j'apportais à monsieur votre époux ; mais n'y étant pas, j'ai cru qu'un homme de ma qualité pouvait entrer de volée chez les dames, et que vous ne seriez pas fâchée de connaître le chevalier De Fondsec. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
  440. Je suis ravie, monsieur, de l'honneur que je reçois ; mais je voudrais que ce ne fût pas une suite de votre malheur, et devoir à ma bonne fortune, et non pas à votre mauvaise, la visite que je reçois : mais il faut espérer que vous serez plus heureux. (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  441. Comment voulez-vous, madame ? (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
  442. Pour être heureux, il faut jouer ; pour jouer, il faut avoir de l'argent ; et pour avoir de l'argent, que diable faut-il faire ? (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  443. Car nous autres chevaliers de Gascogne, nous n'avons jamais connu ni patrimoine, ni revenu. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  444. Il est vrai que de mémoire d'homme on n'a jamais vu venir une lettre-de-change de ce pays-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  445. Monsieur le chevalier voudra bien passer toute l'après-dînée avec nous ? (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  446. Je m'en vais voir sur mes tablettes. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
  447. Le mercredi, à cinq heures, chez Dorimène. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  448. Ma foi, il est trop tard. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  449. À cinq heures et un quart, chez la comtesse qui m'a envoyé cette épée d'or. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  450. La sotte prétention ! (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  451. Vouloir que je rende une visite pour une épée qui ne pèse que soixante louis ! (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  452. Ma foi, cette visite-là se peut remettre. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  453. Allons, madame, je suis à vous pendant toute l'après-dînée, et pendant toute la nuit, si vous voulez : il en coûtera la vie à trois ou quatre femmes ; mais qu'y faire ? (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  454. Le moyen d'être partout ? (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  455. Monsieur, vos laquais sont là-bas, qui demandent à vous parler. (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
  456. Dis-leur que je n'ai rien à leur dire. (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  457. Ils font un bruit de diable ; ils disent qu'il y a trois jours qu'ils n'ont mangé. (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
  458. Voilà de plaisants marauds ! Est-ce à faire à ces coquins-là à manger ? (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  459. Et que feront donc les maîtres ? (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  460. Madame, voyez là-bas s'il y a quelque chose de reste, et qu'on leur donne seulement pour les empêcher de crier. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  461. Dites là-bas qu'on leur donne à manger. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  462. Il faut dire la vérité ; monsieur le chevalier est d'un bon naturel : il ôterait volontiers le morceau de sa bouche pour le donner à ses gens. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  463. Ces gueux-là sont trop heureux avec moi. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
  464. Ils sont quelquefois trois jours sans manger ; mais aussi je crois que vous leur donnez de gros gages. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  465. Je le crois, vraiment ; au bout de trois ans je leur donne congé pour récompense. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
  466. Ils ne sont pas malheureux. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  467. Voilà le meilleur de votre condition. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
  468. çà, monsieur le chevalier, voilà un chagrin qui me saisit. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  469. Que ferons-nous après la collation ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  470. Quand je n'ai plus que deux ou trois plaisirs à prendre dans le reste du jour, je suis dans une langueur mortelle ; et je m'ennuie presque toujours, dans la crainte que j'ai de m'ennuyer bientôt. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  471. Il faut envoyer voir ce que l'on joue aux italiens. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  472. Allez voir ce que l'on joue aujourd'hui à l'hôtel de Bourgogne. (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  473. Je ne sais, madame, ce que vous voulez faire ; mais je vous avertis que monsieur a enfermé une roue du carrosse dans son cabinet, pour vous empêcher de sortir. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
  474. Nous irons dans le carrosse de monsieur le chevalier. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  475. Cela ne se peut pas, madame ; mon cocher s'en sert : c'est que je lui donne mon carrosse un jour la semaine pour ses gages ; c'est aujourd'hui son jour, et il l'a loué à des dames qui sont allées au bois de Boulogne. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  476. Cela ne doit pas nous arrêter. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
  477. Si madame veut aller à l'opéra, je trouverai bien un carrosse. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
  478. Fi, Colombine, avec ton opéra. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  479. Peut-on revenir à la demi-Hollande, quand on s'est si longtemps servi de batiste ? (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  480. J'y allai dès deux heures à la première représentation ; j'eus tout le temps de m'ennuyer avant que l'on commençât ; mais ce fut bien pis, quand on eut une fois commencé. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  481. Je ne conçois pas comment on peut s'ennuyer à l'opéra ; les habits y sont si beaux ! (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
  482. Je vois bien que nous ne sommes pas engouées de musique aujourd'hui, et qu'il faudra nous en tenir à la comédie italienne. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  483. En vérité, madame, je ne sais pas quel plaisir vous trouvez à vos comédies italiennes ; les acteurs y sont détestables. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  484. Est-ce qu'Arlequin vous divertit ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  485. Excepté cet homme qui parle normand dans l'empereur de la lune, tout le reste ne vaut pas le diable. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  486. J'étais dernièrement à une pièce nouvelle ; elle n'était pas encore commencée, que j'entendis accorder les sifflets au parterre, comme on fait les violons à l'opéra. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  487. Je m'en allai aussitôt, pestant comme un diable contre ces nigauds-là, et je n'en voulus pas voir davantage. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  488. Vous n'attendîtes donc pas que la toile fût levée ? (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  489. Ne voit-on pas bien d'abord à ces indices-là qu'une pièce ne vaut rien ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  490. Quelle pièce joue-t-on ? (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  491. Madame, on joue "Le Sirop pour purger". (Acte 2, scène 9, LE-LAQUAIS)
  492. Ne vous l'avais-je pas bien dit, madame ? (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  493. Ces gens-là ne jouent que de vilaines choses. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
  494. Deux : un pour monsieur le chevalier, et l'autre pour moi. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  495. Non. Ne savez-vous pas bien que monsieur ne mange point à table quand il y a compagnie ? (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  496. Parle, mon ami ; mets deux couverts pour moi ; je mangerai bien pour deux personnes. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  497. Dieu merci, madame, ce que je demandais est enfin arrivé : nous plaiderons, morbleu ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  498. Nous plaiderons ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  499. La gueule du juge en pètera, et je ne souffrirai pas que vous soyez plus longtemps le rendez-vous des violences de Monsieur Sotinet. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  500. Vous ne serez plus Madame Sotinet, ou j'y perdrai mon latin. Je viens de consulter un avocat de mes amis sur votre affaire. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  501. Il dit que cela ira son grand chemin, et qu'il y aurait là de quoi faire casser aujourd'hui vingt mariages. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  502. En vérité, Colombine, j'ai eu bien de la peine à me résoudre à ce que tu as voulu. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  503. On va me tympaniser par la ville, et je vais donner la comédie à tout Paris. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  504. Vraiment, nous y voilà ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  505. Mort non pas de ma vie, madame, c'est vous éterniser, que de faire un coup d'éclat comme celui-là ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  506. Dites-moi, je vous prie, auroit-on tant d'empressement à lire l'histoire galante de certaines femmes, si une séparation ne les avait rendues célèbres ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  507. Saurait-on la magnificence de Madame Lycidas, en justaucorps de soixante pistoles, les discrétions qu'elle perd avec son galant, si elle n'avait pas plaidé contre son mari ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  508. Et l'on n'aurait jamais connu tout l'esprit d'Artémise, sans ses lettres, qui ont été produites à l'audience. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  509. Je vous le dis, madame, il n'y a rien tel que de bien débuter dans le monde, et voilà le plus court chemin. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  510. On avance plus par là en un jour d'audience qu'en vingt années de galanterie ; et vous me remercierez dans peu des bons avis que je vous donne. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  511. Il fallait donc, Colombine, que j'apprisse de longue main à mépriser, comme ces femmes dont tu me parles, les chimères et les fantômes de réputation et d'honneur qui font peur aux esprits simples comme le mien. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  512. Je conviens, avec toi, qu'il y a beaucoup d'honnêtes femmes qui sont lasses de leur métier et de leur mari ; mais, du moins, elles n'en instruisent pas la ville par la bouche d'un avocat, et ne se font point déclarer fieffées coquettes par arrêt de la cour. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  513. C'est qu'elles n'ont pas un mari aussi bourru que vous en avez un. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  514. Vous êtes trop bonne, et vous gâtez les maris. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  515. Une bonne séparation, madame, une bonne séparation ; et le plus tôt, c'est le meilleur. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  516. Il y a déjà près de deux ans que vous êtes femme de Monsieur Sotinet ; et quand ce serait le meilleur mari du monde, il serait gâté depuis le temps. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  517. Mais, faudra-t-il que j'aille solliciter toutes ces jeunes barbes de juges, qui me riront au nez, et qui sont ravis d'avoir des affaires de cette nature-là ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  518. Madame, ne vous mettez point en peine, vous n'irez point aux juridictions ordinaires : le dieu d'Hymen est arrivé depuis quelque temps en cette ville, pour démarier toutes les personnes qui sont lasses du mariage. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  519. Il aura de la pratique, comme vous pouvez juger. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  520. Je veux qu'il commence par vous. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  521. Laissez-moi faire ; j'ai une peste de tête... (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
  522. Mon pauvre Arlequin, tu viens ici bien à propos. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  523. Tenez, madame, voilà l'avocat que je vous veux donner. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  524. Viens çà, sais-tu plaider ? (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  525. Si je sais plaider ? (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  526. J'ai été quatre ans cocher du plus fameux avocat de Paris. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  527. Il me fit une fois plaider en sa place pour un homme qui avait fait quelque petite friponnerie. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  528. Il devait naturellement, et suivant toutes les règles de la justice, aller droit aux galères : je lui épargnai la fatigue du chemin : je fis tant qu'il n'alla qu'à la grève. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  529. Je criai comme un diable. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  530. Tu plaides donc bien ? (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  531. Il n'en faut pas davantage pour gagner le procès le plus désespéré. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  532. Allons, viens ; suis-moi : je te dirai ce qu'il faut que tu fasses. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
  533. Je ne sais pas, Colombine, dans quelle affaire tu m'embarques là. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  534. Colombine m'a dit que tu avais servi chez un avocat. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  535. Cela est vrai. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  536. Étois-tu clerc ? (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  537. C'était moi qui recousais les sacs et les étiquettes. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  538. Voici la dernière fourberie que tu feras : il faut que tu plaides la cause de Mademoiselle Isabelle devant le dieu de l'Hyménée. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  539. La profession d'avocat n'est pas si aisée. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  540. Il n'y a rien au monde de si aisé. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  541. Il le faut prendre par la gueule. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  542. Un avocat va le matin en robe au palais. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  543. Dès qu'il y est, il entre à la buvette, où il mange des saucisses, des rognons, des langues, et boit du meilleur. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  544. Si cela est, je serai avocat, et bon avocat ; car je mangerai plus de saucisses qu'un autre : je les aime à la folie. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  545. D'abord, tu commenceras ton plaidoyer en disant : messieurs, je parle pour Mademoiselle Isabelle, contre son mari, qui est un débauché, un puant, un fou, et autres choses semblables. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  546. Laisse-moi faire, pourvu que les saucisses marchent... (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  547. Cela s'en va sans dire. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  548. çà, prends que je sois le juge ; commence par plaider. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  549. C'est que je n'ai pas encore été à la buvette. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  550. Mais répétons donc aussi la buvette. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  551. Voilà une buvette qui te tient bien au coeur ! (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  552. Tiens, prends que je sois le juge. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  553. Avocat, plaidez. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  554. Messieurs, je conclus... (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  555. À quoi concluez-vous ? (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  556. Je conclus à ce que nous allions manger les saucisses, avant qu'elles refroidissent. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
  557. Que t'a dit Monsieur De La Griffe, mon avocat ? (Acte 3, scène 5, SOTINET)
  558. Viendra-t-il bientôt ? (Acte 3, scène 5, SOTINET)
  559. Monsieur, il est bien malade ; il ne pourra pas venir : en taillant sa plume, il s'est coupé un peu le doigt ; il dit qu'il ne pourra pas plaider dans l'état où il est. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  560. Est-il fou ? (Acte 3, scène 5, SOTINET)
  561. Il m'a dit qu'il allait envoyer un jeune homme en sa place, qui plaide comme un diable, et qui vous fera aussi bien perdre votre procès que lui-même. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  562. Cette affaire-là me fera mourir ; je n'en sortirai jamais à mon honneur. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
  563. Ma femme m'a fait assigner devant le dieu d'Hymen ; on n'est guère favorable aux maris à ce tribunal-là. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
  564. Ce qui me fâche le plus, c'est que l'on me fera rendre vingt mille écus que je n'ai point reçus. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
  565. Allons. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
  566. Monsieur, consolez-vous : il y a bien des gens qui voudroient être quittes de leurs femmes à ce prix-là. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  567. Pour Messire Mathurin-Blaise Sotinet, sous-fermier, contre la dame Sotinet, sa femme, demanderesse en séparation. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  568. Je ne suis pas surpris, messieurs, de voir à ce nouveau tribunal une femme qui veut secouer le joug d'un mari ; mais je m'étonne de n'y pas voir avec elle la moitié des femmes de Paris. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  569. Donnez-vous un peu de patience ; nous n'aurons pas plus tôt démarié la première, qu'elles y viendront toutes les unes après les autres. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  570. En effet, messieurs, une jeune femme qui épouse un vieillard, dans l'espérance de l'enterrer six mois après, n'est-elle pas en droit de lui demander raison de son retardement ; et n'est-elle pas bien fondée à faire rompre son mariage, puisque son mari n'a pas satisfait à l'article le plus essentiel du contrat, par lequel il s'est obligé tacitement à ne pas passer l'année ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  571. Celui pour qui je parle, après avoir longtemps contemplé du port les naufrages de tant de malheureux époux, s'embarqua enfin sur la mer orageuse du mariage ; et quand il fit ce solécisme en conduite, qu'il souffrit cette léthargie de bon sens, cette éclipse de raison, s'il se fût mis une corde au cou, ou qu'il se fût jeté dans la rivière, il n'auroit jamais tant gagné en un jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  572. Il fit ce qu'ont accoutumé de faire les gens sur le retour, quand ils épousent de jeunes filles, c'est-à-dire qu'il confessa avoir reçu vingt mille écus, quoiqu'elle ne lui eût jamais apporté en mariage qu'un fonds de galanterie outrée, et une fureur effrénée pour le jeu : voilà la dot de la Dame. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  573. Avec votre permission, Maître Braillardet, vous ne vous tiendrez pas pour interrompu si je vous dis que vous en avez menti : il a reçu vingt mille bons écus. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
  574. Il est vrai que voilà le style ordinaire de Maître Cornichon. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  575. Allez, allez votre chemin : je vous vois venir avec vos suppositions. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  576. Une fureur pour le jeu ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  577. Une femme qui n'a pas vingt ans, une fureur pour le jeu ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  578. Oui, oui, messieurs ; quand je dis que voilà la dot de la Dame Sotinet, je n'avance rien que de véritable ; mais ne croyez pas que, parcequ'elle n'a rien eu en mariage, elle en dépense moins en se mariant. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  579. Les jeunes filles qui se vendent à des vieillards achètent en même temps le droit de les envoyer à l'hôpital promptement, par leurs dépenses extravagantes : c'est ce qu'a presque fait la Dame Sotinet ; car enfin le pauvre homme ne fut pas plus tôt marié, qu'il vit bien comme presque tous les autres qui s'enrôlent dans cette milice qu'il avait fait une sottise ; que le mariage est une affaire à laquelle il faut songer toute sa vie ; qu'un bon singe et la meilleure femme sont souvent deux méchants animaux ; et que ce grand philosophe avait bien raison de s'écrier, en voyant trois ou quatre femmes pendues à un arbre : que les hommes seraient heureux, si tous les arbres portaient de semblables fruits ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  580. Ce fruit-là serait diablement âcre, et il ne serait bon, tout au plus, qu'en compote. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  581. Il vit, dès le jour même de son mariage, introduire chez lui l'usage des deux lits, usage condamné par nos pères, inventé par la discorde, et fomenté par le libertinage ; usage que je puis nommer ici la perte du ménage, l'ennemi mortel de la réconciliation, et le couteau fatal dont on égorge sa postérité. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  582. Est-ce que l'on se marie pour coucher avec sa femme ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  583. Cela est du dernier bourgeois. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  584. Il vit fondre chez lui, dès le lendemain, tous les fainéants de la ville, chevaliers sans ordre, beaux esprits sans aveu ; cent petits poètes crottés, vrais chardons du Parnasse ; de ces fades blondins, minces colifichets de ruelles ; en un mot, il vit faire de sa maison une académie de jeux défendus, et fut obligé de payer une grosse amende, à quoi il fut condamné. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  585. Oui, oui, messieurs, je n'avance rien que de véritable ; et, malgré toutes les précautions, il n'a pas laissé de la payer cette amende, dont voici la quittance signée Pallot. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  586. Mais qui fut le dénonciateur ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  587. Vous croyez peut-être que ce fut, comme d'ordinaire, quelque fripon de laquais, enragé d'avoir été chassé de la maison ; ou quelque joueur, outré d'avoir perdu son argent ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  588. Non, messieurs, non ; ce fut la Dame Sotinet. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  589. La Dame Sotinet ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  590. Oui, messieurs, ce fut elle qui, ne sachant plus où trouver de l'argent pour jouer, alla dénoncer elle-même que l'on jouait chez elle : elle fut condamnée à trois mille livres d'amende. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  591. Son mari les paya ; elle reçut son tiers comme dénonciatrice. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  592. Que direz-vous, races futures, d'un pareil brigandage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  593. Quid non muliebria pectora cogis, auri sacra fames ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  594. Vous devriez garder vos passages pour une meilleure cause. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  595. Voilà bien du latin de perdu. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  596. S'il ne tient qu'à parler latin... (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  597. Je parle bon français, Maître Cornichon ; on m'entend bien. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  598. Mais ce n'était là qu'un prélude des pièces qu'elle devoit faire par la suite à son mari. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  599. Les pierreries engagées ; la vaisselle d'argent vendue ; des tableaux d'un prix extraordinaire enlevés : car le Sieur Sotinet a toujours été extrêmement curieux d'originaux, et se connaissait parfaitement en peinture. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  600. Je le crois bien : il a porté les couleurs assez longtemps pour s'y connaître. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  601. Cela est faux : il n'a jamais porté que du gris chez un homme d'affaires, et cela s'appelle apprenti sous-fermier, et non pas laquais, Maître Cornichon, et non pas laquais. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  602. Mais, messieurs, s'il n'y avait que de la dissipation dans la conduite de la Dame Sotinet, vous n'entendriez pas retentir votre tribunal des plaintes de son mari ; mais puisqu'il est aujourd'hui obligé d'avouer sa honte et son malheur, approchez, financiers, plumets, chevaliers, et vous godelureaux les plus déterminés ; paraissez sur la scène. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  603. Oui, oui, messieurs, nous trouverons de tous ces gens-là dans l'équipage de la Dame Sotinet, équipage qu'elle promène scandaleusement par toute la ville, et la nuit et le jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  604. Mais, que dis-je, le jour ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  605. Non, ce n'est point pour elle que le soleil éclaire, elle méprise cette clarté bourgeoise ; elle ne sort de chez elle qu'avec les oublieurs, et n'y rentre qu'à la faveur des crieurs d'eau-de-vie. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  606. La pauvre femme y est bien obligée. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  607. Son mari a la cruauté de lui refuser un flambeau ; il faut bien qu'elle attende le jour pour s'en retourner chez elle. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  608. On ne manquera pas de vous dire que celui pour qui je suis est un brutal ; j'en tombe d'accord : un ivrogne ; je le veux : un débauché ; j'y consens : un homme même qui est quelquefois attaqué de vertiges ; cela est vrai : mais, messieurs... (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  609. Mais, monsieur l'avocat, qui vous a donné charge de dire tout cela ? (Acte 3, scène 6, SOTINET)
  610. Quand tout cela serait, dis-je, messieurs, sont-ce des raisons pour faire rompre un mariage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  611. Si je vous parlais des intrigues de la Dame Sotinet, de ses aventures galantes, de ses subtilités pour tromper son mari ; mais... vous rougiriez, illustres et vieilles coquettes de notre temps, de voir qu'une femme de dix-huit ans vous a laissées bien loin après elle dans la carrière de la galanterie et j'apprendrais aux femmes qui m'écoutent de nouveaux tours de souplesse (elles n'en savent déjà que trop). (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  612. Et après cela, messieurs, une femme, qui est le précis, llixir, la mère-goutte de la transcendante coquetterie, viendra vous demander une séparation ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  613. Ne tiendra-t-il qu'à donner de pareilles détorses à l'Hymen ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  614. Ordonnerez-vous qu'un mari soit déclaré veuf, avant que d'avoir eu le plaisir d'enterrer sa femme ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  615. Non, non, vous n'autoriserez point une telle injustice. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  616. Nous espérons, au contraire, que vous obligerez la Dame Sotinet à retourner avec son mari, pour mieux vivre avec lui, s'il est possible. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  617. C'est à quoi je conclus. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  618. Voilà une belle conclusion. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  619. çà, çà, nous allons voir. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  620. Messieurs, je parle pour Damoiselle Zorobabel de Roqueventrousse, demanderesse en séparation, contre Mathurin-Blaise Sotinet, sous-fermier, ci-devant laquais, et défendeur. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  621. L'aspect de ce sénat cornu, pompe digne de l'Hymen ; cet attirail funeste et menaçant, tout cela, je l'avoue, m'inspire quelque terreur : mais, d'un autre côté, l'équité de ma cause me recreat et reficit ; puisque je parle ici pour quantité de femmes, qui vous disent par ma bouche qu'un mari est à présent un meuble fort inutile ; et que, quand il n'y en aurait point, le monde ne finirait pas pour cela. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  622. Le mois de mars 87, Mathurin-Blaise Sotinet, âgé de soixante-dix ans, sentit un prurit pour la noce, une démangeaison pour le mariage ; cette vieille rosse, refaite et maquignonée, cette mèche sèche et ridée, prit feu aux étincelles des yeux de celle pour qui je parle. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  623. Il l'épousa, et il ne tint qu'à lui de voir qu'il avait mis dans sa maison un trésor de sagesse et de prudence, puisqu'elle ne dépensa, en se mariant, que les vingt mille écus qu'elle avait eus en mariage. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  624. Rare exemple de modération pour les femmes d'aujourd'hui, qui montent insolemment sur une grosse dot, pour insulter à l'économie de leurs maris. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  625. L'économie de la Dame Sotinet ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  626. J'avais oublié de vous dire, messieurs, que le mariage fut presque rompu, parceque le futur n'avait envoyé qu'un carreau de cinq cents écus. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  627. Je le crois bien : je connais la fille d'un drapier qui en a renvoyé un de deux mille livres ; et si, dans ce temps-là, les drapiers n'avaient pas gagné leur procès contre les marchands de soie. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  628. La femme d'un sous-fermier, un carreau de cinq cents écus ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  629. Taisez-vous donc, si vous pouvez. Si on n'impose silence à Maître Braillardet, je n'achèverai jamais ma plaidoirie. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  630. C'est une femme que cet homme-là ; il ne débabille pas. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  631. Vous la voyez, messieurs, à votre tribunal, cette innocente opprimée, cette femme qui engage ses pierreries, vend sa vaisselle d'argent. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  632. Mais pourquoi fait-elle tout cela ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  633. Le Sieur Sotinet était entré malheureusement dans l'affaire du bois carré. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  634. On l'appréhende au corps ; on l'entraîne au for-l'évêque. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  635. Cette chaste tourterelle, privée de son tourtereau, que d'impitoyables sergents lui ont enlevé, va, court, engage tout. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  636. Pour tirer son mari d'un cul-de-basse-fosse. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  637. En vérité, messieurs, voilà une calomnie atroce. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  638. Le Sieur Sotinet n'a jamais été en prison. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  639. Donnez-vous un peu de patience, nous l'y ferons bientôt aller. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  640. Car, jusques à quel excès de crapule cet homme-là ne s'est-il point laissé emporter ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  641. Non, messieurs, c'est plutôt une futaille, ou, pour mieux dire, un râpé qui ne fait que se remplir et se vider à tous moments. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  642. C'est un bouchon ambulant ; c'est une éponge toute dégouttante de vin, dont les vapeurs obscurcissent et soufflent enfin la chandelle de sa raison. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  643. Je vous arrête là. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  644. C'est une calomnie diabolique... (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  645. Le Sieur Sotinet ne boit que de l'eau ; cela est de notoriété publique. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  646. Un homme qui a été toute sa vie dans les aides ne boit que de l'eau ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  647. N'avait-il bu que de l'eau, Maître Braillardet, quand, sortant tout chancelant d'un cabaret, pour assister à l'enterrement d'un de ses meilleurs amis, il se laissa tomber dans la fosse, où il serait encore, si, par malheur pour sa femme, on ne l'en eût retiré ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  648. N'a-t-il bu que de l'eau, quand il revient chez lui le soir, amenant avec soi des femmes d'une vertu délabrée, et qu'il maltraite celle pour qui je suis de paroles et de coups ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  649. Messieurs, on ne sait que trop que c'est le pauvre homme qui les a reçus. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  650. Il a porté plus de trois mois un emplâtre sur le nez, d'un coup de chandelier que sa femme lui a donné. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  651. Cela est vrai. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
  652. Je ne saurais m'empêcher de pleurer toutes les fois que j'y songe. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
  653. Vous êtes sous-fermier, monsieur, et vous pleurez ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  654. Mais, s'il n'y avait que des coups à essuyer, je ne m'en plaindrais pas ; car on sait bien qu'une femme veut être un peu pansée de la main ; mais de se voir, à tous moments, exposée aux extravagances d'un fou ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  655. Oui, messieurs, je vous le garantis tel, et des plus fous qui se fassent. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  656. On n'a qu'à lire les dépositions des témoins, on verra qu'on l'a encore vu aujourd'hui courir les rues à pied, la barbe faite d'un côté, et le bassin passé à son cou. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  657. Je n'ai jamais fait d'autre folie que celle de prendre ma femme. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
  658. Morbleu, plaidez votre cause si vous voulez. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
  659. Que serait-ce, si cette pauvre innocente se trouvait toute seule avec lui ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  660. Approchez, malheureuse opprimée ; venez, épouse infortunée : c'est à l'ombre de ce tribunal que vous trouverez un asile assuré contre la pétulance de votre persécuteur. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  661. Souffrirez-vous, messieurs, qu'une femme qui (comme dit fort élégamment un savant philosophe) doit être, vas dignitatis, non voluptatis, devienne un grenier à coups de poing ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  662. Qu'une femme, qui doit être la soucoupe des plaisirs d'un mari, soit le ballon de ses emportements ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  663. Non, messieurs, vous ne souffrirez pas que ces innocentes brebis soient si cruellement égorgées par ces loups ravissants ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  664. Qui voudrait dorénavant se mettre en ménage, si vous fermiez la porte aux séparations ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  665. Le divorce ayant été de tout temps tout ce qu'il y a de plus piquant dans le mariage, ce ragoût de veuvage anticipé, cette viduité prématurée que vous allez servir à la Dame Sotinet, va faire venir l'eau à la bouche à quantité de femmes de Paris : elles en voudront tâter. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  666. Songez, messieurs, aux honneurs que vous allez recevoir ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  667. Vous aurez plus d'affaires que toutes les juridictions de la France. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  668. L'hôtel de Bourgogne crèvera de monde : vous en aurez toute la gloire, et les comédiens italiens tout le profit. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  669. Quand il y aurait quelque petit grain de folie, il y a des intervalles... (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
  670. Ayant aucunement égard à la requête de la partie de Maître Cornichon, le dieu de l'Hymen a ordonné que la Dame Sotinet demeurera séparée de corps et de biens d'avec son mari ; qu'elle reprendra les vingt mille écus qu'elle a apportés en mariage ; qu'elle jouira, dès à présent, de son douaire, étant réputée veuve, et d'une pension de trois mille livres ; et, attendu la démence avérée du Sieur Sotinet, nous avons ordonné qu'à la diligence de sa femme, il sera incessamment enfermé aux Petites-Maisons, ou à Saint-Lazare. (Acte 3, scène 6, DIEU DE L'HYMEN)
  671. Moi, à Saint-Lazare ! (Acte 3, scène 6, SOTINET)
  672. Il y a dix ans que vous devriez y être. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
  673. Monsieur L'Hyménée, ce n'est pas tout : vous venez de défaire un mariage ; mais il s'agit d'en refaire un autre entre Colombine et moi. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  674. Très volontiers, à condition que l'on nous démariera au bout de l'an. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
  675. Je le veux bien ; car j'ai toujours ouï dire qu'une femme et un almanach sont deux choses qui ne sont bonnes tout au plus que pour une année. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)

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LE CARNAVAL DE VENISE (1699)

  1. Hâtez-vous, préparez ces lieux ; v.1 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
  2. Hâtons-nous, préparons ces lieux ; v.3 (Acte 1, scène 1, LE-CHOEUR)
  3. Redoublez vos efforts, dépêchez, le temps presse; v.5 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
  4. Tout accuse votre lenteur ; v.6 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
  5. On ne peut travailler avec assez d'ardeur, v.7 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
  6. Quand au plaisir on s'intéresse. v.8 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
  7. Hâtez-vous, préparez ces lieux ; v.9 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
  8. Hâtons-nous, préparons ces lieux ; v.11 (Acte 1, scène 1, LE-CHOEUR)
  9. Quelle divinité s'empresse v.13 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
  10. Je quitte sans regret la demeure immortelle, v.16 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  11. Dans une aimable cour, v.18 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  12. Partager les plaisirs d'une fête nouvelle. v.19 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  13. Mais quel désordre affreux règne de toutes parts ? v.20 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  14. Quelle main téméraire v.21 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  15. Ôte à ces lieux leur éclat ordinaire ? v.22 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  16. Par nos soins empressés, par notre diligence, v.24 (Acte 1, scène 2, L'ORDONNATEUR)
  17. Rous allons satisfaire à votre impatience. v.25 (Acte 1, scène 2, L'ORDONNATEUR)
  18. Hâtez-vous, préparez ces lieux ; v.26 (Acte 1, scène 2, L'ORDONNATEUR)
  19. Hâtons-nous, préparons ces lieux ; v.28 (Acte 1, scène 2, LE-CHOEUR)
  20. Pour attirer les yeux d'un grand prince que j'aime, v.30 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  21. Vos soins me paraissent trop lents. v.31 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  22. Retirez-vous, ministres négligents, v.32 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  23. Je prétends m'employer moi-même. v.33 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  24. Accourez, dieux des arts ; embellissez ces lieux ; v.34 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  25. Servez le fils du plus grand roi du monde ; v.36 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  26. C'est un emploi digne des dieux. v.37 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
  27. Servons le fils du plus grand roi du monde ; v.38 (Acte 1, scène 3, LE-CHOEUR)
  28. C'est un emploi digne des dieux. v.39 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
  29. Venez, coeurs sensibles, v.44 (Acte 1, scène 3, SUIVANT-DE-LA-MUSIQUE)
  30. Dans ces lieux paisibles ; v.45 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
  31. Il garde pour vous v.46 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
  32. Les plaisirs les plus doux. v.47 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
  33. Il cause des larmes, v.52 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
  34. Des soins, des alarmes ; v.53 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
  35. Les dieux seuls en ce jour auront-ils l'avantage v.60 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
  36. De divertir le maître de ces lieux ? v.61 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
  37. Entre les mortels et les dieux, v.62 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
  38. Il faut que ce bien se partage. v.63 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
  39. Que l'on donne aux mortels le soin de ses plaisirs, v.65 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
  40. Et dans le temple de Mémoire v.66 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
  41. Les dieux prendront soin de sa gloire. v.67 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
  42. Jeunes coeurs, échappés à la fureur de Mars, v.68 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  43. Faire au champ de l'Amour les moissons les plus belles ; v.70 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  44. Venez vous délasser de vos travaux guerriers ; v.71 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  45. Faites ici des conquêtes nouvelles : v.72 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  46. Les myrtes quelquefois valent bien des lauriers. v.73 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  47. lébrez un roi plein de gloire ; v.74 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  48. Mille exploits éclatants consacrent sa mémoire ; v.76 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  49. Il sait à ses drapeaux enchaîner la victoire ; v.77 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  50. La Paix descend pour lui des cieux. v.78 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  51. lébrons un roi plein de gloire ; v.79 (Acte 1, scène 3, LE-CHOEUR)
  52. Mille exploits éclatants consacrent sa mémoire ; v.81 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
  53. Il sait à ses drapeaux enchaîner la Victoire ; v.82 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
  54. La Paix descend pour lui des cieux. v.83 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
  55. Vous qui suivez mes pas, remplissez mon attente ; v.84 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  56. Montrez, par les attraits d'un spectacle pompeux, v.85 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  57. Dans la saison la plus charmante. v.87 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
  58. J'ai fait l'aveu de l'ardeur qui m'enflamme, v.88 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
  59. L'Amour a vaincu la fierté ; v.89 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  60. D'un nouveau trouble agite encor mon âme. v.91 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  61. Pourquoi faut-il, sous ton empire, v.93 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  62. Qu'on ait tant de plaisir d'aimer, v.94 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  63. Et qu'on souffre tant à le dire ? v.95 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  64. Léandre ne vient point s'offrir à mes regards. v.97 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  65. Depuis qu'il connaît ma faiblesse, v.98 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  66. Je ne vois plus le même empressement. v.99 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  67. las ! Ce qui devrait animer un amant, v.100 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  68. Pourquoi faut-il, sous ton empire, v.103 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  69. Qu'on ait tant de plaisir d'aimer, v.104 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  70. Et qu'on risque tant à le dire ? v.105 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  71. Isabelle paraît ; un soudain mouvement v.106 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  72. Augmente ma crainte fatale. v.107 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  73. Ciel ! N'est-ce point une rivale ? v.108 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  74. Ah ! Qu'un coeur amoureux est jaloux aisément ! v.109 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  75. Dans ces beaux lieux, où tout enchante, v.110 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  76. Je viens donner quelques moments v.111 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  77. Aux jeux, aux spectacles charmants v.112 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  78. Qu'ici la saison nous présente. v.113 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  79. Dans ces spectacles, dans les jeux, v.114 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
  80. Ce n'est point cet éclat pompeux v.115 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  81. Sous ce prétexte, dans ces lieux v.117 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  82. L'Amour prend soin de nous conduire, v.118 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  83. Pour y voir quelque objet qui nous plaît encor mieux. v.119 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  84. De l'amour qui peut m'engager : v.121 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  85. Et je cherche en ces lieux l'objet qui m'a su plaire. v.123 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  86. À vous faire un pareil aveu v.124 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
  87. À ses discours flatteurs je n'ai pu résister. v.129 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  88. Il m'aime d'une ardeur extrême ; v.130 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
  89. Il m'a juré de m'aimer constamment. v.131 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  90. Le tendre amant que j'aime v.132 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  91. Apprenez-moi le nom de cet amant fidèle. v.134 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
  92. Nommez-moi cet objet de votre amour nouvelle. v.135 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  93. C'est Léandre. Qu'entends-je ? Ô dieux ! v.136 (Acte 2, scène 2, ISABELLE_LÉONORE)
  94. Le perfide ! v.137 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
  95. L'ingrat ! v.137 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  96. Il faut briser nos noeuds ; v.137 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
  97. Que mon dépit fasse éclater le vôtre ; v.138 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  98. Il nous abuse l'une ou l'autre. v.139 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  99. Peut-être que l'ingrat nous trompe toutes deux. v.140 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  100. Il vient ; pénétrons dans son âme v.141 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
  101. Le secret de sa flamme. v.142 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
  102. Ingrat, ne m'as-tu pas mille fois osé dire v.145 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
  103. Que tu brûlais pour moi d'une sincère ardeur ? v.146 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  104. Quand je vous vois ensemble, v.147 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
  105. L'Amour, qui dans vos yeux tous ses charmes rassemble, v.148 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  106. Est également triomphant ; v.149 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  107. Entre deux beaux objets, qui tons deux savent plaire, v.150 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  108. Le choix est difficile à faire, v.151 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  109. Et l'un de l'autre me défend. v.152 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  110. Explique-toi sans artifice. v.153 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
  111. Il est temps enfin de parler. v.154 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  112. Il ne faut plus dissimuler. v.155 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
  113. Quelle contrainte ! Quel supplice ! v.156 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
  114. De vos tendres regards j'ai senti les attraits ; v.157 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  115. Je vous aimai, charmante Eléonore ; v.158 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  116. Mais des yeux plus puissants encore v.159 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  117. Ont soumis mon coeur à leurs traits ; v.160 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  118. C'est Isabelle que j'adore, v.161 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
  119. Ciel ! Que viens-je d'entendre ? Et que ma peine est rude v.163 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
  120. Oses-tu déclarer ton infidélité ? v.164 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  121. Flatte plus que la vérité. v.166 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  122. Jouis de ta victoire, orgueilleuse rivale ; v.167 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
  123. Insulte encore à mon malheur : v.168 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  124. Dissiper en regrets ma tendresse fatale ? v.170 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  125. Non, ingrat ! Je prétends que mon courroux égale v.171 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  126. L'un ou l'autre périsse ; v.174 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  127. J'en atteste le ciel, en ce funeste jour v.175 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  128. La haine vengera l'amour. v.176 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
  129. Écoutons leurs concerts, prenons part à leurs jeux. v.180 (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  130. Amor, amor, tel giuiro a fè, v.181 (Acte 2, scène 5, UNE-BOHÉMIENNE)
  131. Tuo crudo strale non fa più per me. v.182 (Acte 2, scène 5, UNE BOH?MIENNE)
  132. Amor, amor, tel giuiro a fè, v.183 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  133. Tuo crudo strale non fa più per me. v.184 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  134. Lungi da me, vaga Beltà ; v.185 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
  135. Non mi giova la crudeltà. v.186 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
  136. Chi vuol sospirar, v.187 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
  137. Amor, non la voglio con te ; v.189 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
  138. Lascia, mio core in libertà. v.190 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
  139. Amor, amor, tel giuiro a fè, v.191 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  140. Tuo crudo strale non fa più per me. v.192 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  141. Indarno vien a consolar me : v.194 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
  142. Col foco non voglio più scherzar ; v.195 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
  143. Voglio ridere, non avvampar. v.197 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
  144. Amor, amor, tel giuiro a fè, v.198 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  145. Tuo crudo strale non fa più per me. v.199 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  146. Formons, s'il est possible, v.200 (Acte 2, scène 5, UNE-MUSICIENNE)
  147. Les plus doux concerts ; v.201 (Acte 2, scène 5, UNE MUSICIENNE)
  148. Ce séjour est paisible v.202 (Acte 2, scène 5, UNE MUSICIENNE)
  149. Dans le sein des mers. v.203 (Acte 2, scène 5, UNE MUSICIENNE)
  150. Formons, s'il est possible, v.204 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  151. Les plus doux concerts ; v.205 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  152. Ce séjour est paisible v.206 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  153. Dans le sein des mers. v.207 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  154. Neptune, plus tranquille, v.208 (Acte 2, scène 5, LA-MUSICIENNE)
  155. Pour flatter nos voeux, v.209 (Acte 2, scène 5, LA MUSICIENNE)
  156. Sert, dans ce doux asile, v.210 (Acte 2, scène 5, LA MUSICIENNE)
  157. Formons, s'il est possible, v.212 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  158. Les plus doux concerts ; v.213 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  159. Ce séjour est paisible v.214 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  160. Dans le sein des mers. v.215 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  161. Nous ressentons dans l'onde v.216 (Acte 2, scène 5, LA-MUSICIENNE)
  162. Le flambeau d'Amour ; v.217 (Acte 2, scène 5, LA MUSICIENNE)
  163. Il est plus cher au monde v.218 (Acte 2, scène 5, LA MUSICIENNE)
  164. Que celui du jour. v.219 (Acte 2, scène 5, LA MUSICIENNE)
  165. Formons, s'il est possible, v.220 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  166. Les plus doux concerts ; v.221 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  167. Ce séjour est paisible v.222 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  168. Dans le sein des mers. v.223 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  169. Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.224 (Acte 2, scène 5, UNE-BOHÉMIENNE)
  170. Vénus y tient sa brillante cour. v.225 (Acte 2, scène 5, UNE BOH?MIENNE)
  171. Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.226 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  172. Vénus y tient sa brillante cour. v.227 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  173. Dans ces beaux lieux remplis d'attraits, v.228 (Acte 2, scène 5, UN-ARMÉNIEN)
  174. L'Amour, n'a que d'aimables traits ; v.229 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  175. Tout vient, jeunes coeurs, flatter vos désirs ; v.230 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  176. Si l'hiver chasse les zéphyrs, v.231 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  177. Il vous ramène les doux plaisirs. v.232 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  178. Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.233 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  179. Vénus y tient sa brillante cour. v.234 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  180. Malgré la glace et les noirs frimas, v.235 (Acte 2, scène 5, UN-ARMÉNIEN)
  181. Nous ressentons des feux pleins d'appas, v.236 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  182. Et les jeux suivent partout nos pas. v.237 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  183. Quel printemps fait de plus beaux jours ? v.238 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  184. Au lieu de fleurs il naît des Amours. . v.239 (Acte 2, scène 5, UN ARM?NIEN)
  185. Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.240 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
  186. Vénus y tient sa brillante cour. v.241 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
  187. Vous brillez à mes yeux d'une grâce nouvelle, v.242 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
  188. Et je brûle pour vous d'une nouvelle ardeur : v.243 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  189. La mère des Amours ne fut jamais si belle ; v.244 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  190. Tout le feu de vos yeux a passé dans mon coeur. v.245 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  191. Je crains une rivale, et mon ardeur fidèle v.246 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  192. Me fait sentir de mortelles terreurs. v.247 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  193. Je crains plus de votre inconstance. v.249 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  194. Pourquoi vous offenser de la juste frayeur v.251 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  195. Dont je sens les atteintes ? v.252 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  196. Les troubles et les craintes v.253 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  197. Sont les premiers effets d'une naissante ardeur. v.254 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  198. D'un jaloux odieux je crains la barbarie : v.256 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  199. Si notre amour éclatait à ses yeux, v.257 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  200. Rien ne pourrait calmer ses transports furieux. v.258 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  201. L'Amour, armé de la constance, v.259 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
  202. Me craint ni rivaux, ni jaloux ; v.260 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  203. Si nos coeurs sont d'intelligence, v.261 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  204. D'un jaloux importun tromper la vigilance, v.263 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  205. Ce que l'amour a de plus doux. v.265 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  206. Brûlerez-vous pour moi d'une flamme sincère ? v.266 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  207. Pouvez-vous vous connaître, et me le demander ? v.267 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
  208. La conquête d'un coeur est plus aisée à faire v.268 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  209. Qu'elle n'est facile à garder. v.269 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  210. Bannissez ces alarmes, v.270 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
  211. Rendez le calme à votre coeur ; v.271 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
  212. Les plaisirs les plus doux. v.275 (Acte 2, scène 6, ISABELLE_LÉANDRE)
  213. Si l'Amour est pour nous ? v.277 (Acte 2, scène 6, ISABELLE, L?ANDRE)
  214. Vous qui ne souffrez point les peines v.278 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  215. Qui déchirent les coeurs jaloux, v.279 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  216. Quel que soit le poids de vos chaînes, v.280 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  217. Deux tyrans dans mon coeur exercent leur furie ; v.282 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  218. L'amour, le tendre amour v.283 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  219. Y fait naître la jalousie ; v.284 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  220. Et mes jaloux transports, par un cruel retour, v.285 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  221. Y font mourir l'amour qui leur donna la vie. v.286 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  222. Vous qui ne souffrez point les peines v.287 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  223. Qui déchirent les coeurs jaloux, v.288 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  224. Quel que soit le poids de vos chaînes, v.289 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
  225. Malgré toute l'ardeur qui règne dans votre âme, v.291 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
  226. On vous séduit, on trahit votre flamme. v.292 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  227. Ah ! Je m'en doutais bien ; et mes soupçons jaloux v.293 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
  228. Remporte le prix le plus doux v.296 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
  229. Nommez-moi seulement le rival qui m'offense, v.298 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
  230. Et laissez agir mon courroux. v.299 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
  231. L'affront est égal entre nous, v.300 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
  232. Je veux partager la vengeance. v.301 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  233. Un ingrat me jurait de vivre sous mes lois, v.302 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  234. Je me flattais de ce bonheur extrême ; v.303 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  235. On se laisse aisément tromper par ce qu'on aime, v.304 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  236. Lorsque l'on est trompé pour la première fois. v.305 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  237. À ce perfide amant Isabelle a su plaire, v.306 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  238. Et Léandre à ses yeux... v.307 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  239. Ô ciel ! Que dites-vous ? v.307 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
  240. Que l'amour dans nos coeurs se transforme en colère ; v.308 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
  241. La vengeance qu'on diffère v.310 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
  242. Perd ce qu'elle a de plus doux. v.311 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
  243. Et toi, sors de mon coeur, indigne et faible reste v.312 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
  244. Ne me parle plus en faveur v.314 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
  245. J'étoufferai la voix d'une pitié funeste v.316 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
  246. Qui crie en vain dans le fond de mon coeur. v.317 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
  247. Que l'amour dans nos coeurs se transforme en colère : v.318 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
  248. La vengeance qu'on diffère v.320 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
  249. Perd ce qu'elle a de plus doux. v.321 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
  250. Allons, courons à la vengeance. v.323 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
  251. Suivons tous, d'une ardeur fidèle : v.324 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
  252. C'est la Fortune ici qui nous appelle ; v.325 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
  253. Son pouvoir peut combler nos voeux. v.326 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
  254. Tous les biens volent autour d'elle ; v.327 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
  255. C'est elle qui nous rend heureux. v.328 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
  256. Je suis fille du Sort, inconstante et légère, v.329 (Acte 3, scène 3, LA-FORTUNE)
  257. Tout fléchit sous nia loi. v.330 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  258. De tous les dieux que le monde révère, v.331 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  259. Quel autre a plus d'encens que moi ? v.332 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  260. Je traîne à mon char la victoire ; v.333 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  261. Je brise, quand je veux, des trônes éclatants ; v.334 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  262. Et je puis, à tous les instants, v.335 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  263. Par quelque événement éterniser ma gloire. v.336 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  264. Venez implorer mon secours, v.337 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  265. Amants qu'un triste sort accable ; v.338 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  266. Je fais naître à mon gré le moment favorable v.339 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  267. Que, sans moi, l'on attend toujours. v.340 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
  268. Le bien qui peut enchanter mon âme, v.347 (Acte 3, scène 3, UN-MASQUE)
  269. Est de brûler d'une constante flamme, v.348 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
  270. Et d'allumer de semblables feux. v.349 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
  271. Élèvent mon sort aux cieux ; v.353 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
  272. Sans cesse je les implore, v.354 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
  273. Je les adore ; v.355 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
  274. De ses voiles épais la nuit couvre les cieux. v.357 (Acte 3, scène 4, RODOLPHE)
  275. Je sais que mon rival, dans l'ardeur qui le presse, v.358 (Acte 3, scène 4, RODOLPHE)
  276. Pour l'observer, cachons-nous en ces lieux. v.360 (Acte 3, scène 4, RODOLPHE)
  277. Favorable divinité, v.362 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
  278. Sommeil, qui, dans ta fausseté v.363 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
  279. De tes illusions charmantes, v.364 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
  280. Nous fais goûter la vérité v.365 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
  281. De cent douceurs des plus touchantes, v.366 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
  282. De tes pavots les vapeurs les plus lentes ; v.368 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
  283. Luci belle, dormite ; v.371 (Acte 3, scène 5, TRIO-ITALIEN)
  284. Di rinnovar al cor le mie ferite. v.375 (Acte 3, scène 5, TRIO ITALIEN)
  285. L'Amour me favorise, et je vois dans ces lieux v.376 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
  286. Une clarté nouvelle ; v.377 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
  287. C'est l'Aurore, ou c'est Isabelle. v.379 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
  288. Mi dice la speranza v.380 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  289. Ch' il tormento v.381 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  290. Tra le spine nascosa v.384 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  291. Si trova la rosa ; v.385 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  292. Frà le pene Amor trionfera. v.386 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  293. De renouveler les atteintes v.389 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  294. Dont vous percez les coeurs. v.390 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  295. L'espérance me dit que nos peines mortelles v.391 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  296. Se changeront en des plaisirs charmants. v.392 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  297. Parmi les épines cruelles v.393 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  298. On voit les roses les plus belles ; v.394 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  299. L'Amour doit triompher au milieu des tourments. v.395 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
  300. Quelle félicité peut égaler la mienne ! v.396 (Acte 3, scène 6, LÉANDRE)
  301. Il faut quitter ce lieu charmant ; v.397 (Acte 3, scène 6, L?ANDRE)
  302. Un jaloux s'endort avec peine, v.398 (Acte 3, scène 6, L?ANDRE)
  303. Mais il se réveille aisément. v.399 (Acte 3, scène 6, L?ANDRE)
  304. Je me suis fait trop longtemps violence, v.400 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
  305. Je ne puis plus cacher mes transports furieux. v.401 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
  306. Mais il fuit en vain ma présence ; v.403 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
  307. Avant que le soleil paraisse dans ces lieux, v.404 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
  308. Les ministres de ma vengeance v.405 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
  309. Et tandis que la nuit triomphe encor du jour, v.408 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  310. Cher Léandre, je viens, conduite par l'amour, v.409 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  311. Vous dire de mes feux toute la violence. v.410 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  312. Quel plaisir de tromper et les soins et les yeux v.411 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  313. D'un jaloux importun qui m'obsède en tous lieux ! v.412 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  314. Que je le hais ! Que son amour me gêne ! v.413 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  315. Rien n'est comparable à la haine v.414 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  316. Que je ressens pour ce jaloux, v.415 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  317. Que l'amour violent dont je brûle pour vous. v.416 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  318. Ah, ciel ! v.417 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  319. Je sais les trahisons où ton coeur s'abandonne. v.418 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  320. Si le sort trahit votre espoir, v.419 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  321. C'est à vous qu'il faut vous en prendre ; v.420 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  322. Me m'aimez plus, rompez, rompez des noeuds v.423 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  323. Puis-je briser la chaîne qui m'accable ? v.425 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  324. Mon coeur par vos attraits s'est trop laissé charmer ; v.426 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  325. Si vous ne voulez pas m'aimer, v.427 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  326. Souffrez du moins que je vous trouve aimable. v.428 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  327. Je veux vous adorer malgré moi, malgré vous ; v.429 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  328. J'espère que le temps rendra mon sort plus doux. v.430 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  329. Dans mes yeux vous avez pu lire v.431 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  330. Le sort que vous gardait mon coeur : v.432 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  331. Jamais d'aucun regard flatteur v.433 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  332. Ah ! Quand on ressent quelque ardeur, v.435 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  333. Les yeux sont-ils si longtemps à le dire ? v.436 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  334. Pour rendre le calme à mes sens, v.437 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  335. Cette fausse pitié, cette cruelle feinte, v.440 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  336. Peut-être calmeront les douleurs que je sens. v.441 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  337. D'avouer un penchant qu'on trouve plein d'appas ; v.443 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  338. Ce serait un supplice extrême v.444 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  339. De déclarer des feux que l'on ne ressent pas. v.445 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  340. Ne sera-t-il jamais victorieux 3 v.447 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  341. Vous gardez le silence ; insensible ! Inhumaine ! v.448 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
  342. L'aurore va paraître, il faut quitter ces lieux. v.449 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
  343. La nuit n'a point d'horreur pour toi ; v.451 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
  344. Le retour de l'aurore ! v.453 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
  345. Va, cours chercher ce rival odieux v.454 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
  346. Étouffent tout l'amour que j'ai pris dans tes yeux : v.457 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
  347. Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur ; v.461 (Acte 4, scène 1, LÉONORE)
  348. Je tremble. Je frémis d'horreur. v.464 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  349. L'ingrat que vous percez cause encor ma langueur. v.466 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  350. Ne chassez point l'amour qui flatte encor mon coeur. v.468 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  351. Mais il vit pour une autre ! Une pitié soudaine v.469 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  352. Doit-elle s'opposer à mon dépit vengeur ? v.470 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  353. Ministres qui servez le courroux qui m'entraîne, v.471 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  354. Frappez... et qu'en mourant, cet infidèle apprenne v.472 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  355. Que je l'immole à ma fureur. v.473 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  356. Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur. v.475 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
  357. À la fin vous êtes vengée : v.476 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  358. J'ai servi le juste transport v.477 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  359. Votre ingrat ne vit plus, et mon rival est mort. v.479 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  360. Il est mort, justes dieux ! Ma bouche impitoyable v.480 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
  361. A prononcé l'arrêt de son trépas. v.481 (Acte 4, scène 2, L?ONORE)
  362. Qu'ai-je fait, malheureuse ? Hélas ! v.482 (Acte 4, scène 2, L?ONORE)
  363. Il ne vit plus ; et le ciel redoutable, v.483 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  364. S'il respirait encor, ne le sauverait pas. v.484 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  365. Tu l'as souffert, ô ciel ! Et ta main équitable v.485 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
  366. Lance ta foudre épouvantable ; v.488 (Acte 4, scène 2, L?ONORE)
  367. Sur ce traître ou sur moi fais voler ses éclats, v.489 (Acte 4, scène 2, L?ONORE)
  368. Tu ne saurais manquer de frapper un coupable. v.490 (Acte 4, scène 2, L?ONORE)
  369. C'est toi qui lui perces le coeur. v.491 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
  370. C'est vous qui lui percez le coeur. v.492 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  371. Cruel, dis-moi quel est son crime. v.493 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
  372. C'est toi qui lui perces le coeur. v.497 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
  373. C'est vous qui lui percez le coeur. v.498 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  374. Calmez les déplaisirs dont votre âme est saisie. v.499 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  375. Pour oublier leur perfidie, v.500 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  376. Et qu'un amour formé de nos communs malheurs v.502 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  377. Soit le fruit de la jalousie. v.503 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
  378. Monstre sorti de I'infernal empire ! v.505 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
  379. Que le jour que je vois, v.507 (Acte 4, scène 2, L?ONORE)
  380. Que l'air que je respire v.508 (Acte 4, scène 2, L?ONORE)
  381. Laissons de ses regrets calmer la violence. v.510 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
  382. Mais le parti victorieux v.511 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
  383. Du combat que le peuple a donné dans ces lieux v.512 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
  384. Allons faire savoir à l'objet qui m'offense v.514 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
  385. Je perds le prix de ma vengeance, v.516 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
  386. Si l'ingrate l'apprend d'un autre que de moi. v.517 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
  387. Nous triomphons sur les eaux, sur la terre ; v.518 (Acte 4, scène 4, UN-CHEF-DES-CASTELLANS)
  388. Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.519 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
  389. lons aussi dans ce beau jour v.520 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
  390. Qui nous comble de gloire, v.521 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
  391. Nous triomphons sur les eaux, sur la terre ; v.526 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
  392. Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.527 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
  393. lons aussi dans ce beau jour v.528 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
  394. Qui nous comble de gloire, v.529 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
  395. Entre la crainte et l'espérance, v.534 (Acte 4, scène 4, UNE-CASTELLANE)
  396. Sur le sein de Neptune, on est à tous moments ; v.535 (Acte 4, scène 4, UNE CASTELLANE)
  397. L'empire de l'Amour n'a pas plus de constance, v.536 (Acte 4, scène 4, UNE CASTELLANE)
  398. Et l'on y voit flotter sans cesse les amants v.537 (Acte 4, scène 4, UNE CASTELLANE)
  399. Entre la crainte et l'espérance. v.538 (Acte 4, scène 4, UNE CASTELLANE)
  400. L'empire de l'Amour est doux. v.542 (Acte 4, scène 4, UN-BARQUEROLLE)
  401. C'est une mer toujours sujette à l'inconstance, v.543 (Acte 4, scène 4, UN BARQUEROLLE)
  402. Que quelque orage à tout moment vient agiter ; v.544 (Acte 4, scène 4, UN BARQUEROLLE)
  403. Malgré ces maux, le calme de l'indifférence v.545 (Acte 4, scène 4, UN BARQUEROLLE)
  404. Est encor plus cent fois à redouter. v.546 (Acte 4, scène 4, UN BARQUEROLLE)
  405. Ne songeons qu'aux plaisirs ; v.548 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
  406. Que le vent gronde, v.549 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
  407. Que la mer soulève les flots, v.550 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
  408. Que le ciel en feu leur réponde, v.551 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
  409. Nous goûtons ici le repos. v.552 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
  410. Ou ne vous ouvrez plus que pour verser des larmes. v.554 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  411. Le jour est pour moi désormais v.555 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  412. Un sujet de peine et d'alarmes. v.556 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  413. Ou ne vous ouvrez plus que pour verser des larmes. v.558 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  414. Je suis coupable de vos charmes, v.559 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  415. J'ai trop fait briller vos attraits ; v.560 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  416. Et je veux, par les mêmes armes, v.561 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  417. Ou ne vous ouvrez plus que pour verser des larmes. v.564 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  418. Mais que servent, hélas ! Ces regrets superflus ? v.565 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  419. Cher Léandre, tu ne vis plus. v.566 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  420. Quand tu descends pour moi dans la nuit éternelle, v.567 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  421. Doit-il m'être permis de voir encor le jour ? v.568 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  422. Non, non : pour me rejoindre à cet amant fidèle, v.569 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  423. La plus affreuse mort me paraîtra trop belle, v.570 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
  424. Ciel ! Que voulez-vous entreprendre ? v.572 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
  425. Dois-je en croire mes yeux ? Est-ce vous, cher Léandre ? v.573 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  426. Quelle aveugle fureur vous arrache le jour ? v.574 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
  427. Le bruit de votre mort causait seul mes alarmes ; v.575 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  428. Mon sang versé, mieux que mes larmes, v.576 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  429. Vous allait prouver mon amour. v.577 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  430. Quoi ! Vous mouriez pour moi ! Dieux ! Quelle barbarie v.578 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
  431. De votre sort hâtait le cours ? v.579 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  432. las ! Toute ma vie v.580 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  433. Ne vaut pas un seul de vos jours. v.581 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  434. Un jaloux, que la rage anime, v.582 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  435. Vient de faire éclater son barbare courroux ; v.583 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  436. Il a porté les mains sur une autre victime, v.584 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  437. Et la nuit et l'Amour m'ont sauvé de ses coups. v.585 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  438. L'excès de mon bonheur se peut-il concevoir ? v.587 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  439. Je crains que le plaisir extrême v.588 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  440. Ne fasse sur mes jours l'effet du désespoir. v.590 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  441. Vivons pour nous aimer, vivons, malgré l'envie ; v.591 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
  442. Nous triomphons des jaloux et du sort. v.592 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  443. Du plus tendre transport. v.594 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  444. Si vous vouliez donner votre sang à ma mort, v.596 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  445. las ! Que pourriez-vous refuser à ma vie ? v.597 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  446. Aimons-nous d'une ardeur nouvelle ; v.599 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE-ISABELLE)
  447. Quand l'Amour au jour nous rappelle, v.600 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE ISABELLE)
  448. Nous lui devons tous nos moments. v.601 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE ISABELLE)
  449. Fuyons un lieu funeste à de tendres amants. v.602 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
  450. Je vous allais chercher dans le sein du trépas ; v.604 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  451. Lorsque pour moi l'amour vous fait revivre, v.605 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  452. Qui pourrait m'empêcher de voler sur vos pas ? v.606 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
  453. On doit donner au peuple, en ce jour favorable, v.607 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
  454. Un spectacle où d'Orphée on retrace la fable ; v.608 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  455. Un bal pompeux doit suivre ces plaisirs ; v.609 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  456. Le tumulte et la nuit serviront nos désirs. v.610 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  457. Je vais en ce lieu vous attendre : v.611 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  458. Un vaisseau par mes soins dans le port va se rendre, v.612 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  459. Pour nous porter en des climats plus doux, v.613 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  460. Où nous pourrons braver la fureur des jaloux, v.614 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  461. Et goûter les douceurs de l'hymen le plus tendre. v.615 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
  462. Un mortel insolent, malgré la loi du sort, v.618 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  463. Dans les royaumes de la Mort v.619 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  464. Descend encor vivant, et cause mes alarmes. v.620 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  465. Le Tartare frémit, v.622 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  466. L'Érèbe gémit, v.623 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  467. Mais quels chants remplis de douceur ! v.628 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  468. Quelle douce harmonie v.629 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  469. Chasse la barbarie v.630 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  470. D'un coeur comme le mien, ouvert à la fureur ! v.631 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
  471. À ton trône enflammé l'Amour conduit mes pas : v.633 (Acte 5, scène 2, ORPHÉE)
  472. La charmante Eurydice, hélas ! v.634 (Acte 5, scène 2, ORPH?E)
  473. A passé les rivages sombres ; v.635 (Acte 5, scène 2, ORPH?E)
  474. Rends-moi cet objet plein d'appas, v.636 (Acte 5, scène 2, ORPH?E)
  475. Ou, par pitié, donne-moi le trépas. v.637 (Acte 5, scène 2, ORPH?E)
  476. Plus loin que ton espoir tu portes ta demande ; v.638 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
  477. Mais Pluton y consent, si l'Amour le commande. v.639 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
  478. Mais je prétends qu'une loi s'accomplisse ; v.641 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
  479. Que tu ne sois rendu dans l'empire du jour. v.643 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
  480. L'Amour est couronné de gloire. v.645 (Acte 5, scène 3, ORPHÉE)
  481. Les ris et les chants v.646 (Acte 5, scène 3, ORPH?E)
  482. À la douleur succèdent, v.647 (Acte 5, scène 3, ORPH?E)
  483. Les enfers cèdent v.648 (Acte 5, scène 3, ORPH?E)
  484. Soutienne qui pourra les traits et les éclairs v.650 (Acte 5, scène 1, OMBRE-HEUREUSE)
  485. La beauté dans les cieux trouve un aisé passage, v.652 (Acte 5, scène 1, OMBRE HEUREUSE)
  486. Et se fait même ouvrir les portes des enfers. v.653 (Acte 5, scène 1, OMBRE HEUREUSE)
  487. Pour plaire à l'objet qui m'enflamme, v.654 (Acte 5, scène 5, EURYDICE)
  488. Amours, volez tous dans mon âme ; v.655 (Acte 5, scène 5, EURYDICE)
  489. De mon coeur amoureux interrompre la paix. v.657 (Acte 5, scène 5, EURYDICE)
  490. Jette, Orphée, un regard sur celle qui t'adore. v.658 (Acte 5, scène 6, EURYDICE)
  491. Va, fuis loin de mes yeux, v.660 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
  492. Mortel trop téméraire, v.661 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
  493. Tu violes l'arrêt sévère ; v.663 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
  494. Qu'Eurydice reste en ces lieux. v.664 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
  495. Dans l'empire des airs reporte ce perfide. v.668 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
  496. Pluton commande, obéissez. v.669 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
  497. Quelle rigueur impitoyable ! v.670 (Acte 5, scène 7, ORPHÉE)
  498. Un crime de l'amour n'est-il point pardonnable ? v.671 (Acte 5, scène 7, EURYDICE)
  499. Pour chasser le chagrin qui la presse, v.673 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
  500. Riez, chantez, dansez, montrez votre allégresse ; v.674 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
  501. Qu'on ne parle plus de tristesse v.675 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
  502. Où brille le flambeau d'Amour. v.676 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
  503. Rions, chantons, dansons, montrons notre allégresse : v.677 (Acte 5, scène 8, LE-CHOEUR)
  504. Qu'on ne parle plus de tristesse v.678 (Acte 5, scène 8, LE CHOEUR)
  505. Où brille le flambeau d'Amour. v.679 (Acte 5, scène 8, LE CHOEUR)
  506. Il est temps de partir, l'occasion est belle ; v.680 (Acte 5, scène 9, LÉANDRE)
  507. Tout conspire pour nous, et la mer, et les vents ; v.681 (Acte 5, scène 9, L?ANDRE)
  508. Allons où l'Amour nous appelle. v.683 (Acte 5, scène 9, L?ANDRE)
  509. L'hiver a beau s'armer d'aquilons furieux, v.684 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
  510. Et fixer des torrents la course vagabonde ; v.685 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  511. En vain ses noirs frimas, pour attrister le monde, v.686 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  512. Dérobent le flambeau qui brille dans les cieux ; v.687 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  513. Sitôt que je parais, je bannis la tristesse ; v.688 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  514. J'ouvre la porte aux jeux, aux festins, à l'amour : v.689 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  515. À mon départ le plaisir cesse ; v.690 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  516. Et, pour mieux s'y livrer, on attend mon retour. v.691 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  517. Vous qui m'accompagnez, montrez votre allégresse ; v.692 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  518. Par vos jeux, par vos chants, célébrez ce beau jour. v.693 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  519. Je veux joindre à ces jeux une nouvelle danse ; v.694 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
  520. Venez, aimables enjouements ; v.695 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  521. Redoublez en ces lieux notre réjouissance v.696 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  522. En ce temps de plaisir le plus sage s'oublie, v.698 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  523. Et permet un peu de folie. v.699 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  524. L'heureux temps des plaisirs ne dure pas toujours. v.701 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
  525. L'heureux temps des plaisirs ne dure pas toujours. v.703 (Acte 5, scène 10, LE-CHOEUR)
  526. La raison vainement voudrait vous interdire v.704 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
  527. Les moments que l'on passe à rire v.706 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  528. Sont les mieux employés de tous. v.707 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
  529. Les moments que l'on passe à rire v.708 (Acte 5, scène 10, LE-CHOEUR)
  530. Sont les mieux employés de tous. v.709 (Acte 5, scène 10, LE CHOEUR)

SAPOR (1704)

  1. Enfin nous la voyons cette grande journée v.1 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
  2. Qui de tout l'Orient règle la destinée ; v.2 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  3. Nous la voyons, Théone, et nos bras désarmés v.3 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  4. Rougissent sous les fers dont ils sont opprimés. v.4 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  5. Ces armes, ces soldats, ces rois, ce diadème, v.6 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  6. Cet éclat triomphant qui brillait dans ma cour, v.7 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  7. Tout s'est évanoui dans l'espace d'un jour. v.8 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  8. Reconnaît-elle encor la fière Zénobie, v.10 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  9. Qui, vengeant un époux et deux fils par ses mains, v.11 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  10. Fit pâlir le sénat, et frémir les Romains ; v.12 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  11. Et, faisant de leur camp un champ de funérailles, v.13 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  12. Les fit souvent pleurer du gain de leurs batailles ? v.14 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  13. las ! Ce temps n'est plus, Théone ; et nos malheurs v.15 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  14. L'emportent, en un jour, sur toutes nos grandeurs. v.16 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  15. Il ne me reste rien de ma gloire passée v.17 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  16. Que le dur souvenir d'une pompe effacée ; v.18 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  17. En quelque état, Madame, où le sort vous entraîne, v.21 (Acte 1, scène 1, THÉONE)
  18. Vous portez en tous lieux l'auguste nom de reine : v.22 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  19. On respecte toujours le mérite abattu ; v.23 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  20. Le malheur sert en vous de lustre à la vertu. v.24 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  21. Fille et veuve de rois... v.25 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  22. Qui me rendent mon rang et le jour en horreur. v.28 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
  23. Je pourrais, écoutant un transport légitime, v.29 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  24. M'arracher aux horreurs dont je suis la victime. v.30 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  25. On n'est point malheureux, lorsque l'on peut mourir. v.31 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  26. Il est mille chemins que je pourrais m'ouvrir ; v.32 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  27. Ce fer toujours caché, le seul bien qui me reste, v.33 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  28. En tout temps, en tout lieu, m'offre un secours funeste ; v.34 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  29. Et je puis, insultant le sort et ses revers, v.35 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  30. Dérober aux Romains la gloire de mes fers. v.36 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  31. Mais, hélas ! Tu le sais, je suis mère ; et ma fille, v.37 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  32. Débris infortuné d'une triste famille, v.38 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  33. M'attache encore au jour par des noeuds que le sang v.39 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  34. Et l'amour paternel ont formés dans mon flanc. v.40 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  35. Ismène, quel_que_soit l'excès de sa misère, v.41 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  36. Et pour survivre aux maux que l'on me voit souffrir v.43 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  37. Il faut plus de vertu cent fois que pour mourir. v.44 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  38. Que te dirai-je enfin ? L'ardeur de la vengeance v.45 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  39. Entretient les lueurs d'une faible espérance. v.46 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  40. Le généreux Zabas aux Romains échappé, v.47 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  41. Dans nos communs malheurs Sapor enveloppé, v.48 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  42. Tout flatte les transports de mon âme inquiète. v.49 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  43. La Perse va bientôt, apprenant ma défaite, v.50 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  44. De soldats aguerris couvrir les champs romains. v.52 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  45. Est second fils du roi qui règne dans la Perse ; v.54 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  46. Que son père voulut, pour cimenter la paix, v.55 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  47. Avec les noeuds du sang nous unir à jamais, v.56 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  48. Afin que, plus à craindre en rassemblant nos haines, v.57 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  49. Nous n'eussions d'ennemis que les aigles romaines. v.58 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  50. Il proposa d'unir ma fille avec son fils : v.59 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  51. Ma gloire le voulait, l'État y consentit ; v.60 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  52. Et, destinant dès lors un héritier au trône, v.61 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  53. Je promis à Sapor ma fille et ma couronne : v.62 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  54. Je l'adoptai pour fils ; et le roi, dès ce jour, v.63 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  55. Nourri depuis ce temps dans le métier des armes, v.65 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  56. Il voit à tout moment croître Ismène et ses charmes ; v.66 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  57. A fait naître l'amour au milieu des combats. v.68 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  58. Je vis avec plaisir cette naissante flamme, v.69 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  59. Qui, confirmant mon choix, s'emparait de leur âme ; v.70 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  60. Affermir mon empire, et couronner leurs feux : v.72 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  61. Mais du ciel irrité la suprême puissance v.73 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  62. De ces cours amoureux détruit l'intelligence. v.74 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  63. Son bras par la victoire, et son cour par l'amour. v.76 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  64. Madame, espérez tout d'un retour favorable ; v.77 (Acte 1, scène 1, THÉONE)
  65. Le destin, quel qu'il soit, ne peut être durable : v.78 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  66. De cette même main qui verse les malheurs, v.79 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  67. Le ciel, quand il lui plaît, vient essuyer les pleurs ; v.80 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  68. À vos plaintes enfin il faudra qu'il se rende : v.81 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  69. Attendez tout de lui. v.82 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
  70. De ces injustes dieux, de la vertu jaloux, v.83 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
  71. Qui n'ont pu préserver mes fils ni mon époux, v.84 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  72. Et qui, m'abandonnant en prenant leur défense, v.85 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  73. N'ont pas justifié l'ardeur de ma vengeance ? v.86 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  74. Que veux-tu que j'attende ? Hélas ! Parle, dis-moi, v.87 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  75. Ne suis-je pas plus prompte à me flatter que toi ? v.88 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  76. J'irai (voilà le sort où je suis destinée), v.89 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  77. Au milieu des faisceaux, parmi les étendards, v.91 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  78. De l'orgueilleux Romain rassembler les regards ! v.92 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  79. Spectacle d'infamie, esclave confondue, v.93 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  80. Des rayons du soleil je soutiendrai la vue ! v.94 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  81. J'entends déjà les cris d'un peuple injurieux, v.95 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  82. Qui va m'anéantir de la voix et des yeux. v.96 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  83. « Est-ce là, dira-t-il, la fière Zénobie, v.97 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  84. Qui devait sous ses lois tenir Rome asservie ? v.98 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  85. Voilà par quel triomphe elle vient se venger, v.99 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  86. Et les fers qu'aux Romains elle avait fait forger ! » v.100 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  87. Et, tandis que mon cour dans les douleurs se noie, v.101 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  88. Je me verrai l'objet de la publique joie ! v.102 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  89. Des vainqueurs insultée, aux vaincus en horreur, v.103 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  90. Sur moi tout l'univers confondra sa fureur ! v.104 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  91. Succombe sous le poids d'une telle pensée. v.106 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  92. Non, je ne verrai point ces détestables jours : v.107 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  93. Que plutôt... Mais rompons d'inutiles discours : v.108 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  94. Mettons le fer, le feu, le poison en usage, v.110 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  95. Va, cours à Sabinus, dis-lui que je l'attends. v.112 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
  96. Que je me plais d'entendre, au gré de ma fureur, v.115 (Acte 1, scène 2, ZÉNOBIE)
  97. Murmurer votre voix dans le fond de mon cour ! v.116 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  98. Mais vous me flattez trop, et mon âme égarée v.117 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  99. Ne suit que la fureur dont elle est enivrée. v.118 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  100. Malheureuse princesse ! Où vas-tu t'emporter ? v.119 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  101. De quel espoir trompeur te laisses-tu flatter ? v.120 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  102. Ce que tu n'as pu faire, et tant de rois ensemble, v.121 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  103. Avec tous les soldats que l'Orient rassemble, v.122 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  104. Quand ton bras s'étendait sur cent peuples divers, v.123 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  105. Tu veux donc l'entreprendre, et seule, et dans les fers ! v.124 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  106. Quels secours attends-tu d'une haine impuissante ? v.125 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  107. La couronne longtemps sur ton front fut flottante : v.126 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  108. Tu n'as pu l'empêcher de tomber en éclats ; v.127 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  109. Tu n'as pu conserver un seul de tant d'États, v.128 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  110. Et tu veux d'un vainqueur mettre le trône en poudre ! v.129 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  111. Ton bras sur ses lauriers veut allumer la foudre ! v.130 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  112. Au milieu de son camp, dans le sein de sa cour, v.131 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  113. Impuissants mouvements de honte et de colère ! v.133 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  114. Le ciel dans mes malheurs ne veut pas que j'espère. v.134 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  115. Quand je l'implorerais, ce ne serait qu'en vain ; v.135 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  116. À mes voeux, à mes cris il est toujours d'airain. v.136 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  117. Mais pourquoi de ses traits voudrais-je encor me plaindre ? v.137 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  118. Trop contente en effet de ne pouvoir plus craindre, v.138 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  119. Je ne t'accuse point, ô ciel, de tes rigueurs ; v.139 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  120. Tu m'as rendue heureuse à force de malheurs ; v.140 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  121. Quel que soit le courroux dont tu m'as poursuivie, v.141 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  122. Je me trouve en état de n'en redouter plus. v.144 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  123. Mais quoi ! Laissant en cris exhaler ma vengeance, v.145 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  124. N'aurai-je désormais que les pleurs pour défense ? v.146 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  125. Non, non : s'il faut tomber, que le poids de mes fers v.147 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  126. Entraîne, s'il se peut, et Rome, et l'univers ; v.148 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  127. Le dessein en est pris. v.149 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
  128. Calmer l'impatience où mon cour s'abandonne. v.150 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
  129. Que t'a dit Sabinus ? Viendra-t-il dans ces lieux ? v.151 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  130. Le verrai-je ? v.152 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  131. Bientôt il se montre à vos yeux : v.152 (Acte 1, scène 3, THÉONE)
  132. Dans ce même palais je l'ai trouvé, madame ; v.153 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  133. Un plaisir dont soudain ses yeux ont éclaté. v.155 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  134. Je cherche à m'informer du trouble qui vous presse. v.158 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  135. Aujourd'hui, plus sensible à vos cruels malheurs, v.159 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  136. Le temps ne fait en vous qu'irriter les douleurs ; v.160 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  137. De vos cris plus fréquents ces voûtes retentissent ; v.161 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  138. De pleurs renouvelés vos beaux yeux s'obscurcissent ; v.162 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  139. Tout me fait craindre encor quelques malheurs nouveaux. v.163 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
  140. Tu ne rends pas justice à l'excès de mes maux, v.164 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
  141. Si tu crois que du ciel l'injuste barbarie v.165 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  142. Et tu ne connais pas l'excès de mes malheurs, v.167 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  143. Si tu crois l'avenir bon à sécher mes pleurs. v.168 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  144. Sur les ailes du temps la tristesse ordinaire v.169 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  145. S'évanouit souvent, et devient plus légère : v.170 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  146. Mais mes maux ne sont pas de ceux qu'il peut guérir ; v.171 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  147. Chaque jour, chaque instant ne sert qu'à les aigrir. v.172 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  148. Crois-tu donc qu'oubliant la gloire où j'étais née, v.173 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  149. À ces cruels destins je me tienne enchaînée ? v.174 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  150. Et que cent fois le jour, par des chemins divers, v.175 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  151. Que dis-je ? Est-ce le terme où mon courage aspire ? v.177 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  152. Non, ce n'est pas assez de me rendre à l'empire ; v.178 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  153. Théone, il faut du sang pour laver mon affront : v.180 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  154. Si je n'en puis tirer par la force des armes, v.181 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  155. Tu sais qu'après un siège aussi long que fâcheux, v.183 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  156. Lasse de fatiguer le ciel de tant de voeux, v.184 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  157. Mes plus vaillants soldats par le fer immolés, v.187 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  158. Les remparts de Palmyre aux sillons égalés, v.188 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  159. Dans l'ombre de la nuit d'envelopper ma fuite, v.190 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  160. Et d'aller, m'arrachant au bras de mon vainqueur, v.191 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  161. Du Perse à mon secours exciter la lenteur. v.192 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  162. Déjà, tu le sais bien, ma troupe fugitive v.193 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  163. De l'Euphrate voisin touchait presque la rive ; v.194 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  164. Quand Sabinus, conduit par de plus courts chemins, v.196 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  165. De six mille chevaux qui bordaient le rivage, v.197 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  166. Au milieu de la nuit me ferma le passage., v.198 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  167. Je ne te dirai point de quelluge alors v.199 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  168. Le fleuve vit rougir et ses flots et ses bords ; v.200 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  169. Tu sauras seulement que, dans nos mains sanglantes, v.201 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  170. Le désespoir rendit nos armes plus tranchantes. v.202 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  171. L'astre qui nous luisait de tant de sang pâlit, v.203 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  172. Et le jour eut horreur des crimes de la nuit. v.204 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  173. Mais que peut la valeur quand le nombre est extrême ? v.205 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  174. Je cédai sans me rendre ; et Sabinus lui-même, v.206 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  175. Il m'aime ; et, dans l'ardeur du courroux qui m'entraîne, v.209 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  176. Il souffre impatiemment que Firmin aujourd'hui v.211 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  177. De bienfaits et d'honneurs soit plus comblé que lui ; v.212 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  178. Ce favori nouveau l'aigrit et l'importune : v.213 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  179. Je me flatte, et mon cour... v.215 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
  180. Madame, le voici. v.215 (Acte 1, scène 4, THÉONE)
  181. Va, laisse-nous, Théone, un moment seuls ici. v.216 (Acte 1, scène 4, ZÉNOBIE)
  182. Madame, près de vous, par votre ordre on m'appelle : v.217 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  183. Quel excès de bonheur, quelle heureuse nouvelle, v.218 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  184. À quelque emportement que m'ait poussé la haine, v.221 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
  185. Je n'ai haï dans vous qu'un fils d'une romaine ; v.222 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  186. Dans la commune horreur vous étiez confondu ; v.223 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  187. J'ai toujours cependant reconnu la vertu : v.224 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  188. Mais plus dans un Romain je la voyais paraître, v.225 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  189. Plus je sentais ma haine en mon âme s'accroître ; v.226 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  190. Lorsque je la trouvais dans un sang odieux. v.228 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  191. Je la garde aux Romains, cette haine infinie : v.229 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  192. Voilà tout ce qui reste encor de Zénobie ; v.230 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  193. Vous, Prince, expliquez-vous. M'aimez-vous ? v.233 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  194. Que du ciel en courroux la foudroyante flamme, v.234 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  195. Que l'enfer sous mes pas s'ouvrant... v.235 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  196. Ce n'est point en discours qu'il faut perdre le temps, v.236 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
  197. Un cour comme le mien hait ces secours frivoles ; v.237 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  198. Je prétends qu'un amant, sans l'aide des paroles, v.238 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  199. Au bruit de ses exploits m'apprenne son amour. v.240 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  200. Avec des traits de sang peindre à vos yeux ma flamme. v.242 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  201. Déterminez. Faut-il, en vous tirant des fers, v.243 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  202. Vous replacer au trône aux yeux de l'univers ? v.244 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  203. Faut-il, sous vos drapeaux, aux deux bouts de la terre, v.245 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  204. Rallumer le flambeau d'une cruelle guerre, v.246 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  205. Semer par tout le camp la discorde et l'horreur ? v.247 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  206. L'amour fera pour vous l'effet de la fureur ; v.248 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  207. Et, contre le Romain armant le Romain même... v.249 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  208. Depuis cinq ans et plus, l'Orient sous mes lois, v.251 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
  209. D'une cruelle guerre a soutenu le poids. v.252 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  210. Le sort serait douteux ; ma rapide vengeance v.253 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  211. Offre un plus prompt secours à mon impatience : v.254 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  212. Il faut que votre bras immole à ma fureur... v.256 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  213. Je le crois déjà mort l'ennemi qui m'outrage. v.258 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
  214. N'en doutez point, madame ; il mourra de mes coups. v.259 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  215. La victime, du moins, sera digne de vous. v.260 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
  216. S'il était à mes yeux une plus noble tête, v.261 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  217. On me verrait sur elle exciter la tempête : v.262 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  218. Mais, depuis mes malheurs, il ne s'offre plus rien v.263 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  219. Qui paraisse au-dessus du nom d'Aurélien ; v.264 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  220. C'est lui qu'il faut percer. Quoi ! Ce grand cour balance ! v.265 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  221. Vous ne répondez rien ! Que m'apprend ce silence ? v.266 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  222. Parlez. v.267 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  223. Madame, hélas ! Le crime... v.267 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  224. L'empereur... v.268 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  225. Les dieux... Ah ! Vous me haïssez v.268 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  226. Plus que tous les Romains, plus que l'empereur même. v.269 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  227. Le succès important de mes hardis desseins ? v.272 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
  228. Qu'importe que l'amour ou la haine m'inspire ? v.273 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  229. N'est-ce pas vous ouvrir un chemin à l'empire ? v.274 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  230. Est-il quelque moyen qu'on ne doive tenter ? v.276 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  231. Vous n'aurez pas plus tôt embrassé ma vengeance, v.277 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  232. Que l'Orient, en vous respectant ma puissance, v.278 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  233. Incertain, sous le joug viendra de toutes parts v.279 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  234. Vous verrez près de vous les brigands de Syrie, v.281 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  235. Ce qu'arme de soldats l'une et l'autre Arabie, v.282 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  236. La Perse, sous vos lois dressant ses pavillons, v.283 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  237. De ses meilleurs soldats grossir vos bataillons : v.284 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  238. Les habitants épars des sommets de Nyphate, v.285 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  239. Ceux qu'arrose le Tigre, et qui boivent l'Euphrate ; v.286 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  240. Tous ces peuples armés sauront dessous vos lois v.287 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  241. Contre tout l'univers justifier vos droits. v.288 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  242. La fortune en ce jour au trône vous appelle, v.289 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  243. Jamais l'occasion ne peut être plus belle : v.290 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  244. La discorde partout déchire les Romains ; v.291 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  245. L'Italie est en proie aux fureurs des Germains ; v.292 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  246. A d'un joug importun fini la barbarie ; v.294 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  247. Et Firmus, ralliant les mécontents épars, v.295 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  248. Fait sur les bords du Nil flotter ses étendards. v.296 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  249. Vous êtes insensible aux honneurs d'un empire, v.298 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  250. Si le trône du monde a pour vous peu d'appas, v.300 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  251. las ! Puis-je espérer que quelques faibles charmes, v.301 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  252. Inutiles secours, vaines et faibles armes, v.302 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  253. Seront de quelque prix, exposés à vos yeux ? v.303 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  254. Que les coups redoublés d'un sort injurieux, v.304 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  255. Que les cruels malheurs dont je suis la victime... ? v.305 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  256. Ne peut-on vous venger, hélas ! Que par un crime ? v.306 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
  257. Non, ce n'est pas le crime, ingrat qui te fait peur ; v.307 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
  258. La crainte de la mort saisit ton lâche cour. v.308 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  259. As-tu fait autrefois de semblables efforts v.311 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  260. D'enlever sur ma tète une juste couronne, v.314 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  261. Et d'un sang innocent inonder l'univers ? v.316 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  262. À de telles vertus ton âme est tout ouverte : v.317 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  263. Mais, quand il faut saisir l'occasion offerte v.318 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  264. Pour purger l'univers d'un tyran odieux, v.319 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  265. Et venger en un jour les hommes et les dieux ; v.320 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  266. Qu'il faut briser les fers d'une reine innocente, v.321 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  267. Et rendre la vertu du vice triomphante : v.322 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  268. Voilà, voilà le crime, et les lâches forfaits v.323 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  269. Va, lâche, mériter les feux d'une Romaine ; v.325 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  270. Je crains plus ton amour que je ne fais ta haine ; v.326 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  271. Je rougis que mes yeux en ce jour aient blessé v.327 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  272. Va, cours à l'empereur conter ma perfidie ; v.329 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  273. Dis-lui les attentats que conçoit Zénobie : v.330 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  274. Mais hâte-toi ; peut-être avant la fin du jour v.331 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  275. Le désespoir m'aura vengé de ton amour. v.332 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
  276. Dieux ! Qu'est-ce que j'entends, et quelle est ma disgrâce ! v.333 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  277. Moi, j'irai mériter, par un lâche attentat, v.335 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  278. Les titres d'assassin, de perfide, d'ingrat ! v.336 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  279. Quoi ! L'on verra ma main, jusqu'alors innocente, v.337 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  280. Non, je ne puis penser à de telles horreurs ; v.340 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  281. Tout mon sang en frémit. Trop cruelle princesse, v.341 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  282. Faut-il par des fureurs vous prouver ma tendresse ? v.342 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  283. Si, pour se faire aimer, il n'est que ce chemin, v.343 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  284. Laissez du moins au meurtre accoutumer ma main ; v.344 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  285. Laissez-moi m'essayer sur de moindres victimes, v.345 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  286. Et ne commençons point par le plus noir des crimes. v.346 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
  287. Quoi ! Seigneur, quand le ciel, secondant vos guerriers, v.347 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  288. Lui-même au champ de Mars cultive vos lauriers, v.348 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  289. Au milieu des malheurs que sa main vous envoie, v.349 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  290. Votre cour abattu se refuse à la joie ! v.350 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  291. Vous seul, d'un noir chagrin partout environné, v.351 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  292. Plus qu'aucun des vaincus paraissez consterné ! v.352 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  293. Vous répond du destin du reste de l'Asie ; v.354 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  294. Combien, pour son triomphe, il destine de rois. v.356 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  295. Cher ami, ce grand jour éclairera ma honte ; v.357 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
  296. Seigneur, que craignez-vous ? Quelle vaine terreur v.359 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  297. Depuis que l'Orient est joint à votre empire, v.361 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  298. Est-il quelque conquête où votre bras aspire ? v.362 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  299. Le soleil, trop content d'éclairer vos États, v.363 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  300. Ne s'y lasse jamais, et ne s'y couche pas : v.364 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  301. Vous commandez, seigneur, du couchant à l'aurore, v.365 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  302. Le Scythe vous révère, aussi bien que le Maure : v.366 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  303. Le Tage avec le Rhin s'incline devant vous, v.367 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  304. D'où naît dans votre cour l'ennui qui vous traverse ? v.369 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  305. De quelques mouvements soupçonnez-vous la Perse ? v.370 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  306. Est-il quelque ennemi que vous craigniez encor ? v.372 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  307. Non, non, je ne crains plus d'ennemis que moi-même : v.373 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
  308. Cher Sabinus, enfin, te le dirai-je ? J'aime. v.374 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  309. Vous aimez ! Vous, seigneur, à l'amour immolé ! v.375 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  310. Jamais de plus de feux un coeur ne fut brûlé ; v.376 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
  311. Et jamais empereur, suivi de la victoire, v.377 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  312. Ne se vit plus à plaindre au comble de la gloire. v.378 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  313. J'appelle à mon secours ma fierté, ma raison ; v.380 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  314. Le sénat, la vertu, vingt ans d'indifférence : v.382 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  315. las ! Tout me trahit et me quitte en un jour ; v.383 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  316. Fierté, raison, vertu, tout me livre à l'amour. v.384 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  317. Oui, je te l'avouerai, depuis cette journée v.385 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  318. Que le ciel par malheur rendit trop fortunée, v.386 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  319. Où ton bras triomphant ramena dans ces lieux v.387 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  320. Une princesse, hélas ! trop charmante à mes yeux, v.388 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  321. Je ne me connais plus, ma grandeur m'importune ; v.389 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  322. Je condamne les dieux, j'accuse la fortune ; v.390 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  323. J'erre dans ce palais, inquiet, incertain ; v.391 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  324. Je fuis, mais vainement, j'ai le trait dans le sein. v.392 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  325. À tout moment, l'objet dont mon âme est blessée v.393 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  326. Est présent à mes yeux, et flatte ma pensée ; v.394 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  327. Que ne la laissais-tu, la princesse orgueilleuse, v.397 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  328. Pourquoi l'arrêtais-tu sur le point d'échapper ? v.399 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  329. Pour me servir, hélas ! N'osais-tu me tromper ? v.400 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  330. Que la victoire un jour me coûterait des larmes ? v.402 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  331. Et ton bras pouvait-il, la mettant dans mes mains, v.403 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  332. Jamais faire un présent plus funeste aux Romains ? v.404 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  333. Dieux ! Qu'est-ce que j'entends ? Quelle foudre imprévue ! v.405 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  334. Mon âme à ce revers s'était-elle attendue ? v.406 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  335. Vous pourriez démentir la fierté des Césars ! v.408 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  336. Ah, cruel ! Qu'as-tu fait ? v.409 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
  337. Ce qu'au bien de l'État il était nécessaire ; v.410 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  338. Et l'Orient, soumis à vos lois pour jamais, v.411 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  339. Assure à tout l'empire une éternelle paix. v.412 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
  340. Et que m'importe, hélas ! Du repos de la terre ? v.413 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
  341. Que me sert d'étouffer le flambeau de la guerre, v.414 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  342. Si j'allume en mon sein des feux plus violents, v.415 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  343. Et dérobe à mon cour le repos que je sens ? v.416 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  344. Tout l'Orient conquis, l'Afrique avec l'Asie, v.417 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  345. Ne me rendront jamais ma liberté ravie ; v.418 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  346. Et l'univers entier est pour un empereur v.419 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  347. Trop cher, quand il le doit acheter de son cour. v.420 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  348. J'aime cependant, j'aime ; et, malgré moi, mon âme v.421 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  349. Est en proie aux fureurs de sa nouvelle flamme : v.422 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  350. Ce feu trop retenu ne peut plus se celer, v.423 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  351. Et je ne puis, enfin, et me taire et brûler. v.424 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  352. Rome, dans ce moment, et l'armée, attentives, v.425 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  353. Attendent quel sera le destin des captives ; v.426 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  354. Ce jour le prescrira : je destine au soleil v.427 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  355. D'un sacrifice heureux le pompeux appareil. v.428 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  356. J'attends tout de tes soins ; va, que le camp s'apprête v.429 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  357. À célébrer l'éclat d'une si grande fête. v.430 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  358. Pour rendre à l'univers ce jour encor plus beau, v.431 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  359. L'hymen en ma faveur brûlera son flambeau. v.432 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  360. Ismène, dans ces lieux par mon ordre conduite, v.433 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  361. Je l'attends. Mais on vient ; ma gloire et mon amour v.435 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  362. Se reposent sur toi de l'éclat de ce jour. v.436 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
  363. Hé bien, Firmin ! Hé bien ! Verrai-je la princesse ? v.437 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
  364. Viendra-t-elle en ces lieux ? v.438 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  365. Seigneur, elle s'empresse v.438 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  366. À remplir vos désirs, et bientôt, sur mes pas, v.439 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  367. las ! v.441 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
  368. Semble, dans ce moment, redouter cette vue. v.442 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  369. Vous tremblez ! v.443 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  370. Je rougis du trouble où tu me vois. v.443 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
  371. Et l'amour, me forçant à rompre le silence, v.445 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  372. Firmin, je fais venir Ismène dans ces lieux v.447 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  373. Lui dire qu'un hymen à mes jours nécessaire v.449 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  374. Seigneur, qu'allez-vous faire ? v.450 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  375. Vous savez quel empire est commis à vos soins. v.451 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  376. Je serais plus heureux, si je le savais moins. v.452 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
  377. Je tremble des malheurs que le ciel vous apprête : v.453 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  378. Je vois déjà, seigneur, vos chefs et vos soldats, v.455 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  379. D'un prétexte apparent couvrant leurs attentats, v.456 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  380. Et se nommant tout haut vengeurs de la patrie, v.457 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  381. Obéir en secret à leur propre furie. v.458 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  382. La haine des Romains, ardents à se venger, v.459 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  383. Vous aurez beau, seigneur, opposer votre gloire, v.462 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  384. Des moissons de lauriers, votre rang, vos vertus, v.463 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  385. Quand la liberté parle, on ne veut rien entendre. v.466 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  386. Le Romain, attentif à ses premiers destins, v.467 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  387. Ne verra plus en vous que le sang des Tarquins ; v.468 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  388. Et cet affront rendant ses fureurs légitimes, v.469 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  389. De toutes vos vertus il vous fera des crimes. v.470 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  390. Ainsi que toi, Firmin, je prévois les malheurs v.471 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
  391. Où d'un aveugle amour m'exposent les erreurs : v.472 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  392. Mais je verrais la foudre à partir toute prête v.473 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  393. S'allumer dans les cieux et menacer ma tête, v.474 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  394. La foudre et ses éclats ne pourraient m'alarmer : v.475 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  395. Le sort en est jeté, j'aime, et je veux aimer. v.476 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  396. Que le sénat, jaloux de cet hymen, murmure, v.477 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  397. Qu'il arme l'univers pour venger cette injure, v.478 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  398. Contre tout l'univers je soutiendrai mes droits, v.479 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  399. Et saurai me soustraire au caprice des lois : v.480 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  400. Je maintiendrai sans lui l'honneur du diadème ; v.481 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  401. On me l'a confié, j'en rends compte à moi-même : v.482 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  402. Qu'on s'en rapporte à moi ; la gloire des Romains v.483 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  403. Ne peut être remise en de meilleures mains. v.484 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  404. Depuis que j'ai reçu les rênes de l'empire, v.485 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  405. Aux lois de mon devoir j'ai pris soin de souscrire ; v.486 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  406. Ce n'est pas s'égarer que de s'y délasser. v.488 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  407. De traits plus glorieux ne marqua son histoire ; v.490 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  408. L'éclat dont aujourd'hui le sénat est frappé, v.491 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  409. N'est que de votre gloire un rayon échappé : v.492 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  410. Mais vous devez encore arracher à l'envie v.493 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  411. Les traits dont elle peut attaquer votre vie, v.494 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  412. Du chemin de la gloire on ne saurait descendre v.497 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  413. Que la trace n'en soit difficile à reprendre : v.498 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  414. En vain par mille exploits on a su s'avancer, v.499 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  415. Pour un égarement il faut recommencer. v.500 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  416. Il ne sied qu'au cour faible, aux hommes ordinaires, v.501 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  417. À se lasser bientôt dans ces routes austères, v.502 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  418. Et se flatter encor, fiers et présomptueux, v.503 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  419. Qu'un seul jour de vertu peut faire un vertueux. v.504 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  420. Ah ! Qu'il est beau, seigneur, au vainqueur de la terre, v.505 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  421. Qui déchaîne à son gré le démon de la guerre, v.506 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  422. Qui tient tout sous ses lois, de borner son pouvoir v.507 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  423. De laisser sa vertu seule dans la balance v.509 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  424. L'emporter sur le poids de toute sa puissance ! v.510 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
  425. Tous tes conseils, Firmin, ne sont plus de saison, v.511 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
  426. Et contre cet amour m'aurait fait révolter, v.515 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  427. Si mon cour un moment avait pu l'écouter. v.516 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  428. Que fais-je cependant dont ma gloire s'offense ? v.517 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  429. Me voit-on de l'empire oublier la défense ? v.518 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  430. Quels tyrans sont en paix ? Quels Romains sont proscrits ? v.519 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  431. Mes arrêts au sénat de sang sont-ils écrits ? v.520 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  432. L'univers me voit-il, couvert d'ignominie, v.521 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  433. Traîner dans le repos une indolente vie ? v.522 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  434. Pour fruit de mes travaux, pour prix de mes exploits, v.523 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  435. Suis-je donc du sénat ou le maître ou l'esclave ? ' v.525 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  436. Attendrai-je à la fin qu'il m'insulte et me brave, v.526 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  437. Qu'il décide mon sort ? Firmin, n'en parlons plus, v.527 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  438. L'amour est mon vainqueur ; tes soins sont superflus. v.528 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  439. Mais on vient. Que je sens de trouble dans mon âme ! v.529 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
  440. Non plus comme autrefois, que l'horreur et l'effroi v.531 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
  441. Marquaient partout mes pas et volaient devant moi : v.532 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  442. Je viens, plein des transports d'une flamme indiscrète, v.533 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  443. D'un cour qui vous adore avouer la défaite, v.534 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  444. Qu'il n'est plus dans ces lieux d'autre vainqueur que vous. v.536 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  445. Seigneur, un tel discours a de quoi me surprendre ; v.537 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
  446. J'en demeure interdite, et ne le puis comprendre. v.538 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  447. Je n'ai pas oublié qu'un funeste revers, v.539 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  448. Rebut de la fortune, esclave infortunée, v.541 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  449. Je sais à quels malheurs le sort m'a condamnée ; v.542 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  450. Et le plus grand de tous, sans espoir, sans secours, v.543 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  451. Puis-je au milieu des fers conserver quelques charmes ? v.545 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  452. Tout le feu de mes yeux s'est éteint dans mes larmes ; v.546 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  453. Et je les punirais, si leur coupable ardeur v.547 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  454. Avait, en vous touchant, si mal servi mon cour. v.548 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  455. Allume votre haine, et vous rend plus farouche ; v.550 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
  456. Que vous changez le nom d'empereur, de vainqueur, v.551 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  457. En celui de tyran et de persécuteur : v.552 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  458. Par un effort d'amour on peut vaincre la haine, v.554 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  459. Malgré tous vos dédains, je suis sûr d'être heureux. v.555 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  460. Et, quel_que_soit l'excès de votre horreur extrême, v.557 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  461. Votre cour me hait moins que le mien ne vous aime. v.558 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  462. Je vous l'offre en ce jour, madame, avec ma main. v.560 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  463. Quel don plus précieux vous prouverait ma flamme ? v.562 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
  464. Un empereur, bientôt maître de l'univers, v.563 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  465. Serait-il un captif indigne de vos fers ? v.564 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  466. Je l'avouerai, seigneur, une telle victoire v.565 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
  467. N'éblouit point mes yeux par l'éclat de sa gloire, v.566 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  468. Et je dois renoncer sans peine à la grandeur v.567 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  469. Qu'il faudrait acheter aux dépens de mon cour. v.568 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  470. Il ne m'est plus permis d'accepter de couronne, v.569 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  471. Si Sapor, plus heureux, à mon front ne la donne ; v.570 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  472. Et même le présent de l'empire romain v.571 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  473. Sapor ?... Si de sa main vous attendez l'empire, v.574 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
  474. Vos voeux avec les siens vers le ciel adressés v.575 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  475. Je crois peu que l'état où le ciel l'abandonne v.577 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  476. Soit le plus court chemin pour arriver au trône : v.578 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  477. Par quel heureux secret il a touché votre âme ? v.582 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  478. Car enfin vous l'aimez. v.583 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  479. Mon cour ignore encor ce que c'est que l'amour. v.584 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
  480. J'avouerai seulement qu'en ma plus tendre enfance, v.585 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  481. Quand mes jours plus sereins coulaient dans l'innocence v.586 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  482. Depuis ce temps, hélas ! Source d'inquiétude, v.589 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  483. Je me fais de le voir une douce habitude ; v.590 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  484. Chaque jour, chaque instant vient irriter l'ardeur v.591 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  485. Qui, flattant mes désirs, s'empare de mon cour. v.592 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  486. Quand je le vois, seigneur, une furtive joie v.593 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  487. Dans nies yeux indiscrets malgré moi se déploie ; v.594 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  488. Mon cour, en ce moment, de plaisir pénétré, v.595 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  489. Vole au-devant de lui, dans mon sein trop serré : v.596 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  490. Quand je ne le vois plus, une langueur secrète v.597 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  491. Entretient les ennuis d'une flamme inquiète ; v.598 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  492. Et, séduite souvent d'un souvenir flatteur, v.599 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  493. Je le cherche et lui parle en secret dans mon cour. v.600 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  494. Mes yeux ne s'ouvrent plus que pour voir ses alarmes, v.601 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  495. Que pour le regarder, ou pour verser des larmes : v.602 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  496. Plus sensible à ses maux que je ne suis aux miens, v.603 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  497. Mes fers sont à mon bras moins pesants que les siens ; v.604 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  498. Je le plains plus cent fois qu'il ne se plaint lui-même. v.605 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  499. Ah ! Si l'on aime ainsi, j'avouerai que je l'aime. v.606 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  500. On reconnaît assez l'amour et ses effets ; v.608 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
  501. Par de plus doux transports il ne saurait paraître. v.609 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  502. J'ai donc senti l'amour, seigneur, sans le connaître : v.610 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
  503. De sa naissante ardeur ne s'est point alarmé. v.612 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  504. Et, le temps confirmant mes feux de jour en jour, v.615 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  505. Sapor n'a plus tenu mon cour que de l'amour. v.616 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  506. Je ferais plus encor ? Je donnerais ma vie v.617 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  507. Pour lui rendre un moment sa liberté ravie. v.618 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  508. Oui, prince, je te l'offre, et je meurs à tes yeux ; v.619 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  509. Puisse ma mort calmer la colère des dieux ! v.620 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  510. Trop contente, en mourant, de te le pouvoir dire : v.621 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  511. Mais ma raison s'égare, et je me sens troubler. v.623 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  512. Seigneur, en ce moment, je croyais lui parler. v.624 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
  513. Qu'un amant, couronné de plus d'un diadème, v.629 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
  514. Prétend être entendu quand il a dit qu'il aime. v.630 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  515. Pour ne devoir qu'à vous le don de votre cour, v.631 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  516. J'oubliais tous les noms de maître, de vainqueur ; v.632 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  517. Je ne me suis paré que de ma seule flamme. v.634 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  518. Qui vous êtes, quel est Sapor, et qui je suis ; v.636 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  519. Songez que de nommer un rival qui m'offense v.637 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  520. C'est presque de sa mort prononcer la sentence : v.638 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  521. Je vous laisse y penser. v.639 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
  522. Quel trouble en ce moment vient saisir mon esprit ? v.640 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
  523. Quel aveu, quel discours est sorti de ma bouche ! v.641 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  524. Ces regards incertains, où j'ai lu la fureur v.643 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  525. Et les jaloux transports qui déchirent son cour ? v.644 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  526. Il mourra donc, Théone ! Et parce que je l'aime, v.645 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  527. Il faudra que ma main l'assassine elle-même ! v.646 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  528. C'était peu qu'en ces lieux, conduit par son amour, v.647 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  529. Il eût abandonné les grandeurs de sa cour ; v.648 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  530. Son bras de fers honteux sentît la barbarie ; v.650 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  531. Je n'avais pas encore assez rempli son sort, v.651 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  532. Et j'étais réservée à lui donner la mort. v.652 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  533. las ! Tout me trahit ; et toi-même, cruelle ! v.653 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  534. Voilà, voilà l'effet de ta main criminelle : v.654 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  535. As voulu me parer de ces vains ornements ; v.656 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  536. C'est toi qui, par ces noeuds, dont l'appareil m'offense, v.657 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  537. De mes cheveux épars as dompté la licence ; v.658 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  538. C'est ce zèle indiscret, que je n'approuvais pas, v.659 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  539. Qui rallume l'éclat de mes faibles appas. v.660 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  540. Ah, que tes soins cruels me vont coûter de larmes ! v.661 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  541. Madame, quelque temps suspendez vos alarmes ; v.662 (Acte 2, scène 4, THÉONE)
  542. Le ciel, en ce moment touché de vos malheurs, v.663 (Acte 2, scène 4, TH?ONE)
  543. Se prépare à tarir la source de vos pleurs ; v.664 (Acte 2, scène 4, TH?ONE)
  544. Il vous ouvre un chemin pour monter à l'empire : v.665 (Acte 2, scène 4, TH?ONE)
  545. Il ne tient plus qu'à vous. v.666 (Acte 2, scène 4, TH?ONE)
  546. Cruelle ? Et jusque-là tu peux donc me haïr ? v.667 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
  547. Ta bouche, avec ta main, s'emploie à me trahir. v.668 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  548. J'irais, du vain éclat d'un empire éblouie, v.669 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  549. Aux yeux de l'univers montrer ma perfidie ! v.670 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  550. Et, pour un faux brillant, je vendrais en un jour v.671 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  551. Fierté, haine, parents, gloire, vengeance, amour ! v.672 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  552. Moi, j'irais, me couvrant d'une honte éternelle, v.673 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  553. Justifier les noms d'ingrate, d'infidèle ! v.674 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  554. Je tremble, je frémis. Que plutôt à tes yeux... v.676 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  555. Mais allons l'informer de tout ce qui se passe ; v.677 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  556. Tâchons de détourner le coup qui le menace ; v.678 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  557. À ses mortels ennuis je vais mêler mes pleurs. v.679 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  558. Dieux ! Devrait-il s'attendre encore à ces malheurs ? v.680 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
  559. Est-il vrai ? Le croirai-je, adorable princesse ? v.681 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  560. Je puis, sans vous blesser, m'offrir à vos regards ! v.684 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  561. Vous me voyez sans peine ; et ces yeux pleins de charmes v.685 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  562. Daignent pour moi s'ouvrir et répandre des larmes ! v.686 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  563. Pour moi vous préférez la honte de vos fers v.687 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  564. Aux honneurs éclatants de cent sceptres offerts ! v.688 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  565. Un mot changeait l'état de votre destinée ; v.689 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  566. Vous remontiez au trône auquel vous étiez née ; v.690 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  567. Et le ciel aujourd'hui, par un juste retour, v.691 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  568. Vengeait les coups du sort par les coups de l'amour. v.692 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  569. Cependant, plus sensible au feu qui vous inspire, v.693 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  570. Vous abandonnez tout, gloire, grandeurs, empire, v.694 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  571. Pour qui ? Pour un captif accablé de malheurs, v.695 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  572. Qui ne peut désormais vous offrir que des pleurs, v.696 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  573. D'un trône abandonné frivole récompense ; v.697 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  574. Et, pour comble d'ennui (j'en rougis quand j'y pense), v.698 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  575. Ah, prince ! Dès longtemps par le sort poursuivie, v.701 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
  576. J'ai prévu les malheurs qui menaçaient ma vie, v.702 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  577. Et j'ai toujours bien cru qu'il fallait m'exercer v.703 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  578. Au mépris des grandeurs où j'allais renoncer. v.704 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  579. Je m'en suis déjà fait une longue habitude ; v.705 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  580. Et je n'ai jamais cru devoir l'accoutumer v.707 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  581. Au malheur imprévu de ne vous point aimer. v.708 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  582. Peut-être à mon amour me laissai-je séduire : v.709 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  583. Mais, à quelque grandeur où m'élève l'empire, v.710 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  584. Le don de votre cour, cher prince, est, à mes yeux, v.711 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  585. Un présent mille fois encor plus précieux. v.712 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  586. Mon âme en ce moment sur mes lèvres errante, v.714 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  587. Pour s'échapper de moi n'attend plus qu'un soupir ! v.715 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  588. C'est trop pour un mortel ressentir de plaisir : v.716 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  589. las ! Que ces plaisirs vous coûteront de pleurs ! v.719 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
  590. Mon amour est pour vous le dernier des malheurs ; v.720 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  591. Craignez que l'empereur... v.721 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  592. Est-il quelque revers dont je puisse me plaindre ? v.722 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  593. las ! Quand une fois on a vu vos appas, v.723 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  594. Il n'est plus d'autre mal que de ne vous voir pas, v.724 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  595. Plus de bien que d'avoir un coeur tendre, et capable v.725 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  596. De vous aimer autant que vous êtes aimable. v.726 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  597. las ! Pour tant d'ardeur, pour prix de tant d'amour, v.727 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
  598. Que fais-je ? Je conspire à vous ravir le jour ; v.728 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  599. D'un dangereux rival j'aigris la jalousie, v.729 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  600. J'allume ses transports, j'excite sa furie : v.730 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  601. Irrité d'un refus qu'il croit injurieux, v.731 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  602. Il vengera sur vous le crime de mes yeux. v.732 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  603. Ne jouit qu'en tremblant du bien de votre vue : v.734 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  604. Je crains pour moi, pour vous ; et lorsque je vous vois, v.735 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  605. Je crois toujours vous voir pour la dernière fois. v.736 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  606. Pour la dernière fois ! Trop de bonté, madame, v.737 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  607. Vous presse à partager les ennuis de mon âme. v.738 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  608. Un prince qui n'a pu détourner vos malheurs v.739 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  609. Mérite-t-il encor de causer vos frayeurs ? v.740 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  610. L'univers me verra, victime toujours prête, v.741 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  611. Attendre les couteaux suspendus sur ma tête : v.742 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  612. Et l'on oublie assez son injustice extrême, v.745 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  613. Lorsque l'on se souvient seulement qu'on vous aime. v.746 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  614. Pour détourner les maux prêts à vous opprimer, v.747 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
  615. Souvenez-vous, hélas ! De ne me plus aimer. v.748 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
  616. Moi, ne vous plus aimer ! Ma tendresse offensée v.749 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  617. Ne soutient point l'horreur d'une telle pensée. v.750 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  618. Moi, ne vous plus aimer ! Et quel affreux démon v.751 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  619. Pourrais-je imaginer un revers plus funeste ? v.753 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  620. Je vous aime, et c'est là le seul bien qui me reste. v.754 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  621. las ! J'ai tout perdu ; prêt à perdre le jour, v.755 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  622. Du destin courroucé peut braver la malice : v.758 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  623. Heureux, s'il m'est permis, en dépit de l'envie, v.761 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  624. De finir à vos pieds ma déplorable vie ! v.762 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
  625. las ! Qu'avez-vous fait ? v.763 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
  626. J'aperçois l'empereur. v.763 (Acte 3, scène 2, ISMÈNE)
  627. Ciel, détourne les maux que présage mon cour ! v.764 (Acte 3, scène 2, ISM?NE)
  628. Je vois avec chagrin qu'en ces lieux ma présence v.765 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  629. De vos ardents transports calme la violence ; v.766 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  630. Si j'avais cru troubler des entretiens si doux, v.767 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  631. Si j'en crois mes regards, dans l'excès de ce zèle, v.769 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  632. Vous lui juriez, madame, une amour éternelle ; v.770 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  633. Et, plein du même feu, je crois qu'à votre tour, v.771 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  634. Prince, vous lui juriez une éternelle amour, v.772 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  635. Tout ce que sa beauté me permet de lui dire, v.774 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  636. Ma bouche lui disait, quand vous êtes entré. v.776 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  637. Le cours impétueux d'un entretien si tendre ; v.778 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  638. Si j'en crois votre bouche, elle use de détours. v.780 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  639. L'amour le plus puissant, quand le malheur l'inspire : v.782 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  640. Quel dangereux rival vous traverse et vous nuit. v.784 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  641. Vous a-t-on fait savoir qu'il fallait dans votre âme v.785 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  642. Étouffer les ardeurs d'une indiscrète flamme ; v.786 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  643. Que l'empire d'un cour que le sort m'a donné v.787 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  644. Qu'aucun autre que moi ne doit plus y prétendre ? v.789 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  645. Oui, prince, je le sais ; on vient de me l'apprendre : v.790 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  646. Mais j'ignorais encor que le sort des combats v.791 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  647. Pût disposer d'un cour, ainsi qu'il fait d'un bras ; v.792 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  648. Et que les mêmes fers dont on charge une tête v.793 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  649. Dussent toujours d'une âme assurer la conquête. v.794 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  650. Il est vrai qu'en tout temps un puissant empereur v.795 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  651. Tout fléchit devant lui, tout cède, tout fait place ; v.797 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  652. C'est pour une mortelle encore trop de grâce v.798 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  653. De recueillir l'honneur d'un sévère regard v.799 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  654. Que sa bonté sur elle a jeté par hasard. v.800 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  655. Mais il est certains cours, si j'ose ici le dire, v.801 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  656. Qu'on n'éblouirait pas de l'offre d'un empire, v.802 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  657. Et qui, dès leur naissance au trône accoutumés, v.803 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  658. S'il s'en trouvait quelqu'un, une juste puissance v.805 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  659. Un pouvoir redoutable entraîne à soi l'amour. v.807 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  660. D'une esclave orgueilleuse on sait tirer vengeance ; v.809 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  661. Et l'on y sait, de plus, réprimer l'insolence. v.810 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  662. Insultez, triomphez : peut-être en d'autres temps v.811 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  663. Vous m'eussiez épargné ces discours insultants ; v.812 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  664. Avant qu'aux champs fumants d'Émesse et de Larisse v.813 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  665. Le ciel de mes malheurs se fut rendu complice, v.814 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  666. Lorsque vos bataillons étonnés n'osaient pas v.815 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  667. Soutenir les éclairs du fer de mes soldats, v.816 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  668. Peut-être malgré vous pourrait-il revenir. v.820 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  669. En tout temps, en tous lieux, en me voyant paraître, v.821 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  670. Ce temps qui vainement flatte encor votre espoir. v.824 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  671. Le coup devrait avoir prévenu la menace. v.825 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  672. Le coup devrait avoir humill'audace v.826 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  673. D'un esclave orgueilleux. v.827 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  674. Dites mieux, d'un rival. v.827 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  675. L'un et l'autre en ce jour mérite un sort égal, v.828 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  676. Et tous deux à mes yeux ne sont que trop coupables. v.829 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
  677. Peut-être d'autres yeux me sont plus favorables. v.830 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  678. Redoutez leur faveur. v.831 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  679. Je crains plus leur courroux. v.831 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  680. Mais du moins peu jaloux. v.832 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  681. Prince, si vous l'étiez, vous seriez moins à plaindre. v.833 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
  682. D'un rival tel que vous je sais ce qu'on doit craindre ? v.834 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  683. D'être aimé seulement autant que l'on vous hait. v.836 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
  684. Ah ! C'est trop de licence ; v.837 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
  685. Laissons de mon courroux ralentir les éclats. v.839 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  686. Autant que l'on me hait !... v.840 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  687. Ah ! Ne le croyez pas. v.840 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
  688. Je ne le crois que trop : mais si l'on me dédaigne, v.841 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
  689. Par de plus sûrs moyens j'obtiendrai qu'on me craigne. v.842 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  690. Redoutez les transports d'un aveugle courroux ; v.843 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  691. Tremblez pour lui, madame, et peut-être pour vous. v.844 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  692. L'un et l'autre à mes yeux est déjà trop coupable, v.845 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  693. Lui de vous trop aimer, vous d'être trop aimable. v.846 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  694. Je ne vois en Sapor qu'un criminel d'État ; v.847 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  695. Tout demande sa mort, l'armée et le sénat : v.848 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  696. Ce n'est plus un rival que mon courroux opprime, v.849 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  697. Je dois à l'univers cette grande victime, v.850 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  698. Et je rends grâce au ciel de pouvoir, en un jour, v.851 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  699. Satisfaire ma gloire, et venger mon amour. v.852 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  700. Non, le ciel ne veut point une telle injustice : v.853 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
  701. S'il vous demande encore un nouveau sacrifice, v.854 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  702. Voilà le coeur qui doit expirer de vos coups. v.856 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  703. Mais je veux quelque temps suspendre encor la foudre : v.858 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
  704. Je fais plus, je vous fais arbitre de son sort ; v.859 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  705. Allez le voir, madame, et lui faites entendre v.861 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  706. Qu'aux droits de votre cour il ne doit plus prétendre, v.862 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  707. Que vos feux à jamais pour lui sont consumés, v.863 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  708. Il mourra donc, grands dieux ! Quoi ! Ma bouche perfide v.865 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
  709. Pourra lui proférer ce discours parricide ! v.866 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  710. Et, quand je le pourrais, ah ! Ne serait-ce pas, v.867 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  711. Loin de sauver ses jours, avancer son trépas ? v.868 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  712. Puisque vous et les dieux voulez cette victime, v.869 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  713. Vous l'avez commencé, finissez votre crime : v.870 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  714. Si la mort est l'objet de vos lâches desseins, v.871 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  715. Qu'il meure par vos coups, et non pas par les miens. v.872 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  716. Enfin par la pitié ma haine retenue v.873 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
  717. Vous le voulez, madame ; et je vous ferais tort, v.875 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  718. Si je m'intéressais plus que vous à son sort. v.876 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  719. Je puis donner l'essor à ma juste vengeance ; v.877 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  720. Armons-nous, punissons un rival qui m'offense ; v.878 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  721. Qu'il meure. En le voyant sans vie à vos genoux, v.879 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  722. J'immolerai l'amour et l'amant, pour vous plaire ; v.882 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
  723. Je vais lui prononcer l'arrêt de son .trépas ; v.883 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  724. J'y cours ; je lui dirai que je ne l'aime pas. v.884 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  725. Que je ne l'aime pas ! Eh ! Le pourra-t-il croire ? v.885 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  726. Peut-être dans mes yeux il lira le contraire. v.886 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  727. Mais n'importe ; ma bouche, arrêtant leurs effets, v.887 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  728. Lui dira, s'il le faut encor, que je le hais. v.888 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  729. Que ne ferais-je point pour lui sauver la vie ! v.889 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
  730. Ne vous figurez pas que mon âme éblouie v.890 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
  731. Parmi ces sentiments n'aille se faire jour ; v.891 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  732. C'est pour moi, je l'avoue, une faible victoire ; v.893 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  733. Je sais d'un tel discours ce que j'en devrai croire ; v.894 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  734. Votre bouche est pour moi, votre cour est pour lui. v.896 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  735. Mais enfin je vaincrai l'orgueil d'un téméraire ; v.897 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  736. Et, puisque vous m'ôtez tout espoir de vous plaire, v.898 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  737. Je le dirai, cruelle, il m'est presque aussi doux v.899 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  738. D'être haï de lui, que d'être aimé de vous. v.900 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
  739. Il se répand un bruit que je ne crois qu'à peine ; v.901 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
  740. Et dans tout ce palais se trouve répandu. v.904 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  741. D'un doute qui m'outrage éclaircissez mon âme, v.905 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  742. Et ma fille pourrait jusque-là s'oublier ? v.907 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
  743. Elle veut bien plutôt noblement s'allier. v.908 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
  744. Elle y consentirait ! Non, je ne le puis croire ; v.909 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
  745. Ma fille n'ira point, insensible à sa gloire, v.910 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  746. Immoler sa vengeance, et, vous donnant la main, v.911 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  747. Vendre le sang d'un père à son lâche assassin. v.912 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  748. Monterait-elle au trône où le corps de son père v.913 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  749. Fait le premier degré ? Que prétend-elle faire ? v.914 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  750. Depuis quand, en quel lieu, comment, et par quels droits v.915 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  751. Est-elle devenue arbitre de son choix ? v.916 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  752. Sapor y consent-il ? M'avez-vous consultée ? v.917 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  753. La voix de mon époux, l'avez-vous écoutée, v.918 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  754. Cette plaintive voix qui suit partout mes pas, v.919 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  755. Et vous aussi, Madame ? Hélas ! C'est trop de peines. v.921 (Acte 3, scène 4, ISMÈNE)
  756. Non, ce n'est point mon sang qui coule dans tes veines ; v.922 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
  757. Et tu n'as, en naissant, sucé qu'un lait romain. v.924 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  758. Sont-ce là ces transports de haine et de vengeance v.925 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  759. Les intérêts du sang, et les droits de l'amour ? v.928 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  760. Réponds-moi ; parle. v.929 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  761. las ! v.929 (Acte 3, scène 4, ISMÈNE)
  762. Insensible ! Inhumaine ! v.929 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
  763. Tu soupires ! Voilà les transports de ta haine, v.930 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  764. Fille indigne d'un nom que tu ne peux porter ! v.931 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
  765. Madame, jusqu'à quand voulez-vous m'insulter ? v.932 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
  766. N'avez-vous pas assez lassé ma patience ? v.933 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  767. Dois-je encor porter loin l'excès de ma constance ? v.934 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  768. Mais parmi ces discours, dont je dois être las, v.935 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  769. Qu'en répandant sur vous un rayon de ma gloire, v.937 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  770. Fût un crime pour vous à la postérité : v.940 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  771. S'il faut même le dire, avec un oeil sévère v.941 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  772. Ma fierté dès longtemps avait vu le contraire ; v.942 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  773. D'intéresser ma gloire en ce fatal amour. v.944 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  774. Mais, madame, aujourd'hui plus sensible à ma flamme, v.945 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  775. L'amour, de son côté, vient entraîner mon âme. v.946 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  776. Hasarde plus sa gloire un jour chez nos neveux : v.948 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  777. Quoi qu'il en soit enfin, quoi qu'on en puisse dire, v.949 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  778. Je le veux, je l'ordonne, et cela doit suffire ; v.950 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  779. Dussé-je me couvrir d'un affront éternel, v.951 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  780. Je conduis dans ce jour votre fille à l'autel. v.952 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  781. Vous, madame, arrêtez l'effet de ma puissance ; v.953 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  782. Mon amour est encor plus fort que ma vengeance. v.954 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
  783. Enfin voila l'abîme où j'étais attendue ! v.957 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
  784. Dieux cruels, voyez-moi, suis-je assez confondue ? v.958 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  785. Je verrai donc ma fille, amenée aux autels, v.959 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  786. Avouer sa faiblesse aux pieds des immortels ! v.960 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  787. De reproches affreux n'accablez point mon âme ; v.962 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
  788. Victime infortunée, un destin malheureux, v.963 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
  789. M'entraînant à l'autel, triomphe de mes voux : v.964 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
  790. Plaignez plutôt mon sort ; pour sauver ce que j'aime, v.965 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
  791. J'immole mon amour, je m'immole moi-même ; v.966 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
  792. Sans ce dur sacrifice et cet hymen, hélas ! v.967 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
  793. Ce jour est pour Sapor celui de son trépas. v.968 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
  794. Le jour de son trépas ! Dieux ! Quelle tyrannie ! v.969 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
  795. Au dépens de l'amour, il faut sauver sa vie. v.970 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
  796. Le barbare ! v.971 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
  797. Ah ! Périssons, ma fille, et Sapor avec nous. v.972 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
  798. Nous ne vivons déjà que trop pour notre gloire. v.974 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  799. Tout est ici soumis à la loi du trépas : v.975 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  800. Pour en trahir jamais la sévère innocence : v.978 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  801. C'est pour tous les mortels un dépôt précieux v.979 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  802. Qu'ils doivent rendre tel qu'ils l'ont reçu des dieux, v.980 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
  803. Quels combats ! v.981 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
  804. Je vous cherche, et ma flamme outragée v.981 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  805. Un mouvement secret dans le fond de mon cour v.983 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  806. Accuse ma faiblesse et blâme ma lenteur : v.984 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  807. Je venge mes délais par mon impatience ; v.985 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  808. Vos beaux yeux dans mon cour excitent la vengeance ; v.986 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  809. Et vous servir, madame, est servir la vertu. v.988 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  810. Quel changement soudain ! Qui cause dans votre âme v.989 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
  811. L'ignorez-vous, madame ? v.990 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  812. On vous aime, on me tue aujourd'hui dans ces lieux. v.991 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  813. J'en frémis ; l'empereur vous épouse à mes yeux ; v.992 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  814. Lui-même il m'a chargé de l'éclat de la fête. v.993 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  815. Détournons les éclats de ce coup sur sa tête ; v.994 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  816. Changeons, par un seul coup, ses lauriers en cyprès ; v.996 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  817. Que les flambeaux ardents de cet hymen célèbre v.997 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  818. Éclairent les moments de sa pompe funèbre ; v.998 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  819. Qu'il périsse à vos yeux. v.999 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  820. Ce soin de me venger, ces nobles sentiments, v.1000 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
  821. Je les dois à l'amour moins qu'à la jalousie. v.1002 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
  822. Et qu'importe, madame, à qui vous les deviez, v.1003 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  823. Pourvu que le tyran tombe mort à vos pieds ? v.1004 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  824. Avec l'emportement de l'ardeur qui m'enflamme, v.1006 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  825. Ne vous marque que trop l'amour que j'ai pour vous : v.1007 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  826. Mon cour est amoureux autant qu'il est jaloux. v.1008 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  827. Il faut vous détromper ; l'éclat de cette fête, v.1009 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
  828. L'hymen que dans ces lieux par votre ordre on apprête, v.1010 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
  829. Ces flambeaux dont votre âme a conçu tant d'effroi v.1011 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
  830. Quel autre objet ici peut exciter sa flamme ? v.1014 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  831. Voilà l'objet fatal, et les coupables yeux v.1015 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
  832. l'empereur a pris cet amour odieux, v.1016 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
  833. Amour, plus que mes fers, dangereux à ma gloire. v.1017 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
  834. Vous voulez m'abuser ; non, je ne puis vous croire : v.1018 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  835. Je vous écoute moins que mes transports jaloux ; v.1019 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  836. Quoi qu'il en soit, madame, il faut vous satisfaire ; v.1021 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  837. Le dessein en est pris, rien ne m'en peut distraire. v.1022 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  838. Déjà par tout le camp mes fidèles soldats v.1023 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  839. Sont, au premier signal, prêts à suivre mes pas. v.1024 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  840. Le bruit de cet hymen, qui vient de se répandre, v.1025 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  841. Sévère, Albin, Plautus, pleins d'une noble ardeur, v.1027 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  842. Des moments retardés accusent la lenteur. v.1028 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  843. Allons, madame, allons, volons à la vengeance. v.1029 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  844. Déjà plein des transports de mon impatience, v.1030 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  845. J'ai couru chez Sapor en venant dans ces lieux ; v.1031 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  846. Le succès du complot est écrit dans ses yeux. v.1032 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  847. Et contraindre le ciel à nous être propice. v.1034 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
  848. Ah ! Suivez les transports dont vous êtes épris, v.1035 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
  849. Et songez que mon cour en doit être le prix. v.1036 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
  850. Où vais-je ? Où suis-je ? Hélas ! Où courons-nous, Théone ? v.1037 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
  851. Mon cour est dévoré des plus cruels ennuis ; v.1039 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  852. Je cours dans ce palais sans savoir où je suis ; v.1040 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  853. Je crains d'y rencontrer un malheureux que j'aime ; v.1041 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  854. De quel front, de Sapor soutiendrai-je la vue, v.1045 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  855. Je n'ose regarder ce palais odieux, v.1047 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  856. le sang de mon père est fumant à mes yeux ? v.1048 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  857. Dieux ! Que deviendra-t-il, quand ma bouche cruelle v.1049 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  858. Lui marquera l'état de mon cour infidèle ; v.1050 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  859. Quand il m'entendra dire, interdit et confus, v.1051 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  860. « Prince, je vous aimais, je ne vous aime plus ; v.1052 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  861. « Je ne suis plus à vous ; à l'autel entraînée, v.1053 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  862. Avec votre rival j'unis ma destinée ; v.1054 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  863. Cet hymen se célèbre à vos yeux dans ce jour, v.1055 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  864. Ah ! Plutôt que lui faire un aveu si terrible, v.1057 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  865. Fuyons, fuyons, Théone, au sein d'un antre horrible ; v.1058 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  866. Cachons-nous dans l'horreur des plus sauvages lieux ; v.1059 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  867. Renonçons pour jamais à la clarté des cieux. v.1060 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  868. Viens, Théone, suis-moi. Mais quelle erreur m'emporte ! v.1061 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  869. Ne me souvient-il plus de ces fers que je porte ? v.1062 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  870. Où puis-je aller, grands dieux ! Quels chemins sont ouverts ? v.1063 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  871. las ! Je ne peux plus me cacher qu'aux enfers. v.1064 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  872. Madame, à quelques maux que le destin me livre, v.1065 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
  873. Sous un climat brûlant, ou sous de froids climats ; v.1068 (Acte 4, scène 1, TH?ONE)
  874. Soit qu'en ce jour fatal votre ombre fugitive v.1069 (Acte 4, scène 1, TH?ONE)
  875. Descende pour jamais sur la funeste rive, v.1070 (Acte 4, scène 1, TH?ONE)
  876. Non, demeurons. En quel affreux séjour v.1071 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
  877. Après avoir conçu le dessein téméraire v.1073 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  878. D'épouser en ce jour l'assassin de mon père ? v.1074 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  879. Il suffit que mon crime étonne l'univers, v.1075 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  880. Sans en aller si tôt infecter les enfers. v.1076 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  881. Et frustrant l'empereur du don de votre main, v.1079 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
  882. Quel horrible dessein ! v.1080 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
  883. Voilà de tes conseils l'ordinaire injustice. v.1081 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  884. Et que t'a fait Sapor pour vouloir qu'il périsse ? v.1082 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  885. Que t'ai-je fait, grands dieux ! Par quel affreux courroux v.1083 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  886. Veux-tu que contre lui je tourne encor mes coups ? v.1084 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  887. C'est donc peu contre lui que la rage et l'envie ; v.1085 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  888. L'amour, pour l'opprimer, se met de la partie. v.1086 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
  889. Mais, dieux ! Je l'aperçois ; il tourne ici ses pas. v.1087 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  890. Dans le trouble où je suis ne m'abandonne pas. v.1088 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
  891. Enfin le ciel, madame, à mes voeux moins contraire, v.1089 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  892. Luit d'un rayon plus pur ; il permet que j'espère, v.1090 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  893. Il va m'ouvrir bientôt, en signalant mes coups, v.1091 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  894. Le moyen de mourir ou de vivre pour vous. v.1092 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  895. Sabinus, dans l'armée excitant sa puissance, v.1093 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  896. Des Romains courroucés irrite la vengeance ; v.1094 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  897. Tout le camp mutiné s'arme en notre faveur, v.1095 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  898. Et mon cour tout entier se livre à la fureur. v.1096 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  899. Mais que vois-je, grands dieux ! Et quel sombre nuage v.1097 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  900. Vient obscurcir l'éclat de votre beau visage ! v.1098 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  901. Quel changement ! Pourquoi détournez-vous vos yeux ? v.1099 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  902. Depuis quel temps vous suis-je un objet odieux ? v.1100 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  903. C'est Sapor qui vous parle. Ah ! Ma chère princesse, v.1101 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  904. Jetez les yeux sur moi. Quel sombre ennui vous presse ? v.1102 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  905. Vous ne me dites rien ? Ciel ! Que je sens d'effroi ! v.1103 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  906. L'aurais-je pu penser ? Quel amour ! Quelle glace ! v.1105 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  907. Est-ce ainsi que vos yeux enflamment mon audace, v.1106 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  908. Ces yeux où je venais prendre toute l'ardeur v.1107 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  909. las ! Qu'allez-vous faire ? v.1109 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  910. Pour vous dans les hasards je cours en téméraire ; v.1110 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  911. Je me livre au destin ; quel_que_soit le danger, v.1111 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  912. Sur les pas de la mort je vole vous venger. v.1112 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  913. Mon courage inquiet depuis longtemps murmure v.1113 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  914. De n'avoir du destin pu réparer l'injure ; v.1114 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  915. Et je suis criminel aux yeux de l'univers, v.1115 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  916. De vous avoir laissée un moment dans les fers. v.1116 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  917. Cet univers saura que ce temps, ce silence, v.1117 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  918. Servaient à méditer une illustre vengeance, v.1118 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  919. Et que, tout malheureux et tout abandonné, v.1119 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  920. las ! v.1121 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  921. Vous soupirez, je vois couler vos larmes. v.1121 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  922. Cédons à la fureur. v.1123 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  923. Qui ne peut être à moi ! Ciel ! Que viens-je d'entendre ? v.1125 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  924. Quelle secrète horreur dans moi va se répandre ! v.1126 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  925. L'ai-je bien entendu, grands dieux ! J'en doute encor. v.1127 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  926. Est-ce Ismène qui parle, ou bien suis-je Sapor ? v.1128 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  927. L'amour, ce tendre amour, est banni de votre âme ; v.1130 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  928. Vous m'aimiez autrefois, et vous ne m'aimez plus. v.1132 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  929. Ne craignez point ici que ma bouche rebelle v.1133 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  930. Vous accable des noms d'ingrate, d'infidèle, v.1134 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  931. Vous fasse souvenir des serments et des pleurs v.1135 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  932. Dont il vous plut jadis irriter mes ardeurs : v.1136 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  933. Au lieu de condamner votre esprit inconstant, v.1139 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  934. De mes cruels malheurs je suis le seul complice ; v.1142 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  935. Indigne de vous plaire et de vous posséder, v.1143 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  936. Devais-je me flatter, puisqu'il faut vous le dire, v.1145 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  937. Que, toujours insensible aux charmes d'un empire,' v.1146 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  938. Votre amour s'irritant au milieu des malheurs, v.1147 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  939. Vous oublieriez pour moi le trône et ses grandeurs ? v.1148 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  940. Espérais-je en effet que, malgré mille obstacles, v.1149 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  941. Le ciel en ma faveur prodiguât des miracles ? v.1150 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  942. Croyais-je que toujours... Ah ! Trop longtemps déçu, v.1151 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  943. Malheureux que je suis ! Je ne l'ai que trop cru ; v.1152 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  944. Je me suis trop flatté d'une fausse promesse, v.1153 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  945. Étais-je faite aussi pour être si cruelle ? v.1157 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  946. Vous étiez faite, hélas ! Pour n'être pas fidèle : v.1158 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  947. Vous m'avez abusé d'un espoir trop flatteur ; v.1159 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  948. Ne pouviez-vous encor quelque temps vous contraindre ? v.1161 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  949. las ! Connaissez mieux en quel temps je veux feindre. v.1162 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  950. Mes voeux les plus ardents m'entraînent à la mort ; v.1164 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  951. J'y vais avec plaisir : il faut du sang, madame, v.1165 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  952. Pour achever d'éteindre une importune flamine ; v.1166 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  953. Que dites-vous ? Ah ! Quelle aveugle erreur v.1167 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  954. Vous fait chercher la mort avec tant de fureur ? v.1168 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
  955. Vivez : si vous mourez, il faut que je vous suive. v.1169 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
  956. Hé ! Pourquoi voulez-vous maintenant que je vive ? v.1170 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  957. Quel trouble me saisit ! Je tremble, je frissonne. v.1173 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  958. Ah, Théone ! Fuyons. La force m'abandonne. v.1174 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
  959. Vous me fuyez dans ce moment fatal ; v.1175 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  960. Vous courez vous jeter dans les bras d'un rival ! v.1176 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  961. Est-ce ainsi qu'autrefois, sensible à mes alarmes, v.1177 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  962. Vous me voyiez courir dans les périls des armes, v.1178 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  963. Lorsque, nous séparant par de tendres adieux, v.1179 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  964. Vous me suiviez longtemps et du cour et des yeux ? v.1180 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  965. Tenait à mes drapeaux la victoire enchaînée ; v.1182 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  966. Quand, revenant vainqueur, j'étalais à vos pieds v.1183 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  967. Le débris de l'orgueil des rois humiliés, v.1184 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  968. Des javelots brisés, des aigles menaçantes, v.1185 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  969. Des faisceaux arrachés, mille et mille étendards, v.1187 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  970. Dignes fruits d'un héros, cueillis au champ de Mars ? v.1188 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  971. Tout couvert de lauriers, et tout brillant de gloire, v.1189 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  972. Je ne me réservais, pour prix de la victoire, v.1190 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  973. Que le plaisir charmant de vous la raconter, v.1191 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  974. Et vous, madame, et vous, celui de l'écouter. v.1192 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  975. Pour qui donc ai-je mis tant de villes en cendre ? v.1193 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  976. Pour qui coulait le sang que l'on m'a vu répandre ? v.1194 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  977. Vous ne l'ignorez pas, j'allais de vos parents v.1195 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  978. Apaiser, par mon sang, les mânes murmurants. v.1196 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  979. Ce n'était pas assez qu'aux plaines de Larisse v.1197 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  980. Mon bras leur eût offert un sanglant sacrifice, v.1198 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  981. Et que vous eussiez vu leurs sillons désolés v.1199 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  982. Blanchir des ossements dont ils étaient comblés : v.1200 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  983. C'était peu que, traînant les horreurs de la guerre, v.1201 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  984. De vastes flots de sang j'eusse inondé la terre ; v.1202 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  985. Il me fallait encor, par de plus grands travaux, v.1203 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  986. Changer l'ordre du ciel, faire rougir les eaux, v.1204 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  987. Leur apprendre à couler par des routes nouvelles. v.1205 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  988. Vous le savez, vos yeux sont des témoins fidèles : v.1206 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  989. L'Oronte a vu deux fois ses flots précipités, v.1207 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  990. De cadavres romains dans leur cours arrêtés, v.1208 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  991. Remonter vers leur source, et cherchant un passage, v.1209 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  992. S'égarer dans les champs voisins de son rivage. v.1210 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  993. Quel fruit de mes travaux, grands dieux ! N'en parlons plus ; v.1211 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  994. Mes regrets aussi bien seraient-ils superflus. v.1212 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  995. Ô ciel ! Tu me devais un destin moins barbare. v.1213 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  996. Mais calmons la fureur qui de mon cour s'empare. v.1214 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  997. Oui, madame, trahi, percé de mille traits, v.1215 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  998. Je sens que je vous aime encor plus que jamais. v.1216 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  999. Vous m'aimeriez encor ! Non, je suis trop coupable. v.1217 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  1000. Pour ne me plus aimer, êtes-vous moins aimable ? v.1218 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1001. Vengez-vous par la haine, armez votre courroux. v.1219 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  1002. Pour me venger, hélas ! Quel chemin m'ouvrez-vous ? v.1220 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1003. Je le dirai pourtant : du destin poursuivie, v.1221 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  1004. Je devrais être plainte, et non être haïe. v.1222 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
  1005. Vous le saurez un jour. v.1223 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
  1006. Me m'apprenez plus rien : je n'ai rien à vous dire, v.1225 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1007. Je ne vous retiens plus, allez chercher l'empire ; v.1226 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1008. Qu'il me tarde de voir mon bras, de sang avide, v.1229 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1009. Se perdre dans le sein du traître, du perfide ! v.1230 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1010. Lorsque dans les combats je signalais mes coups, v.1231 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1011. Je n'étais qu'amoureux, je n'étais point jaloux ; v.1232 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1012. Par les coups de l'amour j'ai commencé ma vie, v.1233 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1013. Faisons sentir ici ceux de la jalousie ; v.1234 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1014. Le champ nous est ouvert ; il faut s'y signaler. v.1235 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1015. Cruel, tu périras, et ton sang va couler ! v.1236 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1016. Tremblante pour ses jours, dans son sort s'intéresse ; v.1238 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1017. Il mourra de mes coups, j'irai chercher son cour. ' v.1239 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1018. Mais, hélas ! Pardonnez à ma juste fureur, v.1240 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1019. Si, pressé du transport d'une jalouse rage, v.1241 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1020. Ailleurs que dans le mien, infidèles, imparfaits, v.1244 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1021. Et si, l'amour rendant ma fureur légitime, v.1245 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1022. J'immole, en me frappant, une double victime. v.1246 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
  1023. Sortons d'ici, Théone, je me sens accablé ; v.1247 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
  1024. Je tremble, je chancelle, et je ne puis parler. v.1248 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
  1025. Enfin dépouillons-nous d'une feinte apparence ; v.1249 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1026. Déchirons maintenant ce voile de constance v.1250 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1027. Où ma faiblesse a su si longtemps se cacher ; v.1251 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1028. Il n'est plus de témoins pour nous la reprocher. v.1252 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1029. Ouvrons enfin la scène, exposons à la vue v.1253 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1030. Les sentiments secrets d'une âme toute nue. v.1254 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1031. Éclatez, mes regrets trop longtemps retenus ; v.1255 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1032. Je vais mourir bientôt, je ne me plaindrai plus. v.1256 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1033. Voilà pour quel usage on me laissait la vie ! v.1257 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1034. Ciel, tu me réservais à cette perfidie ! v.1258 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1035. Hé bien ! Es-tu content ? La fortune et l'amour v.1259 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1036. M'ont-ils assez joué l'une et l'autre à leur tour ? v.1260 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1037. Ô trop flatteur espoir, détruit dans sa naissance ! v.1261 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1038. À quel point se réduit toute mon espérance ! v.1262 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1039. Je vais mourir ; et pour comble d'horreur, hélas ! v.1263 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1040. Ismène est infidèle et ne me plaindra pas. v.1264 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1041. Je ne vous verrai plus, ingrate ! Encore aimable v.1265 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1042. Je ne vous verrai plus ! Quel mot épouvantable ! v.1266 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1043. Je tremble, je frémis, je sens couler mes pleurs ! v.1267 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1044. Est-ce la mort, grands dieux ! Qui cause mes alarmes ? v.1269 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1045. Est-ce l'amour trahi qui m'arrache des larmes ? v.1270 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1046. Je ne sais ; mais, hélas ! Renonce-t-on au jour, v.1271 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1047. Quand on ne peut encor renoncer à l'amour ? v.1272 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1048. Je serai descendu dans l'infernale horreur ? v.1275 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1049. Mais quel transport jaloux s'élève dans mon cour ? v.1276 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1050. Quoi ! L'on vous aimera (j'en frémis quand j'y pense), v.1277 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1051. Et je ne vivrai plus pour venger cette offense ! v.1278 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1052. Ah ! De quels soins cruels viens-je ici m'affliger ? v.1279 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1053. Elle a pu me trahir, l'ingrate ! Sera-t-elle v.1281 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1054. Pour un nouvel amant plus que pour moi fidèle ? v.1282 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1055. Non, je serai vengé dans le sein du trépas. v.1283 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1056. Quel autre mieux que moi punirait cet outrage ? v.1285 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1057. Que l'amour dans mon cour se convertisse en rage : v.1286 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1058. D'un orgueilleux rival allons percer le flanc, v.1287 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1059. Et noyons son amour dans les flots de son sang. v.1288 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1060. Courons, qu'attendons-nous ? Qu'il périsse !... v.1289 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
  1061. Venez voir le désordre et l'horreur de mon âme ; v.1290 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1062. Venez, considérez l'état où l'on m'a mis : v.1291 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1063. Vous ne direz jamais quels sont mes ennemis. v.1292 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1064. Le jour m'est à présent une peine cruelle ; v.1293 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1065. Je suis trahi, madame ; Ismène est infidèle, v.1294 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1066. Ismène, votre fille ! Et dans quel temps, grands dieu^ ! v.1295 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1067. Lorsque je vais verser tout mon sang à ses yeux ; v.1296 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1068. Des destins ennemis va dompter la malice. v.1298 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1069. Ah ! Que ne suivait-elle encor quelques moments v.1299 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1070. Le cours toujours trompeur de ses déguisements ? v.1300 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1071. Par pitié, pour le moins, que ne me laissait-elle v.1301 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1072. Dans l'erreur où j'étais de la croire fidèle ? v.1302 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1073. Que ne se faisait-elle encore un peu d'effort ? v.1303 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1074. Les dieux n'allaient-ils pas ordonner de ma mort ? v.1304 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1075. J'aurais abandonné ma languissante vie v.1305 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1076. Avecque plus d'amour et moins d'ignominie. v.1306 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1077. Prince, calmez l'excès de vos ressentiments ; v.1307 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
  1078. Le temps attend de vous d'autres comportements. v.1308 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1079. D'un tyrannique amour déplorable victime, v.1309 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1080. Ma fille est malheureuse, et voilà tout son crime : v.1310 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1081. Son infidélité, dans ce jour malheureux, v.1311 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1082. Bien plus que sa constance, a fait briller ses feux. ' v.1312 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1083. À de tendres frayeurs s'est la fin rendue ; v.1314 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1084. Une loi trop cruelle arrachait un discours v.1315 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1085. Qu'elle ne prononçait que pour sauver vos jours. v.1316 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1086. Non que je veuille ici, trop pleine de tendresse, v.1317 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1087. Faire grâce à l'amour, et cacher sa faiblesse. v.1318 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1088. Si de meilleurs conseils avoient été suivis, v.1319 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1089. Ma fille, vous et moi, nous serions tous péris, v.1320 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1090. Plutôt qu'un lâche aveu fût sorti de sa bouche ; v.1321 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1091. Mais enfin, plus sensible à l'ardeur qui la touche, v.1322 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1092. Pour sauver son amant, d'immoler son amour ! v.1324 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1093. Ah ! Que me dites-vous ? Est-il bien vrai, madame ? v.1325 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1094. À ce flatteur espoir puis-je livrer mon âme ? v.1326 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1095. Quoi ! Malgré ses froideurs, Ismène, dans son cour, v.1327 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1096. Ces sentiments trompeurs, arrachés par la feinte, v.1329 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1097. Ah ! Pardonnez, Ismène, à mon aveuglement ; v.1331 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1098. Pardonnez aux transports d'un trop crédule amant ; v.1332 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1099. Je vous crois criminelle, et je suis seul coupable : v.1333 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1100. Vous ne serez jamais à mes yeux plus aimable, v.1334 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1101. Maintenant que je sais le prix de vos combats, v.1335 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1102. Plus que la vérité, dans mon malheur vous jette : v.1338 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1103. De la feinte aisément percent l'obscurité. v.1340 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1104. las ! D'un seul soupir elle eût call'orage, v.1341 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1105. Son cour ne pouvait-il s'exprimer par ses yeux ? v.1344 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1106. On l'observait. v.1347 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
  1107. On l'observait, grands dieux ! Ah ! Courons, hâtons-nous : v.1348 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1108. las ! Dans les transports qui déchiraient mon âme, v.1350 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1109. Je sens que dans mon cour l'espoir s'évanouit. v.1352 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1110. Quel malheur ! Quel revers ! Dieux ! Quelle est donc ma vie ? v.1354 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1111. Tous mes moments ne sont qu'un éternel retour v.1355 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1112. De la crainte au dépit, de la rage à l'amour. v.1356 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1113. Allons, courons finir mes jours et ma misère. v.1357 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1114. Ciel, je ne serai plus l'objet de ta colère : v.1358 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1115. Il ne te reste plus contre moi qu'un seul trait ; v.1359 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1116. Je l'attends : tonne, frappe, et je suis satisfait. v.1360 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1117. Il n'est plus temps ici de se répandre en plaintes ; v.1361 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
  1118. Que ce nouveau malheur, et peut-être incertain, v.1363 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1119. Ne serve qu'à hâter les coups de votre main. v.1364 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1120. Nous avons des amis touchés de nos malheurs, v.1367 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1121. Et la pitié n'est pas éteinte en tous les cours. v.1368 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1122. Enflammé par l'amour, animé par la gloire, v.1369 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1123. Prince, je crois vous voir voler à la victoire. v.1370 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
  1124. Allons, madame, allons, le succès est certain, v.1371 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1125. Si je puis seulement avoir le fer en main. v.1372 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
  1126. Non, non, vous n'irez point : qu'il vienne ici, s'il ose, v.1373 (Acte 5, scène 1, ZÉNOBIE)
  1127. Il est plus d'un chemin pour aller à son cour ; v.1376 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
  1128. L'ardeur de la vengeance v.1377 (Acte 5, scène 1, ISMÈNE)
  1129. Est un faible secours contre tant de puissance. v.1378 (Acte 5, scène 1, ISM?NE)
  1130. Hé bien, cours à l'autel ; v.1379 (Acte 5, scène 1, ZÉNOBIE)
  1131. Va verser sur ton front un opprobre éternel ; v.1380 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
  1132. Mais, avant de partir, vois ces voûtes sanglantes, v.1381 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
  1133. Vois ce palais rempli du nom de tes aïeux : v.1383 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
  1134. S'il te faut des objets empruntés chez les morts v.1387 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
  1135. Pour aller dans ton cour exciter des remords, v.1388 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
  1136. Les moments sont trop lents, je cours à la vengeance. v.1392 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1137. Sabinus ne vient point, il faut l'aller chercher ; v.1393 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1138. C'est trop longtemps ici l'attendre et se cacher ; v.1394 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1139. Il est temps maintenant que le ciel se déclare. v.1395 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1140. Quel que soit le trépas que le sort me prépare, v.1396 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1141. Je mourrai satisfait, si d'un coupable coeur, v.1397 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1142. En versant tout mon sang, je puis laver l'erreur. v.1398 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1143. Dans le temps que pour moi votre tendresse éclate, v.1399 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1144. Je vous crois infidèle, et je vous nomme ingrate : v.1400 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1145. J'étais plus malheureux, je n'en aimais pas moins ; v.1402 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1146. Non que par ces raisons je veuille m'excuser ; v.1405 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1147. Et ce cruel moment, dont le retour m'accable, v.1407 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1148. À vos yeux pour toujours doit me rendre coupable. v.1408 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1149. Et le crédule coeur qui le peut concevoir ! v.1410 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1150. Je vole l'en punir. Vous m'aimez, je vous aime ; v.1411 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1151. Rien ne peut mieux venger l'amour que l'amour même : v.1412 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1152. Je tremble pour vos jours. Aux coups de la temp4te v.1415 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
  1153. Laissez-moi présenter une moins chère tête. v.1416 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
  1154. Ce serait me punir bien plus que me venger ; v.1418 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
  1155. Et, quoique vos périls m'apportassent des charmes, v.1419 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
  1156. Je serais mal payée encor de mes alarmes ; v.1420 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
  1157. Madame, à cet emploi v.1421 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1158. Dans les nobles transports du courroux qui m'anime, v.1423 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
  1159. Si je vais à l'autel, ce n'est plus en victime ; v.1424 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
  1160. J'y cours pour immoler un tyran odieux ; v.1425 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
  1161. Et mon bras va venger le crime de mes yeux. v.1426 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
  1162. Je renonce, à ce prix, madame, à la vengeance : v.1427 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1163. Vous allez à l'autel flatter son espérance ; v.1428 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1164. Ah ! Quand il y devrait expirer de vos coups, v.1429 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1165. Mon cour de son bonheur serait encor jaloux. v.1430 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1166. Non, laissez-moi, madame, achever mon ouvrage : v.1431 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1167. Moi seul j'espère tout du feu de mon courage ; v.1432 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1168. Et, si je ne remets l'Orient sous vos lois, v.1433 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1169. Je dispense les dieux d'appuyer mes exploits. v.1434 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
  1170. Quel coup de foudre affreux ! Dieux ! Quel revers funeste ! v.1435 (Acte 5, scène 3, ZÉNOBIE)
  1171. Ciel ! Conservez Sapor, j'abandonne le reste. v.1436 (Acte 5, scène 3, ISMÈNE)
  1172. Non, prince, il n'est pas temps encore de partir, v.1437 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
  1173. Je viens vous en porter les dernières nouvelles ; v.1439 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1174. Son supplice déjà sert d'exemple aux rebelles, v.1440 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1175. Et le vôtre bientôt instruira l'univers v.1441 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1176. Qu'il n'est que ce chemin pour sortir de mes fers. v.1442 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1177. Et vous, madame, et vous, l'objet de ma faiblesse, v.1443 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1178. Voilà donc de quel prix vous payez ma tendresse ! v.1444 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1179. À cet illustre emploi vous destiniez ses jours, v.1445 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1180. Quand vos larmes tantôt m'en demandaient le cours : v.1446 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1181. Ah ! C'est trop sous l'amour faire gémir la gloire. v.1447 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1182. Par quel aveuglement aurais-tu donc pu croire v.1448 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1183. Que de briser ses fers et te percer le sein ? v.1450 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1184. Je te le dis encor, pour assurer ta vie, v.1451 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1185. Il faut qu'auparavant la mienne soit ravie. v.1452 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1186. Quels que soient mes destins, libre ou chargé de fers, v.1453 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1187. Tes bourreaux sont-ils prêts ? Tu risques trop d'attendre : v.1456 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1188. Crains, tant que je respire, un coup mal arrêté. v.1457 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1189. Le plus affreux trépas n'a rien dont je pâlisse. v.1459 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1190. Et vous pouvez, seigneur, commander qu'il périsse ? v.1460 (Acte 5, scène 3, ISMÈNE)
  1191. Il n'est point criminel ; c'est moi qui dois périr. v.1461 (Acte 5, scène 3, ISM?NE)
  1192. Pourquoi m'enviez-vous la gloire de mourir ? v.1462 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1193. C'est tout ce que j'attends pour le prix de ma flamme : v.1464 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1194. Quel autre sort ailleurs pourrait m'être plus doux ? v.1466 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1195. Je triomphe : un rival à mon sort porte envie. v.1467 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1196. Tout le regret que j'ai d'abandonner la vie v.1468 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1197. D'en sortir sans punir un tyran tel que toi. v.1470 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1198. C'est trop d'un orgueilleux suspendre le supplice. v.1471 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
  1199. Tes jours sont à leur fin. Gardes, qu'on le saisisse. v.1472 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
  1200. Ah ! S'il meurt aujourd'hui, v.1473 (Acte 5, scène 3, ISMÈNE)
  1201. Seigneur, ordonnez donc que je meure avec lui. v.1474 (Acte 5, scène 3, ISM?NE)
  1202. Sapor... Mais il me quitte, hélas ! v.1475 (Acte 5, scène 3, ISM?NE)
  1203. Vous m'aimez, et je meurs ; je meurs, et vous pleurez. v.1476 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1204. Trop heureux en mourant de causer vos alarmes ! v.1477 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1205. Et mon sang est cent fois trop payé de vos larmes. v.1478 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1206. Adieu, belle princesse, adieu. v.1479 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
  1207. Quelle injustice v.1479 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
  1208. Sapor, vous me quittez pour courir au supplice. v.1480 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1209. Arrête, cher amant, je vole sur tes pas, v.1481 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1210. M'unir à toi du moins dans le sein du trépas : v.1482 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1211. Tu ne mourras pas seul. Retirez-vous, perfides ; v.1483 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1212. Laissez-moi l'arracher à des mains parricides, v.1484 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1213. Traîtres, éloignez-vous. Mais je ne puis passer. v.1486 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1214. Ce n'est donc que pour moi qu'on devient pitoyable : v.1487 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1215. On punit l'innocent, on pardonne au coupable. v.1488 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1216. Ah ! Seigneur, suspendez un arrêt plein d'horreur : v.1489 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1217. Détournez sur moi seule un coup qui le menace ; v.1492 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1218. Au nom de ce qui fut le plus cher à vos yeux, v.1493 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1219. Ma fille : une faveur est pour nous une injure, v.1496 (Acte 5, scène 4, ZÉNOBIE)
  1220. Lorsque notre ennemi la dispense à nos soins ; v.1497 (Acte 5, scène 4, Z?NOBIE)
  1221. Nous pourrions, vous et moi, l'en haïr un peu moins, v.1498 (Acte 5, scène 4, Z?NOBIE)
  1222. Et les jours de Sapor, quelque amour qui nous presse, v.1499 (Acte 5, scène 4, Z?NOBIE)
  1223. Seraient trop achetés d'une telle faiblesse. v.1500 (Acte 5, scène 4, Z?NOBIE)
  1224. Rend les derniers soupirs sous le fer des bourreaux. v.1502 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
  1225. Ah, cruels ! De quel sang arrosez-vous la terre ! v.1503 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1226. Barbares, redoutez les éclats du tonnerre ; v.1504 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1227. Mon, vous rie voulez point que ce héros périsse ; v.1507 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1228. Votre cour désavoue une telle injustice : v.1508 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1229. Je le sais, je le vois. Ah ! Partez, courez tous, v.1509 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1230. Allez vous opposer à ces indignes coups ; v.1510 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1231. L'empereur vous l'ordonne, allez, j'y cours moi-même. v.1511 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
  1232. Ah, barbare ! C'est vous dont les secours trop lents... v.1513 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
  1233. C'est vous... Sapor est mort. Ô ciel ! Il n'est plus temps ! v.1514 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1234. las ! v.1515 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1235. Quelle raison près de moi te rappelle ? v.1515 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
  1236. Le camp a-t-il déjà vu le sang d'un rebelle ? v.1516 (Acte 5, scène 5, AUR?LIEN)
  1237. Sapor vit-il encor ? Quelqu'un m'a-t-il trahi ? v.1517 (Acte 5, scène 5, AUR?LIEN)
  1238. Explique-toi. v.1518 (Acte 5, scène 5, AUR?LIEN)
  1239. Et sa mort dans ces lieux est déjà répandue. v.1519 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1240. Que brûlant d'arriver au lieu de son trépas, v.1521 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1241. Où des rois ses aïeux sont les bustes antiques : v.1524 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1242. « Arrêtons-nous ici, dit-il ; c'est dans ces lieux, v.1525 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1243. Vous, héros, qui couverts d'une éternelle gloire, v.1527 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1244. M'avez vu, comme vous, suivi de la victoire ; v.1528 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1245. Offert à vos regards, il doit m'être bien doux v.1529 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1246. De répandre le sang que j'ai reçu de vous, v.1530 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1247. Ne l'ayant pu verser dans le sein de la guerre. » v.1531 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1248. Aussitôt, d'un effort plus prompt que le tonnerre, v.1532 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1249. Nous le voyons saisi du fer d'un des soldats : v.1533 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1250. « Lâches, retirez-vous ; qu'on ne m'approche pas, v.1534 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1251. Dit-il ; je veux ici vous épargner un crime, v.1535 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1252. Et porter seul des coups dignes de la victime ! » v.1536 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1253. Il enfonce le fer promptement dans son sein ; v.1538 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1254. Il se perce, son sang par deux canaux bouillonne. v.1539 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1255. Ce spectacle sanglant n'offre rien qui l'étonne ; v.1540 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1256. Il sent glisser en lui la mort, sans se troubler ; v.1541 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1257. Et lui seul, sans effroi, voit tout son sang couler : v.1542 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1258. Mais bientôt, d'un visage où la mort était peinte, v.1543 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1259. Le regard languissant, et la voix presque éteinte : v.1544 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1260. « Je meurs, enfin, dit-il, et les dieux l'ont permis ; v.1545 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1261. Aurélien peut vivre, il n'a plus d'ennemis. v.1546 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1262. Vous, Ismène... » A ce mot, qu'à peine il a pu dire, v.1547 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1263. Ce prince s'affaiblit, chancelle, tombe, expire : v.1548 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1264. Je l'ai laissé, seigneur, sans forces, étendu v.1549 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1265. Parmi les flots de sang qu'il avait répandu ; v.1550 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1266. Il ne vit plus enfin. v.1551 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
  1267. Le trépas d'un seul homme v.1551 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
  1268. Affermit pour jamais la puissance de Rome : v.1552 (Acte 5, scène 5, AUR?LIEN)
  1269. Je n'ai plus rien à craindre, enfin ; et, dans ce jour, v.1553 (Acte 5, scène 5, AUR?LIEN)
  1270. J'assure, d'un seul coup, mon trône et mon amour. v.1554 (Acte 5, scène 5, AUR?LIEN)
  1271. Il est mort ; et je vis ! Et je respire encore ! v.1555 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
  1272. Et je te vois, cruel ! Tu m'aimes, je t'abhorre ? v.1556 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1273. Ce n'est qu'avec le fer que tu touches un coeur, v.1557 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1274. Monstre que les enfers ont produit en fureur ! v.1558 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1275. Éloigne-toi, barbare ; évite ma présence ; v.1559 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1276. J'aurais déjà puni tes lâches attentats, v.1561 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1277. Si de ton sang impur j'osais souiller mon bras : v.1562 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1278. Dans les frémissements de mon horreur extrême, v.1563 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1279. Je réserve ma main pour un plus noble emploi : v.1565 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1280. Lâche, voilà le coup que je gardois pour toi. v.1566 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1281. Que vois-je ? Juste ciel ! v.1567 (Acte 5, scène 5, ZÉNOBIE)
  1282. Quel spectacle effroyable ! v.1567 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
  1283. L'aurais-je dû penser ! Quel coup épouvantable ! v.1568 (Acte 5, scène 5, ZÉNOBIE)
  1284. Ismène, hélas ! Ismène... v.1569 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
  1285. J'irai, sans ton secours, dans la nuit du trépas : v.1570 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
  1286. Je te laisse, en mourant, un noble exemple à suivre. v.1571 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1287. J'aimais, j'aimais Sapor, je n'ai pu lui survivre : v.1572 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1288. Si tu m'aimes, suis-moi dans le séjour affreux ; v.1573 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1289. Viens m'y voir dans les bras de ton rival heureux. v.1574 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1290. Ah ! N'y suis point mes pas, n'y souille point ma vue ; v.1576 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1291. Si tu t'y présentais, je voudrais le quitter : v.1577 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
  1292. Ma fille, vous mourez ! Ce coup est mon ouvrage. v.1579 (Acte 5, scène 5, ZÉNOBIE)
  1293. Que ce fer malheureux dans vos mains était mis ? v.1581 (Acte 5, scène 5, Z?NOBIE)
  1294. Madame, je fais plus que je n'avais promis, v.1582 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
  1295. Ô coup fatal ! v.1583 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
  1296. Ô ma fille ! v.1583 (Acte 5, scène 5, ZÉNOBIE)
  1297. Elle expire ! v.1583 (Acte 5, scène 5, THÉONE)
  1298. Oui, barbare, à tes yeux, je veux bien te le dire, v.1584 (Acte 5, scène 6, ZÉNOBIE)
  1299. C'est moi, c'est ma fureur qui lui mit dans la main v.1585 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
  1300. Ce poignard tout sanglant pour t'en percer le sein. v.1586 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
  1301. Elle est morte, et son bras a trahi son courage : v.1587 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
  1302. Mais je vis, et le mien achèvera l'ouvrage. v.1588 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
  1303. Mais il me reste un bien, et plus cher et plus doux v.1590 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
  1304. J'aime mieux voir ma fille, avançant son trépas, v.1593 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
  1305. Dans le sein de la mort, cruel ! Que dans tes bras. v.1594 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
  1306. Je saurai prévenir les effets de sa haine ; v.1595 (Acte 5, scène 7, AURÉLIEN)
  1307. Je crains peu son courroux. Firmin, suivez la reine : v.1596 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)
  1308. Qu'on la sarde. Je perds le fruit de mes exploits, v.1597 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)
  1309. Si Rome ne la voit avec les autres rois ; v.1598 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)
  1310. C'est le seul prix qui reste à marquer ma victoire. v.1599 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)
  1311. Un amour outragé rend l'éclat à ma gloire ; v.1600 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)
  1312. Et l'honneur d'un triomphe offert à mon retour, v.1601 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)
  1313. Me récompense assez des pertes de l'amour. v.1602 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)

ARLEQUIN AUX ENFERS (1689)

  1. Hoé, hoé, madame la Baleine ; ouvrez, s'il vous plaît, votre petite gueule. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. La, la, voilà qui est bien. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Les jolies petites quenottes ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Je suis votre serviteur ; vous pouvez aller à tous les diables. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  5. Les chemins sont diaboliques ; je croyais que je ne me tirerais jamais des ornières. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  6. Mais je crois que voilà ma femme qui arrive ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  7. Je suis bien malheureux ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  8. J'espérais que Neptune lui ferait boire rasade. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  9. Serre la botte, serre la botte. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  10. Il faut l'aller attendre à la descente du coche, pour lui donner la main. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  11. Je n'en puis plus ; je suis toute rompue. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  12. Quelle maudite voiture ! (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  13. C'est la poste de ce pays-ci. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  14. Par ma foi, monsieur, nous avons eu bien de la peine. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  15. J'ai cru vingt fois que madame accoucherait de quelque sole entre mes bras. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  16. Je suis tombée plus de cent fois ; et sans Pierrot... (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  17. Cela est vrai, monsieur, c'est moi qui l'ai repêchée. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  18. Les méchantes femmes sont de liège, et ne vont jamais à fond. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  19. Voilà un pauvre poisson qui n'en peut plus. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  20. Tenez, monsieur, voyez, il est sur les dents ; il sera fourbu de ce voyage. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  21. Il y a huit jours que nous marchons sans débrider. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  22. Hé bien, mène-le à l'écurie. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  23. Quel poisson est-ce cela ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  24. Voilà une bonne voiture pour une femme ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  25. Cela a été un peu chaud ; mais est-ce qu'on vous a pris pour du train dans notre quartier ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  26. Non pas tout à fait ; mais on a jeté nos meubles par la fenêtre. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  27. Diable ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  28. Cela est scandaleux. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  29. Mais rien ne peut m'arrêter quand la gloire m'appelle. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  30. Nous sommes en Thrace, et j'ai quitté la Grèce pour venir ici disputer avec Orphée de la musique. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  31. Ce ménétrier de village ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  32. Il a eu l'effronterie de m'appeler en duel. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  33. En duel ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  34. Et depuis quand donc les musiciens sont-ils devenus si braves ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  35. Ils enragent de se battre quand ils ne voient personne. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  36. Tiens, voilà la lettre que je lui ai écrite. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  37. « J'ai appris, mon petit mignon, que vous vous mêlez de chanter et de racler le boyau. (Acte 1, scène 1, AMPHION)
  38. Que cela ne vous arrive plus ; car je vous ferais chanter sur un diable de ton. (Acte 1, scène 1, AMPHION)
  39. Je veux vous voir les instruments à la main, quoique vous ne soyez qu'un chantre du Pont-Neuf, et que vous ne deviez chanter qu'avec des grenouilles, ou braire avec des ânes comme vous. » (Acte 1, scène 1, AMPHION)
  40. Cela m'embarrasse un peu ; car ce diable d'argent, c'est la cheville ouvrière d'un ménage. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  41. Si tu voulais me laisser faire, je ferais de bonnes connaissances, et nous n'en serions pas plus mal. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  42. Tant pis, morbleu, tant pis ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  43. Je me défie diablement de ces femmes qui battent monnaie en l'absence de leurs maris. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  44. Ne voilà-t-il pas ? (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  45. Ces maris se mettent d'abord cent choses dans la tête. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  46. C'est bien cela ! (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  47. J'ai des secrets merveilleux, qui m'ont été donnés par un chimiste qui m'aimait autrefois. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  48. N'est-ce pas celui qui a le laboratoire au collège des Quatre-Nations, qui vend du chocolat volatil, de la crème de perle et du sirop de diamants ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  49. Je compose une huile, que j'appelle élixir de patience, dont une goutte, appliquée sur le front d'un mari, le délivre pour jamais du mal de tête. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  50. Diable ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  51. Voilà qui est beau ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  52. Mais je crois que tu gagnerais bien davantage si ton secret le délivrait de sa femme. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  53. J'en ai un autre bien plus beau pour les femmes d'aujourd'hui : je compose la poudre de bonne réputation. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  54. Je crois qu'elle est diablement difficile à faire ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  55. Qu'une coquette soit décriée, que sa conduite soit la plus raboteuse du inonde, elle n'a qu'à changer de quartier, ne plus voir d'hommes, et prendre une pincée de ma poudre dans un bouillon, en trois mois elle fera assaut de vertu avec les plus vestales. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  56. Voilà le plus beau secret du inonde. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  57. Mais peux-tu faire assez de cette poudre-là ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  58. J'en ai un pour le moins aussi beau. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  59. Qu'un homme ait une colique enragée, en un moment je la lui fais passer ; je le couche par terre, je fais chauffer une meule de moulin, et je la lui applique sur l'estomac : n'ayez pas peur qu'il ait jamais la colique. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  60. Ni la colique ni autre mal. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  61. Le malade meurt ordinairement ; mais s'il ne mourait pas, ce serait le plus beau secret du monde. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  62. J'ai encore un autre moyen pour gagner de l'argent. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  63. Tu sais bien que, quand je joue de ma lyre, je fais tout venir à moi. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  64. Je n'ai qu'à aller aux Invalides, je servirai de grue pour monter les pierres, et on me paiera comme trente manoeuvres ensemble. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  65. Voilà un vilain métier ! (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  66. Fais-toi plutôt maître à chanter ; on te donnera deux louis d'or par mois, et tu trouveras peut-être quelque écolière à qui tu ne déplairas pas ; car voilà la grippe des femmes d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  67. Je te dis qu'il n'y a pas une plus jolie vacation au monde ; on est de tous les bons repas ; jamais de promenades sans le maître à chanter : on se donne de petits airs de familiarité avec l'écolière ; on lui prend la main pour lui faire battre la mesure : le mari passe tout sur la foi de la musique, et il ne se doute pas, bien souvent, de la partie qu'on fait chanter à sa femme. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  68. Voilà mon affaire : il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse ; il me semble que je ne suis pas assez bien habillé. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  69. Ne te mets pas en peine ; tu n'auras pas montré trois mois, que tu seras aussi doré que les maîtres à danser. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  70. Une écolière, en levant une jupe chez un marchand ; ne lève-t-elle pas aussi une veste pour son maître de musique ? (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  71. Qu'est-ce qu'il lui en coûte ? (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  72. C'est le mari qui paye cela ; la bête a bon dos. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  73. 'Voilà de jolis profits ; mais aussi on a bien de la peine : c'est un rude métier : il faut quelquefois chanter quand on a envie de boire. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  74. Mais n'importe, voilà qui est fait ; quand l'argent me manquera, je me jette dans la musique. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  75. Adieu ; je m'en vais chercher Orphée ; il n'a qu'à se bien tenir ; je lui ferai manger son violon jusqu'au manche. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  76. Et moi, je vais travailler à ma poudre de bonne réputation. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  77. Pour les cacher à cette âme damnée de Jupiter, qui nous en a tué déjà deux, j'en ai fait un ballot, que j'ai porté à la douane ; et je vais voir s'il est arrivé, pour en payer les droits. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  78. Cette marchandise-là ne devrait pas beaucoup payer d'entrée ; elle paye assez à la sortie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  79. Il y a longtemps, madame, que la tapisserie de mes inclinations est pendue au clou à crochet de vos beautés. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  80. C'est l'amour qui en a été le tapissier ; et cela est si vrai que le mérite... votre mine, d'un côté... mais d'ailleurs. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  81. À propos, mademoiselle, est-ce vous que j'aime ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  82. Il est assez difficile, monsieur, de vous répondre juste sur ce que vous me demandez. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  83. Tout ce que je puis vous dire, c'est que je ne me souviens pas d'avoir été plus grande. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  84. Je vous reconnais à vos flamboyantes prunelles. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  85. J'en suis pourtant toujours pour ce que j'ai dit, voilà qui est diablement chiffon. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  86. Si nous nous marions ensemble, jamais nos enfants n'entreront dans le régiment des gardes. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  87. Cela n'est pas encore fait. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  88. Apparemment, monsieur, que vous avez quelque cheval à assortir, ou bien vous me voulez prendre la mesure d'un habit. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  89. Que je serais heureux si je pouvais être le tailleur fortuné qui prendra la mesure d'une si aimable personne ! (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  90. Mais je crains bien que les ciseaux de mon amour... (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  91. Point du tout ; je vous avoue que je n'ai point le don de deviner. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  92. Comme mon amour ne vise qu'au mariage, plus je vous regarde, et plus je trouve que vous êtes assez mon fait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  93. Quand on a une femme à prendre, les plus petites sont toujours les meilleures. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  94. Suivant cette maxime-là, je suis donc fort bonne à marier ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  95. Vous l'êtes de reste. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  96. Allons, la belle, dites la vérité ; n'est-il pas vrai que vous serez bien aise d'être ma moitié ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  97. J'enrage quand je vois ces petits embryons de cour vouloir faire assaut avec moi. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  98. Il faut qu'ils aient perdu l'esprit ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  99. Ce sont de plaisantes marmousettes ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  100. J'ai le derrière un peu gros, tirant même sur le porteur de chaise ; mais mon médecin m'a promis qu'il me ferait en aller cela ; il m'a ordonné de prendre du petit-lait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  101. Je crois ce remède-là sûr. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  102. Il m'a dit que c'était une humeur âcre, répandue dans le diaphragme du mésentère, et qui tombe sur l'omoplate. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  103. Mais laissons cela, et parlons du plaisir que nous aurons. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  104. On se trompe quelquefois dans ce calcul-là, et l'on n'y trouve pas souvent tout le bonheur qu'on s'y était proposé. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  105. Je suis doux, pacifique, aisé à vivre, l'humeur satinée, veloutée : j'ai vécu six ans avec ma première femme, sans avoir le moindre petit démêlé. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  106. Cela est assez extraordinaire. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  107. Une fois seulement, après avoir pris du tabac, je voulais éternuer, elle me fit manquer mon coup ; de dépit, je pris un chandelier, je lui cassai la tête, et elle mourut un quart_d_heure après. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  108. Ah ciel ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  109. Est-il possible ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  110. Voilà le seul différend que nous ayons jamais eu ensemble, et qui ne dura pas longtemps, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  111. Cela est fort expéditif, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  112. Quand une femme doit mourir, il vaut bien mieux que ce soit de la main de son mari que de celle d'un médecin, qu'il faut bien payer, et qui vous la traînera six mois ou un an. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  113. Je n'aime point à voir languir le inonde ; et puis l'on gagne son argent par ses mains. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  114. Et vous n'avez point d'horreur d'avoir commis un crime aussi noir que celui-là ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  115. Mon père a fait mille combats en sa vie, où il a toujours tué son homme. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  116. Il a servi le roi trente-deux années. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  117. En l'air. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  118. Comment, en l'air ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  119. Je n'ai jamais ouï parler de ces officiers-là. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  120. C'est que, comme il était fort charitable, lorsqu'il rencontrait quelque agonisant que l'on menait à la Grève, il se mettait avec lui dans la charrette, et l'aidait à mourir du mieux qu'il pouvait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  121. Ah, l'horreur ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  122. Tous ses confrères les médecins (car il avait pris ses licences dans leur école) disaient qu'il n'y avait jamais eu un homme aussi adroit, et qu'on ne voyait point de besogne faite comme la sienne : aussi l'avaient-ils fait recteur de la Faculté. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  123. Voilà, je vous assure, des talents bien merveilleux. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  124. Je vous dis, madame, que si vous l'aviez vu travailler, il vous aurait fait envie de vous faire pendre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  125. Comme ce sont peut-être des talents de famille, vous deviez prendre la charge de monsieur votre père. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  126. Je m'y sentais assez d'inclination ; mais vous savez qu'il faut qu'un gentilhomme voie le pays. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  127. J'ai couru par toutes les sept parties du monde, et me voilà enfin à vos pieds, ma divine princesse, le coeur en braise, pour vous dire que je me pendrai assurément, si vous n'êtes unie avec moi par le lien conjugal. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  128. Je ne trouve qu'une petite difficulté à notre mariage, c'est que je suis déjà mariée. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  129. Bon, voilà une belle affaire ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  130. Est-ce cela qui vous embarrasse ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  131. Je le suis aussi ; mais il n'y a rien de si aisé que d'être veuf ; cinq sous de mort aux rats en font l'affaire. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  132. Ciel ! (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  133. Allons donc, épine de mon âme, touchez là ; commençons les préliminaires de notre mariage. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  134. Le traître ! (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  135. Je ne demande que la petite oie. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  136. Tout doucement, monsieur ; réservez ces caresses-là pour votre femme. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  137. Je vous ai déjà dit que c'était une carogne que je hais comme le diable. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  138. Je voudrais qu'elle fût pendue. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  139. Scélérat ! (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
  140. Et dans peu j'espère lui donner d'une potion cordiale qui l'empêchera d'avoir faim de longtemps. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  141. C'est-à-dire que voilà la manière dont vous traitez vos femmes, quand vous voulez les régaler : je suis votre très humble servante, je n'aime point la mort aux rats. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
  142. Oui, si vous voulez me promettre de m'épouser, je vous promets, moi, de la faire crever dans deux jours comme un vieux mousquet. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  143. Arrêtez donc, beauté léoparde ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  144. Te voilà ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  145. Ah, scélérat ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  146. Voilà donc les transports de ton amour ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  147. Je vous promets de la faire crever dans deux jours. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  148. Ne vois-tu pas bien que je disais cela pour rire ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  149. Il faut bien plus de temps pour faire crever une femme. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  150. Ali, malheureux ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  151. Il faut que je te dévisage. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  152. C'est elle qui me voulait mettre à mal. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  153. Non, je ne serai pas contente que je ne t'aie étranglé de mes propres mains. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
  154. Chalands, chalands, qui est-ce qui veut boire ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  155. Quel vacarme faites-vous donc là ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  156. Quelle honte d'estropier une pauvre femme ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  157. C'est ma femme : de quoi vous mêlez-vous ? (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  158. Le sac à vin ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  159. Par ma foi, voilà une méchante carogne. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  160. La, la, la, ma petite femme, ce ne sera rien ; cela ne m'arrivera plus. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  161. Hé, le brutal ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  162. Quand vous voulez battre une femme, que ne lui sanglez-vous un coup de bâton sur la tête, sans vous amuser à la faire crier deux heures ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  163. Qu'est-ce donc qu'il vous a fait ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  164. Il m'a..., il m'a... (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  165. Je ne saurais parler, er, er, er. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  166. Par ma foi, je commence à croire que c'est moi qui l'ai battue. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  167. Allons, je veux faire la paix : je n'aime pas à voir de noise dans un ménage ; je veux vous raccommoder : venez çà. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  168. Non, je ne lui pardonnerai jamais. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  169. Allons, vous voilà quittes. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  170. Oui, tout d'un côté et rien de l'autre. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  171. Sans moi, vous vous seriez battus, et vous voilà les meilleurs amis du monde. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  172. À la fraîche, à la fraîche ; qui est-ce qui veut boire ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
  173. Voilà un sac de charbon de l'enfer qui va à la promenade. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  174. Monsieur ou madame, car je ne sais si vous êtes mâle ou femelle, je ne vous vois que par derrière... (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  175. Qui fait les madrigaux de Proserpine. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  176. Je ne le ferai plus. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  177. Et qui est le premier consignant pour entrer ici-bas à l'Académie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  178. À l'Académie ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  179. Il y en a une ici ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  180. C'est donc une académie de malins esprits. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  181. Je me promenais sur les bords du Cocyte, pour travailler plus en repos à ma harangue, et tu viens te jeter au travers de mes conceptions ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  182. Je sais bien que la plupart des académiciens, là-haut, ne se donnent pas cette peine-là, et que, pourvu qu'ils la sachent lire, on les reçoit tout d'une voix ; mais ce n'est pas de même ici ; et il ne suffit pas de savoir faire l'anatomie d'un mot, pour être l'interprète des mystères de notre diabolique Académie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  183. Apparemment que vous en étiez là-haut ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  184. Que j'en étais là-haut ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  185. Ce n'est pas que je n'aie eu cent fois plus de mérite qu'il ne faut pour en être. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  186. J'ai été le plus bel esprit de mon temps, et j'ai fait en ma vie plus de cent comédies. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  187. Plus de cent comédies ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  188. Il n'y eut jamais un meilleur naturel que le mien ; je rendais une comédie aussi facilement qu'un autre rend un lavement. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  189. C'est moi qui ai enrichi les comédiens français ; et il n'y avait point d'hiver que je ne leur donnasse sept ou huit pièces, tant sérieuses que comiques. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  190. Et les jouait-on longtemps ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  191. Jamais qu'une fois ; mais aussi tout Paris venait se crever à la première représentation ; car personne ne voulait attendre la seconde, de peur de ne la point voir. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  192. J'aurais cru que c'eût été là le moyen d'envoyer les comédiens à l'hôpital. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  193. Une comédie nouvelle, pour être bonne, ne doit se jouer qu'une fois ; quand elle va jusqu'à deux, ma foi, on s'ennuie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  194. J'ai mis le siècle dans ce goût-là ; et, si vous y prenez garde, depuis moi, tous les auteurs donnent là-dedans. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  195. Ils ont raison, au bout du compte ; car, comme les bonnes choses aujourd'hui n'ont point de cours, pour peu qu'une méchante pièce puisse être représentée une fois, voilà les comédiens riches. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  196. Les vôtres étaient donc sur ce pied-là ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  197. Vous pouvez croire que je me suis mis à la mode tout des premiers. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  198. De plus, je n'ai jamais voulu ôter au public l'usage récréatif des sifflets. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  199. Tout au contraire, je marquai, dans mes rôles, les endroits où l'on devait siffler, afin que l'acteur se reposât et qu'il reprit haleine. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  200. C'est le jugement qui conduit tout cela. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  201. Et moi je voudrais que les sifflets fussent au diable. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  202. Quand cette quinte-là prend au parterre, il démonterait Titus et Bérénice. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  203. Je m'étais, de mon vivant, abonné avec un marchand de sifflets, qui était, dans son métier, le premier homme du monde. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  204. Les comédiens vous ont bien de l'obligation. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  205. Il en faisait pour la prose, pour les vers, pour les Français, pour les Italiens ; mais, ma foi, où il triomphait, c'était pour l'Opéra. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  206. Pour le mettre en crédit, j'avais fait un opéra, moi, qu'on allait jouer quand je mourus. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  207. Ce devait être la plus belle chose qu'on eût jamais vue sur le théâtre. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  208. Je ne l'avais pas pris de la métamorphose comme ces chardons du Parnasse ; fi ! (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  209. Cela sent le collège : je l'avais tiré tout entier de l'histoire de France ; il portait pour titre : les Aventures du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  210. La fable n'a rien de si magnifique. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  211. Les Aventures du Pont-Neuf ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  212. Un sujet tiré de l'histoire de France ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  213. Voilà un auteur échappé des Petites-Maisons des enfers. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  214. Paris n'est-il pas la plus belle ville de France ? (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  215. Le Pont-Neuf n'est-il pas le plus bel endroit de Paris ? (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  216. Ergo, les Aventures du Pont-Neuf sont les plus beaux traits de l'histoire de France. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  217. C'est une figure, ignorant, que nous appelons en latin, pars pro toto ; et en grec synecdoche... (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  218. Et en français, la folie. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  219. Que voulez-vous de moi ? (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  220. Je veux apprendre le chemin des enfers, et je vais y chercher ma femme. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  221. Vous allez chercher votre femme ? (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  222. Est-ce que je suis barbouillé ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  223. Il vous faut cinq ou six grains d'ellébore. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  224. Le diable m'emporte si je ne vais la chercher. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  225. Pour la rareté du fait, je veux vous y mener. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  226. Suivez-moi : je veux entendre ce compliment-là. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  227. Avant que d'aller plus avant, je voudrais bien savoir une chose de vous ; car on dit que l'on est si savant quand on est mort ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  228. Ma femme a toujours été diablement coquette : dites-moi, je vous prie, si je ne suis point... (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  229. Là... (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  230. Là... (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  231. Oui-da, cela est bien aisé. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  232. Voyons : là, levez le nez, l'air fixe, le corps ferme, la tête droite ; montrez la langue. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  233. Je tremble. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  234. Tirez la langue ; eh, eh ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  235. Ah, la carogne ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  236. Que cela ne vous fasse point de peine : c'est un mal de famille. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
  237. Votre père l'était, votre grand-père l'était, votre bisaïeul l'était. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
  238. Je vous remercie : quand on fera des chevaliers de cet ordre, je vous prierai de faire mes preuves. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  239. C'est une chose étonnante, phlégétontique assemblée, que de voir l'affluence d'âmes qui tombent journellement par vos soins dans mon royaume : il faut désormais refuser l'entrée aux survenants, ou faire bâtir des appartements nouveaux ; et, pour cela, je crois qu'il sera bon de lever un droit sur le bois et le charbon qui se brûlent ici-bas : voilà le sujet pour lequel je vous assemble. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  240. Ali ! (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
  241. Ne parlons point d'impôt : c'est quelque nouveau venu de maltôtier qui vous a soufflé cet avis-là. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
  242. J'ai vu autrefois le temps si misérable, qu'il ne venait pas ici le moindre petit griffonneur de sergent, qu'il ne fallût députer un diable tout exprès pour aller le quérir ; et présentement, nous ne sommes employés qu'à les chasser : il faut que les greffiers attendent des années entières à la porte, parce qu'ils ne veulent pas passer devant les conseillers, qui pleuvent ici de toutes parts. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  243. Il ne faut plus recevoir de gens de robe ; l'enfer est déjà assez lugubre ; et surtout, point de greffiers, car ces gens-là mettent l'enfer en mauvais prédicament. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
  244. Oui ; mais vous ne savez pas que, moi qui suis Pluton, je n'ai pas plus de droit en enfer que ces messieurs-là. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  245. Bienheureux si, quelque jour, ils ne m'en chassent pas. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  246. Je suis si soûl des gens de chicane, que dernièrement je fis une querelle d'Allemand à un diable de qualité, qui revenait de Paris ; et je lui fis fermer la porte, parce qu'il avait hanté mauvaise compagnie là-haut, et qu'il sortait du corps d'un procureur. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  247. Vous avez eu raison ; ce serait le moyen de gâter bient8t tout ici. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
  248. Je veux que vous soyez témoins de ce que je dis, et que Caron apporte devant vous le livre journal des âmes qu'il a passées aujourd'hui. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  249. Du dix-sept, passé deux mille sept cent treize médecins avec leurs mules. (Acte 1, scène 9, CARON)
  250. Ces messieurs-là font mieux nos affaires là-haut : il les faut renvoyer. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  251. Je ne veux plus qu'on en reçoive aucun à l'avenir qu'il n'ait une attestation de service et un certificat des fossoyeurs, comme il a bien et fidèlement exercé sa charge de médecin, et tué pour le moins dix mille personnes à sa part. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  252. Pour les apothicaires, passe. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  253. On est échauffé en ce pays-ci, et on a besoin de lavements pour se déconstiper. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  254. Dudit jour, cinquante-sept mille deux cent dix sept, tant fermiers, sous-fermiers, que commis et rats-de-cave. (Acte 1, scène 9, CARON)
  255. Il est vrai qu'il en est tombé ce matin une bruine ; on ne se voyait pas en enfer. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  256. Pour les fermiers, tout franc, il n'y a plus moyen de les passer ; ils sont si gros et si gras, que ma barque enfonce. (Acte 1, scène 9, CARON)
  257. Comment voulez-vous faire ? (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  258. Nous ne pouvons pas les refuser, c'est ici leur apanage. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  259. Plus, quinze mille sept cents, tant clercs que procureurs. (Acte 1, scène 9, CARON)
  260. Pour ceux-là, il faut en faire provision ; c'est le bois d'andelle de l'enfer ; et je ne veux pas que l'on brûle autre chose dans mon cabinet. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  261. Quatorze mille douzaines de femmes tant grandes que petites. (Acte 1, scène 9, CARON)
  262. Voilà ce que je craignais ! (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  263. Et pourquoi les laisse-t-on passer ? (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  264. Passé, en corps et en âme, deux carabins de symphonie, soi-disant musiciens de l'Opéra, qui viennent redemander leurs femmes. (Acte 1, scène 9, CARON)
  265. Ils sont donc fous ? (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  266. Qu'on les fasse venir au plus vite, je veux les voir ; voilà du fruit nouveau. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
  267. Il y a longtemps que je suis en ce pays-ci, mais je n'ai point encore vu une pareille ambassade. (Acte 1, scène 9, PROSERPINE)
  268. Est-ce là votre femme ? (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  269. Elle valait bien la peine de faire le voyage. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  270. Pluton, mon ami, v.1 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  271. Celle qui m'engage : v.4 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  272. Si tu ne veux me la donner, v.5 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  273. Il faudra bien s'en consoler. v.6 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  274. S'il ne tient qu'à une chanson pour avoir sa femme, je vais en dire une nouvelle. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  275. S'il est étonnant de voir un mari chercher sa femme jusqu'aux enfers, il ne l'est pas moins de voir une femme souhaiter avec empressement de retourner avec son mari, quand une fois elle en a été séparée. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  276. Voilà un petit début qui n'est point sot. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  277. Ni la débuteuse non plus. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  278. Pour moi, je ne suis point de celles qui regardent la séparation d'avec un mari comme la porte de leur félicité ; et j'avoue franchement que je suis d'assez mauvais goût pour trouver qu'il n'y a point de bonheur égal à celui de vivre avec un époux que l'on aime et dont on est tendrement aimé. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  279. Fi donc ; faites-la taire : elle prêche là une nouvelle doctrine. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  280. Je sais que je ne suis pas du goût d'aujourd'hui, et que pour être présentement femme du bel air, il ne faut prendre un mari que comme un surtout de bienséance, et un paravent de réputation ; mais j'aime mieux n'être pas tout à fait à la mode, et être un peu plus dans la route de mon devoir. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  281. C'est ce qui fait que je viens implorer votre clémence, et vous prier, par tout ce que vous avez de plus cher, au nom de l'amour que vous vous êtes porté l'un et l'autre, de m'accorder la grâce que je vous demande, de me rendre à un mari que je chéris plus que toute chose au monde, et je serai obligée de faire le reste de ma vie des voeux pour la santé et la prospérité de vos majestés diaboliques. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
  282. Malepeste ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  283. Voilà du plus beau récitatif. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  284. Qu'est-ce que c'est que ce bruit-là ? (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  285. Ce sont des anciens marguilliers qui veulent passer devant des avocats. (Acte 1, scène 10, CARON)
  286. Le procès n'a-t-il pas été jugé là-haut ? (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  287. Oui ; mais ils en appellent devant vous. (Acte 1, scène 10, CARON)
  288. Huissier, faites faire silence ; nous verrons cela tantôt. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  289. Les femmes d'aujourd'hui sont si malheureuses, et l'empire des maris si absolu, que je ne m'étonne plus qu'il y ait tant de filles à marier, et qui regardent le mariage comme l'écueil de leurs plaisirs et le tombeau de leur liberté. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  290. Vous savez la raison pourquoi. v.8 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  291. Toute la journée les filles ont le gosier ouvert pour chanter : (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  292. En effet, n'est-ce pas une chose qui crie vengeance, de voir l'inhumanité avec laquelle les pauvres femmes, ces moutons d'amour, sont traitées par ces loups dévorants ! (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  293. Je vois bien que nous sommes ici sur le patrimoine des avocats. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  294. Comme elle a appris à crier ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  295. Ne dirait-on pas, dis-je, que le mariage, qui devrait être l'union, le noeud et la soudure des volontés, soit présentement un champ de bataille, où le mari s'exerce à chagriner sa femme, et où la femme est toujours la malheureuse exposée aux insultes, et bien souvent aux coups de celui qui devrait être le rempart de sa faiblesse ? (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  296. Nous voyons pourtant souvent ici des maris qui portent de vilains chinforgnaux sur leur tête. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  297. Ce n'est que pour entretenir la paix. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  298. Ne savez-vous pas bien que qui bat sa femme, il la fait braire ; qui la rebat, il la fait taire. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  299. Pour moi, je vous déclare que, si heureusement mon mari était mort le premier, j'aurais crié ; je me serais couverte, jusqu'au bout des ongles, d'un deuille coeur n'aurait pas eu grande part ; mais loin de le venir trouver aux enfers, je me serais bien donné de garde de le chercher. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  300. Oli ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  301. Ainsi, puisqu'il vient me chercher de si loin : c'est une marque qu'il ne saurait se passer de moi ; mais il ne m'aura que par le bon bout : je prétends avoir des conditions si avantageuses, qu'on ne puisse pas me reprocher d'avoir gâté le métier... (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  302. Comme c'est une chose qui crie vengeance, de voir le peu de dépenses que les femmes font aujourd'hui, je veux avoir plus d'argent que par le passé, et que chacun ait, sa semaine, la clef du coffre-fort. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  303. Si vous l'aviez une semaine, je courrais grand risque la suivante de ne pas entrer en exercice. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  304. Voilà un grand item celui-ci : point de jolies femmes de chambre, c'est-à-dire, que je les choisirai moi-même les plus laides que faire se pourra, et qui auront au moins quarante-cinq ans. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  305. On n'est jamais bien servi par ces vieilles-là. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  306. Il faut donc que vous retranchiez aussi les grands laquais. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  307. Cet oiseau-ci sait bien sa leçon. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  308. Voilà une pèlerine qui a diablement d'esprit. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  309. Elle a encore six fois plus de tête. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  310. La la, voyons : j'ai aussi à proposer mes conditions, moi, et voilà des articles que nous ferons signer par des notaires de ce pays-ci ; car je crois qu'il n'y en manque pas. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  311. Oui, tu le prends comme cela ? (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  312. Une jolie femme comme moi, en tout pays, ne manque point de mari. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  313. Je sais bien qu'il y a partout assez de gens qui se mêlent de ces emplois-là. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  314. Puisque je ne profite pas de votre mort, je prétends que vous me rendiez les frais du deuil et de l'enterrement que j'ai payés au crieur. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  315. Cela est juste ; mais il n'en coûte pas grand'chose gour faire enterrer une petite femme. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  316. Ces diables de corbeaux-là ne les mesurent pas B la toise, et ils rançonnent si exorbitamment un pauvre mari, que souvent il aimerait presque autant que sa femme ne mourût pas. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  317. Ils gagnent assez d'ailleurs. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  318. Je prétends à l'avenir que vous baissiez votre rayon d'un grand demi-pied au moins. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  319. Je me ferais plutôt couper la tête. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  320. Il vous en restera encore plus d'un grand pied ; et un grand pied de rayon doit suffire à la femme d'un musicien. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  321. Je le crois bien ; je m'en contenterais bien, moi qui suis Proserpine. (Acte 1, scène 10, PROSERPINE)
  322. Je veux que vous soyez beaucoup plus sage que par le passé, et que vous promettiez de n'aimer désormais que moi. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  323. Pour cet article-là, néant. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  324. Dans le temps où nous sommes, il n'y a point de femmes qui puissent promettre cela. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  325. Je veux que les enfants que j'aurai dans ln suite (car il faut recommencer sur nouveaux frais) soient élevés à ma fantaisie, et j'en disposerai comme de chose à moi appartenante. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  326. Cela s'en va sans dire. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
  327. Puisqu'elle est votre femme, tous les enfants qu'elle aura ne seront-ils pas les vôtres ? (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  328. Vous ne savez pas tout le manège de là-haut, monsieur Pluton : il y a tant de pères qui n'ont jamais eu d'enfants ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  329. Après avoir entendu les raisons des uns et des autres, pour vous défrayer des frais de votre voyage, moi Pluton, prince des ténèbres, souverain du Styx et du Phlégéton, gouverneur des pays-bas, président du sabbat, et correcteur né des arts, métiers et professions, je vous permets non seulement d'emmener chacun votre femme, mais toutes celles qui sont en enfer, sans même en excepter Proserpine. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
  330. Pour moi, je n'en ai que trop de celle-ci ; mais il y a bien des gens qui ne demanderont pas mieux que de troquer avec vous. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 21 textes (soit une présence dans 1,11 % des textes) dans lesquels il y a 16277 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 775,10 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Prologue Total
1 LA S?R?NADE43300000433
2 LA SÉRÉNADE160000016
3 LE JOUEUR33231930931023501505
4 LES SOUHAITS31400000314
5 LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES H?TELLERIES.176143120000439
6 LE BAL54100000541
7 ARLEQUIN, HOMME ? BONNES FORTUNES.134195287000616
8 LES VENDANGES30000000300
9 DÉMOCRITE30633224625620501345
10 LA COQUETTE, OU L'ACAD?MIE DES DAMES.237221190000648
11 LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES.2712027000174
12 LE DISTRAIT0000505
13 LE DISTRAIT32731429226924001442
14 LE RETOUR IMPR?VU43100000431
15 ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME34200000342
16 ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME510000051
17 LES M?NECHMES, ou LES JUMEAUX0200002
18 LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX18354930028625801576
19 LA CRITIQUE DE L'HOMME ? BONNES FORTUNES.17600000176
20 LA CRITIQUE DU L?GATAIRE18900000189
21 LA CRITIQUE DU LÉGATAIRE2000002
22 LE L?GATAIRE UNIVERSEL0200002
23 LE LÉGATAIRE UNIVERSEL33831232430427101549
24 LE DIVORCE2891741790022664
25 LE CARNAVAL DE VENISE57156133115690530
26 SAPOR28627229127618801313
27 ARLEQUIN AUX ENFERS32500000325
28 ARLEQUIN AUX ENFERS5000005
29 ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.034600049
30 LES FOLIES AMOUREUSES0020002
31 LES FOLIES AMOUREUSES0357634002691260
32 LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.002000020
33 LE DIVORCE000001111
  Total5817347134001816147130216277

 

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